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Voir le dossier de presse "Ménard / Laurier" (pdf ... - Les Subsistances

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LES<br />

SUBSISTANCES<br />

DOSSIER<br />

DE<br />

PRESSE<br />

CRÉA<br />

TIONS<br />

3EN JAN.<br />

PHILIPPE MÉNARD<br />

+ ANGELA LAURIER<br />

!<br />

LA<br />

PERFORMANCE<br />

DE STEVEN COHEN<br />

EST REPORTÉE<br />

+ STEVEN COHEN<br />

CONTACTS PRESSE<br />

CARINE FAUCHER / Responsab<strong>le</strong> communication / +33 (0)4 78 30 37 27<br />

carine.faucher@<strong>le</strong>s-subs.com<br />

ANNE DUFFNER / Assistante communication / +33 (0)4 78 30 37 28<br />

anne.duffner@<strong>le</strong>s-subs.com<br />

LABORATOIRE INTERNATIONAL<br />

DE CRÉATION ARTISTIQUE<br />

8 BIS, QUAI ST-VINCENT LYON 1 ER<br />

TÉL. 04 78 39 10 02<br />

THÉÂTRE / DANSE / CIRQUE


2 ARTISTES /<br />

2 CREATIONS<br />

EN JANVIER 08<br />

2 ARTISTES FONT DE LEUR HISTOIRE FAMILIALE<br />

ET DE LEUR INTIMITE MATIERE A CREATIONS.<br />

2 CREATIONS CIRQUE<br />

PHILIPPE MENARD + ANGELA LAURIER<br />

DU 18 AU 24 JANVIER 08<br />

> Philippe Ménard jong<strong>le</strong> avec <strong>de</strong> la glace. Il nous entraîne dans une danse où à l’instar <strong>de</strong><br />

ses bal<strong>le</strong>s, se dissolvent ses souvenirs. Un spectac<strong>le</strong> pluridisciplinaire pour tenter <strong>de</strong><br />

transformer notre perception du jong<strong>le</strong>ur aux prises avec <strong>de</strong>s éléments qu’il ne domptera<br />

jamais (instants éphémères, morceaux d’existence...).<br />

> Angela Laurier, contorsionniste s’interroge sur <strong>le</strong> sens même <strong>de</strong>s contraintes qu’el<strong>le</strong><br />

impose à son corps. Ses gestes sur <strong>le</strong> plateau se mê<strong>le</strong>nt puis entrent en résistance avec <strong>le</strong>s<br />

paro<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s images <strong>de</strong> son frère, <strong>de</strong> son père, <strong>de</strong> sa sœur et <strong>de</strong> sa mère, laissant apparaître<br />

l’obligation physique et menta<strong>le</strong> <strong>de</strong> résister.<br />

> PHILIPPE MÉNARD « P.P.P. » P. 3<br />

ANGELA LAURIER « DÉVERSOIR » P. 6<br />

> INFORMATIONS PRATIQUES P. 9<br />

> LA SAISON EN UN SEULCOUP D’ŒIL P. 10<br />

> LES RÉSIDENCES P. 11


JANVIER<br />

2008<br />

CIRQUE-<br />

JONGLAGE<br />

GLACÉ<br />

16 5 MAXI<br />

LA SOIRÉE<br />

MÉNARD /<br />

LAURIER<br />

ÀPARTIR<br />

DE10ANS<br />

CRÉA<br />

TION<br />

DU 18 AU 24<br />

JANVIER 2008<br />

À 19H30<br />

(RELÂCHE LE 20)<br />

« P.P.P. »*<br />

PHILIPPE MÉNARD<br />

CIE NON NOVA<br />

*Position Parallè<strong>le</strong> au Plancher<br />

Une position d'un corps allongé par terre après une glissa<strong>de</strong>...<br />

DURÉE 1h<br />

RENDEZ-VOUS PUBLIC<br />

Mécano du langage :<br />

9 jan 08 à 19h30. Durant une session <strong>de</strong> 3<br />

heures, Philippe Ménard invitent <strong>le</strong>s spectateurs<br />

à travail<strong>le</strong>r autour d’une thématique<br />

précise. (10€).<br />

Babel :<br />

21 jan 08 à l'issue <strong>de</strong> la représentation<br />

DISTRIBUTION<br />

Création et interprétation :<br />

Philippe Ménard<br />

Assisté <strong>de</strong> Jean Luc Beaujault<br />

Création vidéo :<br />

Philippe Devilliers et Philippe Ménard<br />

Création lumière : Robin Decaux<br />

Création <strong>de</strong> la diffusion sonore :<br />

Ivan Roussel<br />

Régie plateau, manipulations :<br />

Pedro Blanchet<br />

Construction <strong>de</strong>s robots : Philippe Ragot<br />

Scénographie :<br />

Philippe Ménard et Jean-Luc Beaujault<br />

Production, administration :<br />

Claire Massonnet<br />

“Enfant, j'ai rêvé <strong>de</strong> jong<strong>le</strong>r avec <strong>de</strong>s bou<strong>le</strong>s <strong>de</strong> neige dans<br />

Holiday on Ice” dit Philippe Ménard, jong<strong>le</strong>ur virtuose.<br />

Aujourd'hui, il jong<strong>le</strong> avec <strong>de</strong> la glace, cel<strong>le</strong> dans laquel<strong>le</strong> il a<br />

enfoui ses souvenirs, pour qu'ils soient insensib<strong>le</strong>s,<br />

immuab<strong>le</strong>s. Ces restes, il faut accepter <strong>de</strong> <strong>le</strong>s voir disparaître<br />

pour recommencer une vie, tota<strong>le</strong>ment différente, exi<strong>le</strong>r cette<br />

enfance où l'on se <strong>de</strong>vait d'apparaître comme un vrai petit<br />

garçon. Lorsque <strong>le</strong>s bal<strong>le</strong>s fon<strong>de</strong>nt, que <strong>le</strong> corps glisse et<br />

tombe en “Position Parallè<strong>le</strong> au Plancher” (“P.P.P.”), il ne<br />

reste qu'à réinventer une autre manière <strong>de</strong> voir <strong>le</strong> mon<strong>de</strong>, <strong>de</strong><br />

<strong>le</strong> danser. Philippe Ménard laisse alors apparaître un autre<br />

équilibre, une autre i<strong>de</strong>ntité qu'il ne s'était pas autorisés.<br />

Entre jonglage, danse et arts visuels, il nous entraîne avec<br />

énergie et un grand sens <strong>de</strong> la mise en scène, au plus profond<br />

<strong>de</strong> nos ambiguïtés.<br />

Propos<br />

Je suis sur <strong>le</strong>s traces d'une écriture au langage simp<strong>le</strong>, cel<strong>le</strong> d'un homme seul en scène.<br />

Un bref arrêt du temps pour évoquer ses souvenirs dans une chorégraphie liée aux éléments glacés qui l'entourent.<br />

Un chemin traditionnel avec une narration perceptib<strong>le</strong>.<br />

Un homme seul dans un espace vidé, comme un logement après <strong>le</strong> passage <strong>de</strong>s huissiers, plus rien hormis <strong>de</strong>s congélateurs,<br />

tels <strong>de</strong>s mal<strong>le</strong>s renfermant un trésor, mais <strong>le</strong>quel Que renferment-ils au juste Des objets Des <strong>de</strong>nrées Un corps, peut-être <br />

Là se joue <strong>le</strong> bras <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> notre curiosité, cel<strong>le</strong> <strong>de</strong> connaître son histoire secrète, une part <strong>de</strong> son intimité...<br />

Laissons la place aux souvenirs d'un solitaire aux prises avec sa nécessité <strong>de</strong> se débarrasser <strong>de</strong> ses souvenirs pour pouvoir<br />

continuer à vivre. Un jong<strong>le</strong>ur manipulant <strong>de</strong>s objets congelés qui fon<strong>de</strong>nt au contact <strong>de</strong> sa peau et <strong>de</strong> l'air, laissant apparaître<br />

petit à petit une marre d'eau tel un bassin <strong>de</strong> larmes.... Métaphore <strong>de</strong> ses souvenirs disparaissant, une douce mélancolie, cel<strong>le</strong><br />

d'évoquer sa nostalgie <strong>de</strong> l'innocence perdue...<br />

Pour cette création, je puise mes inspirations dans <strong>le</strong>s souvenirs accumulés en images et écrits durant ces dix <strong>de</strong>rnières années<br />

à parcourir <strong>le</strong> globe lors <strong>de</strong> tournées, ainsi que dans <strong>le</strong>s films, séries, livres et spectac<strong>le</strong>s qui nourrissent mon imaginaire. Je<br />

retrouve la jong<strong>le</strong>rie d'objets comme fon<strong>de</strong>ment, non pas comme un retour sur un ancien chemin mais avec l'envie <strong>de</strong> porter<br />

sur scène un nouveau regard sur <strong>le</strong> jonglage par l'intermédiaire d'une matière bousculant mes connaissances. Jong<strong>le</strong>r <strong>de</strong> la<br />

glace est plus qu'un défi, c’est un dialogue avec une matière se transformant à chaque instant. Du bloc congelé à la flaque<br />

d'eau, un parcours semé d'obstac<strong>le</strong>s qui finit toujours par vous ramener à la Position Parallè<strong>le</strong> au Plancher !<br />

Mes objets : bou<strong>le</strong>s <strong>de</strong> glaces, blocs <strong>de</strong> glace, objets façonnés ou enfermés dans <strong>de</strong> la glace ont pour effet l'évocation d'un<br />

souvenir, instants <strong>de</strong> l'éphémère saisis par <strong>le</strong> froid, un épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> mon histoire, <strong>de</strong>s morceaux <strong>de</strong> mon existence.<br />

Enfant, j'ai rêvé <strong>de</strong> jong<strong>le</strong>r avec <strong>de</strong>s bou<strong>le</strong>s <strong>de</strong> neige dans Holiday on ice ! Philippe Ménard.<br />

Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 2 créations en janvier / Dossier réalisé en novembre 2007 3


JANVIER<br />

2008<br />

CIRQUE-<br />

JONGLAGE<br />

GLACÉ<br />

16 5 MAXI<br />

LA SOIRÉE<br />

MÉNARD /<br />

LAURIER<br />

ÀPARTIR<br />

DE10ANS<br />

CRÉA<br />

TION<br />

MENTIONS<br />

Production : Compagnie Non Nova<br />

Coproduction et rési<strong>de</strong>nce :<br />

<strong>Les</strong> <strong>Subsistances</strong> / Lyon / France<br />

Coproduction :<br />

Cirque Ju<strong>le</strong>s Verne d'Amiens<br />

Avec <strong>le</strong> soutien :<br />

du Théâtre <strong>de</strong> la Cité Internationa<strong>le</strong> <strong>de</strong> Paris,<br />

l'Institut Français d'Afrique du Sud et Culturesfrance<br />

(convention Culturesfrance /<br />

DRAC / Région <strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> la Loire), <strong>le</strong> Lieu<br />

Unique, Scène nationa<strong>le</strong> <strong>de</strong> Nantes, l'ARC,<br />

scène conventionnée <strong>de</strong> Rezé (44), <strong>le</strong> Manège,<br />

scène nationa<strong>le</strong> <strong>de</strong> la Roche sur Yon<br />

(85), l'Office Municipal <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong>s<br />

Loisirs <strong>de</strong> Segré (49) et l’Hippodrome, Scène<br />

nationa<strong>le</strong> <strong>de</strong> Douai (59).<br />

INTERVIEW<br />

Comment est né “P.P.P.” <br />

“P.P.P.” est un puzz<strong>le</strong>, comme bien souvent mes<br />

spectac<strong>le</strong>s. La première pièce vient d’Afrique, au<br />

Burkina Faso où je jouais. Pour me rafraîchir, je<br />

mettais <strong>de</strong> gros morceaux <strong>de</strong> glace <strong>de</strong>vant <strong>de</strong>s<br />

ventilateurs et je regardais ces blocs énormes<br />

disparaître. La <strong>de</strong>uxième pièce, c’est mon<br />

déménagement. J’ai quitté une gran<strong>de</strong> maison pour<br />

al<strong>le</strong>r loger dans un petit appartement et à ce<br />

moment-là, j’ai dû accepter <strong>de</strong> me débarrasser <strong>de</strong><br />

choses que j’avais accumulées, <strong>de</strong>s souvenirs :<br />

principa<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s choses <strong>de</strong> garçon que je traînais<br />

<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années. Je <strong>le</strong>s ai jetées.<br />

La Compagnie Non Nova est<br />

conventionnée par <strong>le</strong> ministère <strong>de</strong> la Culture<br />

et <strong>de</strong> la Communication - DRAC <strong>de</strong>s<br />

Pays <strong>de</strong> la Loire et <strong>le</strong> Conseil Général <strong>de</strong><br />

Loire-Atlantique. El<strong>le</strong> reçoit <strong>le</strong> soutien du<br />

Conseil Régional <strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> la Loire, <strong>de</strong> la<br />

Vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Nantes et <strong>de</strong> Culturesfrance.<br />

Ce projet a reçu une ai<strong>de</strong> à la création<br />

du Conseil Régional <strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> la Loire.<br />

Deux histoires <strong>de</strong> disparition, c’est <strong>le</strong> cœur <strong>de</strong> votre travail <br />

C’est plutôt une sorte <strong>de</strong> prise <strong>de</strong> conscience : soit on accepte <strong>de</strong> tout gar<strong>de</strong>r, et dans ce cas on n’a plus <strong>de</strong> place pour bouger et on<br />

accepte d’exploser. Soit, on se débarrasse <strong>de</strong> ce qui n’est plus qu’un souvenir, ce qui ne va pas tar<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>venir un far<strong>de</strong>au. Se<br />

débarrasser <strong>de</strong> ces affaires <strong>de</strong> garçons, c’est accepter <strong>de</strong> se débarrasser d’une i<strong>de</strong>ntité qui n’était pas réel<strong>le</strong>, c’est al<strong>le</strong>r vers <strong>le</strong> féminin,<br />

affirmer une i<strong>de</strong>ntité claire, être en accord avec ce qu’el<strong>le</strong> me semb<strong>le</strong> être. C’est dire : je ne veux plus être dans <strong>le</strong>s co<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />

représentation <strong>de</strong> ce garçon que je ne suis pas.<br />

Comment intervient la glace <br />

La glace, c’est la troisième pièce du puzz<strong>le</strong>. C’est mon histoire en tant que jong<strong>le</strong>ur, dont l’obsession est <strong>de</strong> maîtriser <strong>de</strong>s objets et qui<br />

à un moment veut se confronter à une matière qu’il ne peut pas maîtriser. C’est enfin accepter <strong>de</strong> lâcher prise, <strong>de</strong> laisser place à ce<br />

qui peut échapper. Dans l’art du jonglage, il y a la maîtrise technique, la virtuosité et la place du regard du spectateur, amené à voir<br />

différemment. C’est <strong>le</strong> chemin que j’ai fait comme interprète avec Jérôme Thomas. Aujourd’hui, j’ai envie d’aléatoire. En ce moment,<br />

j’accroche mes bal<strong>le</strong>s <strong>de</strong> glace à un fil suspendu, el<strong>le</strong>s tombent <strong>de</strong> manière hasar<strong>de</strong>use. En tant que jong<strong>le</strong>ur, je m’impose une épée<br />

<strong>de</strong> Damoclès, je retrouve la course <strong>de</strong> l’objet dans sa chute, sa pression. Une urgence.<br />

Et comment ces idées d’i<strong>de</strong>ntité et <strong>de</strong> glace se rejoignent <br />

Avec la chute et la fonte <strong>de</strong> la glace, <strong>le</strong>s tentatives pour la rattraper, la maîtriser, vont apparaître <strong>de</strong>s sons et <strong>de</strong>s voix <strong>de</strong> tout ce qui<br />

m’a accompagné <strong>de</strong>puis dix ans dans ma recherche d’i<strong>de</strong>ntité. Je <strong>le</strong>s enregistrais partout où je jouais.<br />

La glace en disparaissant <strong>le</strong>s dissoudra. Toutes ces voix, féminines en général, m’ont touché parce qu’el<strong>le</strong>s exprimaient quelque chose<br />

sur la place <strong>de</strong>s femmes dans la société. El<strong>le</strong>s étaient <strong>de</strong>venues miennes parce que je me sentais très proche <strong>de</strong> toutes ces femmes.<br />

Et pourtant vous al<strong>le</strong>z faire un spectac<strong>le</strong> <strong>de</strong> cirque <br />

Oui, mais j’évolue <strong>de</strong>puis un moment en lisière du cirque, pas vraiment dans une case. Cela me ramène à mon questionnement sur <strong>le</strong><br />

genre, cette lisière <strong>de</strong>s genres où je suis aussi. Le cirque, <strong>le</strong> jonglage, c’est <strong>le</strong> moyen que j’ai trouvé pour répondre à mon besoin d’écrire<br />

ce que je vis et <strong>de</strong> <strong>le</strong> renvoyer dans <strong>le</strong> mon<strong>de</strong> dans <strong>le</strong>quel je vis. Au final <strong>le</strong> spectateur lit ce qu’il veut dans mes spectac<strong>le</strong>s.<br />

A Johannesburg à la fin <strong>de</strong> ma performance avec la glace, beaucoup <strong>de</strong> danseurs <strong>de</strong>mandaient à voir mes mains, étonnés <strong>de</strong> ce travail<br />

du corps avec une matière aussi hosti<strong>le</strong>, je ressentais que cela <strong>le</strong>s touchait en tant qu’expérience mais qu’aucun ne voulait être à ma<br />

place. Au fond <strong>de</strong> moi, je me disais que c’était un prolongement <strong>de</strong> ce que j’étais : personne ne voudrait être à la place d’un transgenre.<br />

C’est peut-être ça <strong>le</strong> chemin que je raconte en étant artiste <strong>de</strong> cirque, une place diffici<strong>le</strong> à tenir, insaisissab<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s autres. C’est<br />

valab<strong>le</strong>, je crois, pour tout être humain et pour moi <strong>le</strong> jong<strong>le</strong>ur en est une allégorie. S’obsé<strong>de</strong>r à tenir en l’air <strong>de</strong>s objets, c’est inuti<strong>le</strong>,<br />

ça ne vaut que pour soi. Est-ce qu’on peut exprimer beaucoup <strong>de</strong> choses avec <strong>le</strong> jonglage Je ne suis pas sûr. Dans mes spectac<strong>le</strong>s<br />

je ne jonglais presque plus. Mais j’ai réalisé que <strong>le</strong> jonglage m’a offert <strong>de</strong>s “injonglab<strong>le</strong>s” précieux : chaussures, glace... pour continuer<br />

d’avancer par <strong>de</strong>s chemins détournés. Suivant <strong>le</strong>s chemins que l’on prend, on peut renoncer ou se donner <strong>le</strong>s moyens d’accé<strong>de</strong>r à ce que<br />

l’on souhaite être. Cela peut-être <strong>de</strong>structeur ou constructeur. Je veux que ce spectac<strong>le</strong> <strong>de</strong> cirque ouvre <strong>de</strong>s portes pour <strong>le</strong>s spectateurs,<br />

qu’il suggère <strong>de</strong>s chemins. J’aimerais que cet état <strong>de</strong> conscience puisse servir à d’autres.<br />

Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 3 créations en janvier / Dossier réalisé en novembre 2007 4


JANVIER<br />

2008<br />

CIRQUE-<br />

JONGLAGE<br />

GLACÉ<br />

16 5 MAXI<br />

LA SOIRÉE<br />

MÉNARD /<br />

LAURIER<br />

ÀPARTIR<br />

DE10ANS<br />

CRÉA<br />

TION<br />

RÉSIDENCE ET TOURNÉE<br />

- Du 25 janvier au 9 février 07 :<br />

1ère rési<strong>de</strong>nce aux <strong>Subsistances</strong><br />

- Du 16 au 26 juin 07 :<br />

Rési<strong>de</strong>nce au Wits Theater <strong>de</strong> Johannesburg.<br />

(Avec <strong>le</strong> soutien <strong>de</strong> l’Institut Français<br />

<strong>de</strong> Johannesburg, et <strong>de</strong> la convention Culturesfrance<br />

/ DRAC / Région <strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> la<br />

Loire)<br />

- Du 10 <strong>de</strong>c 07 au 24 janvier 08 :<br />

rési<strong>de</strong>nce aux <strong>Subsistances</strong><br />

- 18 au 24 janvier 08 :<br />

Création aux <strong>Subsistances</strong><br />

- 27 et 28 mars 08 :<br />

Le Grand R,<br />

Scène nationa<strong>le</strong> <strong>de</strong> la Roche sur Yon (85)<br />

- 31 mars au 6 avril 08 :<br />

Théâtre <strong>de</strong> la Cité Internationa<strong>le</strong> (Paris)<br />

- 10 avril 08 :<br />

Théâtre Municipal d’ARC (Rezé)<br />

- 11 avril 08 :<br />

Centre Culturel <strong>de</strong> Segré<br />

- 23 et 24 avril 08 :<br />

L’Hippodrome, Scène nationa<strong>le</strong> <strong>de</strong> Douai<br />

- 6 mai 08 :<br />

Cirque Ju<strong>le</strong>s Verne d’Amiens<br />

PARCOURS<br />

La Compagnie Non Nova a été créée en<br />

1998 par Philippe Ménard. Dès lors<br />

commencent <strong>le</strong>s premières recherches<br />

créatives avec « Non nova, sed nove » (Nous<br />

n’inventons rien, nous <strong>le</strong> voyons<br />

différemment) avec <strong>le</strong> musicien Guillaume Hazebrouck autour d’un travail d’improvisation et « Brank Quartet » avec <strong>le</strong> Olivier<br />

Thémines Trio. La création « Le Grain » en 1998 vient amorcer la réf<strong>le</strong>xion sur la perception du jonglage par <strong>le</strong>s spectateurs…<br />

« Le Grain », forme bur<strong>le</strong>sque traitant <strong>de</strong> « l’erreur », a tourné en France, en Italie, au Brésil, Finlan<strong>de</strong>, Slovaquie, Mexique et<br />

Kosovo.<br />

En 2001, « Ascenseur, fantasmagorie pour é<strong>le</strong>ver <strong>le</strong>s gens et <strong>le</strong>s far<strong>de</strong>aux » a été créé et presenté en France et à l’étranger plus<br />

<strong>de</strong> 90 fois (Amérique Latine, Moyen-Orient, Europe, Asie, Caraïbes, Afrique <strong>de</strong> l’Ouest).<br />

En 2002, la compagnie réalise « Le Grand Bazar », un cabaret réunissant 12 artistes, jong<strong>le</strong>urs, acrobates et musiciens, proposé<br />

pour une représentation dans <strong>le</strong> cadre d’un Temps Fort autour <strong>de</strong>s Arts du Cirque à l’Espace Culturel Capellia – La Chapel<strong>le</strong> sur<br />

Erdre. Puis s’enchaîne, un premier laboratoire <strong>de</strong> la création <strong>de</strong> « Fresque et sketches 1er round », avec Franck Ténot au Festival<br />

Jonglissimo et <strong>le</strong> Centre Culturel St Exupéry <strong>de</strong> Reims.<br />

2003, création <strong>de</strong> « Zapptime, rêve éveillé d’un zappeur », une pièce à sketches menée en duo avec Philippe Menard et Franck<br />

Ténot, en collaboration avec Hélène Ninerola pour la mise en scène au Carré, Scène nationa<strong>le</strong> <strong>de</strong> Château-Gontier et présenté<br />

à La Vil<strong>le</strong>tte dans <strong>le</strong> cadre du Festival « Terre <strong>de</strong> Cirques » en juin 2004.<br />

2004, est créé « Jong<strong>le</strong>ur pas confondre » une conférence-spectac<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> jonglage orchestrée par Philippe Ménard et Jean-<br />

Michel Guy (Chercheur au Département <strong>de</strong>s Etu<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> la Prospective du Ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la Communication).<br />

En 2005, « Zapptime Remix » est créé au Lieu Unique, Scène nationa<strong>le</strong> <strong>de</strong> Nantes puis « Fresque et Sketches second round »,<br />

second vo<strong>le</strong>t d’une écriture <strong>de</strong> sketches avec un jong<strong>le</strong>ur, une danseuse, un musicien, « Ursulines Dance Floor » : <strong>de</strong>s artistes<br />

en folie, jong<strong>le</strong>urs, Djs, danseurs, dans une boîte <strong>de</strong> nuit pas comme <strong>le</strong>s autres et « Ju<strong>le</strong>s for ever » dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> la<br />

commémoration du centenaire <strong>de</strong> la mort <strong>de</strong> Ju<strong>le</strong>s Verne, avec Jérôme Thomas.<br />

www.cienonnova.com<br />

Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 2 créations en janvier / Dossier réalisé en novembre 2007 5


JANVIER<br />

2008<br />

CIRQUE-<br />

CONTORSION<br />

16 5 MAXI<br />

LA SOIRÉE<br />

MÉNARD /<br />

LAURIER<br />

ÀPARTIR<br />

DE12ANS<br />

CRÉA<br />

TION<br />

DU 18 AU 24<br />

JANVIER 2008<br />

À 21H<br />

(RELÂCHE LE 20)<br />

DURÉE 1h<br />

RENDEZ-VOUS PUBLIC<br />

Soupe à la répèt : 10 jan 08 à 19h30. Une<br />

répétition publique (gratuite) suivie d’un<br />

menu-soupe (8€) à partager avec l’équipe<br />

artistique.<br />

Babel :<br />

22 jan 08<br />

rencontre à l'issue <strong>de</strong> la représentation<br />

DISTRIBUTION<br />

Contorsionniste : Angela Laurier<br />

Musicien vidéaste : Manuel Pas<strong>de</strong>lou<br />

Scénographe : Florent Pas<strong>de</strong>lou<br />

Création costumes :<br />

Goury, Myriam Remoissennet<br />

Création et régie lumière : Rémy Sabatier<br />

Collaborateur-oeil extérieur :<br />

Julien Laurier<br />

Avec la participation <strong>de</strong> :<br />

Dominique Laurier<br />

« DEVERSOIR »<br />

ANGELA LAURIER<br />

Le père par<strong>le</strong>, puis <strong>le</strong> frère. Une histoire <strong>de</strong> famil<strong>le</strong>, <strong>de</strong><br />

liens fol<strong>le</strong>ment serrés, filmée p<strong>le</strong>in cadre, lors d'un<br />

voyage à l’ouest du Canada. Devant l'image, <strong>le</strong> corps<br />

d'Angela Laurier se contorsionne comme pour vaincre<br />

cette paro<strong>le</strong>, enfin lui résister. Après “Exutoire”,<br />

performance et première étape <strong>de</strong> travail*, voici<br />

“Déversoir” : l'aboutissement <strong>de</strong> cette longue<br />

exploration <strong>de</strong> l'intimité familia<strong>le</strong>. Le corps sur <strong>le</strong><br />

plateau se mê<strong>le</strong> puis entre en résistance avec <strong>le</strong>s<br />

paro<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s images du père et du frère. El<strong>le</strong> laisse<br />

apparaître l'obligation physique et menta<strong>le</strong> <strong>de</strong> résister<br />

qui a fait d'Angela Laurier cette gran<strong>de</strong> artiste <strong>de</strong> cirque.<br />

Le corps virtuose est mis au service d'un propos<br />

vio<strong>le</strong>mment intime, dans l'espoir <strong>de</strong> <strong>le</strong> libérer.<br />

Un moment d'une exceptionnel<strong>le</strong> sensibilité, bien au<strong>de</strong>là<br />

du cirque, qui raconte <strong>le</strong> poids du roman familial sur<br />

<strong>le</strong> corps et la force d'arrachement qu'il faut parfois<br />

exercer pour <strong>le</strong> redresser.<br />

*présentée au Week_End Ça Change ! en janvier 2007.<br />

Propos<br />

Une tentative <strong>de</strong> démystification <strong>de</strong> la folie.<br />

Mon métier <strong>de</strong> contorsionniste est mon exutoire aliénant. Ma famil<strong>le</strong>, je la porte en moi, c’est d’abord mon père et mon frère,<br />

que je filme pour rester objective. Après une coupure <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> trois ans avec mon père, j’ai ressenti <strong>le</strong> besoin <strong>de</strong> renouer. Par<br />

l’intermédiaire <strong>de</strong> la caméra, j’ai trouvé une façon <strong>de</strong> reprendre contact, <strong>de</strong> la « réapprivoiser » pour qu’il puisse se raconter. Je<br />

voulais créer une sorte <strong>de</strong> « road movie » qui révè<strong>le</strong> cette relation à mon père ainsi que cel<strong>le</strong> avec mon frère. Mon père se<br />

raconte en jeune homme dépressif, subit <strong>de</strong>s é<strong>le</strong>ctrochocs et fon<strong>de</strong> par la suite une famil<strong>le</strong> <strong>de</strong> 9 enfants. Son fils aîné, au même<br />

âge, est étiqueté schizophrène, mon père autorise alors <strong>de</strong>s é<strong>le</strong>ctrochocs. Mes visites régulières à mon frère en hôpital<br />

psychiatrique ont exercé une influence profon<strong>de</strong> sur ma condition et mon travail <strong>de</strong> contorsion. À travers eux, par la contorsion<br />

et ses simulacres d’animalité, je questionne notre mal être. La répétition d’exercices qui me cassent et <strong>le</strong>s sons du corps qui<br />

s’en échappent sont liés aux discours du père et <strong>de</strong> mon frère, formant une même enveloppe rythmique.<br />

Un documentaire familial<br />

Plusieurs séjours au Québec <strong>de</strong>puis février 2004, une caméra vidéo capte mon père, il raconte son départ <strong>de</strong> France en 1952. À<br />

22 ans, il quitte son Berry natal pour <strong>le</strong> nord du Québec pour travail<strong>le</strong>r dans <strong>le</strong>s mines, il se marie alors avec ma mère, native<br />

<strong>de</strong>s cantons <strong>de</strong> l’est du Québec puis partent ensemb<strong>le</strong> dans une contrée sauvage <strong>de</strong> l’Ouest canadien à 200 Km <strong>de</strong> l’Alaska. En<br />

1967, ma mère traverse seu<strong>le</strong> <strong>le</strong> Canada en train avec 7 enfants pour la rive sud <strong>de</strong> Montréal, mon père nous rejoint en 1969,<br />

<strong>de</strong>ux autres naissances suivront. Nous avons réalisé <strong>le</strong>s <strong>de</strong>rniers voyages que mon père voulait faire. À l’été 2005, je l’ai fait<br />

venir en France revoir sa famil<strong>le</strong> et sa maison nata<strong>le</strong> après 20 ans d’absence. En Août 2006, après 37 ans, nous sommes<br />

retournés dans cet Ouest canadien où nous sommes nés, dans un long trajet en voiture avec mon père, mes frères Dominique,<br />

Vincent, et Manuel Pas<strong>de</strong>lou qui m’accompagne sur tous mes tournages pour prendre <strong>de</strong>s images et du son. Tous ces tournages<br />

font aussi partie d’un film documentaire sur ma famil<strong>le</strong>, autoproduit que je réalise sur plusieurs années. Travaillant ensemb<strong>le</strong><br />

<strong>de</strong>puis 2004, Manuel joue avec moi sur scène en tant que musicien et vidéaste. Samp<strong>le</strong>s <strong>de</strong> sons <strong>de</strong> mon corps, son direct,<br />

bruitages, voix enregistrées pendant <strong>le</strong>s tournages, musique, projections vidéo, caméra sur scène … Tous ces matériaux, il <strong>le</strong>s<br />

manipu<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s assemb<strong>le</strong> pour m’emmener au plus intime <strong>de</strong> mon travail <strong>de</strong> contorsion.<br />

Angela Laurier<br />

Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 2 créations en janvier / Dossier réalisé en novembre 2007 6


JANVIER<br />

2008<br />

CIRQUE-<br />

CONTORSION<br />

16 5 MAXI<br />

LA SOIRÉE<br />

MÉNARD /<br />

LAURIER<br />

ÀPARTIR<br />

DE12ANS<br />

CRÉA<br />

TION<br />

MENTIONS<br />

Production : Compagnie Angela Laurier<br />

Coproduction et rési<strong>de</strong>nce :<br />

<strong>Les</strong> <strong>Subsistances</strong> / Lyon / France<br />

Coproductions : La Verrerie d’Alès, Pô<strong>le</strong><br />

cirque Languedoc-Roussillon ; Court Toujours<br />

Scène nationa<strong>le</strong> <strong>de</strong> Poitiers, Centre<br />

Régional <strong>de</strong>s Arts du Cirque <strong>de</strong> Basse-Normandie,<br />

Cherbourg, Le Parc <strong>de</strong> la Vil<strong>le</strong>tte,<br />

Paris ; L’agora, scène conventionnée, Boulazac<br />

Avec <strong>le</strong> soutien <strong>de</strong> : Espace périphérique<br />

<strong>de</strong> la Vil<strong>le</strong>tte, Paris Fondation Beaumarchais,<br />

SACD, Centre National du Théâtre<br />

INTERVIEW<br />

Où en êtes-vous <strong>de</strong>puis janvier 2007 et la présentation d’une première forme aux <strong>Subsistances</strong> Comment imaginez-vous<br />

continuer votre travail pour créer une forme longue <br />

Pour continuer ce travail, j’essaie maintenant <strong>de</strong> rentrer un peu dans la peau <strong>de</strong>s femmes <strong>de</strong> la famil<strong>le</strong>, pour tenter <strong>de</strong> me retrouver<br />

moi. Pour commencer, j’ai dû passer à travers <strong>le</strong>s mots du père, du frère. Maintenant, je vais passer par <strong>le</strong>s mots <strong>de</strong> la mère. Je l’ai<br />

filmée <strong>de</strong>rnièrement au Québec, el<strong>le</strong> par<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’enfantement, <strong>de</strong> tout ce que je n’ai pas vécu, <strong>de</strong> ce que je rejette, moi qui n’ai pas voulu<br />

avoir d’enfant. J’ai besoin <strong>de</strong> <strong>le</strong>s entendre beaucoup, tous, pour essayer <strong>de</strong> comprendre où j’ai été dans cette histoire, c’est comme si<br />

j’avais été spectatrice <strong>de</strong> tout ça. Ce spectac<strong>le</strong> c’est un moyen d’entrer. Il fallait que je reprenne un rapport avec mon père, là où j’en<br />

étais, ou je l’assassinais ou j’essayais <strong>de</strong> <strong>le</strong> comprendre. Et je voulais reprendre un autre rapport avec mon frère schizophrène.<br />

La place aux femmes alors <br />

J’ai choisi <strong>de</strong> par<strong>le</strong>r dans <strong>le</strong>s premières quarante minutes du rapport père-fils, du conflit, <strong>de</strong>s médicaments. <strong>Les</strong> paro<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la mère vont<br />

s’ajouter, et puis d’autres images <strong>de</strong> notre voyage dans l’ouest canadien, où il a y eu <strong>de</strong>s moments d’émerveil<strong>le</strong>ment. Après plusieurs jours<br />

sur la route à traverser <strong>le</strong> Canada d’est en ouest, nous nous sommes retrouvés sur notre lieu <strong>de</strong> naissance. Je n’y étais pas retournée <strong>de</strong>puis<br />

trente-sept ans, c’était très émouvant d’entendre par<strong>le</strong>r <strong>de</strong> mon père, comment il était lorsqu’il était jeune, lui qui avait choisi d’al<strong>le</strong>r faire<br />

sa vie dans <strong>le</strong>s bois, d’al<strong>le</strong>r défricher, creuser <strong>de</strong>s puits, faire venir l’é<strong>le</strong>ctricité sur <strong>de</strong>s terres où il n’y avait rien et où <strong>de</strong>s petites<br />

communautés s’entraidaient au début <strong>de</strong>s années 50. Moi j’y suis restée jusqu’à 5 ans, mon frère Dominique jusqu’à 9 ans.<br />

C’est un retour aux origines <br />

J’ai réalisé que je faisais ce spectac<strong>le</strong> pour trouver ma place… sans doute parce que je n’ai pas créé ma propre famil<strong>le</strong>… et puis pour<br />

trouver ma paro<strong>le</strong>, parce que eux, tous, ils par<strong>le</strong>nt beaucoup, beaucoup. Ils sont très bavards et moi je suis cel<strong>le</strong> qui ne par<strong>le</strong> pas. Je<br />

commence à sortir <strong>de</strong> cette obsession confuse. Après ça, je crois que je vais passer à autre chose. Ça fait plus <strong>de</strong> dix ans que je veux<br />

arrêter mais j’avais besoin <strong>de</strong> donner un sens à ma contorsion. J’espère qu’après ça, j’arriverai à al<strong>le</strong>r vers quelque chose <strong>de</strong> moins<br />

extrême parce que l’entraînement est toujours aussi vio<strong>le</strong>nt même après plus <strong>de</strong> vingt-cinq ans <strong>de</strong> travail. Mais avec ce projet j’ai<br />

retrouvé du plaisir à m’entraîner et <strong>le</strong> plaisir <strong>de</strong> jouer.<br />

Bourdieu dit qu’il a passé sa vie à vouloir “rendre justice à l’enfant qu’il a été”. Je pense souvent à<br />

cette phrase à propos <strong>de</strong> votre travail, qu’en pensez-vous <br />

J’ai envie plutôt qu’on nous ren<strong>de</strong> justice à tous, à tous <strong>le</strong>s frères et sœurs, à toute la fratrie. On se soutenait<br />

beaucoup, mon père était très dur. Et au fond <strong>de</strong> moi je me souviens que je me disais, “même s’il est <strong>le</strong> plus fort, il<br />

ne me changera pas”. Mon père, c’était la terreur, mais il a travaillé toute sa vie pour que nous, <strong>le</strong>s neuf enfants,<br />

vivions. Souvent il nous disait “faire <strong>de</strong>s enfants c’est perpétuer la misère”. Et cette vio<strong>le</strong>nce ordinaire, el<strong>le</strong> a fait<br />

notre vie. Il disait aussi que j’étais sa préférée, parce que je réussissais. A quatorze ans je gagnais ma vie, j’étais déjà<br />

artiste, je chantais. Mais j’ai toujours refusé cette place, eu honte. Et puis, après toutes ces années, j’ai besoin <strong>de</strong><br />

comprendre ce qui nous est arrivé. En ce moment, lorsque je pense à l’enfance je pense beaucoup au suici<strong>de</strong> <strong>de</strong> ma<br />

sœur, que j’ai appris il y a peu. El<strong>le</strong> avait coupé <strong>le</strong>s ponts avec la famil<strong>le</strong> <strong>de</strong>puis quinze ans, alors qu’el<strong>le</strong> avait été<br />

comme ma jumel<strong>le</strong>. El<strong>le</strong> a un jumeau, mais nous étions <strong>le</strong>s jumel<strong>le</strong>s toujours dans la même chambre. Moi j’étais la<br />

dure, j’avais <strong>le</strong> pouvoir sur el<strong>le</strong>, j’étais très physique, el<strong>le</strong> était très fragi<strong>le</strong>, vulnérab<strong>le</strong> et très bel<strong>le</strong>, toujours à la<br />

maison à ai<strong>de</strong>r maman, à s’occuper <strong>de</strong>s petits. Moi j’étais la peste, et el<strong>le</strong> était la douce Fanchon.<br />

Par ce spectac<strong>le</strong> vous vou<strong>le</strong>z vous battre contre l’ordre qu’imposait votre père <br />

Me battre non, je crois que je tiens beaucoup <strong>de</strong> lui, j’avais peur <strong>de</strong> cette vio<strong>le</strong>nce, peur <strong>de</strong> lui ressemb<strong>le</strong>r alors que<br />

sans cesse on me disait : “toi, t’es papa”. La contorsion m’a évité <strong>de</strong> plonger dans la vio<strong>le</strong>nce. Je me rappel<strong>le</strong>, j’étais<br />

gymnaste, j’avais dix-huit ans quand tout d’un coup j’ai décidé <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> la contorsion. J’avais <strong>de</strong>s dispositions mais<br />

j’ai commencé à m’entraîner seu<strong>le</strong>. Après l’éco<strong>le</strong>, j’allais au gymnase, je p<strong>le</strong>urais, je ne comprenais pas pourquoi je<br />

faisais ça. Je me pliais, je ne savais qu’une chose : je voulais faire quelque chose que personne ne fait. J’étais fol<strong>le</strong>,<br />

je m’entraînais six fois par semaine. Il pouvait venir n’importe qui dans <strong>le</strong> gymnase, je ne me <strong>le</strong>vais pas pour dire<br />

bonjour, c’étaient mes moments sacrés. Plus tard mes sœurs me l’ont reproché. A travers ce spectac<strong>le</strong> je crois que je<br />

règ<strong>le</strong> <strong>le</strong> problème <strong>de</strong> ma place, mon problème <strong>de</strong> ne pas avoir d’enfant. Je vais filmer mes neveux et nièces. J’en ai invité<br />

cinq en France. Et je vais filmer <strong>le</strong>s cinquante ans <strong>de</strong> mariage <strong>de</strong> mes parents. Pour <strong>le</strong> spectac<strong>le</strong>, j’aimerais une bel<strong>le</strong><br />

image <strong>de</strong> fin avec <strong>de</strong>s enfants, <strong>de</strong> la vie.<br />

Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 2 créations en janvier / Dossier réalisé en novembre 2007 7


NOVEMBRE<br />

2007<br />

DANSE-<br />

COMÉDIE<br />

MUSICALE<br />

16 5 MAXI<br />

LA SOIRÉE<br />

MÉNARD /<br />

LAURIER<br />

ÀPARTIR<br />

DE12ANS<br />

CRÉA<br />

TION<br />

TOURNÉE<br />

« Exutoire », forme courte <strong>de</strong> 40 min /<br />

1ère étape <strong>de</strong> travail autour <strong>de</strong> la création<br />

- 19.20.21 jan 07 :<br />

création aux <strong>Subsistances</strong><br />

dans <strong>le</strong> cadre du Week_End "ça change !"<br />

- 28 fév 07 :<br />

La Brèche-Centre régional <strong>de</strong>s arts du cirque<br />

<strong>de</strong> Basse-Normandie (Cherbourg)<br />

- 2.3 juin 07 :<br />

Festival Court Toujours<br />

(Scène nationa<strong>le</strong> <strong>de</strong> Poitiers)<br />

- 10.11 juil<strong>le</strong>t 07 :<br />

Roundhouse (Londres)<br />

- 10 nov 07 :<br />

Le Cratère (Scène nationa<strong>le</strong> d’Alès)<br />

- 22 nov 07 :<br />

Hal<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Schaerbeek (Bruxel<strong>le</strong>s)<br />

Festival « Hors pistes »<br />

- 28 nov 07 : L’Hippodrome (Douai)<br />

- 1er déc 07 :<br />

Théâtre national <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux en Aquitaine<br />

- 12.13 fév 08 :<br />

Théâtre Universitaire (Nantes)<br />

- 8 juin 08 : Théâtre Na Loba (Pennautiers)<br />

« Déversoir »<br />

- 18.19.21.22.23.24 jan 08 :<br />

création aux <strong>Subsistances</strong><br />

- 26 et 27 jan 08 :<br />

Ferme du Buisson (Marne-la-Vallée)<br />

- 31 jan et 1er fév 08 :<br />

Périscope (Nîmes)<br />

- 2 fév 08 :<br />

Théâtre <strong>de</strong> la Mauvaise Tête (Marvejois)<br />

- 7 fév 08 : Théâtre <strong>de</strong> C<strong>le</strong>rmont l’Hérault<br />

- 8 fév 08 : Médiador (Perpignan)<br />

- 14 mars 08 :<br />

CA#HORS normes internationa<strong>le</strong>s (Cahors)<br />

- 20 mars 08 :<br />

Scène nationa<strong>le</strong> Le Tri<strong>de</strong>nt (Cherbourg)<br />

- du 8 au 20 sept 08 :<br />

La Gran<strong>de</strong> Hal<strong>le</strong> <strong>de</strong> la Vil<strong>le</strong>tte (Paris)<br />

EXTRAIT PRESSE<br />

Angela Laurier (…), une contorsionniste<br />

d'origine québécoise qui, après avoir joué dans<br />

plusieurs cirques, s'attache à écrire son roman<br />

familial. Il y a matière. Le père et <strong>le</strong> frère<br />

d'Angela Laurier sont plus que <strong>de</strong>s personnages.<br />

Ce sont <strong>de</strong>s humains fous, poches emplies <strong>de</strong><br />

pilu<strong>le</strong>s pour «apaiser» <strong>le</strong>s crises.<br />

En fait, ils crisent vraiment, selon la vidéo qui<br />

<strong>le</strong>s projette pendant <strong>le</strong> spectac<strong>le</strong>. El<strong>le</strong>, ça lui a<br />

mis <strong>le</strong> cul par-<strong>de</strong>ssus tête ; el<strong>le</strong> cherche son<br />

axe. Pas faci<strong>le</strong> quand <strong>le</strong>s os ne veu<strong>le</strong>nt pas<br />

s'aligner en colonne vertébra<strong>le</strong>, quand ils<br />

préfèrent battre la chama<strong>de</strong>. Corps solitaire sur <strong>le</strong> plateau, inventant <strong>de</strong>s formes incongrues, Angela Laurier est la définition<br />

même du mot résistance. Résistance à la folie, à la cruauté, à l'impitoyab<strong>le</strong>. Son spectac<strong>le</strong> pourrait être tragique, il fait rire.<br />

Car el<strong>le</strong> porte d'évi<strong>de</strong>nce une gran<strong>de</strong> tendresse à cette famil<strong>le</strong> qui l'a toujours accompagnée…<br />

Libération. Marie-Christine Vernay. 20 jan 07.<br />

EXTRAIT DE TEXTE<br />

Dominique (février 2004)<br />

« C’est un délire religieux que j’ai vécu… Le printemps, la débâc<strong>le</strong>, j’ai avalé une bouteil<strong>le</strong> d’alcool à friction… c’était grandiose,<br />

je regretterai jamais ça, ça marque un homme, c’est mieux que du cinémascope. J’ai vu une femme crucifiée en chair et en os<br />

<strong>de</strong>vant l’église <strong>de</strong> Pau dans <strong>le</strong>s Pyrénées, je me suis déshabillé tout nu, j’ai fait <strong>le</strong> tour <strong>de</strong> la croix, je criais, la police est arrivée,<br />

<strong>le</strong>s chiens aboyaient, <strong>le</strong>s cloches sonnaient, une journée <strong>de</strong> pluie incroyab<strong>le</strong>…<br />

Je suis un loup-garou du Berry y’a pas <strong>de</strong> doute, mon père est Berrichon, ma mère est Québécoise, y’a pas <strong>de</strong> doute, je me rase<br />

<strong>le</strong> poil <strong>de</strong>s oreil<strong>le</strong>s tous <strong>le</strong>s matins. »<br />

PARCOURS<br />

Gymnaste, Angela Laurier reçoit une formation en acrobatie, contorsion, main à main, voltige et cor<strong>de</strong> aérienne avec <strong>le</strong>s<br />

entraîneurs André Simard et Sigmund Biegag. El<strong>le</strong> joue dans <strong>le</strong>s cirques du Trottoir, du So<strong>le</strong>il, du Tonnerre et Gosh. El<strong>le</strong><br />

interprète « Puck du songe d’une nuit d’été » sous la direction <strong>de</strong> Robert Lepage dans la langue <strong>de</strong> Shakespeare au National<br />

Theatre <strong>de</strong> Londres et au Québec dans une nouvel<strong>le</strong> mise en scène en français. En 1999, el<strong>le</strong> écrit et interprète « Mon grand<br />

frère » mis en scène par Michel Dallaire puis commence une collaboration avec David Noir pour « L’art est nié, fi<strong>le</strong> ! » et « L’ange<br />

est là, l’or y est ». Entre-temps, el<strong>le</strong> participe à « Samaruck suck suck » opéra cirque <strong>de</strong> Carlos Santos. Depuis quatre ans, el<strong>le</strong><br />

travail<strong>le</strong> en rési<strong>de</strong>nce avec François Verret et danse dans ses spectac<strong>le</strong>s « Contrecoup » et « Sans retour » (création Avignon<br />

2006).<br />

www.cie-angelalaurier.com<br />

Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 2 créations en janvier / Dossier réalisé en novembre 2007 8


INFORMATIONS<br />

PRATIQUES<br />

WWW.LES-SUBS.COM<br />

TARIFS<br />

SPECTACLE : 10€ (8€ / 6€ TARIFS RÉDUITS)<br />

PASS’ 2 SPECTACLES : 16€ (13€ TARIF RÉDUIT)<br />

PASS’ 3 SPECTACLES : 20€ (16€ TARIF RÉDUIT)<br />

RENSEIGNEMENTS /<br />

RÉSERVATIONS<br />

AUX SUBSISTANCES<br />

Sur place (accueil) : du mardi au samedi (<strong>de</strong> 14h à 19h)<br />

Par téléphone : 04 78 39 10 02<br />

Par mail : resa@<strong>le</strong>s-subs.com<br />

VENIR AUX SUBSISTANCES<br />

A pied <strong>de</strong>puis <strong>le</strong>s Terreaux (15 mn) : rejoindre <strong>le</strong> quai Saint-Vincent et remonter la Saône.<br />

Bus 19-31-44, arrêt <strong>Subsistances</strong> ou Homme <strong>de</strong> la Roche dans l’autre sens.<br />

Bus 13-18, arrêt Duroc.<br />

Parking :<br />

Lyon Parc Auto Terreaux.<br />

2 roues :<br />

Parking à l’intérieur <strong>de</strong>s <strong>Subsistances</strong>.<br />

CRÉDITS PHOTOS<br />

Page <strong>de</strong> couverture :<br />

Steven Cohen / Marianne Greber, 2007<br />

Phillipe Ménard : © Jean-Luc Beaujault<br />

Angéla Laurier : © Thierry Chassepoux<br />

Stations VELO’V à proximité :<br />

Nouveau ! La plus proche !<br />

Quai Saint-Vincent, <strong>de</strong>vant la passerel<strong>le</strong> Homme <strong>de</strong> la Roche (2 min à pied <strong>de</strong>s <strong>Subsistances</strong>)<br />

Lyon 1er : Rue <strong>de</strong> la Martinière (proche <strong>de</strong> la Fresque <strong>de</strong>s Lyonnais)<br />

+ Quai Saint Vincent (<strong>de</strong>vant la DRAC)<br />

Lyon 4ème : Rue Philippe <strong>de</strong> Lassal<strong>le</strong> (<strong>de</strong>vant l’IUFM)<br />

Lyon 5ème : Quai Pierre Scize (<strong>de</strong>vant la passerel<strong>le</strong> Homme <strong>de</strong> la Roche)<br />

Lyon 9ème : Quai Chauveau (<strong>de</strong>vant <strong>le</strong> CNSMD)<br />

Renseignements Grand Lyon : 0800 08 35 68 (n°vert) - www.velov.grandlyon.com<br />

Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 2 créations en janvier / Dossier réalisé en novembre 2007 9


LASAISONENUNSEULCOUPD’ŒIL!<br />

PERFORMANCES 3*3 PERF’LIVE_3 JOURS X 3 PERFS 27.28.29 SEPT 07<br />

AVEC : DAVID BOBÉE, OSKAR GÓMEZ MATA,<br />

ALICE CHAUCHAT & FRÉDÉRIC GIES<br />

THÉÂTRE « SAN DIEGO » DU 18 AU 27 OCT 07<br />

CRÉATION<br />

LÀ HORS DE<br />

DAVID GREIG<br />

ARTS VISUELS « KINDERTOTENLIEDER » 8.9.10 NOV 07<br />

ET SONORES GISÈLE VIENNE / DENNIS COOPER /<br />

1 SPECTACLE<br />

STEPHEN O’MALLEY / PETER REHBERG<br />

DANSE « ANIMAL FEMELLE » DU 20 AU 24 NOV 07<br />

2 SPECTACLES<br />

MARK TOMPKINS / CIE I.D.A.<br />

« (NOT) A LOVE SONG » DU 20 AU 24 NOV 07<br />

ALAIN BUFFARD / PI:ES<br />

CIRQUE « GAFF AFF » DU 19 AU 22 DÉC 07<br />

1 SPECTACLE + 2 CRÉATIONS ZIMMERMANN & DE PERROT<br />

« P.P.P. » DU 18 AU 24 JAN 08<br />

PHILIPPE MÉNARD / CIE NON NOVA<br />

« DÉVERSOIR » DU 18 AU 24 JAN 08<br />

ANGELA LAURIER<br />

THÉÂTRE « MIGRANCES » ÉTAPE 1 DU 11 AU 16 JAN 08<br />

CRÉATION<br />

ÉRIC MASSÉ / LES LUMAS<br />

DOROTHÉE ZUMSTEIN<br />

1 ÉVÉNEMENT WEEK_END ÇA TCHATCHE ! DU 3 AU 6 AVRIL 08<br />

WEEK_END<br />

(PROGRAMMATION EN COURS)<br />

LES LANGUES DANS TOUS LEURS ÉTATS<br />

AVEC : JEREMY WADE, MICHEL LAUBU / TURAK, NICOLAS<br />

CANTILLON & LAURENCE YADI / CIE 7273, JOACHIM LATARJET, GILLES<br />

PASTOR, JADE DUVIQUET, SERGE AIMÉ COULIBALY, DANIEL ASCHWANDEN &<br />

PETER STAMER…<br />

1 FESTIVAL LES INTRANQUILLES#7 JUIN 08<br />

(PROGRAMMATION EN COURS)<br />

Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 2 créations en janvier / Dossier réalisé en novembre 2007 10


<strong>Les</strong> artistes en rési<strong>de</strong>nces <strong>de</strong> travail<br />

dès septembre 07<br />

Cie Non Nova /<br />

Philippe Ménard<br />

du 10 décembre<br />

2007 au 24<br />

janvier 2008<br />

Joachim Latarjet<br />

du 18 au 29 février<br />

2008 / du 17<br />

au 22 mars 2008<br />

SU-<br />

Cie du Zerep /<br />

Sophie Perez &<br />

Xavier Boussiron<br />

du 2 au 13 octobre<br />

2007 /<br />

du 23 juin au 4<br />

juil<strong>le</strong>t 2008<br />

Cie 7273 /<br />

Laurence Yadi et<br />

Nicolas Cantillon<br />

du 7 au 29 février<br />

2008<br />

Cie Libertivore<br />

Fanny Soriano &<br />

Ju<strong>le</strong>s Beckman<br />

du 16 octobre au<br />

3 novembre 2007<br />

A<strong>le</strong>xis Forestier/<br />

du 24 septembre<br />

au 13 octobre<br />

2007<br />

Ja<strong>de</strong> Duviquet<br />

du 25 février au 4<br />

mars 2008<br />

Angela Laurier /<br />

Du 5 au 17 novembre<br />

2007 / du<br />

2 au 24 janvier<br />

2008<br />

<strong>Les</strong> Lumas /<br />

Eric Massé<br />

du 19 novembre<br />

au 13 décembre<br />

2007 / du 7 au 16<br />

janvier 2008<br />

Là Hors De /<br />

du 3 septembre<br />

au 27 octobre<br />

2007<br />

KastôrAgi<strong>le</strong> /<br />

Gil<strong>le</strong>s Pastor<br />

du 7 février au<br />

1er mars 2008<br />

Serge Aimé<br />

Coulibaly<br />

du 14 janvier au 9<br />

février 2008<br />

Cie MPTA /<br />

Mathurin Bolze<br />

du 2 au 19<br />

janvier 2008<br />

Makadam<br />

Kanibal /<br />

du 3 au 31 octobre<br />

2007<br />

Jeremy Wa<strong>de</strong><br />

du 28 janvier au<br />

15 février 2008 /<br />

du 4 au 14 mars<br />

2008<br />

Turak /<br />

Michel Laubu<br />

Du 8 au 24 novembre<br />

2007 / du<br />

18 février au 1er<br />

mars / du 25<br />

mars au 2 avril<br />

2008<br />

L’Alakran / Oskar<br />

Gómez Mata<br />

du 26 au 29<br />

septembre 2007<br />

David Bobée<br />

du 20 au 29<br />

septembre 2007<br />

Angélique<br />

Clairand<br />

du 25 mars au 6<br />

avril 2008<br />

Cie 3.6 / 3.4<br />

Vincent Warin<br />

du 10 au 18<br />

septembre 2007<br />

Cie BAL /<br />

Jeanne Mordoj<br />

du 10 au 19<br />

septembre 2007<br />

SU-<br />

...<br />

Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 2 créations en janvier / Dossier réalisé en novembre 2007 11

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