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Table des matières - Gilles Daniel

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Approche conceptuelle de l’espace. 349<br />

15.4.1. Voisinages sur un réseau géographique<br />

Un réseau géographique (planaire) peut être défini comme un ensemble de lignes<br />

continues ou tronçons, connectés par leurs extrémités à <strong>des</strong> points appelés nœuds.<br />

Selon les problèmes posés, on est amené à modéliser de différentes manières les<br />

relations qui sont en jeu au sein d’un réseau.<br />

On utilise beaucoup la théorie <strong>des</strong> graphes pour modéliser ces relations. La méthode<br />

la plus courante consiste à prendre le graphe dont les sommets sont les nœuds du<br />

réseau et dont les arcs sont les tronçons. Mais, dans un réseau, les objets actifs<br />

peuvent être soit les tronçons soit les nœuds, soit les deux à la fois, tout dépend du<br />

problème. Il faut choisir laquelle joue le rôle de cellule active et laquelle joue le rôle<br />

de connexion de voisinage entre cellules. Par exemple, si les entités actives sont les<br />

tronçons, l’entité de connexion est le nœud. Comme un tronçon est relié à deux<br />

nœuds, il faut distinguer dans le voisinage (formé de tronçons), deux sousvoisinages,<br />

un pour chaque « brin » initial ou final du tronçon. Toutes ces manières<br />

de modéliser les réseaux sont prises en compte dans la structure topologique définie<br />

dans la figure 15.10.<br />

15.5. Maillages en élévation<br />

Un autre domaine important d’utilisation <strong>des</strong> maillages géographiques concerne<br />

les modèles où la connaissance de la topographie du terrain est importante. Toutes<br />

les applications qui concernent la simulation <strong>des</strong> écoulements, comme le<br />

ruissellement, les inondations, les phénomènes érosifs, les coulées de boue, les<br />

avalanches, les irruptions volcaniques, etc.<br />

Un maillage de la surface topographique est alors réalisé en élévation, soit sous<br />

forme de carroyage, soit sous forme de triangulation. Par exemple, le modèle<br />

RuiCells [LAN 02] utilise un maillage triangulaire topologique qui permet de<br />

représenter la surface par <strong>des</strong> facettes triangulaires. Mais le fonctionnement<br />

hydrologique nécessite de définir trois types de cellules : surfaciques, linéaires et<br />

ponctuelles. En effet, le comportement de l’eau en écoulement n’est pas le même si<br />

l’écoulement est surfacique (cellules triangulaires) ou s’il s’effectue sur une ligne<br />

d’écoulement, en thalweg (cellule linéaire) ou enfin si l’eau est piégée dans une<br />

cuvette qui représente un minimum local de la surface (cellule ponctuelle). Un tel<br />

point gère le remplissage et le débordement de la cuvette par son point d’exutoire,<br />

qui est le col le plus bas au-<strong>des</strong>sus de la cuvette. Ces différentes cellules doivent être<br />

connectées de manière efficace entre elles. Le modèle topologique décrit plus haut<br />

remplit encore parfaitement ce rôle.

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