Mitigeurs thermostatiques
A propos de la légionellose Lieu de contamination inconnu Hôpitaux, cliniques… Hôtels, campings… Maisons de retraite, lieux de travail… Voyages à l'étranger Etablissements thermaux SOURCE : INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE, 1999, D'APRÈS 440 CAS DÉCLARÉS. Qu’est-ce que la légionellose C’est une infection respiratoire mortelle dans 15 à 20% des cas, due aux Légionelles. Le groupe à risque se compose particulièrement de fumeurs âgés et de personnes présentant des troubles respiratoires ou défenses immunitaires affaiblies. Ces Légionelles sont des bactéries qui se multiplient dans les eaux tièdes des canalisations et réservoirs. Elles ne deviennent dangereuses que lorsqu’elles sont inhalées dans des nuages de particules en suspension (aérosols). Elles se répandent alors dans les poumons, ingérées par les cellules immunitaires, puis prolifèrent rapidement dans les globules blancs. La légionellose est traitée par antibiotique (macrolide). L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) situe le risque à partir de 1000 UFC* Légionelles par litre d’eau (50 pour les hôpitaux). Quelles sont les installations à risques Les installations à risques sont celles dont le milieu se prête à la croissance des Légionelles (eau stagnante entre 20 et 46°C, avec un pic entre 30 et 37°C, en présence de dépôts tels que entartrage, corrosion, boues...). Le seuil d’alerte et de mise en place de mesures est déclenché à partir de 1000 UFC* Légionella pneumophila / litre d’eau. Pour les patients à haut risque (immunodéprimés) en milieu hospitalier, le niveau de concentration de Légionelles sera maintenu au dessous du seuil de détection dans l’eau soutirée, en sécurisant les points d’usage (production autonome et instantanée d’ECS, microfiltres terminaux de 2 microns...). *UFC : Unités Formant Colonies Température jusqu'à 20°C 25 à 46°C 50°C 60°C Chlore 70°C Développement de la Légionelle Léthargie Multiplication 90% meurent en 2 h 90% meurent en 2 mn Développement des Légionelles / température Source : CSTC Belgique 11/02 Les traitements curatifs courants : inefficaces à terme - le choc chimique : injection de chlore ≥ 10 mg/litre pendant 8 heures. - le choc thermique : circulation d’ECS à 70°C pendant 30 minutes. 1. Ces traitements n’ont qu’un effet de courte durée : La recolonisation d’un réseau s’effectue très rapidement, en 3 à 4 semaines. En effet, dans les ballons corrodés, bras morts de l’installation… les Légionelles peuvent proliférer dans le tartre et le "biofilm", en y trouvant refuge, ce qui leur permet de mieux résister aux fluctuations de température et aux produits biocides. Lors d’un traitement curatif, ce biofilm risque de se répandre dans le circuit d’eau : les Légionelles colonisent alors davantage de territoires après les traitements. 2. Ils peuvent avoir un effet néfaste sur les réseaux de distribution et d’évacuation qui sont soumis à rude épreuve : il est indispensable de s’assurer au préalable de la tenue et des possibilités de dilatation thermique suffisantes des matériaux (canalisations...) en fonction de la température, du type et des doses de désinfectants. (ex.: dégâts des eaux provoqué par le détachement d’un joint manchon en PE, entre siphon et tubulure d’un receveur de douche, lors d’une désinfection à 70°C.) 3. Les risques encourus par les usagers au moment du traitement, sont importants : - risques de brûlures au 3 ème degré, en cas de choc thermique. - risques d’empoisonnement, en cas de traitement choc par injection chimique. 4. Ces opérations coûteuses et délicates à réaliser correctement en tous points du réseau (dépôts divers, bras morts, pertes de chaleur...) nécessitent de mettre l’installation hors service. EM Le traitement préventif continu permet de lutter efficacement contre les risques liés à la Légionelle. E C S 65ºC±5 Boucle ≥ 50ºC M EF Imposé par l’Arrêté du 01/02/2010 et l’Arrêté du 30/11/2005, il consiste à traiter les risques à la source (production d’ECS, température des réseaux, équilibrage des boucles...) en associant des mitigeurs collectifs PREMIX posés en sortie de production d’eau chaude et le plus près possible des points de puisage. EF Prévoir un bouclage pour maintenir la température de l’eau > 50°C en absence de puisage. 78