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Table des matières - Gilles Daniel

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238 Modélisation et simulation multi-agents pour Sciences de l'Homme et de la Société.<br />

de deux applications séquentielles (une fonction de changement d’états :<br />

ω (t) =φ1(I k(t) , ω (t −1)<br />

) ; une fonction de sortie : o (t) = φ2(I k(t) , ω (t))<br />

, avec le<br />

vecteur <strong>des</strong> entrées en t : I k (t) = ( i 1 (t),…i k (t) ). La dimension de ce vecteur (le<br />

nombre K d’entrées) est appelée « connectivité d’entrée » de l’automate.<br />

11.2.1. Typologie <strong>des</strong> réseaux d’automates utilisés pour représenter <strong>des</strong> réseaux<br />

sociaux<br />

Lorsque l’on interconnecte plusieurs automates entre eux selon une structure<br />

d’interaction spécifique, on obtient un système dynamique qualifié de « réseau<br />

d’automates ». Ce système peut également être interprété comme un graphe orienté<br />

G(N,A) dont l’ensemble <strong>des</strong> sommets (N) serait composé <strong>des</strong> automates (les<br />

« nœuds » du réseau) et l’ensemble <strong>des</strong> arcs (A) <strong>des</strong> connexions qui relient une<br />

sortie à une entrée [BER 76] [BOL 98]. La connectivité d’entrée d’un automate i est<br />

alors égale au nombre d’entrée K i et l’on peut définir une connectivité moyenne<br />

notée . L’état du réseau est donné à chaque période par la liste <strong>des</strong> états de<br />

l’ensemble <strong>des</strong> automates qui le composent. Un réseau d’automate apparaît comme un<br />

exemple de « système de transformation » au sens de Delattre [DEL 71]. Il peut<br />

également être vu comme une structure au sens de Piaget [PIA 68]. Dans le cas général, les<br />

automates peuvent être connectés entre eux de manière aléatoire, ou encore ils peuvent être<br />

tous interdépendants les uns <strong>des</strong> autres (on parle alors de connectivité complète). Lorsque<br />

les connexions concernent un nombre limité de « voisins », la structure d’interaction peut<br />

parfois être représentée par un réseau régulier de faible dimension (1 ou 2), que l’on<br />

définit comme réseaux d’automates cellulaires [Chapitre 15].<br />

Dans ce chapitre, on se limite au cas du temps discret. Les deux grands types<br />

d’itérations génériques les plus simples sont alors les itérations parallèles et<br />

séquentielles. Dans un processus à itérations parallèles (synchrone), tous les<br />

automates changent d’état de manière simultanée en fonction <strong>des</strong> états d’entrée dont<br />

les valeurs sont fixées à l’itération précédente. Dans un processus à itérations<br />

séquentielles (en série, ou asynchrone), un seul automate change d’état à chaque<br />

étape. Un processus d’itérations séquentielles suppose donc la définition d’une suite<br />

ordonnée décrivant la succession <strong>des</strong> automates à modifier.<br />

11.2.1.1. Réseaux réguliers de faible dimension, automates cellulaires<br />

Dans le cas d’un réseau d’automates cellulaires de dimension un, le réseau peut<br />

être représenté sous la forme d’une droite, ou d’un cercle (les « conditions aux<br />

bords » sont alors dites « périodiques »). La structure d’interaction la plus simple<br />

consiste à considérer les deux plus proches voisins. La structure d’interaction<br />

comprend alors deux ou parfois trois entrées (si on considère que l’automate<br />

interagit avec lui-même).

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