LabelVille - Tourcoing

Au cœur
des quartiers
Les souris sont dans l’ordi
ÉPIDÈME. Le jeu en ligne Transformice, lancé
en mai 2010 par deux anciens d’Ankama,
fait un carton dans le monde. Traduit
en sept langues, il rassemble
aujourd’hui une communauté
de 250 000 joueurs chaque jour.
Tout a commencé en 2009 chez
Ankama, où le développeur Jean-
Baptiste Lemarchand travaillait
souvent avec la graphiste Mélanie
Christin. Les deux compères profitent
de leur temps libre pour
s’amuser à créer un nouveau jeu
vidéo en réseau : Transformice. Un
jeu où de petites souris sautent
sur des plates-formes pour attraper
des morceaux de fromage…
Simple, mais efficace. Car l’aspect
ludique est renforcé par le fait que
les joueurs s’affrontent entre eux
en temps réel, à partir de n’importe
quel ordinateur. Mis en ligne
en mai 2010, Transformice
connaît un succès
immédiat sur les forums
de geeks. Succès que sa traduction
en anglais transforme en réussite
à partir de l’été 2010. Au point de
questionner ses deux créateurs sur
l’opportunité de fonder leur propre
entreprise. Les premiers contacts
sont pris à l’automne et les deux
compères démissionnent en mai
2011 pour fonder l’Atelier 801 et
s’occuper à plein temps de Transformice.
Entre-temps, le jeu a obtenu
une reconnaissance mondiale
en remportant le prix du public au
Flash Gaming Summit de San
Francisco, le grand salon du jeu
flash, en
février 2011.
Depuis six mois, la start-up s’est
installée dans la ruche d’entreprises
de Tourcoing et se finance
par la publicité que les joueurs
doivent visionner avant de jouer.
« On s’attache à améliorer les qualités
du jeu, car nous n’avions pas
le temps de peaufiner l’an passé,
souligne Mélanie Christin. Nous
venons également de recruter une
community manager multilingue,
chargée de recueillir les doléances
et suggestions des joueurs, tout en
faisant remonter les bugs. » Et ça
marche ! Plus de 7 millions de
joueurs ont au moins une fois
joué à Transformice. Et à l’heure
actuelle, le jeu réunit chaque jour
plus de 250 000 joueurs. Tout en
continuant à valoriser Transformice,
l’Atelier 801 travaille sur
l’élaboration de la charte graphique
de son prochain jeu. Mais
chut, c’est un secret… e
Thierry Butzbach
> www.transformice.com
' Atelier 801
BELENCONTRE
La Patatine, la friterie « lounge »
Salle aux murs gris taupe et framboise, photos
noir et blanc, beau mobilier… La Patatine
se présente comme une friterie haut de
gamme. « Notre modèle est plus le style restauration
rapide que la friterie traditionnelle »
admet Vincent, le patron. Le concept se
décline dans l’assiette qui revendique la
« qualité belge ». Les frites cuisent dans
une huile végétale, filtrée quotidiennement.
> La Patatine, 127 bis rue de la Fin-de-la-Guerre
(09 51 25 26 32)
' Jean-Claude Maniez
CENTRE-VILLE
Cash converters,
paradis de l’occasion
Cash converters est une véritable braderie
permanente. Le principe est simple : vous
apportez vos produits en état de marche et
repartez avec du cash. En français : du liquide.
Consoles de jeu, CD, DVD, matériel informatique,
Hifi, photo, électroménager, outillage,
bijoux… on y vend et y achète tout en état
de marche, sauf vêtements et meubles.
> Cash converters, 14 Grand’Place (03 20 01 81 90).
Fermé le lundi matin
' Jean-Claude Maniez
CENTRE-VILLE
Une crêperie salon de thé
Virginie et Fabien ont chacun leur technique pour tourner les crêpes de 35 cm de diamètre. Le résultat
est le même : excellent, de l’avis même de clients bretons… Salées, sucrées, simples ou cuisinées, le jeune
couple cuisine des galettes pour toutes les heures. L’après-midi, il propose une formule salon de thé
(1 crêpe au sucre + 1 boisson soft ou chaude) à tout petit prix…
> Crêperie du Centre, 9 rue de Lille (03 20 03 76 59)
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