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Table des matières - Gilles Daniel

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Approche conceptuelle de l’espace. 351<br />

– enfin, il peut aussi connaître sa position, son orientation et sa vitesse par<br />

rapport au référentiel général du système. Dans ce cas un déplacement est effectué<br />

en transformant ses valeurs internes de positionnement (là aussi en veillant aux<br />

contraintes spatiales).<br />

On peut combiner ensuite deux ou plusieurs de ces représentations. Par exemple<br />

un avion connaît sa position absolue (GPS), connaît la position relative <strong>des</strong> autres<br />

avions par rapport à lui (écran radar) et le système général (le contrôle aérien),<br />

connaît la position et la vitesse de tous les avions. Le mouvement d’un objet (non<br />

déformable) peut se décomposer en une succession de petits mouvements<br />

élémentaires de deux catégories différentes: la translation (Tx, Ty) et la rotation sur<br />

lui-même R(angle).<br />

Un objet déformable modifie sa forme au cours du temps sans modifier (a priori)<br />

sa position centrale. La déformation de l’objet dans l’espace peut être envisagée au<br />

moins de trois manières différentes : déformation externe (c’est l’espace qui se<br />

déforme), déformation locale relative (en interaction avec les voisins) et déformation<br />

locale absolue. La déformation d’un objet peut se décomposer en deux catégories :<br />

déformation linéaire, qui ne détruit pas les proportions de l’objet appelées<br />

similitu<strong>des</strong> (qui sont elles-même une composition de translations, rotations, et<br />

homothéties) et déformations locales, non linéaires.<br />

15.6.2. Structures de l’espace et contraintes de déplacement<br />

Un objet mobile se déplace rarement sans contraintes, comme sur un plan<br />

géométrique continu et sans limite. Un objet mobile se déplace souvent en fonction<br />

d’une certaine granularité spatio-temporelle. La granularité spatiale définit la<br />

précision de son positionnement. Sur une surface pixelisée ou maillée, la position<br />

peut être définie tout simplement par son appartenance à un pixel ou à une maille.<br />

Dans le cas d’un graphe, par son appartenance à un sommet du graphe, dans le cas<br />

d’un réseau, par son appartenance à un élément du réseau, nœud ou tronçon, ou de<br />

manière plus précise, par une coordonnée curviligne associée à l’élément du réseau.<br />

Les contraintes peuvent être de différents types : nombre d’objets maximum que<br />

peut contenir un lieu de l’espace (maille, pixel, élément de réseau). Les contraintes<br />

peuvent porter aussi sur la forme <strong>des</strong> objets (prise en compte <strong>des</strong> contacts et chocs<br />

entre objets) ou sur leur <strong>des</strong>cription matérielle (une industrie lourde et une école ne<br />

peuvent se trouver dans la même maille).

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