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Racines
> Un nouveau vitrail du maître verrier Luc-Benoît Brouard remplacera la fenêtre aveugle
La chapelle de l’hospice d’Havré
retrouve ses couleurs
PATRIMOINE. Construite
entre 1644 et 1656, la
chapelle de l’hospice d’Havré
est l’un des éléments phare
du patrimoine tourquennois.
Après la création de nouveaux
vitraux, la restauration de
l’autel et du retable, la Ville
vient de lancer la dernière
phase de sa rénovation. Pour
ces travaux, qui dureront
jusqu’à l’automne, elle a pu
compter sur l’aide précieuse
de l’Association pour le renouveau
de l’hospice de Tourcoing.
La restauration de la chapelle de l’Hospice
d’Havré devrait durer huit mois. L’édifice
consacré le 14 août 1656 nous apparaîtra
alors sous un jour qu’il n’a jamais connu. Les
travaux en cours concernent les murs, la voûte
et la tribune. Les murs et la voûte en bois de
la nef sont ornés de fresques peintes qui datent
de 1889 et 1951. Une entreprise strasbourgeoise
spécialisée se chargera de leur nettoyage
et de leur restauration. Sa mission : redonner
aux frises leur éclat d’origine dans le respect
des couleurs. Elle interviendra sous le regard
expert et exigeant d’un architecte du patrimoine.
La partie basse des murs de la nef va
être habillée de panneaux de bois et équipée
de systèmes d’éclairage, outils indispensables
à l’accueil des expositions de la maison Folie.
L’autre chantier important est la mise en sécurité
de la tribune. Affaiblie par le poids des
ans, elle s’affaisse. On va couler une dalle de
béton. Elle permettra de supprimer les poutres
qui soutiennent actuellement cette sorte de
mezzanine située au fond de la chapelle. La
tribune va être mise en lumière avec l’installation
d’un nouveau vitrail de Luc-Benoît Brouard,
l’auteur des vitraux de la chapelle. Cette idée
« lumineuse » revient à l’Association pour le
renouveau de l’hospice de Tourcoing (ARHT).
« Notre rôle d’association citoyenne est de
concourir à la préservation et à la promotion de
l’hospice » explique Didier Lantoin, président
de l’ARHT. Signataire d’une convention avec la
Ville, l’ARTH va apporter 200 000 € au financement
des travaux (auxquels s’ajouteront
230 000 € de la Direction régionale des affaires
culturelles). « Cette somme importante est le
fruit de plusieurs années de travail, poursuit le
président. Elle émane de donateurs, de mécènes
privés, d’entreprises, de parlementaires… des
Tourquennois, résidents ou non, sensibles et
fidèles au patrimoine de leur ville. » e
JCM
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