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Guide à destination des communes pour lutter contre l'habitat ... - Caf.fr

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<strong>Guide</strong><br />

à <strong><strong>des</strong>tination</strong> <strong>des</strong> <strong>communes</strong><br />

et <strong>des</strong> partenaires<br />

PREFECTURE DES<br />

PYRENEES-ORIENTALES<br />

Direction Départementale<br />

<strong>des</strong> Affaires Sanitaires et Sociales<br />

<strong>pour</strong><br />

une démarche préventive<br />

<strong>contre</strong> l’habitat<br />

indigne


SOMMAIRE<br />

Introduction ........................................................................................................................p 4<br />

Préambule ..............................................................................................................................p 5<br />

1. Le parcours du locataire ..............................................................................p 6<br />

Fiche n° 1<br />

Les rapports locatifs ......................................p 7<br />

2. Le non respect de la décence du logement ..............................p 8<br />

Fiche n° 2<br />

Démarches à entreprendre <strong>pour</strong><br />

les allocataires de la <strong>Caf</strong> ................................p 9<br />

3. L’insalubrité ................................................................................................................p10<br />

Fiche n° 3<br />

Procédure d’intervention dans le<br />

cadre du dispositif insalubrité........................p 11<br />

4.La responsabilité <strong>des</strong> maires dans le domaine du<br />

logement indigne ............................................................................................p 13<br />

4.1 Litiges locataires-bailleurs : démarches en cas<br />

d’in<strong>fr</strong>action aux règles d’hygiène ................................................p 14<br />

Fiche n° 4<br />

Procédure d’intervention dans le cadre<br />

d’une in<strong>fr</strong>action aux règles d’hygiène ............p 15<br />

4.2 Le péril ........................................................................................................................p 16<br />

- Le péril ordinaire ....................................................p 16<br />

Fiche n° 5<br />

Procédure de péril ordinaire ..........................p 17<br />

- Le péril imminent ....................................................p 18<br />

Fiche n° 5<br />

Procédure de péril imminent ..........................p 19<br />

Annexes ..................................................................................................................................p 21<br />

Documents type............................................................................................................p 31<br />

Adresses utiles ..............................................................................................................p 43<br />

3


INTRODUCTION<br />

Ce livret, émanation du Plan Départemental Action <strong>pour</strong> le<br />

Logement <strong>des</strong> Personnes Défavorisés (PDALPD), accompagne<br />

une démarche préventive <strong>pour</strong> mieux <strong>lutter</strong> <strong>contre</strong><br />

l’habitat indigne.<br />

Son objectif est de clarifier les connaissances et améliorer<br />

l’information tant <strong>des</strong> maires dans le cadre <strong>des</strong> pouvoirs de<br />

police, de l’hygiène et de la sécurité <strong>des</strong> immeubles, que<br />

<strong>des</strong> partenaires sociaux et <strong>des</strong> personnes con<strong>fr</strong>ontées à <strong>des</strong><br />

situations de logements dégradés.<br />

Il devrait ainsi contribuer à faciliter la mobilisation et la<br />

coordination <strong>des</strong> partenaires dans le département <strong>des</strong> Pyrénées-Orientales<br />

sur la question de l’habitat indigne au<br />

profit <strong>des</strong> populations les plus démunies.<br />

4


Ce document se décline sous forme de fiches action reprenant les procédures<br />

en application <strong>des</strong> législations concernées. Il sera mis à jour au fur à mesure de<br />

l’évolution de la réglementation et <strong>des</strong> pratiques départementales.<br />

PREAMBULE<br />

Les rapports locatifs (bailleurs locataires) sont définis par la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989, modifiée par<br />

la loi ENL (Engagement National <strong>pour</strong> le Logement) n° 2006-872 du 13 juillet 2006 article 48. Cette loi<br />

détermine les droits et obligations de chacun. Le non respect de celle-ci peut amener à caractériser une<br />

habitation comme «indigne».<br />

Le terme «habitat indigne» désigne les formes d’habitat qui portent atteinte à la dignité humaine :<br />

logements indécents,<br />

logements, immeubles et locaux insalubres,<br />

locaux où les revêtements contiennent du plomb accessible (saturnisme),<br />

immeubles menaçant ruine,<br />

hôtels meublés dangereux et habitat précaire.<br />

Il existe plusieurs réglementations complexes et évolutives qui peuvent se cumuler. En effet, un logement<br />

non décent n’est pas nécessairement insalubre, alors qu’un logement insalubre ou menaçant ruine est<br />

nécessairement non décent.<br />

Les personnes concernées par un problème de logement, s’adressent le plus souvent à leur mairie, qui<br />

doit :<br />

savoir les orienter vers les services compétents,<br />

connaître les procédures adaptées.<br />

Un maire a donc besoin de s’approprier les différentes procédures :<br />

celles relevant de sa compétence - péril, salubrité publique,<br />

et les autres - décence, insalubrité, saturnisme.<br />

5


1<br />

Le parcours du locataire :<br />

Loi du 6 juillet 1989,<br />

articles 6 et 7, modifiés<br />

par la loi du 13<br />

juillet 2006 (ENL) article<br />

84<br />

Avant de démarrer toute procédure, dans le cadre <strong>des</strong> rapports locatifs,<br />

le locataire doit informer son propriétaire <strong>des</strong> désagréments rencontrés dans son logement.<br />

Cette démarche doit être faite par lettre recommandée avec accusé de réception, mentionnant <strong>des</strong><br />

délais de réponse évalués en fonction du risque.<br />

Le propriétaire conteste ou ne répond pas<br />

Le locataire vient à la mairie<br />

Les services techniques communaux visitent le logement<br />

Les problèmes relèvent exclusivement<br />

de l’entretien<br />

du logement par le locataire<br />

Fiche n°1<br />

Les problèmes relèvent<br />

<strong>pour</strong> tout ou partie du propriétaire<br />

La mairie signale au locataire<br />

ses obligations en indiquant<br />

qu’il ne sera<br />

donné aucune suite à sa<br />

demande<br />

Les dysfonctionnements relèvent à priori de :<br />

Possibilité de cumul <strong>des</strong><br />

procédures<br />

Indécence<br />

Insalubrité<br />

Réglement<br />

Sanitaire<br />

Départemental<br />

Péril<br />

Fiche n°1<br />

Les rapports locatifs : l’entretien et les réparations du logement<br />

6


Fiche n° 1<br />

Répartition entre locataire et propriétaire<br />

(Loi du 6 juillet 1989 articles 6 et 7 modifiés par la loi du 13 juillet 2006, article 84 - Engagement National<br />

<strong>pour</strong> le Logement -ENL-).<br />

Le locataire<br />

doit assurer les menues réparations. La loi du 13 juillet 2006, article 84 en donne une liste<br />

non limitative. Le locataire n'est cependant pas tenu <strong>des</strong> réparations dues à l'usure normale.<br />

Le propriétaire<br />

doit faire toutes les réparations autres que celles incombant au locataire.<br />

Installation électrique<br />

Locataire : Remplacement <strong>des</strong> interrupteurs,<br />

prises de courant.<br />

Propriétaire : Réfection complète de<br />

l'installation : mise aux normes de<br />

sécurité.<br />

Chaudière / chauffage<br />

L : Réglage <strong>des</strong> brûleurs, remplacement<br />

<strong>des</strong> petites pièces, ramonage,<br />

entretien annuel de la chaudière.<br />

P : Remplacement <strong>des</strong> grosses<br />

pièces (ballon d'eau chaude,<br />

thermostats, brûleurs, radiateurs...).<br />

Plomberie<br />

L : Dégorgement <strong>des</strong> canalisations<br />

remplacement <strong>des</strong> petites pièces (joints,...).<br />

P : Remplacement <strong>des</strong> installations sanitaires<br />

(robinets, siphons, canalisations...) hors<br />

d'usage.<br />

Installation de gaz<br />

L : Remplacement <strong>des</strong> tuyaux souples de<br />

raccordement.<br />

P : Réfection complète de l'installation :<br />

mise aux normes de sécurité.<br />

Sanitaires<br />

L : Remplacement <strong>des</strong> flotteurs et joints<br />

cloches <strong>des</strong> chasses d'eau, <strong>des</strong> flexibles de<br />

douche, nettoyage <strong>des</strong> dépôts de calcaire.<br />

P : Remplacement, détartrage <strong>des</strong> canalisations.<br />

Stores, volets<br />

L : Remplacement <strong>des</strong> cordons, poulies,<br />

ou de quelques lames de store.<br />

P : Remplacement de stores ou volets.<br />

Murs et sols intérieurs<br />

L : Maintien en état de propreté : petits<br />

raccords, remplacement de quelques<br />

carreaux, rebouchage <strong>des</strong> trous.<br />

P : Réfection complète <strong>des</strong> tapisseries,<br />

carrelages, parquets, peintures.<br />

L : locataire<br />

P : propriétaire<br />

Portes et fenêtres<br />

L : Menues réparations : poignées, graissage<br />

<strong>des</strong> gonds, réfection <strong>des</strong> mastics,<br />

remplacement <strong>des</strong> vitres cassées.<br />

P : Remplacement, travaux d'étanchéité.<br />

7


2 Le non respect de la DÈCENCE<br />

du logement<br />

Loi Solidarité<br />

Renouvellement<br />

Urbain et décret<br />

n° 2002-120<br />

du 30 janvier 2002<br />

Définition <strong>des</strong> caractéristiques minimales de décence :<br />

Pour qu'un logement soit décent il doit satisfaire à toutes les caractéristiques énumérées par<br />

le décret du 30/01/02.<br />

Les litiges concernant l’application de cette réglementation relèvent du Tribunal d’Instance.<br />

Conditions relatives à la sécurité et à la santé :<br />

bon état du gros oeuvre, de la couverture, <strong>des</strong> escaliers, balcons,<br />

état et nature <strong>des</strong> canalisations, revêtements, ne présentant pas de risque manifeste <strong>pour</strong><br />

la santé et la sécurité physique <strong>des</strong> personnes,<br />

conformité aux normes de sécurité et bon état d'usage <strong>des</strong> branchements de gaz, électricité,<br />

chauffage, eau chaude,<br />

ventilation et éclairement naturel suffisants.<br />

Éléments d'équipement et de confort :<br />

installation complète permettant un chauffage normal,<br />

installations d'eau potable et d'évacuation <strong>des</strong> eaux usées correctes,<br />

cuisine ou coin cuisine avec évier équipé eau <strong>fr</strong>oide et chaude,<br />

installation sanitaire intérieure au logement comprenant un W-C et un équipement<br />

toilette comportant douche ou baignoire avec eau <strong>fr</strong>oide et chaude,<br />

Nota : <strong>pour</strong> les logements d'une seule pièce l'installation sanitaire peut se limiter à un<br />

W-C extérieur au logement mais situé dans le même bâtiment et facilement accessible<br />

réseau électrique suffisant <strong>pour</strong> l'éclairage et le fonctionnement <strong>des</strong> appareils ménagers<br />

courants<br />

Le logement doit comporter au moins une pièce ayant :<br />

soit une surface habitable d'au moins 9 m² et 2,20 m de hauteur sous plafond<br />

soit un volume habitable d'au moins 20 m 3 , par exemple : 8 m 2 <strong>pour</strong> une hauteur de<br />

2,50 m (puisque 8 m 2 x 2,50 m = 20 m 3 ) ou 7,45 m 2 <strong>pour</strong> 2,80 m de hauteur.<br />

Nota : une hauteur minimale de 2,20 m est conseillée en application <strong>des</strong> autres réglementations<br />

Le logement ne doit pas faire l'objet d'un arrêté de péril ou d'insalubrité.<br />

Fiche n° 2<br />

Pour les allocataires de la <strong>Caf</strong>, quelles démarches entreprendre <br />

Annexe 1 : Le décret décence n°2002-120 du 30 janvier 2002.<br />

8


Fiche n° 2<br />

Pour les allocataires de la <strong>Caf</strong>,<br />

quelles démarches entreprendre <br />

Auprès de la <strong>Caf</strong> :<br />

Signaler à la <strong>Caf</strong> que le logement n'est pas décent :<br />

- par internet sur le www.caf.<strong>fr</strong>,<br />

- par téléphone au 0 820 25 66 10<br />

(0,1128 euro/mn depuis un poste fixe),<br />

- par courrier<br />

- en se rendant dans un point d’accueil <strong>Caf</strong>.<br />

A la suite du signalement, la <strong>Caf</strong> envoie à l’allocataire<br />

l’imprimé «Normes de décence du logement», qu’il<br />

doit retourner complété et signé, accompagné <strong>des</strong> justificatifs<br />

demandés.<br />

Après examen de cet imprimé, si le logement est<br />

considéré «non décent», un contrôleur de la <strong>Caf</strong> ou un<br />

bureau d’étude missionné à cet effet se rend au domicile<br />

<strong>pour</strong> constater son état.<br />

Pour continuer à percevoir l'aide au logement …<br />

Dans un délai de six mois après la visite du contrôleur,<br />

l’allocataire doit fournir à la <strong>Caf</strong> les copies <strong>des</strong><br />

courriers recommandés et <strong>des</strong> accusés de réception<br />

envoyés au propriétaire .<br />

Pour que le propriétaire puisse percevoir à nouveau<br />

directement l'aide au logement<br />

Il doit effectuer les travaux demandés dans le cadre<br />

de la décence.<br />

Il doit fournir les factures correspondantes à la Caisse<br />

d’Allocations Familiales.<br />

L’allocataire peut se faire<br />

aider :<br />

Dans le cas d'une procédure amiable :<br />

par une association de défense <strong>des</strong> consommateurs,<br />

S'il s'agit d'un danger immédiat :<br />

- toit ou plancher qui s'effondre,<br />

- balcon menaçant de tomber,<br />

- chaudière dangereuse,<br />

l’allocataire doit contacter la mairie de<br />

son lieu de résidence (fiches 5 et 6).<br />

par le bureau politique habitat ville de la Direction<br />

Départementale de l’Equipement.<br />

Dans le cadre d'une procédure civile :<br />

par un avocat et bénéficier de l'aide juridictionnelle<br />

suivant le montant de ses ressources.<br />

Si le logement est déclaré<br />

non décent par la <strong>Caf</strong>, que se<br />

passe-t-il <br />

Si l’allocation logement était versée directement au propriétaire<br />

Le propriétaire ne la percevra plus.<br />

C'est l’allocataire qui la recevra sur son compte bancaire<br />

ou postal.<br />

Attention : pendant toute la durée de la procédure,<br />

le locataire devra tout de même payer son loyer au<br />

bailleur.<br />

Pour les familles :<br />

si le logement a été déclaré indécent par<br />

la <strong>Caf</strong>, elles peuvent bénéficier d'une aide<br />

financière <strong>pour</strong> leur déménagement<br />

Pour connaître les conditions d'attribution de<br />

cette aide <strong>des</strong>tinée aux familles, contactez le<br />

service administratif d'action sociale de la<br />

Caisse d’Allocations Familiales.<br />

Le propriétaire peut se faire<br />

aider :<br />

<strong>pour</strong> la réhabilitation du logement par l'Agence<br />

Nationale de l'Habitat.<br />

9


3 L’INSALUBRITÈ :<br />

définition et procédure<br />

Code de la<br />

santé publique<br />

articles<br />

L.1331-25<br />

à<br />

L.1331-31<br />

Définition de l’insalubrité<br />

Fondée sur une notion de risque <strong>pour</strong> la santé <strong>des</strong> occupants, l’insalubrité est définie par<br />

les articles L 1331-25 à L 1331-31 du Code de la Santé Publique.<br />

Dans le cadre de son pouvoir de police, le préfet est seul compétent en la matière et peut<br />

être saisi par le maire sur un immeuble, un logement ou un îlot, occupé ou vacant.<br />

Le danger peut provenir soit de l’immeuble lui même, soit <strong>des</strong> conditions dans lesquelles<br />

il est occupé ou exploité.<br />

L’insalubrité s’apprécie au cas par cas après visite <strong>des</strong> lieux par la Ddass ou le Service Communal<br />

d’Hygiène et de Santé (SCHS) <strong>pour</strong> la Ville de Perpignan.<br />

La lutte <strong>contre</strong> le saturnisme infantile peut être intégrée à cette procédure au titre de la<br />

Santé Publique, dès lors qu’un repérage de plomb accessible dans les revêtements a été<br />

fait.<br />

Procédure<br />

Fiche n° 3<br />

Schéma de la procédure Ddass<br />

Annexe 3<br />

Obligation réglementaire relative à l’hébergement ou au relogement<br />

<strong>des</strong> habitants (article L.521-1 à L.521-4 du code de<br />

construction et de l’habitation)<br />

Sur la commune de Perpignan, <strong>pour</strong> toutes les problématiques de l’habitat indigne, les saisines<br />

et signalements doivent être transmis à la :<br />

Direction de l’Urbanisme Opérationnel de Habitat et de la Sécurité civile (DUOHSC),<br />

11 rue du Castillet<br />

66000 Perpignan<br />

10


Fiche n° 3<br />

Procédure d’intervention<br />

dans le cadre du dispositif Insalubrité<br />

(Code de la Santé Publique articles L.1331-25 à L.1331-31)<br />

Signalement d’un tiers<br />

(collectivité, association, organisme<br />

payeur <strong>des</strong> ai<strong>des</strong> au logement)<br />

Signalement du locataire<br />

phase amiable<br />

Transmission à la Ddass<br />

Réalisation d’un diagnostic par un bureau d’étu<strong>des</strong> mandaté par la<br />

DDE et la Ddass avec l’accord du locataire<br />

Mise en demeure au propriétaire<br />

Réalisation<br />

<strong>des</strong> travaux<br />

par le propriétaire<br />

Procédure d’insalubrité<br />

(compétence Ddass)<br />

Visite contradictoire et<br />

rapport de visite motivé<br />

de la Ddass<br />

Non réalisation<br />

<strong>des</strong> travaux<br />

par le propriétaire<br />

phase coercitive<br />

Réalisation <strong>des</strong> travaux<br />

par le propriétaire<br />

Arrêté préfectoral<br />

avec notification par la<br />

Ddass (avec <strong>des</strong> délais<br />

de travaux)<br />

Possibilité de relogement<br />

temporaire le temps <strong>des</strong><br />

travaux<br />

Travaux non réalisés par<br />

le propriétaire<br />

Contrôle<br />

par le bureau d’étu<strong>des</strong><br />

Conforme<br />

Procédure de mise en<br />

demeure suspendue ou<br />

mainlevée d’arrêté<br />

préfectoral d’insalubrité<br />

Non conforme<br />

Relance +<br />

travaux d’office<br />

à la charge du propriétaire<br />

11


4<br />

La RESPONSABILITÈ <strong>des</strong><br />

MAIRES dans le domaine du<br />

logement indigne<br />

Réglement Sanitaire<br />

Départemental<br />

Code de la<br />

construction et de l’habitation<br />

L.511-1 à L.511-6<br />

Le maire est seul compétent en matière :<br />

d’in<strong>fr</strong>action aux règles d’hygiène<br />

Les maires exercent une responsabilité en matière d’hygiène publique en application de leur pouvoir de<br />

police municipale. Ils ont à assurer l’application du Règlement Sanitaire Départemental (RSD).<br />

Le maire doit intervenir conformément aux dispositions du Réglement Sanitaire Départemental, de l’article<br />

167 de la loi SRU et <strong>des</strong> articles L. 22112-1, L 2212-2 et L 2215-1 du Code Général <strong>des</strong> collectivités territoriales<br />

(annexe2).<br />

Le RSD est consultable en mairie et au service santé environnement de la Ddass.<br />

de péril<br />

Fiche n° 4<br />

Schéma de procédure d’une in<strong>fr</strong>action aux règles d’hygiène<br />

Définition<br />

L’immeuble, au sens de l’édifice et quelle qu’en soit la nature, qui menace ruine doit faire l’objet de l’instruction<br />

d’une procédure de péril. Elle est fondée sur une notion de sécurité publique et de danger encouru<br />

par les personnes, le public ou les occupants, compte tenu <strong>des</strong> défauts de solidité <strong>des</strong> éléments bâtis, y compris<br />

les éléments intérieurs aux bâtiments (escaliers, plafonds, planchers,…).<br />

Elle est mise en œuvre par les articles L.511-1 à L.511-6 du Code de la Construction et de l’Habitation.<br />

Selon le caractère d’urgence, on distingue :<br />

- le péril non imminent (ordinaire),<br />

- le péril imminent.<br />

Ces procédures peuvent induire un hébergement ou un relogement <strong>des</strong> occupants à la charge du propriétaire<br />

en application <strong>des</strong> articles L.521-1 à L.521-3 du code de construction et de l’habitation.<br />

Fiches n° 5 et 6<br />

Schémas de procédures de péril (ordinaire et imminent)<br />

Annexe n°2<br />

Obligations réglementaires relatives à l’hébergement ou au relogement <strong>des</strong><br />

habitants (L521-1 à L521-4)<br />

13


4 .1 LITIGE LOCATAIRE-BAILLEUR :<br />

DEMARCHE EN CAS D’INFRACTION<br />

AUX R ' EGLES D`HYGI ' ENE<br />

Chaque département possède, en application du Code de la Santé Publique,<br />

un Règlement Sanitaire Départemental (R.S.D.) qui comprend<br />

notamment une partie relative aux « locaux d’habitation et assimilés ».<br />

article 167 du Règlement<br />

Sanitaire Départemental,<br />

articles L.<br />

2212-1, L. 2212-2 et L.<br />

2215-1 du Code Général<br />

<strong>des</strong> Collectivités Territoriales<br />

et L 1421-4 du<br />

Code de la Santé<br />

Publique.<br />

Celle-ci définit les règles minimales d’occupation, d’utilisation et d’entretien <strong>des</strong> habitations, de leurs<br />

équipements et de leurs dépendances, c’est à dire <strong>des</strong> règles minimales sanitaires notamment :<br />

- l’absence d’humidité,<br />

- la ventilation <strong>des</strong> locaux,<br />

- l’éclairage naturel,<br />

- les ouvrages d’assainissement,<br />

- l’alimentation en eau potable,<br />

- les conduits de fumée, les hauteurs sous plafond,<br />

- les surfaces minimales <strong>des</strong> pièces,<br />

- la distribution <strong>des</strong> locaux, …<br />

Application du Règlement Sanitaire Départemental : pouvoirs de police du maire<br />

Si le maire est interpelé directement par les occupants d’un bien situé sur sa commune, il doit faire<br />

constater par un agent communal le bien-fondé de sa plainte.<br />

Le RSD est consultable en mairie et au service santé - environnement de la Ddass<br />

Fiche n°4<br />

Schéma de procédure dans le cadre d’une in<strong>fr</strong>action aux règles<br />

d’hygiène<br />

Annexe n° 3 : réglementation en matière d’in<strong>fr</strong>action aux règles d’hygiène<br />

( articles L. 2212-1, L. 2212-2 et L. 2215-1 du Code Général <strong>des</strong> Collectivités<br />

Territoriales)<br />

14


Fiche n° 4<br />

In<strong>fr</strong>action aux règles d’hygiène<br />

Saisine adressée au maire par écrit<br />

Etude de la requête<br />

Requête jugée<br />

non fondée<br />

Courrier à l’occupant l’informant<br />

du classement<br />

sans suite de sa requête<br />

Action de médiation :<br />

Prise de contact avec l’ensemble <strong>des</strong> parties<br />

<strong>pour</strong> étudier la situation<br />

Accord<br />

amiable<br />

Constat du maire,<br />

ou d’un agent municipal habilité<br />

Arrêté municipal d’injonction<br />

adressé au propriétaire, mentionnant :<br />

- les in<strong>fr</strong>actions constatées à la réglementation<br />

(RSD...),<br />

- les mesures à prendre <strong>pour</strong> faire cesser<br />

cette situation sans préciser les obligations<br />

de moyens,<br />

- un délai d’exécution.<br />

Lettre demandant au responsable<br />

(propriétaire et/ou locataire)<br />

de remédier à la situation<br />

constatée en mentionant<br />

les articles <strong>des</strong><br />

réglements d’hygiène non respectés<br />

et un délai d’exécution<br />

Travaux<br />

exécutés<br />

Notification de l’arrêté par voie administrative<br />

ou en recommandé avec accusé<br />

de réception.<br />

Les travaux ne sont pas exécutés :<br />

- Constat de non-exécution à l’expiration<br />

du délai<br />

- Relevé de l’in<strong>fr</strong>action par procès verbal<br />

et transmission au procureur de la république<br />

15


4 .2 LE PÈRIL<br />

Définition du péril ordinaire :<br />

articles 511-1 à<br />

511-2 du Code de la<br />

construction et de l’habitation.<br />

Code général <strong>des</strong> collectivités<br />

territoriales.<br />

Réglement sanitaire départemental<br />

.<br />

Le péril ordinaire s’applique à l’état de ruine d’un bâtiment sans que le risque soit susceptible<br />

de se réaliser dans un avenir immédiat.<br />

Si l'état du bâtiment, ou d'une de ses parties, ne permet pas de garantir la sécurité <strong>des</strong> occupants, le maire<br />

peut assortir l'arrêté de péril d'une interdiction d'habiter et d'utiliser les lieux, qui peut être temporaire ou définitive,<br />

conformément à l’article L. 511-2 CCH. Les dispositions <strong>des</strong> articles L. 521-1 à L. 521-4 en matière d’hébergement<br />

et de relogement sont alors applicables.<br />

Mise en œuvre de la procédure :<br />

Le maire adresse par lettre recommandée avec accusé de réception une mise en demeure de faire cesser le péril<br />

au(x) propriétaire(s) concerné(s) en leur imposant <strong>des</strong> délais d’exécution. Il peut comme dans le cadre d’une procédure<br />

de péril imminent (pages 18 et 19) solliciter le tribunal administratif afin qu’un expert soit nommé (ceci<br />

aux <strong>fr</strong>ais de la commune).<br />

Le maire prend un arrêté de péril ordinaire : il informe le propriétaire et l'invite à présenter ses observations dans un<br />

délai fixé qui ne peut être inférieur à 1 mois. Il sollicite l'avis de l'architecte <strong>des</strong> Bâtiments de France dans les conditions<br />

prévues à l'art. R. 511-2 du CCH<br />

Il ordonne les mesures conservatoires <strong>pour</strong> garantir la sécurité : l’évacuation de l'immeuble le cas échéant (hébergement<br />

: préciser les dates, les propositions de relogement et la date de substitution), les travaux nécessaires <strong>pour</strong> mettre<br />

fin au péril, la démolition partielle<br />

Si le désordre affecte les seules parties <strong>communes</strong> d'un immeuble en copropriété, l'information se fait au syndic qui la<br />

transmet aux copropriétaires dans un délai inférieur à 21 jours, et qui doit présenter ses observations dans un délai qui<br />

ne peut être inférieur à 2 mois<br />

La notification de l'arrêté est faite au syndic de copropriété. En cas de défaillance de certains copropriétaires, le syndic<br />

fournit une attestation de défaillance : la commune dispose alors d’un mois <strong>pour</strong> décider de se substituer aux copropriétaires<br />

défaillants.<br />

Si le(s) propriétaire(s) ne s'exécute(nt) pas, le maire adresse une lettre de mise en demeure au(x) propriétaire(s), indiquant<br />

que les délais sont dépassés et que la collectivité va se substituer <strong>pour</strong> la réalisation <strong>des</strong> travaux<br />

Dès la notification de travaux jusqu'à l'achèvement <strong>des</strong> travaux :<br />

- le loyer cesse d'être dû<br />

- les ai<strong>des</strong> au logement (AL/APL) sont suspendues<br />

- une obligation de relogement est à la charge du propriétaire<br />

Le maire exécute d'office les travaux indispensables <strong>pour</strong> mettre fin au péril de manière pérenne (non soumis au Code<br />

<strong>des</strong> Marchés Publics) aux <strong>fr</strong>ais du (<strong>des</strong>) copropriétaire (s) : les <strong>fr</strong>ais sont recouvrés par la commune en matière d'impôts<br />

direct.<br />

A la suite de la réalisation <strong>des</strong> travaux, le maire prend un arrêté de mainlevée (art. R. 511-4 CCH) transmis à la Préfecture,<br />

à l'EPCI, aux organismes payeurs <strong>des</strong> ai<strong>des</strong> au logement, au FSL ainsi qu'à la gendarmerie, à l'exception de la ville<br />

de Perpignan <strong>pour</strong> laquelle la notification est faite à la Direction Départementale de la Sécurité Publique.<br />

Fiche n° 5<br />

Schéma de procédure de péril ordinaire<br />

16


Fiche n° 5<br />

Péril ordinaire<br />

(Code de la construction et de l’habitation art L 511-1 et L 551-2)<br />

Un danger réel est constaté<br />

Le maire prend un arrêté de péril ordinaire : il<br />

informe le propriétaire et l'invite à présenter ses<br />

observations dans un délai fixé qui ne peut être<br />

inférieur à 1 mois<br />

le maire sollicite l'avis de l'architecte <strong>des</strong><br />

Bâtiments de France dans les conditions<br />

prévues à l'art. R. 511-2 du CCH<br />

Le maire ordonne les mesures conservatoires <strong>pour</strong> garantir la sécurité :<br />

- évacuation de l'immeuble le cas échéant (hébergement : préciser les dates,<br />

les propositions de relogement et la date de substitution)<br />

- travaux nécessaires <strong>pour</strong> mettre fin au péril<br />

- démolition partielle,<br />

(le délai d'exécution ne peut être inférieur à 1 mois)<br />

Si le désordre affecte les seules parties <strong>communes</strong> d'un immeuble en co-propriété,<br />

l'information se fait au syndic qui la transmet aux copropriétaires dans un<br />

délai inférieur à 21 jours, et qui doit présenter ses observations dans un délai qui<br />

ne peut être inférieur à 2 mois.<br />

Le(s) propriétaire(s) ne s'exécute(nt) pas<br />

Le(s) propriétaire(s) s'exécute(nt)<br />

Le maire adresse une lettre de mise en demeure<br />

à l'ensemble <strong>des</strong> propriétaires, indiquant<br />

que les délais sont dépassés et que la<br />

collectivité va se substituer.<br />

Le maire exécute d'office les travaux indispensables<br />

<strong>pour</strong> mettre fin au péril de manière pérenne<br />

(non soumis au Code <strong>des</strong> Marchés<br />

Publics) aux <strong>fr</strong>ais du propriétaire<br />

Arrêté de mainlevée : transmission de l'arrêté notamment à la Préfecture,<br />

à l'EPCI, aux organismes payeurs <strong>des</strong> ai<strong>des</strong> au logement, au GIP FSL (CLAFI) ainsi qu'à la<br />

Gendarmerie, à l'exception de la ville de Perpignan (art. R. 511-4 CCH).<br />

Dès la notification de travaux jusqu'à l'achèvement <strong>des</strong> travaux :<br />

- le loyer cesse d'être dû<br />

- les ai<strong>des</strong> au logement (AL/APL) sont suspendues<br />

- une obligation de relogement est à la charge du propriétaire<br />

17


Définition du péril imminent :<br />

Un arrêté de péril imminent est pris lorsqu’un bâtiment (construction de la main de l’homme) présente un risque<br />

<strong>pour</strong> la sécurité, à caractère d’urgence. La situation doit être constatée par le maire et validée par un expert. Il doit<br />

être obligatoirement relayé par un arrêté de péril ordinaire.<br />

Mise en œuvre de la procédure<br />

Le maire adresse par lettre simple un avertissement au(x) propriétaire(s) concerné(s) afin de faire cesser le péril, en<br />

déterminant un délai d’exécution. Il sollicite l’avis de l'architecte <strong>des</strong> Bâtiments de France dans les conditions prévues<br />

à l'art. R. 511-2 du CCH. Parallèlement, il saisit le tribunal administratif avec un rapport circonstancié, documenté<br />

notamment de photos, d'un plan de situation du bâtiment et <strong>des</strong> mitoyens (art. L. 511-3 ou L.129-3 du CCH).<br />

Le juge du Tribunal administratif nomme un expert qui doit examiner l'état <strong>des</strong> bâtiments (ainsi que <strong>des</strong> bâtiments<br />

contigus) dans les 24 heures de sa nomination.<br />

Trois possibilités découlent du rapport d’expertise :<br />

- le péril n’est pas imminent, les <strong>fr</strong>ais d’expertise sont à la charge de la commune,<br />

- les bâtiments contigus présentent un péril et une nouvelle procédure sur ces bâtiments doit être mise en place.<br />

- le péril est imminent.<br />

Le péril est imminent :<br />

Le maire prend un arrêté de péril imminent (ou immédiat), il ordonne les mesures conservatoires <strong>pour</strong> garantir la sécurité,<br />

selon les prescriptions de l'expert (étaiement, surveillance pose de témoins...) et notifie <strong>des</strong> travaux complets<br />

et durables (éventuellement démolition). Il ordonne l’évacuation de l'immeuble le cas échéant (hébergement/relogement<br />

: préciser les dates, les propositions de relogement et la date de substitution), les travaux nécessaires <strong>pour</strong> mettre<br />

fin au péril de manière pérenne, éventuellement la démolition partielle.<br />

Il donne <strong>des</strong> délais : à défaut d'indications de l'expert, entre 1 et 10 jours selon le constat.<br />

Il notifie l'arrêté au(x) propriétaires et <strong>pour</strong> les parties <strong>communes</strong> au syndic, ou à défaut, à l'ensemble <strong>des</strong> copropriétaires<br />

et indivisaires par notification administrative. En cas de difficulté d’identifier les propriétaires il fait un affichage<br />

en mairie et en façade de l’immeuble.<br />

Dès la notification de travaux jusqu'à l'achèvement <strong>des</strong> travaux :<br />

- le loyer cesse d'être dû<br />

- les ai<strong>des</strong> au logement (AL/APL) sont suspendues<br />

- une obligation de relogement est à la charge du propriétaire.<br />

Le propriétaire exécute les travaux, le maire fait une mainlevée de l’arrêté par un agent municipal, si possible assermenté,<br />

<strong>pour</strong> application du pouvoir de police générale du maire et police <strong>des</strong> édifices menaçant ruine et transmet<br />

l'arrêté (art. R. 511-4 CCH) à la Préfecture, à l'EPCI, aux organismes payeurs <strong>des</strong> ai<strong>des</strong> au logement, au GIP FSL<br />

(CLAFI) ainsi qu'à la Gendarmerie à l'exception de la ville de Perpignan.<br />

Si le propriétaire n’exécute pas les travaux, la collectivité se substitue sans plus d'information au(x) propriétaire(s) :<br />

acte exécutoire de plein droit. Le maire exécute d'office les travaux indispensables <strong>pour</strong> mettre fin au péril de manière<br />

pérenne (non soumis au Code <strong>des</strong> Marchés Publics) aux <strong>fr</strong>ais du propriétaire ou <strong>des</strong> propriétaires (les <strong>fr</strong>ais sont recouvrés<br />

par la commune en matière d'impôts directs) et fait publier l'arrêté de péril <strong>pour</strong> les gros montants de travaux :<br />

privilège spécial immobilier (Ordonnance n° 2007-42 du 11 janvier 2007)<br />

Fiche n° 6<br />

Schéma de procédure de péril imminent<br />

18


Fiche n° 6<br />

Péril imminent<br />

Un danger réel et imminent est constaté<br />

le maire doit :<br />

Adresser une lettre simple un<br />

avertissement au(x) propriétaires<br />

Solliciter l'avis de l'architecte<br />

<strong>des</strong> Bâtiments de France<br />

Saisir le tribunal administratif<br />

Le tribunal désigne un expert qui dans les 24<br />

heures de sa nomination décide si :<br />

Les bâtiments contigus<br />

présentent un péril<br />

Le péril est imminent<br />

Le péril n'est pas imminent<br />

Instruire une nouvelle procédure<br />

sur ce(s) bâtiment(s)<br />

Le maire prend un arrêté de<br />

péril imminent (ou immédiat),<br />

ordonne les mesures conservatoires<br />

<strong>pour</strong> garantir la sécurité,<br />

notifie <strong>des</strong> travaux complets et<br />

durables, fait évacuer de l'immeuble<br />

le cas échéant et<br />

donne <strong>des</strong> délais d'exécution<br />

La commune doit engager une<br />

procédure de péril ordinaire<br />

(voir fiche n°5)<br />

Notification de l'arrêté au(x) propriétaire(s) et <strong>pour</strong> les parties <strong>communes</strong><br />

au syndic, ou à défaut, à l'ensemble <strong>des</strong> copropriétaires et<br />

indivisaires par voie de notification administrative.<br />

Affichage à défaut de trouver les propriétaires.<br />

Le(s) propriétaire(s) ne s'exécute(nt) pas<br />

Le(s) propriétaire(s) s'exécute(nt)<br />

La collectivité se substitue au(x)<br />

propriétaire(s) et exécute d'office les<br />

travaux indispensables <strong>pour</strong> mettre fin<br />

au péril de manière pérenne<br />

Arrêté de mainlevée et transmission de l'arrêté<br />

à la Préfecture, à l'EPCI, aux organismes payeurs de l'allocation,<br />

au Fonds de Solidarité Logement ainsi qu'à la gendarmerie<br />

19


Annexes<br />

Annexe n° 1 : Décret décence n° 2002-120 du 30 janvier 2002 ....................p 22<br />

Annexe n° 2 :<br />

Annexe n° 3 :<br />

Obligations réglementaires relatives à l’hébergement<br />

ou au relogement <strong>des</strong> habitants<br />

(articles n°L521-1 à L521-4 du CCH) ...................................... p 24<br />

Réglementation en matière d’in<strong>fr</strong>action aux règles<br />

d’hygiène (articles L 2212-1, L.2212-2, L.2215-1,<br />

du code général <strong>des</strong> collectivités territoriales) ..........................p28<br />

21


Annexe 1<br />

Le décret décence n°2002-120 du 30 janvier 2002.<br />

Publication au JORF du 31 janvier 2002<br />

Décret n°2002-120 du 30 janvier 2002<br />

Décret relatif aux caractéristiques du logement décent pris <strong>pour</strong> l’application de l’article 187<br />

de la loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains.<br />

NOR:EQUU0200163D<br />

version consolidée au 31 janvier 2002 - version JO initiale<br />

Le Premier ministre,<br />

Sur le rapport du ministre de l’équipement, <strong>des</strong> transports et du logement,<br />

Vu le code civil ;<br />

Vu le code de la construction et de l’habitation, notamment ses articles R. 111-1 et R. 111-2 ;<br />

Vu la loi n° 67-561 du 12 juillet 1967 relative à l’amélioration de l’habitat ;<br />

Vu la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-<br />

1290 du 23 décembre 1986, notamment ses articles 2 et 6 dans leur rédaction issue de l’article 187 de la loi n° 2000-<br />

1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains ;<br />

Vu le décret n° 68-976 du 9 novembre 1968 fixant les conditions d’application de la loi n° 67-561 du 12 juillet 1967<br />

relative à l’amélioration de l’habitat ;<br />

Vu l’avis du Conseil national de l’habitat en date du 10 mai 2001 ;<br />

Vu les avis du conseil régional de la Guadeloupe en date du 31 août 2001, du conseil général de la Guadeloupe en date<br />

du 13 septembre 2001 et du conseil général de la Réunion en date du 3 octobre 2001 ;<br />

Vu les lettres de saisine <strong>pour</strong> avis du conseil régional de Guyane, du conseil régional de Martinique et du conseil régional<br />

de la Réunion en date respectivement <strong>des</strong> 9 août, 10 août et 10 août 2001 ;<br />

Vu les lettres de saisine <strong>pour</strong> avis du conseil général de Guyane et du conseil général de Martinique en date respectivement<br />

<strong>des</strong> 9 août et 10 août 2001 ;<br />

Le Conseil d’Etat (section <strong>des</strong> travaux publics) entendu,<br />

Article 1<br />

Un logement décent est un logement qui répond aux caractéristiques définies par le présent décret.<br />

Article 2<br />

Le logement doit satisfaire aux conditions suivantes, au regard de la sécurité physique et de la santé <strong>des</strong> locataires :<br />

1. Il assure le clos et le couvert. Le gros oeuvre du logement et de ses accès est en bon état d’entretien et de solidité<br />

et protège les locaux <strong>contre</strong> les eaux de ruissellement et les remontées d’eau. Les menuiseries extérieures et la<br />

couverture avec ses raccords et accessoires assurent la protection <strong>contre</strong> les infiltrations d’eau dans l’habitation.<br />

Pour les logements situés dans les départements d’outre-mer, il peut être tenu compte, <strong>pour</strong> l’appréciation <strong>des</strong><br />

conditions relatives à la protection <strong>contre</strong> les infiltrations d’eau, <strong>des</strong> conditions climatiques spécifiques à ces départements<br />

;<br />

2. Les dispositifs de retenue <strong>des</strong> personnes, dans le logement et ses accès, tels que garde-corps <strong>des</strong> fenêtres, escaliers,<br />

loggias et balcons, sont dans un état conforme à leur usage ;<br />

3. La nature et l’état de conservation et d’entretien <strong>des</strong> matériaux de construction, <strong>des</strong> canalisations et <strong>des</strong> revêtements<br />

du logement ne présentent pas de risques manifestes <strong>pour</strong> la santé et la sécurité physique <strong>des</strong> locataires ;<br />

4. Les réseaux et branchements d’électricité et de gaz et les équipements de chauffage et de production d’eau chaude<br />

sont conformes aux normes de sécurité définies par les lois et règlements et sont en bon état d’usage et de fonctionnement<br />

;<br />

5. Les dispositifs d’ouverture et de ventilation <strong>des</strong> logements permettent un renouvellement de l’air adapté aux besoins<br />

d’une occupation normale du logement et au fonctionnement <strong>des</strong> équipements ;<br />

6. Les pièces principales, au sens du troisième alinéa de l’article R. 111-1 du code de la construction et de l’habitation,<br />

bénéficient d’un éclairement naturel suffisant et d’un ouvrant donnant à l’air libre ou sur un volume vitré donnant<br />

à l’air libre.<br />

22


Article 3<br />

Le logement comporte les éléments d’équipement et de confort suivants :<br />

1. Une installation permettant un chauffage normal, munie <strong>des</strong> dispositifs d’alimentation en énergie et d’évacuation<br />

<strong>des</strong> produits de combustion et adaptée aux caractéristiques du logement. Pour les logements situés dans les départements<br />

d’outre-mer, il peut ne pas être fait application de ces dispositions lorsque les conditions climatiques le justifient<br />

;<br />

2. Une installation d’alimentation en eau potable assurant à l’intérieur du logement la distribution avec une pression<br />

et un débit suffisants <strong>pour</strong> l’utilisation normale de ses locataires ;<br />

3. Des installations d’évacuation <strong>des</strong> eaux ménagères et <strong>des</strong> eaux-vannes empêchant le refoulement <strong>des</strong> odeurs et<br />

<strong>des</strong> effluents et munies de siphon ;<br />

4. Une cuisine ou un coin cuisine aménagé de manière à recevoir un appareil de cuisson et comprenant un évier raccordé<br />

à une installation d’alimentation en eau chaude et <strong>fr</strong>oide et à une installation d’évacuation <strong>des</strong> eaux usées ;<br />

5. Une installation sanitaire intérieure au logement comprenant un w.-c., séparé de la cuisine et de la pièce où sont<br />

pris les repas, et un équipement <strong>pour</strong> la toilette corporelle, comportant une baignoire ou une douche, aménagé de<br />

manière à garantir l’intimité personnelle, alimenté en eau chaude et <strong>fr</strong>oide et muni d’une évacuation <strong>des</strong> eaux<br />

usées. L’installation sanitaire d’un logement d’une seule pièce peut être limitée à un w.-c. extérieur au logement à<br />

condition que ce w.-c. soit situé dans le même bâtiment et facilement accessible ;<br />

6. Un réseau électrique permettant l’éclairage suffisant de toutes les pièces et <strong>des</strong> accès ainsi que le fonctionnement<br />

<strong>des</strong> appareils ménagers courants indispensables à la vie quotidienne.<br />

Dans les logements situés dans les départements d’outre-mer, les dispositions relatives à l’alimentation en eau<br />

chaude prévues aux 4 et 5 ci-<strong>des</strong>sus ne sont pas applicables.<br />

Article 4<br />

Le logement dispose au moins d’une pièce principale ayant soit une surface habitable au moins égale à 9 mètres carrés<br />

et une hauteur sous plafond au moins égale à 2,20 mètres, soit un volume habitable au moins égal à 20 mètres cubes.<br />

La surface habitable et le volume habitable sont déterminés conformément aux dispositions <strong>des</strong> deuxième et troisième<br />

alinéas de l’article R. 111-2 du code de la construction et de l’habitation.<br />

Article 5<br />

Le logement qui fait l’objet d’un arrêté d’insalubrité ou de péril ne peut être considéré comme un logement décent.<br />

Article 6<br />

Les travaux d’amélioration prévus à l’article 1er de la loi du 12 juillet 1967 susvisée sont ceux qui ont <strong>pour</strong> but exclusif<br />

de mettre les locaux en conformité avec tout ou partie <strong>des</strong> dispositions <strong>des</strong> articles 1er à 4 du présent décret, sans<br />

aboutir à dépasser les caractéristiques qui y sont définies.<br />

Les articles 1er, 5 à 14 et 17 du décret du 9 novembre 1968 susvisé sont abrogés.<br />

Article 7<br />

La garde <strong>des</strong> sceaux, ministre de la justice, le ministre de l’intérieur, le ministre de l’équipement, <strong>des</strong> transports et du<br />

logement, le secrétaire d’Etat à l’outre-mer et la secrétaire d’Etat au logement sont chargés, chacun en ce qui le<br />

concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République <strong>fr</strong>ançaise.<br />

23


Annexe 2<br />

Obligations réglementaires relatives à l’hébergement ou au relogement <strong>des</strong> habitants<br />

(L521-1 à L521-4 du Code de la construction et de l’habitation)<br />

CODE DE LA CONSTRUCTION ET DE L’HABITATION<br />

(Partie Législative)<br />

Article L521-1<br />

(Loi nº 2000-1208 du 13 décembre 2000 art. 181 1º Journal Officiel du 14 décembre 2000)<br />

(Ordonnance nº 2005-1087 du 1 septembre 2005 art. 1 III Journal Officiel du 2 septembre 2005)<br />

(Ordonnance nº 2005-1566 du 15 décembre 2005 art. 8 Journal Officiel du 16 décembre 2005)<br />

Pour l’application du présent chapitre, l’occupant est le titulaire d’un droit réel conférant l’usage, le locataire, le souslocataire<br />

ou l’occupant de bonne foi <strong>des</strong> locaux à usage d’habitation et de locaux d’hébergement constituant son habitation<br />

principale.<br />

Le propriétaire ou l’exploitant est tenu d’assurer le relogement ou l’hébergement <strong>des</strong> occupants ou de contribuer au<br />

coût correspondant dans les conditions prévues à l’article L. 521-3-1 dans les cas suivants :<br />

- lorsqu’un immeuble fait l’objet d’une déclaration d’insalubrité, d’une mise en demeure ou d’une injonction prise<br />

en application <strong>des</strong> articles L. 1331-22, L. 1331-23, L. 1331-24, L. 1331-25, L. 1331-26-1 et L. 1331-28 du code<br />

de la santé publique, si elle est assortie d’une interdiction d’habiter temporaire ou définitive ou si les travaux nécessaires<br />

<strong>pour</strong> remédier à l’insalubrité rendent temporairement le logement inhabitable ;<br />

- lorsqu’un immeuble fait l’objet d’un arrêté de péril en application de l’article L. 511-1 du présent code, si l’arrêté<br />

ordonne l’évacuation du bâtiment ou s’il est assorti d’une interdiction d’habiter ou encore si les travaux nécessaires<br />

<strong>pour</strong> mettre fin au péril rendent temporairement le logement inhabitable ;<br />

- lorsqu’un établissement recevant du public utilisé aux fins d‘hébergement fait l’objet de mesures <strong>des</strong>tinées à faire<br />

cesser une situation d’insécurité en application de l’article L. 123-3.<br />

Cette obligation est faite sans préjudice <strong>des</strong> actions dont dispose le propriétaire ou l’exploitant à l’en<strong>contre</strong> <strong>des</strong> personnes<br />

auxquelles l’état d’insalubrité ou de péril serait en tout ou partie imputable.<br />

CODE DE LA CONSTRUCTION ET DE L’HABITATION<br />

(Partie Législative)<br />

Article L521-2<br />

(Loi nº 2000-1208 du 13 décembre 2000 art. 181 2º Journal Officiel du 14 décembre 2000)<br />

(Ordonnance nº 2005-1566 du 15 décembre 2005 art. 8 Journal Officiel du 16 décembre 2005)<br />

(Loi nº 2006-872 du 13 juillet 2006 art. 44 III Journal Officiel du 16 juillet 2006)<br />

I. - Le loyer ou toute autre somme versée en <strong>contre</strong>partie de l’occupation cesse d’être dû <strong>pour</strong> les locaux qui font<br />

l’objet d’une mise en demeure prise en application de l’article L. 1331-22 du code de la santé publique à compter<br />

de l’envoi de la notification de cette mise en demeure.<br />

Le loyer en principal ou toute autre somme versée en <strong>contre</strong>partie de l’occupation cessent d’être dus <strong>pour</strong> les locaux<br />

qui font l’objet d’une mise en demeure ou d’une injonction prise en application <strong>des</strong> articles L. 1331-23 et L. 1331-<br />

24 du code de la santé publique ou de mesures décidées en application de l’article L. 123-3. Les loyers ou redevances<br />

sont à nouveau dus à compter du premier jour du mois qui suit le constat de la réalisation <strong>des</strong> mesures<br />

prescrites.<br />

Pour les locaux visés par une déclaration d’insalubrité prise en application <strong>des</strong> articles L. 1331-25 et L. 1331-28<br />

du code de la santé publique ou par un arrêté de péril pris en application de l’article L. 511-1, le loyer en principal<br />

ou toute autre somme versée en <strong>contre</strong>partie de l’occupation du logement cesse d’être dû à compter du premier jour<br />

du mois qui suit l’envoi de la notification de l’arrêté ou de son affichage à la mairie et sur la façade de l’immeuble,<br />

jusqu’au premier jour du mois qui suit l’envoi de la notification ou l’affichage de l’arrêté de mainlevée.<br />

Dans le cas où <strong>des</strong> locaux ont fait l’objet d’une mise en demeure prononcée en application de l’article L. 1331-26-<br />

1 du code de la santé publique suivie d’une déclaration d’insalubrité prise en application de l‘article L. 1331-28<br />

24


du même code, le loyer ou toute autre somme versée en <strong>contre</strong>partie de l’occupation du logement cesse d’être dû<br />

à compter du premier jour du mois qui suit l’envoi de la notification de la mise en demeure ou son affichage<br />

jusqu’au premier jour du mois qui suit l’envoi de la notification ou l’affichage de l’arrêté de mainlevée de l’insalubrité.<br />

Les loyers ou toutes autres sommes versées en <strong>contre</strong>partie de l’occupation du logement indûment perçus par le<br />

propriétaire, l’exploitant ou la personne ayant mis à disposition les locaux sont restitués à l’occupant ou déduits<br />

<strong>des</strong> loyers dont il devient à nouveau redevable.<br />

II. - Dans les locaux visés au I, la durée résiduelle du bail à la date du premier jour du mois suivant l’envoi de la notification<br />

de la mainlevée de l’arrêté d’insalubrité ou de péril ou du constat de la réalisation <strong>des</strong> mesures prescrites,<br />

ou leur affichage, est celle qui restait à courir au premier jour du mois suivant l’envoi de la notification de l’arrêté<br />

d’insalubrité ou de péril, de l’injonction, de la mise en demeure ou <strong>des</strong> prescriptions, ou leur affichage.<br />

Ces dispositions s’appliquent sans préjudice <strong>des</strong> dispositions du dernier alinéa de l’article 1724 du code civil.<br />

III. - Lorsque les locaux sont <strong>fr</strong>appés d’une interdiction définitive d’habiter et d’utiliser, les baux et contrats d’occupation<br />

ou d’hébergement <strong>pour</strong>suivent de plein droit leurs effets, exception faite de l’obligation de paiement du<br />

loyer ou de toute somme versée en <strong>contre</strong>partie de l’occupation, jusqu’à leur terme ou jusqu’au départ <strong>des</strong> occupants<br />

et au plus tard jusqu’à la date limite fixée par la déclaration d’insalubrité ou l’arrêté de péril.<br />

Une déclaration d’insalubrité, un arrêté de péril ou la prescription de mesures <strong>des</strong>tinées à faire cesser une situation<br />

d’insécurité ne peut entraîner la résiliation de plein droit <strong>des</strong> baux et contrats d’occupation ou d’hébergement, sous<br />

réserve <strong>des</strong> dispositions du VII de l’article L. 521-3-2.<br />

Les occupants qui sont demeurés dans les lieux faute d’avoir reçu une of<strong>fr</strong>e de relogement conforme aux dispositions<br />

du II de l’article L. 521-3-1 sont <strong>des</strong> occupants de bonne foi qui ne peuvent être expulsés de ce fait.<br />

CODE DE LA CONSTRUCTION ET DE L’HABITATION<br />

(Partie Législative)<br />

Article L521-3-1<br />

(inséré par Ordonnance nº 2005-1566 du 15 décembre 2005 art. 8 Journal Officiel du 16 décembre 2005)<br />

I. - Lorsqu’un immeuble fait l’objet d’une interdiction temporaire d’habiter ou d’utiliser ou que son évacuation est ordonnée<br />

en application de l’article L. 511-3, le propriétaire ou l’exploitant est tenu d’assurer aux occupants un hébergement<br />

décent correspondant à leurs besoins.<br />

A défaut, l’hébergement est assuré dans les conditions prévues à l’article L. 521-3-2. Son coût est mis à la charge<br />

du propriétaire ou de l’exploitant.<br />

Si un logement qui a fait l’objet d’une déclaration d’insalubrité au titre du II de l’article L. 1331-28 du code de la<br />

santé publique est manifestement suroccupé, le propriétaire ou l’exploitant est tenu d’assurer l’hébergement <strong>des</strong><br />

occupants jusqu’au terme <strong>des</strong> travaux prescrits <strong>pour</strong> remédier à l’insalubrité. A l’issue, leur relogement incombe<br />

au préfet ou au maire dans les conditions prévues à l’article L. 521-3-2. En cas de défaillance du propriétaire ou<br />

de l’exploitant, le coût de l’hébergement est mis à sa charge.<br />

II. - Lorsqu’un immeuble fait l’objet d’une interdiction définitive d’habiter, ainsi qu’en cas d’évacuation à caractère<br />

définitif, le propriétaire ou l’exploitant est tenu d’assurer le relogement <strong>des</strong> occupants. Cette obligation est satisfaite<br />

par la présentation à l’occupant de l’of<strong>fr</strong>e d’un logement correspondant à ses besoins et à ses possibilités. Le propriétaire<br />

ou l’exploitant est tenu de verser à l’occupant évincé une indemnité d’un montant égal à trois mois de son<br />

nouveau loyer et <strong>des</strong>tinée à couvrir ses <strong>fr</strong>ais de réinstallation.<br />

En cas de défaillance du propriétaire ou de l’exploitant, le relogement <strong>des</strong> occupants est assuré dans les conditions<br />

prévues à l’article L. 521-3-2.<br />

Le propriétaire est tenu au respect de ces obligations si le bail est résilié par le locataire en application <strong>des</strong> dispositions<br />

du dernier alinéa de l’article 1724 du code civil ou s’il expire entre la date de la notification <strong>des</strong> arrêtés portant<br />

interdiction définitive d’habiter et la date d’effet de cette interdiction.<br />

25


CODE DE LA CONSTRUCTION ET DE L’HABITATION<br />

(Partie Législative)<br />

Article L521-3-2<br />

(Ordonnance nº 2005-1566 du 15 décembre 2005 art. 8 Journal Officiel du 16 décembre 2005)<br />

(Loi nº 2006-872 du 13 juillet 2006 art. 44 III Journal Officiel du 16 juillet 2006)<br />

I. - Lorsqu’un arrêté de péril pris en application de l’article L. 511-1 ou <strong>des</strong> prescriptions édictées en application de<br />

l’article L. 123-3 sont accompagnés d’une interdiction temporaire ou définitive d’habiter et que le propriétaire ou<br />

l’exploitant n’a pas assuré l’hébergement ou le relogement <strong>des</strong> occupants, le maire prend les dispositions nécessaires<br />

<strong>pour</strong> les héberger ou les reloger.<br />

II. - Lorsqu’une déclaration d’insalubrité, une mise en demeure ou une injonction prise sur le fondement <strong>des</strong> articles<br />

L. 1331-22, L. 1331-23, L. 1331-24, L. 1331-25, L. 1331-26-1 et L. 1331-28 du code de la santé publique est assortie<br />

d’une interdiction temporaire ou définitive d’habiter et que le propriétaire ou l’exploitant n’a pas assuré l’hébergement<br />

ou le relogement <strong>des</strong> occupants, le préfet, ou le maire s’il est délégataire de tout ou partie <strong>des</strong> réservations<br />

de logements en application de l’article L. 441-1, prend les dispositions nécessaires <strong>pour</strong> héberger ou reloger les<br />

occupants, sous réserve <strong>des</strong> dispositions du III.<br />

III. - Lorsque la déclaration d’insalubrité vise un immeuble situé dans une opération programmée d’amélioration de<br />

l’habitat prévue par l’article L. 303-1 ou dans une opération d’aménagement au sens de l’article L. 300-1 du code<br />

de l’urbanisme et que le propriétaire ou l’exploitant n’a pas assuré l’hébergement ou le relogement <strong>des</strong> occupants,<br />

la personne publique qui a pris l’initiative de l’opération prend les dispositions nécessaires à l’hébergement ou au<br />

relogement <strong>des</strong> occupants.<br />

IV. - Lorsqu’une personne publique, un organisme d’habitations à loyer modéré, une société d’économie mixte ou un<br />

organisme à but non lucratif a assuré le relogement, le propriétaire ou l’exploitant lui verse une indemnité représentative<br />

<strong>des</strong> <strong>fr</strong>ais engagés <strong>pour</strong> le relogement, égale à un an du loyer prévisionnel.<br />

V. - Si la commune assure, de façon occasionnelle ou en application d’une convention passée avec l’Etat, les obligations<br />

d’hébergement ou de relogement qui sont faites à celui-ci en cas de défaillance du propriétaire, elle est subrogée<br />

dans les droits de l’Etat <strong>pour</strong> le recouvrement de sa créance.<br />

VI. - La créance résultant de la substitution de la collectivité publique aux propriétaires ou exploitants qui ne se conforment<br />

pas aux obligations d’hébergement et de relogement qui leur sont faites par le présent article est recouvrée<br />

soit comme en matière de contributions directes par la personne publique créancière, soit par l’émission par le<br />

maire ou le préfet d’un titre exécutoire au profit de l’organisme ayant assuré l’hébergement ou le relogement.<br />

Cette créance est garantie par une hypothèque légale sur l’immeuble ou, s’il s’agit d’un immeuble en copropriété,<br />

sur le ou les lots en cause.<br />

VII. - Si l’occupant a refusé trois of<strong>fr</strong>es de relogement qui lui ont été faites au titre <strong>des</strong> I, II ou III, le juge peut être<br />

saisi d’une demande tendant à la résiliation du bail ou du droit d’occupation et à l’autorisation d’expulser l’occupant.<br />

26


CODE DE LA CONSTRUCTION ET DE L’HABITATION<br />

(Partie Législative)<br />

Article L521-4<br />

(Loi nº 2000-1208 du 13 décembre 2000 art. 181 2º Journal Officiel du 14 décembre 2000)<br />

(Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er<br />

janvier 2002)<br />

(Ordonnance nº 2005-1566 du 15 décembre 2005 art. 8 Journal Officiel du 16 décembre 2005)<br />

I. - Est puni de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 100 000 euros le fait :<br />

- en vue de contraindre un occupant à renoncer aux droits qu’il détient en application <strong>des</strong> articles L. 521-1 à<br />

L. 521-3-1, de le menacer, de commettre à son égard tout acte d’intimidation ou de rendre impropres à l’habitation<br />

les lieux qu’il occupe ;<br />

- de percevoir un loyer ou toute autre somme en <strong>contre</strong>partie de l’occupation du logement, y compris rétroactivement,<br />

en méconnaissance du I de l’article L. 521-2 ;<br />

- de refuser de procéder à l’hébergement ou au relogement de l’occupant, bien qu’étant en mesure de le faire.<br />

II. - Les personnes physiques encourent également les peines complémentaires suivantes :<br />

1º La confiscation du fonds de commerce ou <strong>des</strong> locaux mis à bail ;<br />

2º L’interdiction <strong>pour</strong> une durée de cinq ans au plus d’exercer une activité professionnelle ou sociale dès lors que<br />

les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées <strong>pour</strong> préparer ou commettre l’in<strong>fr</strong>action. Cette<br />

interdiction n’est toutefois pas applicable à l’exercice d’un mandat électif ou de responsabilités syndicales.<br />

III. - Les personnes morales peuvent être déclarées pénalement responsables, dans les conditions prévues par l’article<br />

121-2 du code pénal, <strong>des</strong> in<strong>fr</strong>actions définies au présent article.<br />

Les peines encourues par les personnes morales sont :<br />

- l’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 du code pénal ;<br />

- les peines complémentaires prévues aux 2º, 4º, 8º et 9º de l’article 131-39 du code pénal.<br />

La confiscation mentionnée au 8º de cet article porte sur le fonds de commerce ou les locaux mis à bail.<br />

Lorsque les <strong>pour</strong>suites sont effectuées à l’en<strong>contre</strong> d’exploitants de fonds de commerce aux fins d’hébergement,<br />

il est fait application <strong>des</strong> dispositions de l’article L. 651-10 du présent code.<br />

27


Annexe 3<br />

Réglementation en matière d’in<strong>fr</strong>action aux règles<br />

d’hygiène (article 167 du Réglement Sanitaire Départemental et L.2212-2 du code<br />

général <strong>des</strong> collectivités territoriales)<br />

L’article 167 du Réglement Sanitaire Départemental - Exécution<br />

Le Secrétaire général de la Préfecture <strong>des</strong> Pyrénées-orientales, les Sous-Préfets et les Maires sont chargés, concurremment<br />

Le Directeur Départemental <strong>des</strong> Affaires Sanitaires et Sociales, les Médecins Inspecteures de la Santé, les Agents <strong>des</strong> Services<br />

Vétérinaires, le Directeur Départemental de l’Equipement, les Directeurs <strong>des</strong> Bureaux Municipaux d’Hygiène, les<br />

Agents du Service de la Répression <strong>des</strong> Frau<strong>des</strong> et du Contrôle de Qualité, les officiers et agents de police Judiciaire, les<br />

Ingénieurs du Génie Sanitaire, les Inspecteurs de Salubrité et les Agents commissionnés de l’Entente Interdépartementale<br />

<strong>pour</strong> la Démoustication, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.<br />

CODE GENERAL DES COLLECTIVITES TERRITORIALES (Partie Législative)<br />

Police municipale (souvent dite "police générale du maire")<br />

Article L2122-24<br />

Le maire est chargé, sous le contrôle administratif du représentant de l'Etat dans le département, de l'exercice <strong>des</strong> pouvoirs<br />

de police, dans les conditions prévues aux articles L. 2212-1 et suivants.<br />

Article L2212-1<br />

Le maire est chargé, sous le contrôle administratif du représentant de l'Etat dans le département, de la police municipale,<br />

de la police rurale et de l'exécution <strong>des</strong> actes de l'Etat qui y sont relatifs.<br />

Article L2212-2<br />

La police municipale a <strong>pour</strong> objet d'assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques.<br />

Elle comprend notamment :<br />

1° Tout ce qui intéresse la sûreté et la commodité du passage dans les rues, quais, places et voies publiques, ce<br />

qui comprend le nettoiement, l'éclairage, l'enlèvement <strong>des</strong> encombrements, la démolition ou la réparation <strong>des</strong> édifices menaçant<br />

ruine, l'interdiction de rien exposer aux fenêtres ou autres parties <strong>des</strong> édifices qui puisse nuire par sa chute ou celle<br />

de rien jeter qui puisse endommager les passants ou causer <strong>des</strong> exhalaisons nuisibles ;<br />

2° Le soin de réprimer les atteintes à la tranquillité publique telles que les rixes et disputes accompagnées d'ameutement<br />

dans les rues, le tumulte excité dans les lieux d'assemblée publique, les attroupements, les bruits, y compris les<br />

bruits de voisinage, les rassemblements nocturnes qui troublent le repos <strong>des</strong> habitants et tous actes de nature à compromettre<br />

la tranquillité publique ;<br />

3° Le maintien du bon ordre dans les endroits où il se fait de grands rassemblements d'hommes, tels que les foires,<br />

marchés, réjouissances et cérémonies publiques, spectacles, jeux, cafés, églises et autres lieux publics ;<br />

4° L'inspection sur la fidélité du débit <strong>des</strong> denrées qui se vendent au poids ou à la mesure et sur la salubrité <strong>des</strong><br />

comestibles exposés en vue de la vente ;<br />

5° Le soin de prévenir, par <strong>des</strong> précautions convenables, et de faire cesser, par la distribution <strong>des</strong> secours nécessaires,<br />

les accidents et les fléaux calamiteux ainsi que les pollutions de toute nature, tels que les incendies, les inondations,<br />

les ruptures de digues, les éboulements de terre ou de rochers, les avalanches ou autres accidents naturels, les maladies<br />

épidémiques ou contagieuses, les épizooties, de <strong>pour</strong>voir d'urgence à toutes les mesures d'assistance et de secours et, s'il<br />

y a lieu, de provoquer l'intervention de l'administration supérieure ;<br />

6° Le soin de prendre provisoirement les mesures nécessaires <strong>contre</strong> les personnes atteintes de troubles mentaux<br />

dont l'état <strong>pour</strong>rait compromettre la morale publique, la sécurité <strong>des</strong> personnes ou laconservation <strong>des</strong> propriétés ;<br />

7° Le soin d'obvier ou de remédier aux événements f¢cheux qui <strong>pour</strong>raient être occasionnés par la divagation <strong>des</strong><br />

animaux malfaisants ou féroces ;<br />

8° Le soin de réglementer la fermeture annuelle <strong>des</strong> boulangeries, lorsque cette fermeture est rendue nécessaire <strong>pour</strong> l'application<br />

de la législation sur les congés payés, après consultation <strong>des</strong> organisations patronales et ouvrières, de manière<br />

à assurer le ravitaillement de la population.<br />

28


Pouvoirs du représentant de l'Etat dans le département<br />

Article L2215-1 (modifié par la Loi nº 2003-239 du 18 mars 2003)<br />

La police municipale est assurée par le maire, toutefois :<br />

1º Le représentant de l'Etat dans le département peut prendre, <strong>pour</strong> toutes les <strong>communes</strong> du département ou plusieurs<br />

d'entre elles, et dans tous les cas où il n'y aurait pas été <strong>pour</strong>vu par les autorités municipales, toutes mesures relatives au maintien<br />

de la salubrité, de la sûreté et de la<br />

tranquillité publiques.<br />

Ce droit ne peut être exercé par le représentant de l'Etat dans le département à l'égard d'une seule commune qu'après une mise<br />

en demeure au maire restée sans résultat ;<br />

2º Si le maintien de l'ordre est menacé dans deux ou plusieurs <strong>communes</strong> limitrophes, le représentant de l'Etat dans<br />

le département peut se substituer, par arrêté motivé, aux maires de ces <strong>communes</strong> <strong>pour</strong> l'exercice <strong>des</strong> pouvoirs mentionnés<br />

aux 2º et 3º de l'article L. 2212-2 et à l'article L. 2213-23 ;<br />

3º Le représentant de l'Etat dans le département est seul compétent <strong>pour</strong> prendre les mesures relatives à l'ordre, à la<br />

sûreté, à la sécurité et à la salubrité publiques, dont le champ d'application excède le territoire d'une commune ;<br />

4º En cas d'urgence, lorsque l'atteinte au bon ordre, à la salubrité, à la tranquillité et à la sécurité publiques l'exige<br />

et que les moyens dont dispose le préfet ne permettent plus de <strong>pour</strong>suivre les objectifs <strong>pour</strong> lesquels il détient <strong>des</strong> pouvoirs<br />

de police, celui-ci peut, par arrêté motivé, <strong>pour</strong> toutes les<br />

<strong>communes</strong> du département ou plusieurs ou une seule d'entre elles, réquisitionner tout bien et service,requérir toute personne<br />

nécessaire au fonctionnement de ce service ou à l'usage de ce bien et prescrire toute mesure utile jusqu'à ce que l'atteinte à<br />

l'ordre public ait pris fin.<br />

L'arrêté motivé fixe la nature <strong>des</strong> prestations requises, la durée de la mesure de réquisition ainsi que les modalités de son application.<br />

Le préfet peut faire exécuter d'office les mesures prescrites par l'arrêté qu'il a édicté.<br />

La rétribution par l'Etat de la personne requise ne peut se cumuler avec une rétribution par une autre personne physique ou<br />

morale.<br />

La rétribution doit uniquement compenser les <strong>fr</strong>ais matériels, directs et certains résultant de l'application de l'arrêté de réquisition.<br />

Dans le cas d'une réquisition adressée à une entreprise, lorsque la prestation requise est de même nature que celles habituellement<br />

fournies à la clientèle, le montant de la rétribution est calculé d'après le prix commercial normal et licite de la prestation.<br />

Dans les conditions prévues par le code de justice administrative, le président du tribunal administratif ou le magistrat qu'il<br />

délègue peut, dans les quarante-huit heures de la publication ou de la notification de l'arrêté, à la demande de la personne<br />

requise, accorder une provision représentant tout ou partie de<br />

l'indemnité précitée, lorsque l'existence et la réalité de cette indemnité ne sont pas sérieusement contestables.<br />

En cas d'inexécution volontaire par la personne requise <strong>des</strong> obligations qui lui incombent en application de l'arrêté édicté par<br />

le préfet, le président du tribunal administratif ou le magistrat qu'il délègue peut, sur demande de l'autorité requérante, prononcer<br />

une astreinte dans les conditions prévues aux articles L. 911-6 à L. 911-8 du code de justice administrative.<br />

Le refus d'exécuter les mesures prescrites par l'autorité requérante constitue un délit qui est puni de six mois d'emprisonnement<br />

et de 10 000 Euros d'amende.<br />

29


Documents<br />

type<br />

Arrêté de péril ordinaire....................................................................................p 32<br />

Arrêté de mainlevée de péril ordinaire ..............................................................p 35<br />

Lettre d’avertissement de péril imminent ..........................................................p 37<br />

Requête <strong>pour</strong> désignation d’un expert par le tribunal administratif ..................p 38<br />

Arrêté de péril imminent ..................................................................................p 39<br />

Arrêté portant interdiction d’habiter et d’utiliser les lieux ................................p 41<br />

31


Documents type<br />

Arrêté de péril ordinaire<br />

MODÈLE D’ ARRETE DE PÉRIL ORDINAIRE<br />

(Avant homologation par le tribunal administratif) N.B<br />

Département de<br />

Commune de<br />

M…<br />

Maire de ………….<br />

Vu le Code Général <strong>des</strong> Collectivités Territoriales, notamment les art L.2212 – 2, L. 2212- 4 et L. L.2215-1<br />

Vu les articles L 511.1 à L 511.6 du Code de la Construction et de l’Habitation<br />

Vu les articles L.111-6-1, L.521-1 à L.521-4 du Code de la Construction et de l’Habitation,<br />

Vu l’article R.430-26 du code de l’urbanisme N.B N.B 2<br />

Et vu l’avis de l’architecte <strong>des</strong> bâtiments de France en date du ……<br />

Vu le rapport en date du ……par lequel M…………, expert ….……commis à notre demande a constaté dans l’immeuble...<br />

(bâtiment, édifice, partie précisée…) situé... (adresse) la situation suivante :.... (bref <strong>des</strong>criptif <strong>des</strong> lieux)<br />

et les désordres suivants :.... (<strong>des</strong>cription <strong>des</strong> désordres apparaissant au rapport et justifiant l’arrêté).<br />

Vu la ou les mises en demeure adressées à …. (propriétaire, syndicat de copropriétaires, SCI, société, exploitant…)<br />

de procéder à la réalisation <strong>des</strong> mesures de sécurité nécessaires <strong>pour</strong> remédier aux désordres existants;<br />

Considérant qu’aucune suite n’a été donnée et qu’en raison de la gravité de la situation et de la persistance <strong>des</strong><br />

désordres, il convient d’engager la procédure de péril afin que la sécurité publique, ou celle <strong>des</strong> occupants, soit<br />

sauvegardée.<br />

Sur la proposition du (le cas échéant)……………<br />

A R R E T E :<br />

Article 1er :<br />

Le ou les propriétaires de l’immeuble sis……….. , références cadastrales, lot n°……… demeurant à …….., sont<br />

mis en demeure d’effectuer les travaux de réparation ... (à préciser) ou de démolition, (le cas échéant) de l’immeuble<br />

sus visé dans un délai de ……(temps à préciser) à compter de la date de notification du présent arrêté :<br />

1°) - ………………………….<br />

2°) - ……………………………….<br />

3°) - …………………………………….<br />

Article 2 :<br />

Dans le cas ou les propriétaires ……. entendent contester le péril ou les mesures prescrites par le présent arrêté,<br />

ils devront le faire savoir en indiquant les noms et adresses de l’expert qu’ils auront chargé de procéder, contradictoirement<br />

avec celui de la commune, à la vérification de l’état <strong>des</strong> lieux et fixée au………. (date), à la suite de<br />

laquelle il sera dressé rapport.<br />

32


Article 3 :<br />

Si le ….(date) le ou les propriétaires n’ont pas fait cesser le péril et s’ils n’ont pas commis un expert, il sera passé<br />

outre et procédé à la visite par le seul expert de la commune.<br />

L’arrêté et le rapport d’expertise seront ensuite transmis au Tribunal Administratif de (ville) en vue d’une exécution<br />

d’office <strong>des</strong> travaux par la commune et, (selon le cas) après constatation de l’état d’insécurité par le juge, d’une interdiction<br />

temporaire ou définitive d’habiter .<br />

Article 4 :<br />

Le présent arrêté sera notifié aux propriétaires visés au présent arrêté.<br />

Il sera également notifié aux occupants de l’immeuble.<br />

Il sera par ailleurs affiché à la mairie de la commune où est situé l’immeuble, ainsi que sur la façade dudit immeuble,<br />

<strong>pour</strong> valoir notification prévue par l’article L 511.1.1 du Code de la Construction et de l’Habitation.<br />

Mention en sera portée au Bulletin Municipal Officiel de la Ville de ….(facultatif, mais utile).<br />

Le présent arrêté sera publié à la conservation <strong>des</strong> hypothèques dont dépend l’immeuble <strong>pour</strong> chacun <strong>des</strong> locaux,<br />

aux <strong>fr</strong>ais du propriétaire.<br />

Le cas échéant :<br />

Le présent arrêté sera notifié aux propriétaires <strong>des</strong> bâtiments mitoyens de l’immeuble menaçant ruine (mention obligatoire<br />

lorsque la démolition de l’immeuble menaçant ruine a été ordonnée dans l’arrêté de péril).<br />

Article 5 :<br />

Le ou les propriétaires (ou copropriétaires) tenu(s) d’exécuter les mesures prévues à l’article 1 peuvent s’af<strong>fr</strong>anchir<br />

de son (leur) obligation par la conclusion d’un bail à réhabilitation ou d’un bail emphytéotique. Elle(s) peut(vent)<br />

également conclure sur le bien concerné un contrat de vente moyennant paiement d’une rente viagère, à charge<br />

<strong>pour</strong> le preneur ou le débirentier d’exécuter les travaux prescrits.<br />

Article 6 :<br />

Le ou les propriétaires (ou l’exploitant d’un local d’hébergement, hôtel meublé ) sont tenus de respecter les droits<br />

<strong>des</strong> occupants dans les conditions précisées à l’article L.521-2 du code de la construction et de l’habitation, reproduit<br />

ci-après (lorsque le bâtiment est affecté ou utilisé à l’habitation) :<br />

Dans les locaux faisant l’objet d’un arrêté d’insalubrité ou de péril, le loyer en principal, ou toute autre somme versée<br />

en <strong>contre</strong>partie de l’occupation du logement, cesse d’être dû à compter du premier jour du mois qui suit l’envoi<br />

de la notification de l’arrêté d’insalubrité ou de péril, ou dans les cas prévus au deuxième alinéa de l’article L. 1331-<br />

28-1 du code de la santé publique ou au deuxième alinéa de l’article L. 511-1-1 du présent code, à compter du premier<br />

jour de l’affichage de l’arrêté à la mairie et sur la porte de l’immeuble, jusqu’au premier jour du mois qui suit la<br />

date d’achèvement <strong>des</strong> travaux constatée par l’arrêté prévu au premier alinéa de l’article L. 1331-28-3 du code de<br />

la santé publique ou à l’article L. 511-2 du présent code.<br />

Dans les locaux <strong>fr</strong>appés d’une interdiction temporaire d’habiter et d’utiliser les lieux, la durée résiduelle du bail à la<br />

date du premier jour du mois qui suit celle de l’achèvement <strong>des</strong> travaux constatée dans l’arrêté d’insalubrité ou de<br />

péril est celle qui restait à courir au premier jour du mois suivant l’envoi de la notification de l’arrêté d’insalubrité ou<br />

de péril ou de son affichage.<br />

Ces dispositions s’appliquent sans préjudice <strong>des</strong> dispositions du dernier alinéa de l’article 1724 du code civil.<br />

Dans les locaux <strong>fr</strong>appés d’une interdiction définitive d’habiter et d’utiliser, les baux et contrats d’occupation ou d’hébergement<br />

<strong>pour</strong>suivent de plein droit leurs effets jusqu’au départ <strong>des</strong> occupants ou jusqu’à leur terme et au plus<br />

tard jusqu’à la date limite fixée dans l’arrêté d’insalubrité ou de péril.<br />

Article 7 :<br />

Le présent arrêté est transmis au préfet du département au titre du contrôle de légalité.<br />

Article 8 :<br />

Le présent arrêté (lorsque le bâtiment est affecté ou utilisé à l’habitation) est transmis au Procureur de la république,<br />

à la Caisse d’allocation familiale de... (ou à la caisse de MSA de ….) au gestionnaire du fonds de solidarité<br />

<strong>pour</strong> le logement (FSL) du département.<br />

33


Article 9<br />

Toute menace ou tout acte d’intimidation tels que visés à l’article L 511-6 et à l’art L.521-4 du code de la construction<br />

et de l’habitation, reproduits en annexe, fera l’objet <strong>des</strong> sanctions prévues par cet article. (lorsque le bâtiment<br />

est affecté ou utilisé à l’habitation)<br />

Article 10<br />

La mainlevée du présent arrêté de péril ne <strong>pour</strong>ra être prononcée qu’après constatation de la conformité de la réalisation<br />

<strong>des</strong> travaux à ceux qui ont été prescrits, par l’homme de l’art commis par la commune.<br />

Le propriétaire tient à disposition de la commune tout justificatif attestant de la réalisation <strong>des</strong> travaux.<br />

Article 11<br />

Le présent arrêté peut faire l’objet d’un recours administratif devant le Tribunal Administratif de(ville) dans le délai<br />

de 2 mois à compter de la notification du présent arrêté, ou de l’affichage de l’arrêté en mairie en date du …...<br />

Fait à ………….., le<br />

Signé : Le maire<br />

34


Arrêté de mainlevée de péril<br />

MODELE D’ARRÊTÉ DE MAINLEVEE DE PERIL(1)<br />

Département de<br />

commune de ……….. ;<br />

Le maire<br />

Vu le code général <strong>des</strong> collectivités territoriales<br />

Vu le code de la construction et de l’habitation, notamment ses art L.511-1 à L.511-6 et L.521-1 à L.521-4 ;<br />

Vu l’arrêté de péril ordinaire en date du … ;<br />

Vu le rapport de M. … (homme de l’art ou service) en date de … constatant la réalisation <strong>des</strong> travaux prescrits<br />

en application de l'arrêté susvisé (ou la démolition);<br />

le cas échéant,<br />

Vu le rapport de M. … (homme de l’art ou service) en date de … constatant la réalisation de travaux mettant fin<br />

à tout péril sur le bâtiment ayant fait l'objet d'un arrêté de péril imminent en date du …. (2)<br />

ARRETE :<br />

ARTICLE 1er :<br />

Sur la base du rapport établi par M. …, il est pris acte de la réalisation <strong>des</strong> travaux.<br />

Ces travaux (ou la démolition) ont été réalisés <strong>pour</strong> le … (date de leur achèvement).<br />

En conséquence, il est prononcé la mainlevée de l’arrêté prescrivant la réparation (ou la démolition) de l’immeuble<br />

menaçant ruine, sis à….. (commune, adresse, cadastre…) (et le cas échéant de l’interdiction d’habiter et d’utiliser<br />

les lieux).<br />

ARTICLE 2 (le cas échéant)<br />

Le bail dont bénéficie le locataire, suspendu à compter de la notification de l’arrêté de péril du ……… jusqu’à l’achèvement<br />

<strong>des</strong> travaux constaté par le présent arrêté de mainlevée du péril, est prorogé de la durée résiduelle, égale<br />

à celle qui restait à la date du ………(le premier jour du mois suivant l’envoi de la notification de l’arrêté de péril<br />

ou de son affichage).<br />

ARTICLE 3<br />

Les dispositions <strong>des</strong> articles L.521-1 à L.521-4 du CCH, reproduites en annexe, sont applicables.<br />

ARTICLE 4<br />

Le présent arrêté sera notifié aux propriétaires ….et aux occupants.<br />

Le cas échéant (propriétaires non identifiés ou à défaut de connaître leur adresse), le présent arrêté est affiché<br />

en mairie de ……ainsi que sur la façade de l’immeuble.<br />

35


ARTICLE 5<br />

Le présent arrêté fera l’objet d’une publication au fichier immobilier de la conservation <strong>des</strong> hypothèques (ou au<br />

livre foncier) dont dépend l’immeuble, aux <strong>fr</strong>ais du propriétaire et à la diligence de celui-ci<br />

Il sera transmis au préfet du département, à la CAF, à la MSA, au gestionnaire du FSL, au procureur de la république.<br />

ARTICLE 6<br />

La présente décision peut faire l’objet d’un recours contentieux devant le tribunal administratif de …. (adresse)<br />

dans le délai de deux mois à compter de la notification..<br />

ARTICLE 7<br />

Exécution<br />

Fait à …………, le ………..<br />

Signature du maire<br />

(1) On rappelle qu'il n'y a pas d'arrêté de péril imminent …. car s'agissant de travaux provisoires et en attendant<br />

un arrêté de péril ordinaire, le péril subsiste ….<br />

(2) Sauf si <strong>des</strong> travaux mettant fin définitivement au péril ont été effectués par le propriétaire à son initiative<br />

(ce que vise l'alinéa en cause)<br />

36


Mise en demeure péril<br />

Modèle de LETTRE D’AVERTISSEMENT<br />

envoyée PAR LE MAIRE AU PROPRIETAIRE<br />

le Maire de …..<br />

A M ….<br />

COURRIER RAR<br />

Ville, le<br />

Objet : péril imminent<br />

Monsieur,<br />

Par la présente, je me permets de vous signaler l’état de péril et le risque immédiat que l'état du bâtiment fait peser<br />

sur la sécurité publique (ou celle <strong>des</strong> occupants) sis …….(<strong>des</strong>criptif précis si plusieurs bâtiments sur le même terrain)<br />

bâtiment situé…………………….., cadastré……..et adresse, ……. dont vous êtes propriétaire 1.<br />

En application de l’article L511-1 du code de la construction et de l’habitation :<br />

« Le maire peut prescrire la réparation ou la démolition <strong>des</strong> murs, bâtiments ou édifices quelconques lorsqu'ils menacent<br />

ruine et qu'ils <strong>pour</strong>raient, par leur effondrement, compromettre la sécurité ou lorsque, d'une façon générale,<br />

ils n'of<strong>fr</strong>ent pas les garanties de solidité nécessaires au maintien de la sécurité publique, dans les conditions prévues<br />

à l'article L. 511-2. Toutefois, si leur état fait courir un péril imminent, le maire ordonne préalablement les mesures provisoires<br />

indispensables <strong>pour</strong> écarter ce péril, dans les conditions prévues à l'article L. 511-3 »<br />

Compte tenu de l'état de ce bâtiment et faute <strong>pour</strong> vous de le sécuriser immédiatement, je vous informe que j’ai<br />

décidé de mettre en œuvre la procédure de péril imminent au titre de mon pouvoir de police administrative spéciale<br />

en application de l’article L.511-3 du Code de la construction et de l’habitation.<br />

Je saisis le Président du Tribunal Administratif afin qu’il nomme un expert, qui dans les vingt-quatre heures qui suivent<br />

sa nomination, examinera les bâtiments, dressera constat de l'état <strong>des</strong> bâtiments mitoyens et me proposera <strong>des</strong> mesures<br />

de nature à mettre fin à l'imminence du péril s'il la constate, conformément à l’article L.511-3 du Code de la<br />

construction et de l’habitation.<br />

Si le rapport de l'expert conclut à l'existence d'un péril grave et imminent, j’ordonnerai les mesures provisoires qui s’imposent<br />

<strong>pour</strong> garantir la sécurité, et notamment (si necessaire) l'évacuation de l'immeuble.<br />

Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.<br />

M…..<br />

Signé, le maire<br />

(1) Ou /et usu<strong>fr</strong>uitier, titulaire de droits réel, exploitant …….syndicat de copropriétaires, SCI ou autres …..<br />

37


REQUETE<br />

<strong>pour</strong> la<br />

DESIGNATION D’UN EXPERT PAR LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF<br />

le Maire de …..<br />

A<br />

M…… Président (e)<br />

Du Tribunal Administratif de<br />

Ville, …..le<br />

Objet : demande de nomination d’expert<br />

Pièces Jointes : éléments techniques et avertissement au propriétaire<br />

Monsieur (Madame) le Président,<br />

En raison de l’état dans lequel se trouve le bâtiment situé …………………………….. appartenant à M………………,<br />

il y a urgence à ce que <strong>des</strong> mesures provisoires puissent être prises <strong>pour</strong> garantir la sécurité publique.<br />

J’ai décidé de mettre en œuvre la procédure de péril imminent visée à l’article L.511-3 du Code de la construction et<br />

de l’habitation.<br />

J’en ai averti le propriétaire (par lettre ou tout autre moyen …) ……<br />

En application <strong>des</strong> dispositions du code de la construction et de <strong>l'habitat</strong>ion, je vous sollicite afin que soit désigné, en<br />

urgence, un expert aux fins de constater les désordres affectant le bâtiment, dresser constat de l’état <strong>des</strong> bâtiments<br />

mitoyens, et de préciser les mesures provisoires et immédiates nécessaires <strong>pour</strong> mettre fin à l’imminence du péril.<br />

Contact peut être pris auprès de mes services (à préciser le cas échéant)<br />

Je vous prie d’agréer, M….. le Président, l’expression de mes sentiments distingués.<br />

Signature<br />

38


Arrêté de péril imminent<br />

Département de………. ;<br />

Ville de<br />

Le maire de la commune de ……….. ;<br />

MODÈLE D’ ARRETE DE PÉRIL IMMINENT<br />

Vu les articles L.511-1, L.511-1-1, L.511-3, L.511-4, L.511-5 et L 511-6 (en cas de bâtiments à usage d’habitation) du code de la<br />

construction et de l’habitation,<br />

Vu les articles L.521-1 à L.521-4 du code de la construction et de l’habitation (en cas de bâtiments à usage d’habitation),<br />

Vu les articles R..511-1-1, R..511-2.-I et R.511-5 du code de la construction et de l’habitation,<br />

Vu l’article R..511-3 (quand l’immeuble est inscrit dans un espace protégé)<br />

et vu la lettre d’information envoyée à l’architecte <strong>des</strong> bâtiments de France,<br />

Vu l’article R.556-1 du code de justice administrative,<br />

Vu l’article L. 2131-1 du code général <strong>des</strong> collectivités territoriales,<br />

Vu le rapport dressé par M. ……….., expert, désigné par ordonnance de M. le Président du Tribunal administratif de ……. en<br />

date du ……. sur notre demande,<br />

Vu l'avertissement envoyé à M. …….. demeurant à ……. propriétaire de l'immeuble (ou du bâtiment, situation précise …) sis à<br />

……… ,<br />

Considérant qu'il ressort de ce rapport qu'il y a urgence à ce que <strong>des</strong> mesures provisoires soient prises en vue de garantir la sécurité<br />

publique, laquelle est gravement menacée par l'état de l'immeuble susvisé …….. ,<br />

A R R E T E<br />

Article 1er :<br />

M. ............ demeurant à ............ propriétaire de l'immeuble (du bâtiment) sis .............., devra dans un délai de ……….. à dater<br />

de la notification [ ou de l’affichage ] du présent arrêté, prendre toutes mesures <strong>pour</strong> garantir la sécurité publique en procédant à<br />

………. (énumérer ici les mesures, à caractère provisoire, à prendre, en les précisant) sur le ou les bâtiments (à préciser<br />

lorsque plusieurs bâtiments occupent une seule parcelles / plan à joindre si nécessaire).<br />

Article 2 :<br />

Faute <strong>pour</strong> le propriétaire d'avoir exécuté les mesures ci-<strong>des</strong>sus prescrites dans le délai précisé ci-<strong>des</strong>sus, il y sera procédé<br />

d'office par la commune et aux <strong>fr</strong>ais du propriétaire.<br />

Article 3 : (selon le cas) :<br />

Pour <strong>des</strong> raisons de sécurité, compte tenu <strong>des</strong> désordres constatés, cet immeuble/ ou le bâtiment, ou partie de bâtiment (à préciser)<br />

devra être entièrement évacué par ses occupants, soit immédiatement <strong>des</strong> notification du présent arrêté, soit dans un<br />

délai maximum de « n » jours.<br />

Cette évacuation est à caractère temporaire et prendra fin lors de la constatation de la réalisation <strong>des</strong> travaux prescrits.<br />

Le cas échéant : Cette évacuation est à caractère définitif.<br />

Article 4 : (cas de bâtiments d’habitation)<br />

Le ou les propriétaires (ou l'exploitant d'un local d'hébergement, hôtel meublé ) est tenu de respecter les droits <strong>des</strong> occupants<br />

dans les conditions précisées à l'article L.521-2 du code de la construction et de l’habitation, reproduit en annexe :<br />

Le propriétaire (ou l'exploitant <strong>des</strong> locaux d'hébergement) doit avoir informé les services de la mairie de l'of<strong>fr</strong>e d'hébergement<br />

(ou de relogement définitif) qu'il a faite aux occupants en application <strong>des</strong> articles L.521-1 et L. 521-3-1 du code de la construction<br />

et de l’habitation, avant le …( date à préciser/ courte s’agissant d’un péril imminent/ parfois impossible si évacuation d‘urgence).<br />

39


A défaut, <strong>pour</strong> le propriétaire d’avoir assuré l'hébergement provisoire (ou le relogement définitif) <strong>des</strong> occupants, celui-ci sera effectué<br />

par la commune, à ses <strong>fr</strong>ais.<br />

Article 5<br />

Le présent arrêté sera notifié au propriétaire (ayants droits, exploitants ….)<br />

Si bâtiment d’habitation : et notifié aux occupants.<br />

Il sera affiché sur la façade de l'immeuble concerné ainsi qu'à la mairie de …<br />

Article 7 :<br />

Le présent arrêté est transmis au préfet du département de ...<br />

Article 8 : Si bâtiment d’habitation :<br />

Le présent arrêté est transmis président de l’établissement public de coopération intercommunale compétent en matière d’habitat<br />

(le cas échéant), aux organismes payeurs <strong>des</strong> ai<strong>des</strong> personnelles au logement (Caisse d'allocation familiale de (et/ou à la<br />

caisse de MSA ….), au gestionnaire du fonds de solidarité <strong>pour</strong> le logement du département.<br />

Article 9 :<br />

Le présent arrêté peut faire l’objet d’un recours contentieux devant le Tribunal Administratif de ……… dans le délai de 2 mois à<br />

compter de sa notification (ou de son affichage).<br />

Article 10 : exécution<br />

Fait à …………., le …………..<br />

Signature du Maire<br />

40


MODÈLE D’ARRÊTÉ PORTANT INTERDICTION D’HABITER ET D’UTILISER LES LIEUX<br />

suite à un arrêté de péril<br />

Département de……… ;<br />

Le maire de la commune de………. ;<br />

Vu le code général <strong>des</strong> collectivités territoriales ;<br />

Vu les articles L 511-1 à L 511-6 et L 521-1 à L 521-4 du code de la construction et de l’habitation ;<br />

Vu l’arrêté de péril ordinaire en date du ………. ayant ordonné <strong>des</strong> travaux de réparation / ou la démolition de l’immeuble<br />

situé……… ;<br />

Vu le jugement du tribunal administratif ayant homologué l’arrêté en date du …….. et ayant constaté l’insécurité de<br />

l’immeuble ;<br />

Considérant l’état de péril de cet immeuble et son caractère dangereux <strong>pour</strong> les occupants tant que les travaux<br />

prescrits par l’arrêté de péril n’auront pas été réalisés ;<br />

Considérant que l’immeuble est actuellement occupé par plusieurs personnes (le ou les propriétaires, locataires,<br />

autres) ;<br />

A R R E T E :<br />

Article 1er : Les locaux sis (préciser bâtiment, étage, localisation ou tout l’immeuble) sont interdits temporairement<br />

à l’habitation et à toute utilisation compter de………. et jusqu’à la mainlevée de l’arrêté de péril.<br />

Ou<br />

Les locaux sis (préciser bâtiment, étage, localisation ou tout l’immeuble) sont interdits définitivement à l’habitation<br />

et à toute utilisation immédiatement / ou à compter du…….. (ne peut excéder 6 mois).<br />

Article 2 : Le propriétaire est tenu de respecter le droit <strong>des</strong> occupants en application <strong>des</strong> dispositions <strong>des</strong> articles<br />

L.521-1 à L.521-3 du code de la construction et de l’habitation reproduites en annexe.<br />

M. (x)…., propriétaire est tenu d’assurer l’hébergement temporaire <strong>des</strong> occupants jusqu’à la réalisation <strong>des</strong> travaux<br />

et la levée de l’arrêté de péril. A défaut, cet hébergement sera à sa charge financière.<br />

(Cette disposition est applicable lorsque les travaux nécessaires <strong>pour</strong> remédier au péril rendent temporairement<br />

inhabitable un logement).<br />

Ou<br />

M. (x) ., propriétaire est tenu d’assurer le relogement définitif <strong>des</strong> occupants / immédiatement ou au plus tard au<br />

……… (date de l’interdiction définitive d’habiter). A défaut, le relogement sera assuré par la commune aux <strong>fr</strong>ais du<br />

propriétaire.<br />

La créance correspondant aux <strong>fr</strong>ais engagés sera recouvrée comme en matière de contributions directes.<br />

Article 3 : Le bail dont bénéficie M. (x)…, locataire, est suspendu à compter du ……… (date correspondant au premier<br />

jour du mois suivant l’envoi de la notification de l’arrêté de péril ou de son affichage) jusqu’à l’achèvement <strong>des</strong><br />

travaux constaté dans la mainlevée de l’arrêté de péril et la durée résiduelle de son bail est celle qui restait à la<br />

date du ………(le premier jour du mois suivant l’envoi de la notification de l’arrêté de péril ou de son affichage).<br />

Ou<br />

En cas d’ordonnance de démolition ou d’interdiction définitive d’habiter,<br />

41


Les baux et contrats d’occupation ou d’hébergement de M. (x) et M. (y), locataires ou occupants, <strong>pour</strong>suivent de<br />

plein droit leurs effets jusqu’à leur départ et au plus tard jusqu’à la date limite indiquée <strong>pour</strong> l’interdiction définitive<br />

d’habiter.<br />

Article 4 : Le présent arrêté sera notifié aux propriétaires ….et aux occupants.<br />

Le cas échéant (propriétaires non identifiés ou à défaut de connaître leur adresse), le présent arrêté est affiché en<br />

mairie de ……ainsi que sur la façade de l’immeuble.<br />

Article 5 : Le présent arrêté fera l’objet d’une publication au fichier immobilier de la conservation <strong>des</strong> hypothèques<br />

(ou au livre foncier) dont dépend l’immeuble, aux <strong>fr</strong>ais du propriétaire.<br />

Article 6<br />

Le présent arrêté est transmis au préfet du département, au procureur de la République, à la <strong>Caf</strong> de …. ou la<br />

CMSA de …. ainsi qu’au gestionnaire du fonds de solidarité <strong>pour</strong> le logement du département.<br />

Article 7<br />

exécution<br />

Fait à ………., le……….<br />

Signature du maire<br />

42


Adresses utiles<br />

Préfecture <strong>des</strong> Pyrénées-Orientales<br />

24 quai Sadi Carnot - BP 951<br />

66951 Perpignan Cedex<br />

Direction départementale <strong>des</strong> affaires sanitaires et sociales<br />

12 boulevard Mercader - BP 928<br />

66011 Perpignan Cedex<br />

Direction Départementale de l’Equipement<br />

2 rue Jean Richepin<br />

66000 Perpignan<br />

Agence Nationale de l’Habitat (ANAH)<br />

2 rue Jean Richepin<br />

66000 Perpignan<br />

Conseil Général - Direction Générale <strong>des</strong> Solidarités<br />

2 rue Joseph Sauvy - BP 142<br />

66001 Perpignan<br />

Tribunal de Grande Instance<br />

5 boulevard <strong>des</strong> Pyrénées<br />

66000 Perpignan<br />

Tribunal Administratif<br />

6 Rue Pitot<br />

34000 Montpellier<br />

Caisse d’allocations familiales<br />

112 rue du docteur Henri Ey<br />

66019 Perpignan Cedex 9<br />

Mutualité Sociale Agricole<br />

23 rue François Broussais - BP 89 924<br />

66017 Perpignan Cedex 9<br />

Direction de l’Urbanisme Opérationnel de Habitat et de la Sécurité civile (DUOHSC)<br />

11, rue du Castillet<br />

66000 Perpignan<br />

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