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<strong>La</strong> <strong>Terre</strong> creuse 26<br />
prolongement de l'axe de la <strong>Terre</strong>, lequel axe passe très précisément au centre de l'ouverture polaire.<br />
Comment un tel pôle, situé ainsi dans un espace vide, aurait-il pu être « découvert » par les explorateurs <br />
Un périmètre tabou.<br />
Selon Marshall Gardner, les bords de l'ouverture polaire, qui définissent les limites du pôle<br />
magnétique, représentent un grand cercle de 2 300 kilomètres de diamètre. Lorsque les explorateurs<br />
le franchissent, ce qui est arrivé maintes fois, la pente est si graduelle qu'ils ne se rendent pas<br />
compte qu'ils pénètrent en réalité à l'intérieur de la planète.<br />
sujet<br />
Le pôle magnétique peut donc être n'importe quel point de ce cercle. Ray Palmer écrit à ce<br />
« A un moment donné, le pôle magnétique s'est situé à un point précis sur la circonférence du<br />
cercle, puis il s'est déplacé progressivement sur ce cercle, décrivant une orbite qui a duré quelque<br />
235 ans. Ce qui veut dire que le pôle magnétique a accompli un voyage d'environ 29 kilomètres par<br />
an.<br />
« Des vols militaires et civils sont effectués chaque jour « au-dessus du pôle » sans fournir la<br />
moindre preuve qu'il y ait là une vaste ouverture donnant accès à l'intérieur de la <strong>Terre</strong>. Pourquoi <br />
Parce que les pilotes, quels que soient les moyens de navigation qu'ils utilisent, contournent le<br />
périmètre de cette ouverture. Ils ne peuvent pas faire autrement. Ils sont victimes de cette erreur<br />
fondamentale qui consiste à croire qu'ils survolent un POINT. Or, comme nous venons de le<br />
montrer, il ne s'agit pas d'un POINT, mais d'une grande CIRCONFÉRENCE. Ils atteignent donc<br />
cette circonférence à un endroit quelconque, mais ne la franchissent pas, car ils dévient de leur<br />
courbe naturelle pour continuer en ligne droite. »<br />
Des fragments d'inconnu.<br />
Palmer cite ensuite une déclaration faite par les explorateurs arctiques russes. Cette<br />
déclaration nous semble d'une grande portée. <strong>La</strong> voici : « L'exploration et la recherche ont montré<br />
qu'une grande étendue de la surface de la <strong>Terre</strong> - et par voie de conséquence de larges fragments<br />
d'inconnu - devrait, dans un proche avenir, élargir le champ des connaissances humaines. »<br />
Ces mots font un écho étrange aux paroles de l'amiral Byrd qui avait considéré la région<br />
transarctique, reconnue et découverte par lui, comme « le centre du Grand Inconnu ».<br />
Palmer commente ainsi la déclaration russe<br />
« Cette phrase est vraiment stupéfiante. Que veut-elle dire en réalité Elle veut dire que non<br />
seulement l'exploration, mais aussi la « recherche », ont montré l'énorme importance de la région<br />
polaire, ET que, par voie de conséquence (l'expression est significative) elles ont révélé un vaste<br />
domaine INCONNU. Inconnu, et dépassant même notre COMPRÉHENSION ACTUELLE, Mais il<br />
se pourrait bien que cet inconnu nous soit accessible dans un proche avenir. »<br />
Palmer poursuit<br />
« Les Russes mettent aussi l'accent sur les larges perspectives de développement du bassin<br />
polaire. Or, suivant les conceptions actuelles, qu'est-ce que le bassin polaire Un océan de glace.<br />
Quelles perspectives de développement pourrait-on bien chercher et trouver dans ces masses de glace Il faut<br />
qu'il y ait autre chose. Et cet autre chose, c'est un vaste territoire inconnu qui reste à explorer et à développer. »<br />
Le seul langage possible.<br />
Voici ce que disent encore les Russes, cités par Palmer