DP Mon traitre.pdf - Théâtre Vidy Lausanne
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<strong>Mon</strong> traître<br />
d’après «<strong>Mon</strong> traître» et «Retour à Killybegs» de Sorj Chalandon<br />
Du 16 au 28 avril 2013<br />
Salle Charles Apothéloz<br />
Dossier<br />
de presse<br />
30<br />
© DR<br />
Main sponsor :<br />
http://www.richardmille.com<br />
<strong>Vidy</strong>-L<br />
Théâtre <strong>Vidy</strong>-<strong>Lausanne</strong><br />
Presse et communication<br />
Sarah Turin/Coralie Rochat<br />
Av. E.-Jaques-Dalcroze 5<br />
1007 <strong>Lausanne</strong><br />
Tél. 021/619 45 21/74<br />
s.turin@vidy.ch<br />
c.rochat@vidy.ch<br />
www.vidy.ch
<strong>Mon</strong> traître<br />
d’après «<strong>Mon</strong> traître» et<br />
«Retour à Killybegs» de<br />
Sorj Chalandon<br />
Du 16 au 28 avril 2013<br />
Salle Charles Apothéloz 30<br />
Mise en scène et production :<br />
Emmanuel Meirieu<br />
Adaptation :<br />
Emmanuel Meirieu<br />
Loïc Varraut<br />
Musique :<br />
Raphaël Chambouvet<br />
Collaboration artistique :<br />
Loïc Varraut<br />
Scénographie, lumière et vidéo :<br />
Seymour Laval<br />
Costumes :<br />
Moïra Douguet<br />
Son :<br />
Sophie Berger<br />
Maquillage :<br />
Barbara Schneider<br />
Peintres :<br />
Christelle Crouzet<br />
Fanny Gautreau<br />
Ludivine Defranoux<br />
Sibylle Portenier<br />
Création vidéo :<br />
Lise Couchet<br />
Avec :<br />
Jean-Marc Avocat<br />
Tyrone Meehan<br />
Stéphane Balmino<br />
Jack Meehan<br />
Jérôme Derre<br />
Antoine<br />
Durée :<br />
1h10<br />
Age conseillé :<br />
dès 12 ans<br />
Genre :<br />
drame<br />
Le jeudi 25 avril 2013 à l’issue de la<br />
représentation, le Théâtre<br />
<strong>Vidy</strong>-<strong>Lausanne</strong> a le plaisir de recevoir<br />
Sorj Chalandon et Emmanuel<br />
Meirieu. Cette rencontre avec le<br />
public sera animée par René Zahnd.<br />
Production :<br />
Bloc Opératoire<br />
Mardi 16.04. 19h00<br />
Mercredi 17.04. 19h00<br />
Jeudi 18.04. 19h00<br />
Vendredi 19.04. 20h30<br />
Samedi 20.04. 19h00<br />
Dimanche 21.04. relâche<br />
Lundi 22.04. relâche<br />
Mardi 23.04. 19h00<br />
Mercredi 24.04. 19h00<br />
Jeudi 25.04. 19h00<br />
Vendredi 26.04. 20h30<br />
Samedi 27.04. 19h00<br />
Dimanche 28.04. 17h30<br />
Coproduction :<br />
Théâtre <strong>Vidy</strong>-<strong>Lausanne</strong><br />
Le Mail – Scène culturelle de Soissons<br />
Avec le soutien de :<br />
Ministère de la Culture<br />
Région Rhône-Alpes<br />
Ville de Lyon<br />
Editions Grasset<br />
SPEDIDAM<br />
La Compagnie de théâtre Bloc Opératoire est dirigée par Emmanuel Meirieu<br />
et Loïc Varraut<br />
Création au Théâtre <strong>Vidy</strong>-<strong>Lausanne</strong> le 16 avril 2013
<strong>Mon</strong> traître<br />
d’après «<strong>Mon</strong> traître» et<br />
«Retour à Killybegs» de<br />
Sorj Chalandon<br />
Du 16 au 28 avril 2013<br />
Salle Charles Apothéloz 30<br />
Présentation<br />
<br />
<br />
© DR<br />
© DR<br />
Après l’adaptation pour la scène du roman de Russell Banks «De beaux lendemains»,<br />
Emmanuel Meirieu a décidé de poursuivre son exploration des grandes œuvres littéraires<br />
contemporaines au Théâtre <strong>Vidy</strong>-<strong>Lausanne</strong> avec l’auteur français Sorj Chalandon,<br />
publiés chez Grasset, Grand Prix du Roman Académie Française 2011, Prix Albert<br />
Londres 1998 et Prix Médicis 2006, en lice pour les Prix Médicis et Goncourt 2011.<br />
En Irlande du Nord, dans les années 70, Sorj Chalandon rencontre Denis Donaldson,<br />
leader charismatique de l’IRA et de sa branche politique, le Sinn Féin. Il tombe en amitié.<br />
Il épouse sa cause. Il devient un frère. Il entre en guérilla. Le 17 décembre 2005, en<br />
conférence de presse, Denis Donaldson avoue sa trahison : depuis 25 ans, il est l’informateur<br />
des services secrets britanniques. Le 4 avril 2006, il est assassiné.<br />
De cette amitié, de cette trahison, Chalandon fera deux romans «<strong>Mon</strong> traître» (2008)<br />
et «Retour à Killybegs» (2011). Dans le premier, c’est Antoine, double littéraire de<br />
Chalandon, qui nous en fait le récit, dans le deuxième, c’est Tyrone Meehan, avatar de<br />
Donaldson. Deux livres. Deux monologues. Le récit du trahi et le récit du traître, écrits<br />
en «je», où s’emmêlent fiction et vérité historique. Une amitié engagée, un texte politique<br />
et sentimental, plein de chaleur et de chagrin.<br />
«Denis Donaldson a été assassiné sans que je puisse lui demander si notre amitié était<br />
vraie. J’ai donc chargé Antoine de le faire pour moi. Un roman, c’est aller là où on ne<br />
peut aller. Lui seul a pu me permettre de passer la frontière. De vivre cette rencontre qui<br />
me manquait» aime dire Sorj Chalandon.<br />
Un spectacle lyrique et tenu sur une guerre de l’ombre, cruelle, sale qui viendra rendre<br />
un hommage à un pays et à son peuple meurtri. Un spectacle pour tous ceux qui un<br />
jour ont aimé un traître.<br />
«<strong>Mon</strong> traître» forme un dyptique avec «De beaux lendemains».<br />
Il s’agit de deux spectacles autour d’un même thème : celui du deuil impossible.<br />
Deuil impossible de quatorze enfants tués dans un accident de bus scolaire. Deuil<br />
impossible de l’ami qui vous trahit. Ces deux spectacles possèdent une forme<br />
commune : celle de l’oraison funèbre, du rite funéraire, du thrène antique qui rappelle<br />
à la mémoire la vie du défunt.<br />
«Les morts sont des invisibles, pas des absents.» Saint Augustin<br />
Sorj Chalandon<br />
Sorj Chalandon a été grand reporter à «Libération» pendant 34 ans. Il est actuellement<br />
journaliste au «Canard Enchaîné». Il a obtenu le Prix Albert Londres 1998 et le Prix<br />
Médicis 2006, le Prix du meilleur roman de l’Académie Française 2011, et est en lice<br />
pour les Prix Goncourt, Médicis et Interallié.<br />
<br />
Emmanuel Meirieu<br />
© DR<br />
© DR<br />
«Redonner aux mythologies leurs souffles, rendre l’homme à sa fragilité et à son<br />
dépassement, c’est le désir d’Emmanuel Meirieu à l’ère du scepticisme de masse et<br />
de la dérision généralisée, qu’il porte à la scène Shakespeare, Sophocle ou les grands<br />
auteurs d’aujourd’hui.»<br />
«Libération»<br />
Né à Versailles en 1976, Emmanuel Meirieu a étudié la philosophie et le droit.<br />
Trente-six ans et déjà quinze à créer avec sa compagnie Bloc Opératoire un théâtre<br />
stimulant et actuel. Emmanuel Meirieu aborde le théâtre en créateur d’émotions<br />
fortes. Qu’il adapte Shakespeare, Sophocle ou des auteurs d’aujourd’hui comme<br />
Jez Butterworth, David Mamet ou Russell Banks, c’est toujours avec l’envie de faire<br />
entendre d’une manière réaliste la puissance des récits tout en créant des archétypes<br />
de théâtre inoubliables : généralement des êtres brisés, des marginaux grandioses et<br />
viscéralement humains.
<strong>Mon</strong> traître<br />
d’après «<strong>Mon</strong> traître» et<br />
«Retour à Killybegs» de<br />
Sorj Chalandon<br />
Du 16 au 28 avril 2013<br />
Salle Charles Apothéloz 30<br />
Jean-Marc Avocat<br />
© Kim Lan N’Guyen-Thi<br />
Jean-Marc Avocat n’aime que les défis, les marges, le surpassement de soi, et avant<br />
tout : Racine. Il mène une vie borderline, il a une passion démesurée, un cœur blessé<br />
mais boosté constamment.<br />
Au théâtre, il a travaillé sous la direction de Claudia Stavisky, Hans Peter Cloos, Alain<br />
Françon, Jacques Weber, Matthias Langhoff, Patrice Chéreau...<br />
Il se lance le défi de jouer à lui tout seul l’intégralité d’«Andromaque», «Bérénice» et<br />
«Phèdre». Il met en scène et joue des adaptations qu’il a réalisées des «Aventures de<br />
Jean Foutre La Bite» et «Le con d’Irène» de Louis Aragon.<br />
«Il y a peut-être quatre acteurs au monde capable de jouer le rôle de Tyrone Meehan<br />
comme je le veux, et Jean-Marc Avocat fait parti de ces quatre-là» écrit Emmanuel<br />
Meirieu.<br />
A lire : «Jean-Marc Avocat, le martien du théâtre» par Claude Carrez aux éditions Alter.<br />
Stéphane Balmino<br />
Stéphane Balmino est guitariste autodidacte, auteur, compositeur et interprète.<br />
Il se produit sur scène depuis 1998 avec le groupe Khaban (3 albums et près de 500<br />
concerts dans toute la francophonie).<br />
En 2011, il forme le groupe Broc qui écume en ce moment les scènes françaises.<br />
Il est également auteur compositeur pour Olivia Ruiz, Evelyne Gallet, Maïa Barouh.<br />
© Arno Gaulon<br />
Jérôme Derre<br />
Jérôme Derre a été dirigé au théâtre, entre autres, par Jean-Baptiste Sastre, Bruno<br />
Bayen, Jean-Yves Ruf, Anne Dimitriadis, Lukas Hemleb, Bruno Boëglin, Lotfi Achour,<br />
Georges Lavaudant, Matthias Langhoff, Chantal Morel, Jean-Paul Wenzel et Frédéric<br />
Révérend.<br />
En novembre 2012, on a pu le voir dans «De beaux lendemains» mis en scène par<br />
Emmanuel Meirieu au Théâtre <strong>Vidy</strong>-<strong>Lausanne</strong>.<br />
Parmi ses derniers spectacles :<br />
© DR<br />
2007 «Les folles d’enfer de la Salpêtrière» de Mâkhi Xenakis<br />
Mise en scène : Anne Dimitriadis<br />
2008 «Mesure pour mesure» de William Shakespeare<br />
Mise en scène : Jean-Yves Ruf<br />
2009 «Laissez-moi seule» de Bruno Bayen<br />
Mise en scène : Bruno Bayen<br />
2010 «La tragédie du roi Richard II» de William Shakespeare<br />
Mise en scène : Jean-Baptiste Sastre<br />
2012 «De beaux lendemain» d’après le roman de Russell Banks<br />
Mise de scène : Emmanuel Meirieu
<strong>Mon</strong> traître<br />
d’après «<strong>Mon</strong> traître» et<br />
«Retour à Killybegs» de<br />
Sorj Chalandon<br />
Du 16 au 28 avril 2013<br />
Salle Charles Apothéloz 30<br />
Extrait<br />
«<strong>Mon</strong> traître»<br />
Extrait<br />
«Retour à Killybegs»<br />
Antoine<br />
«J’ai acheté un journal du soir. Je l’ai ouvert et je suis tombé. J’avais déplié le journal,<br />
je marchais, j’ai lu quelques lignes et je suis tombé. Pas tombé comme on chute. Pas<br />
violent ni brusque. Simplement, j’ai tout arrêté. J’ai arrêté de marcher, arrêté de lire,<br />
arrêté de me porter. C’était un tout petit article. Un traître au sein de l’IRA disait le titre<br />
en gras. Le nom de Tyrone était là, en tout début de ligne. L’article disait que cet Irlandais<br />
était un ‘membre important de l’organisation terroriste’. Qu’il avait avoué avoir trahi<br />
les républicains pendant 25 ans. Qu’il avait touché de l’argent pour ses informations.<br />
Qu’il avait avoué publiquement.<br />
J’étais couché sur le dos, mains jointes sur la poitrine. Je ne pensais à rien. J’ai<br />
regardé l’obscurité. Il fallait que Tyrone me parle. Il fallait que je le voie. Il fallait qu’il<br />
m’explique.<br />
Je le voulais lui. Sa main sur mon épaule et ses mots face à face.»<br />
Tyrone Meehan<br />
«Lorsque le petit Français me regardait, je m’aimais. Je m’aimais dans ce qu’il croyait<br />
de moi, dans ce qu’il disait de moi, dans ce qu’il espérait. Je m’aimais, lorsqu’il marchait<br />
à mes côtés comme l’aide de camp d’un général. Lorsqu’il prenait soin de moi.<br />
Qu’il me protégeait de son innocence. Je m’aimais, dans ses attentions, dans la fierté<br />
qu’il me portait. Je m’aimais, dans cette dignité qu’il me prêtait, dans ce courage, dans<br />
cet honneur. J’aimais de lui tout ce que son cœur disait de moi. Lorsque Antoine me<br />
regardait, il voyait le Fianna triomphant, le compagnon de Tom Willams, le rebelle de<br />
Crumlin, l’insoumis de Long Kesh.<br />
Je lui devais une part de vérité. Je lui devais un autre regard, le vrai, celui de l’homme<br />
sali. Celui du déloyal, de l’infidèle. Je voulais qu’il affronte ces yeux-là. Qu’il les<br />
connaisse.»<br />
Revue de presse<br />
«De beaux lendemains»<br />
«‘De beaux lendemains’ peuvent naître du drame le plus terrible. Emmanuel Meirieu le<br />
rappelle dans un spectacle délicat, en suspens. Et, au final, bienveillant.»<br />
Marie-Pierre Genecand, «Le Temps»<br />
«Magistral.»<br />
Céline Rochat, «24 heures»<br />
«Attention chef d’œuvre».<br />
Judith Sibony, «Le <strong>Mon</strong>de»<br />
Tournées<br />
Du 4 au 21 décembre 2013<br />
Théâtre des Bouffes du Nord (Paris)<br />
Le 11 janvier 2014<br />
Le Radiant-Bellevue<br />
Le 14 janvier 2014<br />
Théâtre Jacques Coeur (Lattes)<br />
Du 21 au 25 janvier 2014<br />
MC2 – Scène nationale (Grenoble)<br />
Le 28 janvier 2014<br />
Centre d’Art et de Culture (Meudon)<br />
Les 31 janvier et 1 er février 2014<br />
Théâtre National – Centre dramatique national (Nice)<br />
Le 4 février 2014<br />
Le Mail – Scène culturelle (Soissons)
Théâtre <strong>Vidy</strong>-<strong>Lausanne</strong><br />
Saison 2012-2013<br />
Salle de répétition<br />
Du 16 avril au 5 mai 2013<br />
La force de tuer<br />
de Lars Norén<br />
Mise en scène :<br />
Philippe Lüscher<br />
La Passerelle<br />
Du 17 avril au 3 mai 2013<br />
Dénommé Gospodin<br />
de Philipp Löhle<br />
Mise en scène et mise en espace :<br />
Benoît Lambert<br />
Chapiteau <strong>Vidy</strong>-L<br />
Du 17 avril au 5 mai 2013<br />
Les oranges<br />
conte contemporain d’Aziz Chouaki<br />
Direction :<br />
Laurent Hatat<br />
sur une idée d’Azeddine Benamara<br />
Salle de répétition<br />
Du 8 au 26 mai 2013<br />
Yukonstyle<br />
de Sarah Berthiaume<br />
Mise en scène :<br />
Célie Pauthe<br />
Renseignements :<br />
Théâtre <strong>Vidy</strong>-<strong>Lausanne</strong><br />
Av. E. Jaques-Dalcroze 5<br />
1007 <strong>Lausanne</strong><br />
du mardi au samedi<br />
de 10h00 à 19h00<br />
Tél : 021/ 619 45 45<br />
Fax : 021/619 45 99<br />
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internet : www.vidy.ch<br />
Point de vente :<br />
Payot Librairie<br />
Place Pépinet 4, <strong>Lausanne</strong><br />
du mardi au vendredi<br />
de 13h00 à 18h30<br />
le samedi<br />
de 10h00 à 14h00 et de 14h30 à 18h00<br />
(pas d’achat par téléphone chez<br />
Payot)