LabelVille - Tourcoing

More documents

Recommendations

Info

d’affiche COUP DE CŒUR Le papier en haut de l’affiche EXPOSITION. Le papier enfin reconnu pour lui-même ! Industrialisé, recyclé, asservi, oublié, invisible quand il est réduit à n’être que support, le papier retrouve ses lettres de noblesse quand il est livré aux artistes. L’expo du moment à la maison Folie Hospice d’Havré explore ses créations alternatives moins connues. Le titre se veut sobre : Le papier. Comme un hommage à la matière qui se suffit à luimême. Cette fois le papier n’est plus seulement support, il devient sujet et source de création. Star du design et de l’art. La vingtaine d’artistes toutes tendances et de toutes époques réunis à la maison Folie Hospice d’Havré en témoignent. Ludique quand il est jouet à découper signé du japonais Shin Tanaka. Solide lorsqu’il est escalier, par Vincent Herlemont, et qu’il tourne sur luimême telle une vis sans fin. Dentelle quand il joue les stars de la mode dans trois robes miniatures de Brigitte Paganini, Parfums 24 Label Ville d’antan. Le papier se fait lumineux dans le réfectoire dédié aux luminaires. Ambiance très moderne, avec des lampes plissées créées par Le Klint… il y a un siècle ! Tout en volume sous la main de Raymond Coronel, le papier devient globe terrestre avec des titres de journaux découpés. Imprimé, déchiré, lacéré, il disparaît sous les formes cubistes de Joseph Lacasse (Collage, 1939) mais redevient l’objet de toutes les attentions sous Jacques Villeglé. Le « Lacérateur anonyme » voit dans les affiches de la rue un tableau permanent. Ses affiches lacérées restent sa marque de fabrique. Le papier est même devenu vedette du 7 e art… c’était en 1923, quand Lotte Reiniger signait un chefd’œuvre d’animation réalisé en papier découpé, Les aventures du Prince Ahmed, déjà salué au Fresnoy il y a trois ans. e Franck Leloir > Le papier, jusqu’au 12 février à la maison Folie Hospice d’Havré. Visites guidées, en individuel ou en groupe, appeler le 03 59 63 43 53.
Têtes d’affiche Pièce sous haute tension THÉÂTRE. Sur les planches, les thrillers sont rares. L’écrivain et dramaturge anglais, Dennis Kelly, signe le polar parfait. Pour cette première adaptation française d’Orphelins, la tension est continue. 3 QUESTIONS À Julien Pannetier et Bruno Valentin photojournalistes (Zeppelin) « Échanger avec les jeunes nous fait avancer » « C’est une pièce très stressante, un mélange de polar et de drame familial », avait annoncé Jean-Marc Chotteau, à la rentrée. Orphelins tient son public sous tension : huis clos presque en temps réel dans un décor réduit et étouffant. Le drame se déclare d’entrée : Helen et son mari dînent en tête à tête quand Liam, le frère d’Helen, débarque dans la salle à manger, couvert de sang. Liam prétend avoir aidé un étranger blessé sur le trottoir. Mais son récit est alambiqué. Le doute s’installe : a-t-il tué celui qu’il prétend avoir secouru Sur fond d’amour familial entre Liam et sa sœur, remonte la douleur des orphelins. Orphelins nous interroge sur nos peurs de l’étranger, notre sens des responsabilités, l’embrigadement. Inconnu chez nous, l’auteur, Dennis Kelly, bénéficie d’une première traduction française dans l’Hexagone. Un texte écrit en 2009 où l’humour noir british pointe aussi son nez. e FL > Orphelins, du 10 au 25 février au Salon de théâtre (La Virgule, 03 20 27 13 63) En décembre, vous étiez à Lille à l’invitation du Festival du Scoop avec une expo et trois sujets en compétition… « De l’or dans les égouts », le reportage qui nous fait connaître en tant que duo Zeppelin, a en effet été exposé à la Maison de la Photographie. Et Zeppelin Network, qui sert de plate-forme de diffusion à des photojournalistes partageant nos valeurs, a soumis trois sujets. Au final, Francis Demange, ancien grand reporter de l’agence Gamma, que nous diffusons, a reçu le prix de l’enquête scientifique. Une fierté pour nous tous, et l’occasion de faire connaître Zeppelin encore davantage. En tout cas, le fait que le Scoop se passe à Lille nous a ravis. Participer à ce genre d’événements est-il important Il est toujours bon de se rencontrer entre « professionnels de la profession » et c’est bien sûr agréable de venir chercher un prix. Mais quand il s’agit d’animer des ateliers, les photojournalistes semblent soudain moins disponibles. C’est compréhensible, mais regrettable. Pour nous, le partage d’expérience avec les jeunes est essentiel. Il nous fait tous avancer. Les Misérables, éternel et actuel THÉÂTRE. L’œuvre de Victor Hugo est immense, mais Jean Bellorini et sa jeune troupe ont osé relever le défi : jouer tout Les Misérables d’une pièce, de la libération du bagne de Jean Valjean au suicide de l’inspecteur Javert. ' Charly Desoubry Le 5 décembre, à <strong>Tourcoing</strong>, vous avez ainsi animé un atelier avec des élèves du lycée Le Corbusier… Oui et ce fut l’occasion d’un très bel échange. L’idée : qu’ils s’approprient un sujet, l’envisagent de sa naissance à sa publication. Pourquoi telle histoire et comment on la raconte… La pertinence de leurs questions nous a impressionnés. On a également constaté que notre métier fait toujours rêver, et ce, malgré la crise qu’il traverse. Il est clair que c’est difficile, qu’on n’est pas forcément très riches… mais qu’est-ce qu’on est libres ! Propos recueillis par Christelle Taczala > http://zeppelin-geo.com Bellorini et sa compagnie Air de lune s’attaquent à un monument, Les Misérables. Leur credo : le théâtre-récit, un théâtre raconté, direct, sans artifice. L’histoire est terrible mais la pièce jamais larmoyante. Face à l’injustice il y a encore de la place pour la fête. « J’avais envie d’être le contrepied des spectacles froids qui ont peur des larmes (…), on peut oser affirmer des bons sentiments sans être un ringard », affirme Bellorini, en metteur en scène hugolien. e FL > Tempête sous un crâne, du 8 au 16 février au théâtre de l’Idéal (Théâtre du Nord, 03 20 14 24 24). Durée : 4 heures (avec entracte) Label Ville 25 ' Pierre Dolzani
Page 1 and 2: Le magazine municipal de Tourcoing
Page 3 and 4: Le dossier p.14 à 19 Propreté : t
Page 5 and 6: Vues d’ici CULTURE. En 2012, Guim
Page 7 and 8: CULTURE. L’Imaginarium est la fac
Page 9 and 10: Le programme avait débuté en nove
Page 11 and 12: Au cœur des quartiers Les souris s
Page 13 and 14: Service public Un nouveau Centre de
Page 15 and 16: Le dossier Propreté : tous concern
Page 17 and 18: Le dossier Vitaville : appeler c’
Page 19 and 20: Le dossier « Au-delà des moyens m
Page 21 and 22: Sports Le pôle espoir féminin de
Page 23: Racines > Un nouveau vitrail du ma
Page 27 and 28: Nos idées de sorties… Têtes d
Page 29 and 30: Cette rubrique ouvre, pour chacun d
Page 31: 20h : Les Nuits de l'Alligator avec

LabelVille - Tourcoing

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?