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La Terre Creuse

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<strong>La</strong> <strong>Terre</strong> creuse 35<br />

« 7. Qu'est-ce qui produit la neige colorée dans la région arctique Il y a deux causes. <strong>La</strong> neige rouge,<br />

verte ou jaune provient d'une matière végétale qui imprègne l'air avec une telle densité que lorsqu'elle<br />

tombe avec la neige, elle la colore. On suppose que cette matière végétale est du pollen.<br />

Cela implique qu'il y ait des plantes et des végétaux quelque part, et en grande quantité. Comme<br />

on n'a jamais vu de champs de fleurs en plein océan glacial, il faut en déduire qu'ils se trouvent<br />

ailleurs... à l'intérieur de la <strong>Terre</strong>. <strong>La</strong> neige noire, souvent remarquée, est causée par une poussière<br />

faite de carbone et de fer qui provient logiquement d'un volcan en éruption. Comme il n'y a aucun<br />

volcan en éruption dans le coin, je veux dire à la surface, alors il doit se trouver ailleurs... à<br />

l'intérieur de la <strong>Terre</strong> !<br />

« 8. Pourquoi la glace est-elle pleine de fragments de roche, de gravier et de sable Réponse : ils proviennent,<br />

eux aussi, d'un volcan en activité situé près de l'endroit où se forment les icebergs.<br />

« <strong>La</strong> théorie de la <strong>Terre</strong> creuse donne toujours une solution satisfaisante à chacun des problèmes qui se<br />

posent dans les régions polaires. Grâce à elle, le mystère s'éclaircit, le surnaturel cède la place au<br />

naturel, comme cela se produit chaque fois qu'on cherche à comprendre. »<br />

Développant sa théorie qui lui est chère, William Reed revient sur tous les problèmes posés et s'efforce<br />

de leur apporter des solutions satisfaisantes.<br />

L'ABSENCE DU SOLEIL PENDANT LES LONGS HIVERS ARCTIQUES<br />

Reed résume sommairement l'expérience des explorateurs polaires qui sont passés très rapidement<br />

d'une région brillamment ensoleillée à une région soumise à des nuits interminables, ou le contraire. Dans<br />

l'extrême Nord le Soleil est absent pendant des périodes anormalement longues. Ce qui ne serait pas le cas si<br />

la <strong>Terre</strong> était ronde et solide, ou même légèrement aplatie aux pôles. <strong>La</strong> seule explication est que les<br />

explorateurs avaient pénétré dans l'ouverture conduisant à l'intérieur de la <strong>Terre</strong>, et que les rayons du Soleil ne<br />

parvenaient plus jusqu'à eux. Ces rayons ne réapparaissaient que lorsque le Soleil était assez haut pour briller<br />

juste au-dessus de l'ouverture.<br />

LE FONCTIONNEMENT ANORMAL DE LA BOUSSOLE DANS L'EXTRÊME NORD<br />

Nous en avons déjà parlé. Dans son livre, Reed reproduit un croquis de la coupe transversale de<br />

l'ouverture polaire avec des bateaux naviguant sur les parois externes et internes de la <strong>Terre</strong>. Quand le bateau<br />

entre dans l'ouverture polaire, l'aiguille de la boussole se met à la verticale. C'est exactement ce qui est arrivé<br />

aux explorateurs qui s'étaient aventurés très loin dans le Nord. D'abord, en approchant du pôle, l'aiguille<br />

commence à s'affoler, et lorsqu'on poursuit assez loin elle se met brusquement à la verticale, indiquant par là<br />

que la limite de l'ouverture polaire a été franchie et que l'on se trouve donc à l'intérieur du globe.<br />

Sur le franchissement de cette limite, William Reed écrit<br />

« Chaque fois que les explorateurs ont pénétré à l'intérieur de la <strong>Terre</strong> (sans le savoir), ils ont rencontré<br />

des conditions tellement différentes qu'ils ont été fort embarrassés pour en rendre compte. Ce n'est pas<br />

étonnant qu'ils aient parlé de terre étrange. <strong>La</strong> conception traditionnelle ne pouvait leur fournir aucune<br />

explication valable de ce qu'ils voyaient. <strong>La</strong> description que le lieutenant Greely donne de son passage dans<br />

l'ouverture polaire est caractéristique. Il raconte : « C'était avec un grand intérêt que nous avions poursuivi<br />

jusqu'ici notre voyage, mais maintenant cet intérêt s'intensifiait d'une manière extraordinaire. Jamais l’œil d'un<br />

homme civilisé n'avait vu le paysage qui s'offrait à nous, jamais un pied humain n'avait foulé le sol sur lequel<br />

nous évoluions. Nous fûmes tous saisis d'un désir fou de foncer en avant à notre meilleure vitesse. Chaque<br />

fois que nous atteignions un contrefort, notre envie de voir ce qu'il y avait au-delà devenait si intense que cela<br />

en était parfois douloureux. Chaque fois c'était un nouveau paysage, et il y avait toujours en avant un point qui<br />

escamotait une partie de l'horizon et nous causait un certain désappointement. »<br />

« Si Greely et ses compagnons avaient pénétré à l'intérieur du globe, ils se seraient probablement<br />

aperçus que la courbure de la <strong>Terre</strong> était plus grande là qu'ailleurs et que, après avoir franchi un point extrême

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