Thème Objectifs : le bon état des eaux
Thème Objectifs : le bon état des eaux Thème Objectifs : le bon état des eaux
Intervention de Monsieur POSITELLO Directeur EHS de l’entreprise CHIMEX La société CHIMEX fait partie du groupe L’OREAL. En 2009, CHIMEX employait 222 personnes pour un chiffre d’affaire de 80 millions d’euros. La première activité industrielle sur le site du Thillay date de 1947. Depuis 2004, le site du Thillay regroupe essentiellement les activités pilotes et de laboratoire permettant le développement des procédés pour le compte de l’usine de Mourenx dans les Pyrénées Atlantiques (chimie fine) et de l’usine de Tours (biotechnologies). Le 10 février 1990, les activités de la Société CHIMEX ont été autorisées par Arrêté Préfectoral et en 2000, une convention de rejet tripartite entre CHIMEX, le SIAH, et la commune du Thillay était signée. En 2004, à la demande de CHIMEX, un avenant a été signé à cette convention afin de prendre en compte une modification relative aux chlorures. Les premières démarches ont été alors engagées pour établir une autorisation de déversement. Les résultats de l’autosurveillance des rejets étaient transmis mensuellement à la DRIRE et au SIAH. Suite à l’évolution des activités du site (transfert vers l’usine de Mourenx des activités de production industrielles réalisées au Thillay, et recentrage des activités du site du Thillay sur les développements de procédés et l’activité pilote), un nouvel Arrêté Préfectoral était nécessaire. Les démarches pour l’établissement de l’autorisation de rejets ont ainsi été revues dans ce cadre. Le 23 avril 2007, un nouvel Arrêté Préfectoral d’autorisation est donc signé et le 14 décembre 2007 l’autorisation de déversement était signée par le Maire du Thillay. Les deux arrêtés sont cohérents dans leurs prescriptions. Toutefois l’arrêté d’autorisation de rejets impose des prescriptions supplémentaires (notamment Chlorures, rapport DCO/DBO5 et plage horaire de rejet). Cette autorisation, fruit du dialogue entre CHIMEX, la DRIRE, le SIAH et la Mairie permet d’établir clairement les règles à respecter pour que la station d’épuration de Bonneuil-en- France soit en mesure de traiter correctement les rejets. 14
Présentation du SIAAP et de son actualité notamment mise aux normes du site en application de la DERU par Madame HO-TIN-NOE du SIAAP Le SIAAP (Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne) a pour objectif de mettre en conformité l’ensemble de ses 5 usines de l’agglomération parisienne avec la Directive Eaux Résiduaires Urbaines (DERU). Pour rappel, cette directive (transposée en droit français par le décret du 3 juin 1994) impose aux États membres, la collecte et le traitement des eaux usées pour toutes les agglomérations. Selon la taille de l’agglomération concernée et la zone dans laquelle elle se trouve, la directive fixe un niveau de traitement des eaux. Pour le SIAAP, un taux d’abattement de l’azote à 70 %, avec une mise en œuvre effective au 31 décembre 2011, est visé. L’usine Seine aval d’Achères est la plus ancienne de toutes. Elle traite chaque jour 1 500 000 m3 d’eau provenant de Paris, de Seine-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine, des Yvelines et du Val d’Oise ; soit l’équivalent des eaux usées produites par 5 millions d’habitants. Afin de répondre aux objectifs de la DERU, le site Seine-Aval va être équipé de 3 nouvelles installations ayant pour but d’améliorer la qualité de traitement des eaux : une unité de dépollution des effluents issus de l’unité de production des boues déshydratées, une unité complémentaire de dénitrification, et une unité d’épaississement des boues. Ces équipements seront complétés par un nouveau poste haute-tension qui les alimentera en énergie et fiabilisera les installations actuelles. Ces nouveaux ouvrages sont pensés dans une logique de développement durable, tout en assurant leur reconversion future lors des prochaines étapes de transformation du site pour viser le bon état écologique de la Seine. Ils s’intègrent, par ailleurs, dans un site existant complexe. Cette mise en conformité constitue donc une première étape qui amorce un processus global de refonte du site avec lequel elle doit être compatible. L’unité de traitement des effluents de retour de l’usine des boues (UPBD – Unité de Production de Boues Déshydratées) Cet équipement va optimiser le fonctionnement des tranches biologiques existantes et réduire les nuisances. Fortement concentrées en pollutions azotées et carbonées, les eaux sales provenant du traitement des boues sont aujourd’hui, directement réinjectées en tête de la chaîne d’épuration surchargeant en pollutions les eaux arrivant à l’usine. Avec cette unité, ces effluents seront préalablement traités avec la technologie Biosep avant d'être renvoyés dans le circuit. Cette technologie se compose des étapes refroidissement par passage dans des échangeurs, tamisage, traitement biologique par boues activées et filtration membranaire . Les ouvrages recevront ainsi des eaux moins polluées, ce qui améliorera leurs performances de dépollution. L’unité complémentaire de dénitrification Aujourd’hui l’élimination des pollutions azotées s’effectue dans une unité selon deux procédés combinés : la nitrification qui transforme l’azote ammoniacal en nitrates et la dénitrification partielle qui transforme 30 % des nitrates en azote gazeux (composant naturel de l’air). Avec l’unité complémentaire de dénitrification, Seine Aval met en place un traitement plus poussé qui assurera l’abattement de 70 % de l’azote global, conformément aux exigences de la DERU. 15
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Intervention de Monsieur POSITELLO Directeur EHS de l’entreprise<br />
CHIMEX<br />
La société CHIMEX fait partie du groupe L’OREAL. En 2009, CHIMEX employait 222<br />
personnes pour un chiffre d’affaire de 80 millions d’euros.<br />
La première activité industriel<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> site du Thillay date de 1947. Depuis 2004, <strong>le</strong> site du<br />
Thillay regroupe essentiel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s activités pilotes et de laboratoire permettant <strong>le</strong><br />
développement <strong>des</strong> procédés pour <strong>le</strong> compte de l’usine de Mourenx dans <strong>le</strong>s Pyrénées<br />
Atlantiques (chimie fine) et de l’usine de Tours (biotechnologies).<br />
Le 10 février 1990, <strong>le</strong>s activités de la Société CHIMEX ont été autorisées par Arrêté<br />
Préfectoral et en 2000, une convention de rejet tripartite entre CHIMEX, <strong>le</strong> SIAH, et la<br />
commune du Thillay était signée. En 2004, à la demande de CHIMEX, un avenant a été signé<br />
à cette convention afin de prendre en compte une modification relative aux chlorures. Les<br />
premières démarches ont été alors engagées pour établir une autorisation de déversement. Les<br />
résultats de l’autosurveillance <strong>des</strong> rejets étaient transmis mensuel<strong>le</strong>ment à la DRIRE et au<br />
SIAH.<br />
Suite à l’évolution <strong>des</strong> activités du site (transfert vers l’usine de Mourenx <strong>des</strong> activités de<br />
production industriel<strong>le</strong>s réalisées au Thillay, et recentrage <strong>des</strong> activités du site du Thillay sur<br />
<strong>le</strong>s développements de procédés et l’activité pilote), un nouvel Arrêté Préfectoral était<br />
nécessaire. Les démarches pour l’établissement de l’autorisation de rejets ont ainsi été revues<br />
dans ce cadre.<br />
Le 23 avril 2007, un nouvel Arrêté Préfectoral d’autorisation est donc signé et <strong>le</strong> 14 décembre<br />
2007 l’autorisation de déversement était signée par <strong>le</strong> Maire du Thillay.<br />
Les deux arrêtés sont cohérents dans <strong>le</strong>urs prescriptions. Toutefois l’arrêté d’autorisation de<br />
rejets impose <strong>des</strong> prescriptions supplémentaires (notamment Chlorures, rapport DCO/DBO5<br />
et plage horaire de rejet).<br />
Cette autorisation, fruit du dialogue entre CHIMEX, la DRIRE, <strong>le</strong> SIAH et la Mairie permet<br />
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France soit en mesure de traiter correctement <strong>le</strong>s rejets.<br />
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