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La Terre Creuse

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<strong>La</strong> <strong>Terre</strong> creuse 48<br />

L'astronome français Trouvelet, en 1878, a observé au pôle de Vénus une masse confuse de points<br />

lumineux que Gardner attribue à la lumière du soleil central cherchant à se frayer un chemin à travers les<br />

nuages. Il est clair pour lui que ces points lumineux ne peuvent pas être une réflexion de notre Soleil, puisque le<br />

pôle de Vénus n'est pas recouvert de glace.<br />

Sur Mercure,<br />

Des radiations lumineuses du même ordre émanent de Mercure. Richard Proctor, un des astronomes les<br />

plus connus du XIXe siècle, écrit à ce sujet<br />

« Il existe un curieux phénomène sur Mercure. Il pourrait indiquer que cette planète recèle une énergie<br />

vulcanienne qui, comparée à celle de notre <strong>Terre</strong>, serait terriblement plus puissante. On a supposé que le point<br />

brillant vu sur le disque sombre de Mercure, alors que la planète était de passage devant le Soleil, indiquait une<br />

source d'illumination soit à la surface de la planète, soit dans son atmosphère. En ce qui concerne l'atmosphère,<br />

cela est assez peu probable. Et les aurores n'ont pas une intensité de lumière suffisante pour produire un tel éclat.<br />

Reste la surface. Si elle rayonnait d'une telle lumière, cela voudrait dire que des centaines de milliers de<br />

kilomètres carrés de la planète brûleraient comme une fournaise. Nous nous permettons d'en douter. Alors<br />

quelle est l'origine de ce point brillant Nous pensons, quant à nous, que ce n'est qu'une illusion d'optique. »<br />

Commentant cette déclaration de Proctor, Gardner écrit<br />

« Encore une fois, nous sommes d'accord sur l'observation du phénomène, mais pas sur la conclusion<br />

qu'on en tire. Voilà un point lumineux sur Mercure, parfaitement détecté au télescope, si brillant que<br />

l'observateur compare son incandescence à celle d'une fournaise. Et comment réagit Proctor Désarçonné, pas<br />

du tout préparé à voir un phénomène de cet ordre, et donc incapable de l'expliquer, il escamote le problème et<br />

parle d'une " illusion d'optique " ! Nous ne pouvons croire que les yeux de Proctor lui aient joué un mauvais<br />

tour. C'était un astronome réputé, parfaitement entraîné à ce genre d'observations. Donc, il a bien vu ce qu'il a<br />

vu, et nous savons, nous, quelle en est la cause : le soleil central de Mercure, ce soleil qui darde ses rayons à<br />

travers l'ouverture polaire. Comme Mercure est une petite planète, le soleil intérieur devrait se trouver assez<br />

près de l'ouverture, de sorte que lorsqu'il n'y a aucun nuage, aucun brouillard pour le voiler, il doit briller avec<br />

une intensité extraordinaire.<br />

« Qu'ajouter de plus pour prouver que toutes les planètes ont un soleil central N'est-il pas significatif<br />

que, partant d'observations faites sur Mars, nous puissions poursuivre avec Vénus et Mercure, appliquant les<br />

mêmes analyses et obtenant les mêmes résultats » Les comètes ont la tête creuse.<br />

En plus de ces données astronomiques qui plaident en faveur de sa théorie, Gardner se réfère encore<br />

aux comètes. Il examine la structure de leurs têtes. Il montre qu'elles sont creuses au milieu, avec une croûte<br />

extérieure et un soleil central. Il reproduit dans son livre un dessin de la comète de Donati. Comme on peut le<br />

voir, cette comète possédait un noyau central, ou soleil, qui « brillait avec un éclat pareil à celui de l'étoile<br />

polaire », et elle avait un diamètre de 1000 kilomètres. Gardner croit qu'une comète est une planète qui a été<br />

attirée sur l'orbite d'un corps céleste beaucoup plus important - celui-ci l'ayant arrachée à sa propre orbite - à la<br />

suite de quoi elle est entrée en collision avec une autre planète. <strong>La</strong> chaleur dégagée par ce choc fantastique a<br />

créé cette queue gazeuse que traînent après elles toutes les comètes. Gardner prétend que le noyau de feu situé<br />

dans la tête de ces comètes est un vestige du soleil central de la planète.

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