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Table des matières - Gilles Daniel

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Introduction à la modélisation et à la simulation d'événements discrets. 45<br />

interne du système. Nous verrons par la suite que B. Zeigler proposera un cadre<br />

formel de spécification de systèmes dynamiques généralisant ce niveau<br />

d’abstractions en ajoutant une fonction de transition interne. Cette dernière aura pour<br />

objectif de modéliser la dynamique interne.<br />

Le cinquième et dernier niveau introduit le concept de couplage de modèles. Le<br />

modèle global est alors un ensemble de modèles interconnectés. Ces connexions<br />

déterminent les relations entre les modèles et les événements échangés entre les<br />

modèles. A ce niveau, on considère que le modélisateur connait la structure interne<br />

de son système et qu’il est capable de le décomposer en sous-modèles.<br />

2.2.5 . Qu’est-ce qu’un paradigme <br />

Sans le préciser lorsque B. Zeigler propose ses niveaux de spécifications, il<br />

exploite le paradigme de la modélisation à événements discrets. Un paradigme est<br />

un cadre de pensée composé par un ensemble d’hypothèses fondamentales, de lois et<br />

de moyens sur la base <strong>des</strong>quels <strong>des</strong> raisonnements, et donc en particulier <strong>des</strong><br />

modèles, peuvent se développer. La notion de paradigme est difficilement<br />

dissociable de la notion de formalisme. En effet, les équations différentielles sont à<br />

la fois un paradigme et un outil de formalisme mathématique. En règle générale, le<br />

paradigme est utilisé au niveau sémantique (ou méta) tandis que le formalisme est<br />

l’outil opérationnel du paradigme : à un paradigme est associé un ou plusieurs<br />

formalismes. De plus, on peut concevoir <strong>des</strong> modèles en s’appuyant sur les concepts<br />

d’un paradigme et spécifier le modèle à l’aide d’un formalisme qui n’est pas<br />

obligatoirement issu du paradigme [Chapitre 11]. Si on prend l’exemple du<br />

paradigme multi-agents, la spécification de la structure du système peut être réalisé à<br />

l’aide d’UML (Unified Modeling Language) tandis que la dynamique <strong>des</strong> agents est<br />

spécifiée à l’aide de réseaux de Petri ou de règles d’inférences.<br />

2.2.6. Qu’est-ce qu’un formalisme <br />

Les définitions précédentes ont posé les bases de la modélisation en définissant<br />

ce qu’est un modèle. Nous avons vu aussi qu’il était possible de formaliser un<br />

système selon différents niveaux d’abstraction, niveaux qui dépendent la plupart du<br />

temps du niveau de connaissances sur le système. Revenons, par exemple, sur la<br />

notion de fonction de transition. Cette fonction a pour objectif de déterminer le<br />

nouvel état du système en fonction <strong>des</strong> événements d’entrée (ou externes). La<br />

question qui reste en suspens est comment spécifier cette fonction. Le formalisme<br />

est l’outil dédié à cette opération. C’est l’outil d’expression <strong>des</strong> paradigmes (voir<br />

”Qu’est-ce qu’un paradigme ”). On peut utiliser, par exemple, les automates à états<br />

finis pour spécifier les changements d’états. Ce n’est pas la seule possibilité.

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