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Le Quotidien du 07.11.2011 - Groupe La Luxembourgeoise

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2 INTERVIEW DU LUNDI<br />

montag 7 november 2011<br />

«Nous avons restructuré les deux tiers de notre portefeuille à l'été 2007. Cela nous a permis de bien traverser<br />

les premières années de crise», assure Pit Hentgen.<br />

Photos : isabella finzi<br />

«Fiers d'être restés<br />

une entreprise<br />

familiale»<br />

Pit Hentgen, président-directeur général<br />

de <strong>La</strong> <strong>Luxembourgeoise</strong>, est installé dans<br />

ses nouveaux locaux et lorgne avec satisfaction<br />

le nouveau logo. Regard sur une<br />

solide entreprise familiale.<br />

<strong>La</strong> plus vieille compagnie d'assurances<br />

luxembourgeoise bouscule vaillamment<br />

les traditions en s'offrant un<br />

nouveau logo. <strong>La</strong> <strong>Luxembourgeoise</strong>,<br />

créée en 1920, a su s'adapter à toutes<br />

les situations et développer des stratégies<br />

qui permettent encore aujourd'hui<br />

à son président-directeur général,<br />

Pit Hentgen, de dormir tranquille.<br />

Entretien avec notre journaliste<br />

Geneviève Montaigu<br />

Pour commencer, un peu d'histoire.<br />

Comment est née <strong>La</strong> <strong>Luxembourgeoise</strong>,<br />

plus vieille compagnie<br />

d'assurances <strong>du</strong> pays<br />

Pit Hentgen : On peut dire que c'est<br />

une volonté politique qui a donné<br />

naissance à <strong>La</strong> <strong>Luxembourgeoise</strong>, en<br />

ce sens où l'initiative émanait d'un<br />

ancien Premier ministre, Hubert<br />

Loutsch, et des membres de son gouvernement<br />

qui étaient Edmond Reiffers,<br />

Guillaume Soisson, et Jean-Baptiste<br />

Sax. Ils étaient entourés de plusieurs<br />

parlementaires et de bourgmestres,<br />

en très grande majorité issus de<br />

familles rurales. Ils étaient des fils<br />

d'agriculteurs qui avaient poursuivi<br />

des études, comme c'était le cas de<br />

mon grand-père qui était un de ceuxlà.<br />

Il était également un homme politique<br />

mais plus jeune, qui est entré au<br />

gouvernement après la Seconde<br />

Guerre mondiale seulement. <strong>Le</strong> but, à<br />

cette époque, était de reconstruire le<br />

pays après la Première Guerre mondiale.<br />

Ce qui est amusant, c'est qu'en<br />

1945, le conseil d'administration retient<br />

dans son rapport que "les assurés<br />

ont acquis la conviction qu'ils ne<br />

servent pas seulement l'économie nationale"<br />

en travaillant avec la compagnie,<br />

"mais encore leur propre intérêt".<br />

Cela paraît normal aujourd'hui<br />

de trouver un pro<strong>du</strong>it aux conditions<br />

qui conviennent mais, à l'époque, il y<br />

avait de la part de la compagnie, une<br />

perspective tout autre : rendre possible<br />

la prise de risque à un prix raisonnable.<br />

Il faut dire que nous étions<br />

aussi banquiers, une activité que<br />

nous avons été contraints d'abandonner<br />

en 1969 car cette activité<br />

n'était plus compatible avec les assurances,<br />

selon un nouveau texte de loi.<br />

En 1989, qui est une autre date importante,<br />

nous avons été obligés de<br />

séparer les activités "vie" et "non-vie",<br />

que nous avons apportées à deux<br />

nouvelles sociétés. C'est à ce moment<br />

que la Banque et Caisse d'épargne de<br />

l'État (BCEE) est entrée dans le capital<br />

de ces deux nouvelles sociétés d'assurances.<br />

<strong>Le</strong>s deux actionnaires sont<br />

une société familiale (60 %) et la<br />

BCEE (40 %) pour ces deux sociétés.<br />

<strong>Le</strong> premier président de la compagnie,<br />

Hubert Loutsch, n'a jamais<br />

connu les honneurs, mais vous<br />

avez décidé de le réhabiliter d'une<br />

façon originale...<br />

<strong>Le</strong> premier président a quitté le pays<br />

pour fuir ses créanciers après des déboires<br />

avec notamment la brasserie<br />

Mousel, après la crise des années 20.<br />

Il est décédé pauvre à Bruxelles. Il<br />

était en disgrâce aux yeux des notables<br />

et de l'opinion publique en général.<br />

Par son soutien à la Grande-Duchesse<br />

Marie-Adelaïde pendant la<br />

Première Guerre mondiale, il a pourtant<br />

contribué à sauver la monarchie.<br />

Il n'a jamais eu droit à un hommage<br />

posthume. J'avais demandé à mon<br />

père si nous ne devions rien faire<br />

pour le réhabiliter, car si nous sommes<br />

là c'est en partie grâce lui. J'ai<br />

donc pensé à lui rendre hommage.<br />

Nous avons dans notre collection<br />

d'art une œuvre de street art de l'artiste<br />

allemand Emess dans le restaurant<br />

<strong>du</strong> personnel. Elle reprend 14 têtes<br />

de personnages qui ont tous figuré<br />

sur un billet de banque et le portrait<br />

d'Hubert Loutsch est placé<br />

parmi eux.<br />

Revenons à notre époque et expliquez-nous<br />

les raisons qui vous<br />

ont poussé à changer de logo.<br />

On veut indiquer par là que nous<br />

sommes en train de nous transformer,<br />

que nous avons acquis une nouvelle<br />

dynamique. Un nouvel immeuble<br />

s'y prête très bien aussi, car il faut<br />

de toute façon communiquer. Nous<br />

avons renouvelé notre gamme de<br />

pro<strong>du</strong>its ces trois dernières années,<br />

nous avons innové au niveau de notre<br />

organisation et <strong>du</strong> service, avec<br />

une assistance plus poussée. <strong>Le</strong>s gens<br />

me demandent si <strong>La</strong> <strong>Luxembourgeoise</strong><br />

et <strong>La</strong>lux c'est la même chose,<br />

ils se posent des questions car nous<br />

avons une image forte et un nom qui<br />

pèse. Mais malgré des attributs positifs<br />

comme solidité, tradition et savoir-faire,<br />

les sondages révélaient que<br />

nous avions une connotation un peu<br />

vieillotte, traditionnelle, peut-être<br />

poussiéreuse. Et bien que l'on fasse<br />

beaucoup de sponsoring dans le sport<br />

et la musique rock, notamment, nous<br />

n'avions pas une image jeune. Nous<br />

avons organisé un concours avec<br />

cinq agences de communication et<br />

j'ai été très surpris de voir que les cinq<br />

agences nous proposaient la même<br />

chose. C'est-à-dire de raccourcir le<br />

nom <strong>La</strong> <strong>Luxembourgeoise</strong> en <strong>La</strong>lux et<br />

ce qui est encore plus étonnant, elles<br />

ont toutes eu la même idée de faire<br />

un rappel de notre ancien logo en<br />

l'ajoutant après le nom en position<br />

d'exposant. Cela semblait donc si évident<br />

que ça m'a donné le courage de<br />

franchir le pas.<br />

Nous avons vu de grands fleurons<br />

de l'économie et de l'identité<br />

luxembourgeoises, des banques,<br />

par exemple, incapables de résister<br />

aux investisseurs étrangers.<br />

<strong>Le</strong>s assurances sont-elles à l'abri<br />

<strong>du</strong> phénomène<br />

<strong>Le</strong>s choses sont différentes. Dans le<br />

secteur bancaire, les besoins en capital<br />

de la BGL et de la BIL au cours de<br />

leur histoire a été à l'origine d'un actionnariat<br />

en partie étranger. <strong>La</strong><br />

<strong>Luxembourgeoise</strong> a toujours eu un<br />

actionnariat luxembourgeois non<br />

institutionnel. <strong>La</strong> crise des années 70<br />

a été pour nous le moment le plus<br />

difficile de notre histoire avec une restructuration<br />

partielle de l'actionnariat.<br />

Nombreux étaient ceux qui<br />

avaient quitté le navire lors de la crise<br />

de la sidérurgie car les perspectives<br />

n'étaient pas bonnes. L'assurance,<br />

qui avait des primes réglementées,<br />

n'avait plus droit à des augmentations<br />

qui malgré tout auraient dû être<br />

consenties car il y avait une hyper in-<br />

Créé personnellement pour: SA d Assurances LA LUXEMBOURGEOISE


montag 7 november 2011<br />

INTERVIEW DU LUNDI<br />

3<br />

Créé personnellement pour: SA d Assurances LA LUXEMBOURGEOISE<br />

Pit Hentgen : «<strong>La</strong> crise des années 70 a été le moment le plus difficile de notre histoire avec une restructuration de l'actionnariat. Nombreux étaient ceux qui avaient quitté le navire.»<br />

flation et le coût des sinistres auto<br />

s'envolait. Pour nous, il s'agissait<br />

d'années difficiles et de pertes. Il a<br />

fallu qu'un ministre socialiste, Raymond<br />

Vouel, vienne casser la décision<br />

de son prédécesseur, Pierre Werner,<br />

pour nous consentir plusieurs<br />

augmentations très nettes. Aujourd'hui<br />

nous avons un capital qui<br />

est très fort et qui va jusqu'à cinq fois<br />

le capital requis selon les textes réglementaires.<br />

Nous n'avons pas besoin<br />

d'un actionnaire institutionnel<br />

étranger, car nous sommes déjà plus<br />

que solides. <strong>Le</strong> fait d'appartenir à un<br />

groupe n'apporte rien non plus au niveau<br />

de notre savoir-faire, de notre<br />

métier. C'est toujours dans un moment<br />

difficile de son histoire que l'on<br />

doit aller chercher un autre actionnaire.<br />

Ce n'est pas le cas de <strong>La</strong><br />

<strong>Luxembourgeoise</strong> et nous n'allons<br />

pas modifier de sitôt la structure actuelle<br />

de notre groupe. Si jamais il y<br />

avait des difficultés au niveau de notre<br />

activité qui devaient se cumuler<br />

sur une période de plusieurs années,<br />

nous avons toujours l'assurance de<br />

nos actionnaires, la BCEE, qui est un<br />

partenaire qui nous supporte sans intervenir<br />

dans la gestion quotidienne,<br />

et la Compagnie financière <strong>La</strong><br />

<strong>Luxembourgeoise</strong>. <strong>Le</strong>s sociétés d'assurances<br />

sont assez fières d'être restées<br />

une entreprise familiale. <strong>La</strong><br />

Compagnie financière <strong>La</strong> <strong>Luxembourgeoise</strong><br />

a plus de 300 actionnaires<br />

aujourd'hui qui, dans la grande majorité,<br />

descendent des fondateurs.<br />

Repères<br />

Naissance<br />

Pit Hentgen est né le 8 novembre 1961<br />

à Luxembourg.<br />

Vous avez connu une crise en<br />

1970, mais celle que nous traversons<br />

depuis 2008 ne semble pas<br />

vous affecter et c'est même le moment<br />

que vous avez choisi pour<br />

vous offrir un nouveau siège...<br />

Oui, il faut le souligner. Après les attentats<br />

de septembre 2001, nous<br />

avons établi des parallèles avec la faillite<br />

de la Creditanstalt dans les années<br />

30 et beaucoup plus diversifié<br />

nos investissements. Nous avons regroupé<br />

nos liquidités à la BCEE mais<br />

pour le portefeuille titres, nous avons<br />

commencé à éviter certains secteurs.<br />

Nous avons connu un deuxième<br />

choc en 2007, un an avant la crise des<br />

subprimes et nous étions encore sous<br />

le traumatisme de nos propres réflexions<br />

post-2001. Nous avons alors<br />

ven<strong>du</strong> tous les émetteurs <strong>du</strong> secteur<br />

bancaire et tous ceux liés à l'immobilier<br />

pour les arbitrer contre de la dette<br />

souveraine. Nous avons restructuré<br />

les<br />

«<br />

deux tiers de notre portefeuille à<br />

l'été 2007. Cela nous a permis de bien<br />

traverser les premières années de<br />

crise. Nous avons constamment le<br />

souci de bien gérer les fonds qui nous<br />

sont confiés et nous avons évité les<br />

Nous n'allons<br />

pas modifier<br />

de sitôt la structure<br />

actuelle de<br />

notre groupe<br />

pays en difficulté. Notre activité "vie"<br />

et "non-vie" se développe très bien, la<br />

"pro<strong>du</strong>ction", si je peux m'exprimer<br />

ainsi, a été très bonne. J'ai n'ai pas<br />

l'impression que les gens cherchent<br />

plus de protection quand les temps<br />

sont instables. <strong>La</strong> grande majorité des<br />

particuliers au Luxembourg n'est pas<br />

touchée par la crise. <strong>Le</strong> consommateur<br />

local n'a pas beaucoup changé<br />

ses habitudes. En 2008, nous avons<br />

Scolarité<br />

L'actuel président-directeur général de<br />

<strong>La</strong> <strong>Luxembourgeoise</strong> a fréquenté le lycée<br />

Michel-Rodange à Luxembourg où il<br />

a obtenu son examen de fin d'études en<br />

1980.<br />

toutefois été considérés par les épargnants<br />

comme une alternative aux<br />

banques, étant donné que nous sommes<br />

extérieurs au système bancaire.<br />

Dans le secteur de l'assurance, si une<br />

compagnie s'effondre, cela n'affecte<br />

ses concurrents que de façon marginale,<br />

contrairement au secteur des<br />

banques.<br />

«<br />

<strong>La</strong> vente de votre immeuble historique,<br />

un site qui accueillera le<br />

projet Hamilius à Luxembourg,<br />

vous a-t-elle permis de construire<br />

le siège de <strong>Le</strong>udelange<br />

Pour faire simple, je dirais que le<br />

fruit de cette vente représente moins<br />

de la moitié de l'investissement<br />

consacré au nouveau siège de <strong>Le</strong>udelange.<br />

Ceci étant, ce sont les compagnies<br />

d'assurances qui ont construit<br />

ce site et, en ville, c'était pour la moitié<br />

la Compagnie financière, donc la<br />

maison mère, qui détenait l'immeuble<br />

au boulevard Royal, et l'assurance<br />

qui avait l'immeuble rue Aldringen.<br />

L'assurance a ven<strong>du</strong> également un<br />

autre bâtiment dans le quartier de la<br />

gare à Luxembourg et si on fait la<br />

somme des trois, cela ne représente<br />

Université<br />

En 1985, il obtient son diplôme en administration<br />

et gestion à l'université catholique<br />

de Louvain, en Belgique, puis il<br />

suit un 3 e cycle à la London Business<br />

School.<br />

pas tout à fait la moitié de ce projet<br />

qui représente 100 millions d'euros<br />

pour environ 21 000 m 2 . Nous avons<br />

construit à une période où les choses<br />

allaient très mal dans le secteur<br />

de la construction. <strong>Le</strong> concours d'architectes<br />

s'est déroulé à l'été 2007,<br />

nous avons préparé le projet pendant<br />

toute l'année 2008 et la<br />

construction a débuté en janvier<br />

2009. Par rapport aux prix de crise<br />

de l'avant-projet détaillé, nous<br />

avons reçu des remises aux appels<br />

d'offres qui se situaient encore en<br />

dessous de ces prix. Nous avons été<br />

parfaits au niveau de la conjoncture.<br />

<strong>La</strong> situation actuelle de la Zone<br />

euro, qui traverse une grave crise,<br />

ne peut-elle pas vous atteindre<br />

<strong>Le</strong>s compagnies luxembourgeoises<br />

d'assurances ont très peu d'investissements<br />

dans les pays en proie à de<br />

grandes difficultés comme la Grèce<br />

ou l'Italie. Mais il faut que cela s'arrête<br />

là, qu'il n'y ait pas contagion.<br />

Car je suis incapable de dire ce qui se<br />

passera si d'autres pays ont des problèmes<br />

de refinancement de leur<br />

dette. Aujourd'hui, je dors encore<br />

bien, mais je dormirais encore mieux<br />

Premières armes<br />

Il commence sa carrière à la Banque générale<br />

<strong>du</strong> Luxembourg, dans les domaines<br />

<strong>du</strong> private banking et de l'asset management,<br />

de 1985 à 1995.<br />

si la situation dans la Zone euro évolue<br />

positivement. <strong>Le</strong>s compagnies<br />

d'assurances investissent beaucoup<br />

en obligations, mais elles le font<br />

d'une manière prudente. L'assurance,<br />

pour moi, reste non systémique.<br />

Il y a une centaine de compagnies<br />

d'assurances au Grand-Duché.<br />

Comment se positionne <strong>La</strong> <strong>Luxembourgeoise</strong><br />

Moins de dix compagnies travaillent<br />

sur le marché local en réalité. Au niveau<br />

de l'encaissement, nous sommes<br />

leader en "vie" et deuxième en "nonvie"<br />

et au niveau consolidé, on arrive<br />

en deuxième place derrière <strong>Le</strong> Foyer en<br />

nous limitant bien sûr au marché local.<br />

Nous avons choisi de nous concentrer<br />

sur le marché luxembourgeois et de ne<br />

pas avoir d'activité en libre prestation<br />

de service. <strong>Le</strong> marché de l'assurance européen<br />

n'existe pas. Il faut se tenir aux<br />

règles nationales. Un résident luxembourgeois<br />

ne peut pas prendre une responsabilité<br />

civile auto en Allemagne,<br />

par exemple. Et dans le domaine de<br />

l'assurance vie, qui est l'activité naturelle<br />

pour vendre des assurances à<br />

l'étranger, on se trouve dans le<br />

contexte d'une planification successorale<br />

que l'on complète par des contrats<br />

d'assurance vie. Alors se pose la question<br />

<strong>du</strong> conflit entre le respect <strong>du</strong> secret<br />

luxembourgeois et les obligations déclaratives<br />

dans les pays européens respectifs.<br />

<strong>La</strong> <strong>Luxembourgeoise</strong> aujourd'hui<br />

sert environ 250 000 clients.<br />

Mais la majorité des ménages n'ont pas<br />

tous leurs contrats auprès d'un même<br />

assureur. Nous avons donc plus de<br />

clients que de parts de marché. Cela<br />

vient <strong>du</strong> fait que le ménage a par exemple<br />

trois voitures et qu'il y a aussi trois<br />

agents d'assurances qui vivent dans la<br />

localité qui sont des voisins ou des<br />

amis. Alors on répartit les contrats pour<br />

faire travailler tout le monde.<br />

<strong>La</strong> <strong>Luxembourgeoise</strong><br />

Il rejoint le groupe familial en mars<br />

1995 et trois ans plus tard, en 1998, succède,<br />

à 36 ans, à Gabriel Deibener, au<br />

poste de directeur général. Il est également<br />

président <strong>du</strong> groupe d'assurances<br />

depuis 2002.

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