Synthèse non technique - Seine aval - SIAAP

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Réalisation de la mise en conformité « DERU » de l’usine de traitement des eaux « Seine Aval » Synthèse non technique Dossier ICPE – Synthèse non technique Page1 sur 14

Réalisation de la mise en conformité « DERU » de l’usine de traitement des eaux « <strong>Seine</strong> Aval »<br />

Synthèse<br />

<strong>non</strong> <strong>technique</strong><br />

Dossier ICPE – Synthèse <strong>non</strong> <strong>technique</strong> Page1 sur 14


Réalisation de la mise en conformité « DERU » de l’usine de traitement des eaux « <strong>Seine</strong> Aval »<br />

SOMMAIRE<br />

1 CADRE DU PROJET................................................................................................................................. 3<br />

2 LES NOUVELLES FILIÈRES DE TRAITEMENT INTRODUITES PAR LA MISE EN<br />

CONFORMITÉ DERU ....................................................................................................................................... 3<br />

3 LES INSTALLATIONS À REGULARISER..................................................................................... 4<br />

4 ETUDE D’IMPACT...................................................................................................................................... 4<br />

4.1 IMPACTS SUR LA FAUNE ET LA FLORE .............................................................................................. 4<br />

4.2 IMPACTS SUR LE PAYSAGE................................................................................................................... 5<br />

4.3 IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT HUMAIN ET URBANISTIQUE................................................... 5<br />

4.4 IMPACTS SUR LA SANTÉ ........................................................................................................................ 5<br />

4.5 IMPACTS SUR LE MILIEU RÉCEPTEUR ................................................................................................ 5<br />

4.6 IMPACTS SUR L’ATMOSPHÈRE ............................................................................................................. 6<br />

4.7 IMPACTS SUR LE SOL ET LES EAUX SOUTERRAINES..................................................................... 6<br />

4.8 IMPACTS SUR LE NIVEAU SONORE...................................................................................................... 6<br />

4.9 IMPACTS SUR LES MATIÈRES PREMIÈRES ET LA PRODUCTION DE DÉCHETS ..................... 6<br />

4.10 IMPACTS SUR LA CIRCULATION ........................................................................................................... 7<br />

4.11 IMPACTS PENDANT LA PÉRIODE DE CHANTIER............................................................................... 7<br />

5 ETUDE DE DANGERS............................................................................................................................. 7<br />

5.1 IDENTIFICATION DES POTENTIELS DE DANGERS ............................................................................ 7<br />

5.2 ANALYSE PRÉLIMINAIRE DES RISQUES ............................................................................................. 7<br />

5.3 DESCRIPTION DES PHÉNOMÈNES DANGEREUX............................................................................... 8<br />

5.3.1 Fuite sur la canalisation enterrée biogaz haute pression ................................ 8<br />

5.3.2 Eclatement d’une sphère...................................................................................................... 8<br />

5.3.3 Présence de méthanol dans la fosse de relèvement........................................... 8<br />

5.3.4 Fuite confinée de biogaz dans la chaufferie de la nitrification /<br />

dénitrification............................................................................................................................................... 9<br />

5.3.5 Fuite confinée de biogaz dans la chaufferie UPBD .............................................. 9<br />

5.3.6 Erreur de dépotage à la petite désodorisation du prétraitement ................. 9<br />

5.3.7 Erreur de dépotage à la désodorisation de la clarifloculation....................... 9<br />

5.3.8 Erreur de dépotage à la désodorisation de l’UBPD.............................................. 9<br />

5.4 ANALYSE DE CRITICITÉ......................................................................................................................... 10<br />

5.5 REDUCTION DES RISQUES MMR RANG 1 ET 2............................................................................... 12<br />

5.6 ZONES D’EFFETS.................................................................................................................................... 12<br />

5.7 CONCLUSIONS ........................................................................................................................................ 14<br />

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1 CADRE DU PROJET<br />

Dans le cadre de la mise en conformité DERU (Directive Eaux Résiduaires Urbaines 91/271/CEE) de<br />

l’usine d’épuration d’eaux usées <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>, le <strong>SIAAP</strong> a lancé une opération de conception et de<br />

réalisation avec pour objectif d’obtenir à l’horizon 2012 un niveau de rejet en azote global de 10 mg/l ou<br />

70 % d’élimination.<br />

Pour répondre à cet objectif, trois nouvelles unités sont projetées :<br />

A. Une unité de traitement séparé des effluents de retour de l’UPBD,<br />

B. Une unité de post-dénitrification complémentaire,<br />

C. Une unité de fiabilisation de la chaîne de traitement des boues.<br />

Ce projet est soumis à une double procédure d’autorisation, au titre de la loi sur l’eau (articles R214-1 et<br />

suivants du code de l'Environnement), ainsi qu’au titre de la loi sur les Installations Classées pour la<br />

Protection de l’Environnement (articles R 512-2 à R 512-10 du code de l'environnement).<br />

Le présent dossier constitue la demande d’autorisation au titre des Installations Classées pour la<br />

Protection de l’Environnement pour les nouvelles unités, ainsi que la demande de régularisation<br />

administrative d’installations classées déjà présentes sur le site <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>.<br />

Un dossier de demande d’autorisation au titre de la loi sur l’eau est également déposé pour ce projet, et<br />

fera lui aussi l’objet d’une enquête publique. L’impact du projet sur la qualité des eaux de la <strong>Seine</strong> est<br />

plus précisément abordé dans ce dossier « loi sur l’eau ».<br />

2 LES NOUVELLES FILIERES DE TRAITEMENT INTRODUITES PAR<br />

LA MISE EN CONFORMITE DERU<br />

A. Une unité de traitement séparé des effluents des retours de l’usine des boues permettant de<br />

délester, et donc de fiabiliser, le fonctionnement des tranches biologiques existantes. Cela<br />

entraînera par la même occasion, la suppression de toutes les nuisances olfactives générées par<br />

l’arrivée de ces effluents particulièrement odorants sur l’usine actuelle.<br />

La technologie du BIOSEP® a été choisie car elle s’affiche comme la technologie la mieux adaptée à<br />

ce type d’effluents chargés : fiable, compact et éprouvé, il permet d’assurer une filtration maximale et<br />

efficace pour l’objectif de décoloration des effluents.<br />

B. Une unité de post-dénitrification, en complément des unités assurant aujourd’hui la nitrification et<br />

la dénitrification partielle des eaux, qui assurera un traitement poussé de l’azote.<br />

Cette unité sera composée d’une batterie de 18 BIOSTYR®, procédé qui a déjà largement fait ses<br />

preuves en matière de fonctionnement, de fiabilité et de résultat. Sa grande capacité de traitement<br />

mais aussi sa facilité d’adaptation aux contraintes de charges et aux variations hydrauliques en font<br />

un outil simple de gestion et d’exploitation.<br />

C. Une unité de fiabilisation de la chaîne de traitement des boues, qui sera intégrée dans le<br />

véritable symbole de l’histoire du site ; la salle des machines d’Achères I et II qui sera réhabilitée<br />

pour l’occasion. L’épaississement complémentaire des boues primaires de l’usine existante<br />

permettra d’augmenter les temps de séjour dans les digesteurs et d’améliorer la gestion de l’usine<br />

des boues.<br />

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Site d’implantation des équipements « DERU »<br />

3 LES INSTALLATIONS A REGULARISER<br />

Ces installations sont les suivantes :<br />

Unité de Production des Eaux et des Irrigations :<br />

• Installations de combustion (rubrique 2910.B) pour le chauffage des bâtiments et la production<br />

d’air process<br />

• Installations de compression (rubrique 2920.2.a) pour la production d’air process<br />

• Travail mécanique des métaux et alliages (rubrique 2560.2) pour la serrurerie<br />

Unité de Production des Boues Déshydratées :<br />

• Installations de compression (rubrique 2920.2.a) pour la production d’air process<br />

• Installations de combustion (rubrique 2910.B) pour le traitement thermique des gaz de cuisson.<br />

Station service (hors usine) :<br />

• Stockage de produit inflammable (rubrique 1432.2a)<br />

4 ETUDE D’IMPACT<br />

4.1 IMPACTS SUR LA FAUNE ET LA FLORE<br />

L’impact sur la faune et la flore du projet sera modéré (voir chapitre 1.3.1. de la pièce 6.4). En effet, afin<br />

de valoriser l’intérêt faunistique et floristique de l’espace ainsi que sa qualité paysagère, une<br />

recomposition végétale naturelle permettra d’assurer la transition entre la <strong>Seine</strong> et l’accessibilité à la forêt<br />

de St Germain en Laye<br />

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4.2 IMPACTS SUR LE PAYSAGE<br />

Comme indiqué au chapitre 1.3.2 de la pièce 6.4, les nouvelles installations s’inscriront comme un<br />

ensemble harmonieux et cohérent avec l’unité de nitrification existante. Ces ouvrages, essentiellement<br />

enterrés, seront intégrés dans un écrin de verdure qui constitue un arrière-plan paysager.<br />

L’impact paysager des installations existantes sera réduit du fait que les bassins d’épuration ne<br />

dépasseront guère le niveau du terrain naturel et que la plantation de haies d’arbres masquera en partie<br />

les bâtiments en superstructure. Les toitures des bâtiments seront enherbées de façon à s’intégrer au<br />

mieux dans le paysage.<br />

4.3 IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT HUMAIN ET URBANISTIQUE<br />

Le projet de mise en conformité DERU du site <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> est conforme aux documents d’urbanisme en<br />

vigueur présentés dans l’état initial (pièce 6.2.).<br />

4.4 IMPACTS SUR LA SANTE<br />

L’évaluation des risques sanitaires réalisée pour ce projet, et présentée en pièce 7 du dossier, montre<br />

que les installations classées du projet futur ne modifient pas de façon significative les indices de risques<br />

sanitaires de l’installation du <strong>SIAAP</strong> pour la population.<br />

4.5 IMPACTS SUR LE MILIEU RECEPTEUR<br />

Cette nouvelle installation contribuera de façon importante à l’amélioration de la qualité de la <strong>Seine</strong>. La<br />

réduction de la pollution de la <strong>Seine</strong> est d’ailleurs la justification de ce projet puisque la pollution<br />

résiduelle rejetée par l’usine d’épuration <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> sera largement inférieure à celle rejetée actuellement.<br />

L’objectif de traitement, cité dans la notice descriptive (pièce 5 du dossier), est d’obtenir à<br />

l’horizon 2012 un niveau de rejet en azote global de 10 mg/l ou 70 % d’élimination et en phosphore<br />

de 1 mg/l ou 80 % d’élimination.<br />

Toutes les dispositions (pièce 6.3. : analyse de l’origine des risques) seront prises afin de limiter le risque<br />

de déversement accidentel (mise en rétention des stockages et des zones de dépotages). La collecte et<br />

le traitement des eaux pluviales (toiture et voirie) ainsi que des eaux d’extinction incendie seront prévus.<br />

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Les installations classées ajoutées dans le cadre de la DERU, ainsi que les installations existantes à<br />

régulariser, n’auront pas d’impact direct sur la qualité de l’eau étant donné qu’elles ne feront pas de rejets<br />

directs dans la <strong>Seine</strong> (pièce 6.4. : analyse des impacts).<br />

4.6 IMPACTS SUR L’ATMOSPHERE<br />

Les dispositions de traitement des odeurs prises dans le nouveau projet permettront de ne pas apporter<br />

de nouvelles nuisances olfactives, grâce au confinement des nouvelles installations et aux traitements de<br />

désodorisation mis en place.<br />

La modélisation réalisée pour ce projet, fournie en annexe 4 du dossier et présentée au chapitre 3.1.2 de<br />

la pièce 6.4, permet de confirmer que le risque de nuisance olfactive occasionné par les nouvelles<br />

installations est peu probable au niveau des communes avoisinantes.<br />

La modélisation des rejets atmosphériques des installations de combustion à l’horizon DERU, fournie en<br />

annexe 5 du dossier et présentée au chapitre 3.2.2 pièce 6.4, montre que les installations classées à<br />

l’horizon DERU n’entraînent pas d’impact sur la végétation et les écosystèmes. Par ailleurs, l’impact sur<br />

l’environnement des installations du site SAV de l’état DERU est pratiquement inchangé par rapport à<br />

l’impact de l’état initial.<br />

4.7 IMPACTS SUR LE SOL ET LES EAUX SOUTERRAINES<br />

Comme indiqué dans la pièce 6.3. (Analyse de l'origine des risques), les rejets potentiels des installations<br />

classées sont collectés et renvoyés en tête de station.<br />

Les différents ouvrages renfermant des fluides seront étanches. Leur entretien sera effectué<br />

régulièrement afin de prévenir l’apparition éventuelle de fissures dues au vieillissement, conformément à<br />

ce qui est indiqué dans la pièce 6.4 d’analyse des impacts.<br />

Il n’y aura donc pas de risque de contamination et de pollution des sols ou des eaux souterraines par<br />

rejet direct.<br />

Par ailleurs, il n’y aura pas de pompage supplémentaire lié à la production d’eau industrielle pour les<br />

nouvelles installations.<br />

4.8 IMPACTS SUR LE NIVEAU SONORE<br />

Toutes les précautions ont été prises pour que l’installation respecte les objectifs acoustiques applicables<br />

fixés, à savoir rester d’une contribution sonore négligeable dans l’environnement par rapport aux<br />

installations existantes. Une modélisation des émergences sonores au niveau des habitations les plus<br />

proches (pavillons de Paris et cité de Fromainville) et des habitations plus éloignées (commune d’Herblay<br />

et de La Frette) a été réalisée et permet de vérifier que le nouveau projet respectera l’ensemble des<br />

contraintes réglementaires liées au bruit. Cette modélisation est fournie à l’annexe 7 du dossier.<br />

4.9 IMPACTS SUR LES MATIERES PREMIERES ET LA PRODUCTION DE DECHETS<br />

Les nouvelles installations nécessiteront une augmentation de consommation de réactifs et d’eau<br />

potable, nécessaires au fonctionnement du process. Les retours de l’UPBD une fois traités<br />

représenteront une source de nitrate importante qui pourra donc être retournée en tête pour être utilisée<br />

pour partie en tant que substituant au Nutriox (réactif actuellement employé à <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>).<br />

Les nouvelles installations entraineront également une augmentation de la consommation en électricité,<br />

même si les process retenus (post-dénitrification DERU) et les équipements mis en œuvre (pompes à<br />

lobes, moteurs EFF1 etc.…) permettent de limiter cet impact.<br />

Par ailleurs, la nouvelle opération a entre autre comme but d’améliorer la qualité des boues envoyées en<br />

digestion, et donc de produire plus de biogaz. Ce biogaz permet au site <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> d’assurer une<br />

production en électricité pour couvrir partiellement les besoins en énergie de l’usine.<br />

Les filières d’évacuation et de revalorisation des déchets sont détaillées dans l’analyse de l’origine des<br />

risques (pièce 6.3).<br />

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La destination des boues produites sera la valorisation agricole, filière actuellement opérationnelle et<br />

éprouvée sur le site <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>. Un contrôle rigoureux de la qualité des boues est effectué chaque jour.<br />

Les terrains agricoles sur lesquels l’épandage est réalisé font l’objet d’un suivi agronomique régulier.<br />

Les autres déchets produits par l’installation suivront les filières actuellement mises en place sur l’usine<br />

<strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> (destruction, recyclage etc.…). L’enlèvement des DIS (Déchets Industriels Spéciaux) sera<br />

associé à l’émission d’un bordereau de suivi afin d’assurer la traçabilité jusqu’à l’élimination finale du<br />

déchet.<br />

4.10 IMPACTS SUR LA CIRCULATION<br />

Les transports de réactifs et d’évacuation de déchets ne constitueront pas un trafic suffisamment<br />

important pour affecter la fluidité de la circulation actuelle. De plus, la voie fluviale est à l’étude pour<br />

l’approvisionnement de certains produits chimiques. Cet aspect est détaillé dans l’analyse des impacts,<br />

pièce 6.4 du dossier.<br />

4.11 IMPACTS PENDANT LA PERIODE DE CHANTIER<br />

La durée du chantier est évaluée à vingt huit mois.<br />

Le chantier est situé en dehors du périmètre actuel de l’usine de traitement des eaux, comme indiqué<br />

dans l’état initial (pièce 6.2).<br />

Toutes les précautions seront prises pour limiter la gêne pour les riverains du site et limiter le risque de<br />

pollution accidentelle.<br />

On peut citer, entre autres, les mesures suivantes issues de l’étude d’impact (pièce 6.4) :<br />

Mise en place d’un système d’assainissement spécifique au chantier<br />

Capotage des engins de chantier<br />

Utilisation d’engins peu bruyants<br />

Arrosage des pistes pour éviter la suspension des poussières…<br />

5 ETUDE DE DANGERS<br />

Il s’agit ici de faire une résumé de la pièce 9 « Etude de dangers ».<br />

5.1 IDENTIFICATION DES POTENTIELS DE DANGERS<br />

Les principaux potentiels de dangers retenus sur l’ensemble du site sont :<br />

◊<br />

◊<br />

◊<br />

◊<br />

Les risques liés à la production, utilisation et au stockage de biogaz sur le site<br />

Les risques au stockage et à l’utilisation de quantité importante de méthanol<br />

Les risques liés au stockage et à l’utilisation de fioul pour l’alimentation de certains équipements<br />

du site<br />

Les risques liés à l’incompatibilité de la javel et des acides dans les installations de<br />

désodorisation<br />

Des calculs ont été effectués pour identifier parmi les potentiels de dangers ceux qui sortent du site.<br />

Ainsi, les modes de libération des potentiels de dangers ayant des effets en dehors du site sont :<br />

◊<br />

◊<br />

◊<br />

◊<br />

◊<br />

Fuite au niveau de la canalisation de biogaz alimentant l’UPBD<br />

Eclatement d’une sphère de biogaz<br />

Fuite confinée de biogaz de la chaufferie A4 UPBD<br />

Présence de méthanol dans la fosse de relèvement<br />

Erreur de dépotage à la petite désodorisation du prétraitement, à la clarifloculation et à l’UPBD<br />

5.2 ANALYSE PRELIMINAIRE DES RISQUES<br />

Une analyse des risques d’origine externes et internes au site a été menée en groupe de travail. Celle-ci<br />

a permis une première cotation des risques en probabilité et gravité.<br />

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En tenant compte des résultats de l’estimation des conséquences de la libération des potentiels de<br />

dangers et de calculs supplémentaires (lorsque les effets estimés en groupe de travail semblaient<br />

dépasser les limites de propriété), les Evènements Redoutés Centraux (ERC) retenus après l’analyse<br />

préliminaire des risques sont :<br />

◊<br />

◊<br />

◊<br />

◊<br />

◊<br />

◊<br />

◊<br />

◊<br />

ERC 1 : Fuite sur la canalisation enterrée biogaz haute pression<br />

ERC 2 : Eclatement d’une sphère<br />

ERC 3 : Présence de méthanol dans la fosse de relèvement<br />

ERC 4 : Fuite confinée de biogaz dans la chaufferie de la Nitrification / Dénitrification<br />

ERC 5 : Fuite confinée de biogaz dans la chaufferie UPBD<br />

ERC 6 : Erreur de dépotage à la petite désodorisation du prétraitement<br />

ERC 7 : Erreur de dépotage à la désodorisation de la clarifloculation<br />

ERC 8 : Erreur de dépotage à la désodorisation de l’UPBD<br />

5.3 DESCRIPTION DES PHENOMENES DANGEREUX<br />

5.3.1 Fuite sur la canalisation enterrée biogaz haute pression<br />

La rupture franche d’une canalisation enterrée de biogaz, suite à une opération de maintenance par<br />

exemple, pourrait conduire à un jet enflammé ou à la formation d’un nuage de biogaz puis un UVCE dans<br />

l’hypothèse de l’inflammation retardée de celui-ci.<br />

La gravité est évaluée à un niveau « catastrophique ». On estime qu’entre 1 à 10 personnes pourraient<br />

être exposées par le jet enflammé. Ceux sont les effets majorants de ce scénario car cela dépend<br />

fortement de la direction et de la localisation du jet enflammé.<br />

Il existe des contrôles de dépressurisation de la ligne lors d’opérations de maintenance qui permettent de<br />

diminuer et/ou éviter l’erreur d’un opérateur lors de travaux de maintenance.<br />

5.3.2 Eclatement d’une sphère<br />

L’éclatement d’une sphère pourrait générer des ondes de surpression suite à une entrée d’air via les<br />

digesteurs ou à une rupture de la canalisation à l’aspiration des compresseurs.<br />

La gravité est évaluée à un niveau « important ». Les effets irréversibles pourraient atteindre la cité de<br />

Fromainville au sud de la zone biogaz. On estime entre 10 et 100 personnes potentiellement exposées.<br />

Une prise d’échantillon et une analyse du taux d’azote permettent de prévenir l’entrée d’air possible via<br />

les digesteurs. Une alarme de pression basse des digesteurs permet de prévenir une éventuelle rupture<br />

de canalisation.<br />

5.3.3 Présence de méthanol dans la fosse de relèvement<br />

La présence de méthanol dans la fosse de relèvement, suite à une fuite au niveau de la cuve de<br />

stockage ou dans le local de dilution, pourrait provoquée la formation d’une atmosphère explosive dans la<br />

fosse entraînant une explosion en atmosphère confinée.<br />

La gravité est évaluée à un niveau « modéré ». On estime que moins d’une personne pourrait être<br />

exposée à des effets irréversibles.<br />

Des détecteurs de méthanol et de liquides sont présents en amont et <strong>aval</strong> de la fuite et déclenchent des<br />

alarmes et des coupures automatisées. Cela permet de diminuer et/ou éviter la présence de méthanol<br />

dans la fosse de relèvement.<br />

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5.3.4 Fuite confinée de biogaz dans la chaufferie de la nitrification / dénitrification<br />

Une fuite de biogaz dans la chaufferie provoquerait l’accumulation de biogaz dans la salle jusqu’à<br />

atteindre la LIE. La présence d’unités de combustion dans la salle pourrait provoquer une explosion<br />

confinée dans la chaufferie.<br />

La gravité est évaluée à un niveau « modéré ». On estime que moins d’une personne pourrait être<br />

exposée à des effets irréversibles.<br />

En cas de fuite de biogaz, des détecteurs de gaz présents dans la chaufferie déclenchent la fermeture<br />

des vannes d’alimentation et l’arrêt des chaudières. Les détecteurs permettent ainsi de diminuer et/ou<br />

éviter l’accumulation de biogaz dans la salle.<br />

5.3.5 Fuite confinée de biogaz dans la chaufferie UPBD<br />

Une fuite de biogaz dans la chaufferie provoquerait l’accumulation de biogaz dans la salle jusqu’à<br />

atteindre la LIE. La présence d’unités de combustion dans la salle pourrait provoquer une explosion<br />

confinée dans la chaufferie.<br />

La gravité est évaluée à un niveau « modéré ». On estime que moins d’une personne pourrait être<br />

exposée à des effets irréversibles.<br />

En cas de fuite de biogaz, des détecteurs de gaz présents au niveau de chaque générateur vapeur<br />

déclenchent la fermeture de la vanne barrage et l’arrêt des 3 générateurs. Les détecteurs permettent<br />

ainsi de diminuer et/ou éviter l’accumulation de biogaz dans la salle. De plus une sécurité pression basse<br />

déclenche la fermeture de la vanne d’alimentation et l’arrêt du générateur vapeur.<br />

5.3.6 Erreur de dépotage à la petite désodorisation du prétraitement<br />

Un dépotage d’acide sulfurique dans une cuve de stockage de javel pourrait provoquer un dégagement<br />

de chlore par les évents de la cuve de javel entraînant des effets toxiques sur l’environnement du site.<br />

La gravité est évaluée à un niveau « catastrophique ». On estime que moins d’une personne pourrait être<br />

exposée à des effets létaux.<br />

Un agent <strong>SIAAP</strong> qualifié pour les opérations de dépotage effectue un contrôle des papiers de livraison et<br />

un contrôle du produit dépoté par prélèvement et analyse de l’échantillon avant le dépotage. De plus les<br />

armoires de dépotages sont clairement identifiées. Elles sont équipées de détrompeurs et fermées à clé.<br />

Ces mesures permettent de prévenir et donc de diminuer la probabilité d’occurrence sur l’erreur de<br />

dépotage.<br />

5.3.7 Erreur de dépotage à la désodorisation de la clarifloculation<br />

Un dépotage d’acide sulfurique dans une cuve de stockage de javel pourrait provoquer un dégagement<br />

de chlore par les évents de la cuve de javel entraînant des effets toxiques sur l’environnement du site.<br />

La gravité est évaluée à un niveau « catastrophique ». On estime qu’entre 100 et 1000 personnes<br />

pourraient être exposées à des effets irréversibles. En effet, le panache toxique, de largeur inférieure à<br />

30 m, atteint La Frette sur <strong>Seine</strong> et Herblay.<br />

Un agent <strong>SIAAP</strong> qualifié pour les opérations de dépotage effectue un contrôle des papiers de livraison et<br />

un contrôle du produit dépoté par prélèvement et analyse de l’échantillon avant le dépotage. De plus les<br />

armoires de dépotages sont clairement identifiées. Elles sont équipées de détrompeurs et fermées à clé.<br />

Ces mesures permettent de prévenir et donc de diminuer la probabilité d’occurrence sur l’erreur de<br />

dépotage.<br />

5.3.8 Erreur de dépotage à la désodorisation de l’UBPD<br />

Un dépotage d’acide sulfurique dans une cuve de stockage de javel pourrait provoquer un dégagement<br />

de chlore par les évents de la cuve de javel entraînant des effets toxiques sur l’environnement du site.<br />

La gravité est évaluée à un niveau « catastrophique ». On estime que moins d’une personne pourrait être<br />

exposée à des effets létaux.<br />

Dossier ICPE – Synthèse <strong>non</strong> <strong>technique</strong> Page9 sur 14


Réalisation de la mise en conformité « DERU » de l’usine de traitement des eaux « <strong>Seine</strong> Aval »<br />

Un agent <strong>SIAAP</strong> qualifié pour les opérations de dépotage effectue un contrôle des papiers de livraison et<br />

un contrôle du produit dépoté par prélèvement et analyse de l’échantillon avant le dépotage. De plus les<br />

armoires de dépotages sont clairement identifiées. Elles sont équipées de détrompeurs et fermées à clé.<br />

Enfin, notons que pour ce cas, les aires de dépotages sont différentes. Ces mesures permettent de<br />

prévenir et donc de diminuer la probabilité d’occurrence sur l’erreur de dépotage.<br />

5.4 ANALYSE DE CRITICITE<br />

Les phénomènes dangereux sortant du site ont fait l’objet de modélisation dont les résultats sont donnés<br />

ci-dessous. Au terme de l’analyse, les niveaux de probabilité et de gravité ont été définis ainsi que la<br />

cinétique des différents phénomènes dangereux.<br />

Le tableau 3 reprend les phénomènes dangereux étudiés dans l’analyse des risques, leur cotation en<br />

probabilité (selon tableau 1) et gravité (selon tableau 2) en tenant compte des barrières, ainsi que leur<br />

placement dans la grille de criticité de l’arrêté du 29 septembre 2005 (tableau 4).<br />

Tableau 1 : grille de probabilité (arrêté du 29/09/2005)<br />

Tableau 2 : grille de gravité (arrêté du 29/09/2005)<br />

Dossier ICPE – Synthèse <strong>non</strong> <strong>technique</strong> Page10 sur 14


N° Désignation<br />

Phénomène<br />

dangereux<br />

Type d’effet<br />

probabilité<br />

Indice de<br />

probabilité<br />

EI EL ELS gravité Cinétique<br />

1a<br />

Fuite sur canalisation enterrée de<br />

biogaz HP<br />

Jet enflammé Thermique 1,1.10 -5 D 70 m 61 m 54 m Catastrophique Rapide<br />

1b<br />

Fuite sur canalisation enterrée de<br />

biogaz HP<br />

Fuite + UVCE surpression 5,39.10 -5 D 64 m 35 m 30 m Sérieux Rapide<br />

2a Eclatement d’une sphère Explosion surpression 4,11.10 -7 E 195 m 85 m 65 m Important Rapide<br />

3a<br />

Présence de méthanol dans une<br />

fosse de relèvement<br />

Explosion surpression 1,26.10 -6 E 50 m 22 m 17 m Modéré Rapide<br />

4a<br />

Explosion confiné dans la<br />

chaufferie NIT<br />

explosion surpression 2,53.10 -3 B 95 m 42 m 35 m Modéré Rapide<br />

5a<br />

Explosion confiné dans la<br />

chaufferie UPBD<br />

explosion surpression 1,01.10 -4 C 115 m 50 m 42 m Modéré Rapide<br />

6a<br />

7a<br />

8a<br />

Erreur de dépotage à la petite<br />

désodorisation du prétraitement<br />

Erreur de dépotage à la<br />

désodorisation de la clarifloculation<br />

Erreur de dépotage à la<br />

désodorisation de l’UPBD<br />

Emission<br />

toxique de<br />

chlore<br />

Emission<br />

toxique de<br />

chlore<br />

Emission<br />

toxique de<br />

chlore<br />

toxique 5,01.10 -5 D 1430 m 390 m 350 m Catastrophique Rapide<br />

toxique 5,01.10 -5 D 900 m NA NA Catastrophique Rapide<br />

toxique 3.10 -5 D 1525 m 440 m 400 m Catastrophique Rapide<br />

Tableau 3 : présentation de la probabilité, des effets, des zones de dangers et de la cinétique des scénarii d’accidents<br />

GRAVITE<br />

PROBABILITES<br />

E D C B A<br />

Désastreux<br />

Catastrophique<br />

1a, 6a, 7a,<br />

8a<br />

Important 2a<br />

Sérieux 1b<br />

Modéré 3a 5a 4a<br />

NON rang 1 à 4<br />

MMR rang 2<br />

MMR rang 1<br />

Non classé<br />

Tableau 4 : analyse de la criticité des scénarii d’accidents majeurs selon grille de l’arrêté du 29


Réalisation de la mise en conformité « DERU » de l’usine de traitement des eaux « <strong>Seine</strong> Aval »<br />

5.5 REDUCTION DES RISQUES MMR RANG 1 ET 2<br />

Le <strong>SIAAP</strong>, dans sa démarche d’amélioration de la sécurité, s’assurera que toutes les mesures de<br />

maîtrise des risques relatives aux accidents classés MMR 2 ont été envisagées. Celles dont le coût n’est<br />

pas disproportionné par rapport aux bénéfices attendus, soit en termes de sécurité globale de<br />

l’installation, soit en termes de sécurité pour les riverains et l’environnement, seront mises en œuvre.<br />

Les mesures complémentaires qui sont à l’étude et seront évaluées sont décrites ci-dessous.<br />

Scénario 1a : jet enflammé de biogaz sur canalisation 2,8 bars<br />

Barrières organisationnelles sur les interventions de maintenance : renforcement des contrôles<br />

d’efficacité de l’isolement des canalisations avant intervention, purges des canalisations, protocole de<br />

remise en route détaillant les contrôles à réalisés.<br />

Barrières physiques : possibilité d’installer un caniveau <strong>technique</strong> pour accueillir la canalisation de<br />

livraison de biogaz à l’UPBD, sur les tronçons à proximité des logements et de la route de la forêt, afin de<br />

protéger physiquement la tuyauterie d’engin de chantier.<br />

Scénarii 6a, 7a et 8a : erreur de dépotage et dégagement de chlore<br />

Les bénéfices tirés de l’ajout de barrières de préventions complémentaires ne sont pas significatifs. En<br />

revanche, il est possible d’agir sur la limitation de la quantité de chlore produite en cas d’erreur de<br />

dépotage. Trois pistes sont envisagées : la neutralisation du chlore produit en reliant les évents des<br />

cuves vers la désodorisation concernée ; la réduction des quantités d’acide stockées et la détection<br />

rapide de l’erreur par des détecteurs (Cl 2 , pH, autres).<br />

Par ailleurs, dans le cadre des réalisations à venir, le <strong>SIAAP</strong> envisage de déplacer les logements de la<br />

cité de Fromainville et de revoir le tracé des circulations ouvertes au public. Ces mesures auront des<br />

effets sur les scénarii 1(a et b) à 5 puisqu’elles réduiront le nombre de tiers potentiellement impactés par<br />

les phénomènes dangereux considérés.<br />

5.6 ZONES D’EFFETS<br />

Les zones d’effets des phénomènes dangereux retenus dans cette étude de dangers sont représentées<br />

ci-dessous (figure 2).<br />

Dossier ICPE – Pièce 6.1 – Résumé <strong>non</strong> <strong>technique</strong> Page12 sur 14


N<br />

SELS<br />

SEL<br />

SEI<br />

Bris de vitre<br />

Figure 2 : zones d’effet des phénomènes dangereux


Réalisation de la mise en conformité « DERU » de l’usine de traitement des eaux « <strong>Seine</strong> Aval »<br />

5.7 CONCLUSIONS<br />

Cette étude montre que les risques principaux du <strong>SIAAP</strong> sont essentiellement liés au biogaz et à<br />

l’incompatibilité de certains réactifs.<br />

Une évaluation globale des risques orientée néanmoins vers les risques incendie, explosion et toxiques<br />

et sur leurs effets en dehors des limites de propriété a été réalisée. Elle intègre une revue générale des<br />

moyens de prévention et de protection du site.<br />

Cette étude montre que les dispositions mises en place en termes de prévention limitent la possibilité<br />

d’occurrence d’un accident, ainsi que sa gravité :<br />

◊<br />

◊<br />

◊<br />

◊<br />

◊<br />

Aménagement et gestion des zones de stockage et de dépotage<br />

Conception et contrôle de sécurité des procédés (alarme ou action automatique)<br />

Equipements isolés de l’extérieur et en zone ATEX<br />

Procédure de sécurité<br />

Formation et sensibilisation du personnel<br />

Les moyens d’intervention internes permettent de garantir un haut niveau de protection en termes de<br />

conséquences sur le site mais aussi sur le milieu naturel (sol et eau) et sur les populations voisines.<br />

Enfin les calculs de l’intensité de libération des potentiels de dangers : explosion d’un digesteur,<br />

inflammation d’un camion citerne sur l’aire de dépotage méthanol, feu de flaque dans la cuvette de<br />

rétention méthanol, feu de flaque dans la cuvette de rétention stockage fioul, explosion du ciel gazeux<br />

d’un bac fioul, jet enflammé ou UVCE suite à un délutage d’un gazomètre ne dépassent pas les limites du<br />

site et n’impactent donc aucun tiers.<br />

L’analyse du scénario concernant le jet enflammé de la canalisation de biogaz a été menée de façon<br />

majorante. En effet, d’une part la canalisation est enterrée et il a été considéré qu’une opération de<br />

terrassement ou de maintenance provoquait <strong>non</strong> pas une brèche mais une rupture franche de la ligne. De<br />

plus, le jet enflammé aura une certaine direction et n’impactera donc pas automatiquement un tiers.<br />

Enfin, seule une partie de la ligne se situe proche d’éventuel passage et/ou localisation de tiers.<br />

Le scénario concernant les erreurs de dépotage et de mélange de produits (acide sulfurique et javel) est<br />

très improbable. En effet, l’existence de ce scénario nécessite une erreur grave de la part du conducteur<br />

(erreur sur le produit an<strong>non</strong>cé) ou de la part du personnel <strong>SIAAP</strong>. De plus, il existe un certain nombre de<br />

barrières de prévention pour diminuer la probabilité d’occurrence et des mesures <strong>technique</strong>s<br />

complémentaires vont être mise en œuvre pour réduire la gravité (réduction de la zone d’effet<br />

potentielle).<br />

Dossier ICPE – Pièce 6.1 – Résumé <strong>non</strong> <strong>technique</strong> Page14 sur 14

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