GHU URO5 .pdf - Service d'Urologie CHU Henri Mondor
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Hormonothérapie : aLHRH ou BAC ou pulpectomie<br />
Rationnel :<br />
Le développement de métastases chez les patients porteurs de cancer de la prostate est de<br />
mauvais pronostic. Le traitement actuel comprend une hormonothérapie qui donne une<br />
réponse dans 80% des cas (subjective ou objective). La médiane de survie est de l’ordre de<br />
30 mois (12 à 53 mois selon les séries). Il a été possible de caractériser 3 groupes<br />
pronostiques : bon (survie 5 ans 42%), intermédiaire ( 21% à 5 ans) faible ( 9% à 5 ans).<br />
La médiane de survie après une 2éme ligne d’hormonothérapie est de 3 à 63 mois.<br />
L’évolution vers l’hormono-indépendance est constante du fait de la présence initiale de<br />
clone hormono-indépendant. En outre le développement de l’androgénorésistance pourrait<br />
favoriser la chimiorésistance.<br />
La place de la chimiothérapie a été démontrée en phase palliative. En outre avec les<br />
nouvelles drogues (docetaxel) en phase d’hormonorésitance, en particulier associée à<br />
l’estramustine, une réponse biologique évaluée sur le PSA est obtenue dans 74% des cas,<br />
et une réponse objective dans 20 à 58% des cas. En outre l’association Docetaxel<br />
Estramustine est supérieure à l’association Mitoxantrone-Predinisone chez des patients<br />
hormonorésistants. L’hypothèse est faite que la survie globale à 3 ans passe de 50% à<br />
65%.<br />
5) Patients présentant une rechute isolée du PSA après<br />
prostatectomie ou irradiation, chez des patients à haut risque<br />
(R-PSA-CP-03 ARTIC) (Phase III)<br />
Objectif :<br />
Evaluation de l’efficacité d’une chimiothérapie précoce sur la survie sans progression<br />
Critères d’inclusion :<br />
•Patients en progression biologique isolée, à haut risque d’évolution<br />
PSA>0.2ng/ml après prostatectomie ou >1ng/ml après irradiation et<br />
élévation confirmée par 1 examen 2 à 4 sem plus tard.<br />
–Traitement antérieur par chirurgie, RTH ou curiethérapie<br />
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