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Table des matières - Gilles Daniel

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346 Modélisation et simulation multi-agents pour Sciences de l'Homme et de la Société.<br />

d’autre part. On peut ainsi définir une hiérarchie de classes d’objets selon leurs<br />

propriétés, ce qui et très différent d’une hiérarchisation par inclusion dans l’espace.<br />

15.3.5. Formes et limites de l’univers<br />

Le domaine d’étude est souvent limité par les bords de la carte, néanmoins dans<br />

une simulation, et surtout avec un automate cellulaire, les effets de bordure peuvent<br />

engendrer une perturbation dans le fonctionnement d’ensemble du système. On peut<br />

souhaiter supprimer ces effets en prolongeant le domaine de manière artificielle.<br />

Comme il n’est pas possible informatiquement de définir un domaine de taille<br />

infinie, on construit un domaine fini mais sans limite en le refermant sur lui-même.<br />

Ainsi, on peut fermer facilement un domaine rectangulaire sur lui-même en<br />

raccordant les bords gauche et droit ensemble, pour former un cylindre, puis on<br />

raccorde les bords haut et bas, soit par l’extérieur et on obtient un domaine<br />

topologiquement équivalent à un tore, soit par l’intérieur et on obtient la bouteille de<br />

Klein. On peut aussi raccorder les couples de points du bord par symétrie autour du<br />

centre du domaine, on obtient une forme appelée plan projectif. En Géographie, ces<br />

mo<strong>des</strong> de raccordement n’ont pas de sens, la sphère terrestre n’étant pas<br />

topologiquement équivalente à ces formes. Si l’on considère la terre entière comme<br />

domaine, on peut définir différents raccordements d’un plan qui donne au domaine<br />

une topologie équivalente à la sphère. Par exemple, si les mailles sont définies en<br />

latitu<strong>des</strong> et longitu<strong>des</strong>, on raccorde le bord gauche et droit pour fermer les parallèles<br />

(latitude constante), puis on raccorde ensemble les extrémités hautes <strong>des</strong> méridiens<br />

(longitude constante) en un seul point (pôle nord) et les extrémités basses en un<br />

autre point (pôle sud). Mais, dans ces conditions, l’espace n’est plus isotrope,<br />

puisqu’il apparaît deux points singuliers aux pôles, qui donne <strong>des</strong> voisinages<br />

particuliers en ces lieux. De plus, les mailles ne sont plus de forme et de surface<br />

égales. Des travaux récents [SAF 04] permettent de disposer n points de manière<br />

optimisée sur une sphère (mais aussi du tore et d’autres surfaces) permettant de<br />

définir un maillage le plus régulier possible.<br />

15.4. Objets géographiques non maillés<br />

La modélisation et la simulation géographique ne se limitent pas à <strong>des</strong> objets<br />

surfaciques structurés en maillage. On utilise aussi <strong>des</strong> objets isolés, ponctuels ou<br />

non, <strong>des</strong> objets linéaires connectés sous forme de réseaux, etc. Même lorsque les<br />

objets ne sont pas en contact direct, ils peuvent être en relation, en interaction,<br />

dépendre les uns <strong>des</strong> autres de diverses manières. Nous devons donc envisager aussi<br />

la notion de voisinage pour ces objets.

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