LabelVille - Tourcoing

Sports
Le pôle espoir féminin de hand en pôle position
HANDBALL. Le lycée Gambetta accueille
depuis plus de trente ans la seule filière de
sport-étude régionale de handball. Chaque soir
à l’entraînement, ses vingt pensionnaires rêvent
toutes de Jeux Olympiques…
en revue
L’épopée des « Barjots » a fait
des émules. En 1992, l’équipe de
France masculine des JO de
Barcelone remportait le bronze.
Depuis, les tricolores sont régulièrement
sur les podiums internationaux,
raflant même tous les
titres depuis 2009. Les filles ne
sont pas en reste, récoltant récemment
deux titres consécutifs
de vice-championnes du monde.
Grâce à ces résultats, la discipline
bénéficie d’un réel engouement
du public, et le nombre de licenciés
ne cesse d’augmenter. « Chargés
de renouveler l’élite sportive régionale
et nationale, les Pôles espoir
sont une pièce maîtresse dans la
construction de ce palmarès »,
confie Olivier de la Fuente,
conseiller technique régional
(CTR) de la ligue du Nord–Pas-de-
Calais. Né à Tourcoing, le pôle
espoir régional a rapidement été
transféré à Dunkerque. Mais la
filière féminine demeure basée à
Tourcoing. Fondée en 1975, c’est
l’une des toutes premières créées
en France. Relevant directement
du Ministère de la jeunesse et des
sports qui en confie la gestion par
délégation à la Fédération française
de handball, le pôle espoir
de handball de Tourcoing accueille
vingt jeunes filles nées entre
1994 et 1997. Toutes suivent une
scolarité aux horaires adaptés au
collège Marie Curie, et au lycée
Gambetta ou Sévigné. Le rythme
est intense : quatre entraînements
hebdomadaires de 2 heures, plus
une séance de musculation. L’encadrement
vérifie la qualité de
leur cursus scolaire. Internes, les
filles sont libérées dès le vendredi
soir pour jouer dans leur club
respectif le week-end. Car « le
pôle est un centre de formation et
de perfectionnement, pas une
équipe », souligne Olivier de la
Fuente.
e
TB
Une rénovation
qui fait mouche
TRAVAUX. Le complexe d’Oriola, rue Nationale,
connaît une phase active de rénovation. Du sol
au plafond, en passant par les accès.
À six mois des JO de Londres, la
salle d’Oriola, inaugurée en 1978
et qui porte le nom du fleurettiste
quadruple médaillé d’or
olympique, Christian d’Oriola
bénéficie d’une rénovation salutaire.
Après les pistes d’escrime
en 2011, les travaux actuels,
dont le montant pour la Ville
devrait s’élever à 200 000 euros,
concernent la toiture et le réseau
de ventilation pour moitié
du budget, et pour l’autre moitié
la mise en accessibilité pour les
personnes à mobilité réduite
(sanitaires, vestiaires, portes…).
Le complexe, dont une salle est
occupée par des pongistes, et
qui accueille des scolaires, des
activités de l’École des Douanes
et de gym d’entretien senior du
CCAS, est fréquenté par une centaine
d’escrimeurs du CIET
chaque semaine. Pour tous, ces
travaux arrivent à point nommé.
Just in time (juste à temps) pour
accueillir une délégation d’escrimeurs
des Jeux paralympiques
en juillet-août.
e
Christelle Taczala
ÉVÉNEMENT
Des étoiles pour Célia,
Jasmine et Sofian
Carton plein pour le gala de futsal organisé par l'ASC Virolois au profit de trois
enfants en situation de handicap, Célia, Jasmine et Sofian. Le 28 décembre,
plus de mille personnes ont assisté, au complexe Léo-Lagrange, à l’événement
parrainé par Mansour Boutabout, joueur franco-algérien. Entre démonstrations
de futsal, intermèdes musicaux, représentations de danse et match d’exhibition,
les fans ont pu applaudir des légendes du football algérien et des célébrités
(l’acteur Booder, le chanteur Cheb Mami). Une ambiance de liesse et un bel élan
de solidarité.
Label Ville 21
' Didier Alkenbrecher