Livre Blanc Editique - Industrie.com
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Sommaire<br />
I. Introduction …………………………………………………………………………………………………………… 2<br />
II. Les évolutions du marché de l’éditique …………………………………………………………………..3<br />
Aux origines de l’éditique …………………………………………………………………………………….3<br />
L’éditique de gestion, première étape vers la maîtrise des flux documentaires ……3<br />
L’éditique à l’heure de l’interactivité et du document sur mesure ……………………….4<br />
Etude de cas : MAAF Assurances : l’éditique intégrée au système d’information ….5<br />
Etude de cas : Révolution éditique à la Casden Banque Populaire …………………………8<br />
III. Enjeux et critères de choix de l’éditique interactive ……………………………………………….10<br />
Etude de cas : spécialiste du financement de projets immobiliers et financiers …..11<br />
Etude de cas : groupe d’assurance ………………………………………………………………………12<br />
IV. Bdoc Suite une solution pour répondre aux nouveaux enjeux de l’éditique ……………13<br />
Quand l’éditique devient réactive ………………………………………………………………………..13<br />
Tirer le meilleur parti de ses documents ………………………………………………………………14<br />
Un juste milieu entre contrôle et personnalisation ………………………………………………14<br />
1
Réactivité et personnalisation, les nouveaux enjeux de<br />
la production de documents d’entreprise.<br />
En résumé<br />
L’éditique traditionnelle reste une chasse gardée de l’informatique.<br />
Afin de mieux répondre aux besoins spécifiques de leurs clients et partenaires, les<br />
métiers veulent enrichir et personnaliser eux‐mêmes leurs documents.<br />
Pour répondre à ces nouveaux besoins, la production de documents d’entreprise<br />
doit se mettre à la portée des utilisateurs et devenir plus souple, plus interactive.<br />
I – Introduction<br />
Propositions <strong>com</strong>merciales, courriers aux clients et aux partenaires, factures, contrats, bons<br />
de <strong>com</strong>mande, plaquettes et documentations marketing… Ces documents, plus ou moins<br />
formalisés selon les cas, représentent le principal vecteur de <strong>com</strong>munication dans les<br />
entreprises. Ils jouent un rôle essentiel dans la stratégie des entreprises et sont au cœur de<br />
la relation avec les clients et partenaires. La rapidité de leur conception et production, la<br />
qualité de leur forme et de leur contenu sont donc primordiales. Les besoins d’interactivité<br />
et de temps réel imposés par Internet renforcent ces exigences de réactivité.<br />
Face à ces enjeux, le rôle de l’éditique est crucial. Selon la définition du cabinet de conseil<br />
Markess International, l’éditique regroupe l’ensemble des outils, services et moyens<br />
informatiques prenant en charge l’édition des documents sortants de l’entreprise. Depuis<br />
ses débuts, le marché de l’éditique a cependant connu des évolutions notables. Pour cette<br />
raison, la définition générale englobe aujourd’hui plusieurs approches aux finalités très<br />
différentes.<br />
2
II – Les évolutions du marché de l’éditique<br />
Aux origines de l’éditique<br />
La plupart des entreprises ont mis en place des progiciels de gestion intégrés (PGI) et des<br />
applicatifs de gestion de la relation client (GRC) afin de gérer leurs processus métier. Mais<br />
ces progiciels n’ont pas été conçus pour la production de documents. De fait, les documents<br />
générés par les PGI sont assez rigides et laissent peu de place à l’initiative des utilisateurs<br />
pour répondre à leurs besoins spécifiques. En effet, les documents restent étroitement liés<br />
aux applications qui permettent de les produire, offrant dès lors peu de possibilités en<br />
termes de rationalisation, de personnalisation et d’automatisation. L’éditique traditionnelle,<br />
que l’on peut décrire <strong>com</strong>me une éditique de gestion, est venue pallier certains de ces<br />
manques.<br />
L’éditique de gestion, première étape vers la maîtrise des flux documentaires<br />
Qu’est‐ce que l’éditique de gestion <br />
L’éditique de gestion concerne la transmission d’informations de gestion<br />
(états de <strong>com</strong>ptes bancaires, factures, relevés de consommation…). Les<br />
documents correspondant à ce type de message sont plutôt structurés,<br />
leur production est largement industrialisée (fabrication batch).<br />
Source : le CXP.<br />
Le périmètre couvert par l’éditique <strong>com</strong>prend un certain nombre de fonctions associées à la<br />
gestion du document : de l’extraction/la réception des données à la diffusion du document,<br />
en passant par des modules de <strong>com</strong>position et de post‐<strong>com</strong>position. A ce périmètre, il<br />
convient aussi d’inclure l’archivage permettant de capitaliser sur ces sources de<br />
connaissances.<br />
Des outils de production de masse ont permis d’automatiser la production de documents,<br />
générant d’importants gains de productivité. Ils ont également introduit une certaine<br />
flexibilité dans la conception des documents grâce à des règles techniques et métiers<br />
permettant de générer des documents de manière dynamique, en assemblant texte, images,<br />
logos et tableaux.<br />
3
L’éditique à l’heure de l’interactivité et du document sur mesure<br />
Qu’est‐ce que l’éditique interactive <br />
L’éditique interactive vise à concevoir et à permettre la personnalisation de<br />
manière contrôlée des documents de gestion par l'utilisateur : courriers sinistre,<br />
contentieux, contrats, DRH, gestion de la réclamation mais aussi des documents<br />
<strong>com</strong>merciaux, marketing (lancement de campagnes sur de nouvelles offres, sur les<br />
promotions, tarifs, catalogues…).<br />
Les documents véhiculant ces contenus sont davantage dépendants des<br />
particularités de l'activité de l'entreprise et plus personnalisés par rapport aux<br />
destinataires ; ils doivent aussi être plus attractifs (Transmission d’une image<br />
valorisante, Qualité graphique et esthétique des documents, Charte graphique<br />
unifiée).<br />
Leur conception doit donc <strong>com</strong>porter plus d’interactions avec les applications<br />
métiers de l’entreprise, et leur cycle de vie est régi par de nombreuses interactions<br />
humaines et manuelles (Participation de la MOA ou des utilisateurs pour la<br />
conception par profil utilisateur et/ou par contexte métier).<br />
Source : le CXP et Business Document.<br />
Les solutions d’éditique de gestion ne suffisent pas à répondre à tous les besoins. En effet,<br />
elles nécessitent un certain savoir‐faire technique, propre aux équipes informatiques, ce qui<br />
les rend difficilement accessibles aux utilisateurs métier. L’intervention de la direction des<br />
systèmes d’information reste donc nécessaire pour concevoir de nouveaux documents ou<br />
modifier des modèles existants.<br />
Face à des métiers de plus en plus exigeants et demandeurs de souplesse et de réactivité,<br />
une telle situation s’avère vite inadaptée. En effet, ces allers‐retours récurrents entre<br />
l’informatique et les métiers freinent la réactivité de l’entreprise. Celle‐ci perd une partie de<br />
son agilité, c’est‐à‐dire sa capacité à s’adapter rapidement aux changements. Qu’il s’agisse<br />
de lancer une nouvelle offre sur le marché, d’adapter un contrat ou de traiter un dossier<br />
client, les entreprises doivent être capables de proposer des réponses rapides et en parfaite<br />
adéquation avec les besoins.<br />
4
Etude de cas :<br />
MAAF Assurances : l’éditique<br />
intégrée au système d’information<br />
À la MAAF, Business Document est<br />
aujourd’hui le fournisseur éditique de<br />
référence. Forte intégration aux<br />
applications métiers, gain de réactivité et<br />
de qualité, réduction des coûts... sont<br />
autant de points qui scellent ce<br />
partenariat.<br />
Le contexte<br />
Le groupe mutuel MAAF Assurances est<br />
l’un des tout premiers assureurs<br />
généralistes en France. Il offre à ses 3,8<br />
millions de sociétaires des solutions<br />
globales en assurances (automobile,<br />
habitation, santé, assurance Vie, risques<br />
professionnels…) et des services à forte<br />
valeur ajoutée (assistance, crédits…).<br />
Aujourd’hui cinquième assureur<br />
automobile en France, MAAF Assurances<br />
détient un portefeuille de plus de 3,7<br />
millions de véhicules assurés.<br />
La problématique<br />
Les besoins de Maaf Assurances en<br />
matière d’éditique sont conséquents. Que<br />
ce soit en front office, pour tous les<br />
documents (les contrats, notamment)<br />
remis aux clients, ou en back office, avec<br />
les lettres de recours ou encore les<br />
<strong>com</strong>ptes‐rendus d’expertise. En 1998, le<br />
groupe décide d’acquérir un progiciel<br />
métier, en remplacement du spécifique<br />
jusqu’alors utilisé, et s’équipe des<br />
solutions Bdoc.<br />
« À l’époque, l’intégration de la solution<br />
consistait en quelque sorte en un projet<br />
pilote portant sur 200 utilisateurs. Ils sont<br />
aujourd’hui plus de 5 500 ! », explique<br />
Nicolas Bonnardeau, responsable de<br />
l’entité Gestion des documents de Maaf<br />
Assurances.<br />
La solution<br />
Fort de la réussite de ce premier projet, le<br />
groupe MAAF Assurances, en 2002, étend<br />
l’utilisation de la suite Bdoc à ses<br />
partenaires. « La suite Bdoc nous a été<br />
re<strong>com</strong>mandée par l’éditeur de notre<br />
progiciel métier qui n’intégrait pas de<br />
solution éditique. De plus, Bdoc s’imposait<br />
<strong>com</strong>me le prestataire ayant la plus grande<br />
expertise en matière de création<br />
interactive de documents, ce qui nous a<br />
confortés dans notre choix », explique<br />
Nicolas Bonnardeau, qui ajoute : « La<br />
volonté stratégique du groupe est de<br />
mettre en avant ses partenaires tels que<br />
Banque Populaire, Pro BTP, SMABTP,<br />
CAMACTE... Nous avons donc créé et mis à<br />
leur disposition une application spécifique<br />
qu’ils utilisent via un Extranet. Nous avons<br />
opté pour le module Bdoc Web en qualité<br />
de pionniers puisque nous faisons partie<br />
des tout premiers utilisateurs de ce<br />
module ». Des utilisateurs convaincus car<br />
c’est également à l’aide de ce module que<br />
les clients MAAF peuvent, dans un espace<br />
réservé sur le site du groupe d’assurances,<br />
effectuer leurs actes de gestion. « Les<br />
documents sont <strong>com</strong>posés chez nous, puis<br />
mis à disposition des clients au format<br />
PDF. Et, depuis 2006, ils peuvent même<br />
souscrire un contrat en ligne et avoir accès<br />
à leur historique <strong>com</strong>plet ».<br />
Le retour sur investissement<br />
La MAAF a pu délivrer de nouveaux<br />
services et améliorer son image auprès de<br />
ses clients. « La qualité des documents<br />
remis aux clients a été augmentée grâce<br />
aux possibilités offertes par Bdoc. Mais ce<br />
n’est pas tout : nous avons également<br />
gagné en productivité et donc en<br />
réactivité », observe Nicolas Bonnardeau.<br />
Les temps de développement, pour la<br />
conception, ont été au minimum divisés<br />
par deux. « Plus les éditions sont<br />
<strong>com</strong>plexes et plus nous gagnons du<br />
5
temps ! Le simple fait d’avoir à notre<br />
disposition un outil convivial rend la<br />
création beaucoup plus facile et rapide. Et<br />
la généralisation de Bdoc à la MAAF est en<br />
parfaite adéquation avec la politique très<br />
forte de maîtrise des coûts », souligne<br />
Nicolas Bonnardeau. La MAAF a encore<br />
des projets dans ses cartons. « Notre<br />
prochain ‘chantier’ est la mise en place<br />
du multicanal (fax, mail,...) et<br />
l’interconnexion entre les documents<br />
sortants et notre application de gestion<br />
électronique des documents (GED). De<br />
manière plus globale, toute l’architecture<br />
du groupe tend vers la <strong>com</strong>position à<br />
distance et le mode web, l’objectif étant<br />
d’alléger les postes de travail », conclut<br />
Nicolas Bonnardeau.<br />
De nombreux utilisateurs métier réclament davantage de souplesse, de personnalisation et<br />
d’interactivité. Ces utilisateurs possèdent d’ailleurs une connaissance très fine des besoins<br />
de leurs clients et de leurs partenaires. Ils veulent conserver une certaine autonomie sur la<br />
conception des documents, afin de pouvoir les adapter et les personnaliser eux‐mêmes<br />
chaque fois qu’ils l’estiment nécessaire. Ils souhaitent également pouvoir exercer davantage<br />
leur créativité afin de proposer une <strong>com</strong>munication sur mesure à leurs clients, internes ou<br />
externes.<br />
En outre, des flux documentaires trop rigides n’offrent pas la réelle réactivité que<br />
demandent les métiers, freinant la performance opérationnelle de l’entreprise et, de fait, sa<br />
<strong>com</strong>pétitivité. La production documentaire ne doit pas être vue <strong>com</strong>me un processus<br />
monolithique, ni un processus à part, déconnecté du système d’information. Elle doit, au<br />
contraire, s’inscrire de manière fluide dans les différents processus métier de l’entreprise, ce<br />
qui implique une intégration avec l’ensemble du système d’information et des applications<br />
métiers.<br />
Sans solution adaptée, les utilisateurs tentent fréquemment de contourner la rigidité des<br />
systèmes en place, afin d’élaborer les documents dont ils ont besoin. Ils utilisent alors les<br />
outils dont ils disposent, essentiellement les suites bureautiques dont ils sont pour la plupart<br />
équipés sur leurs postes de travail. Cela entraîne une perte de contrôle sur la production<br />
documentaire, faisant peser des risques sur la qualité des documents émis par l’entreprise,<br />
ainsi que des surcoûts.<br />
6
Ces besoins d’interactivité prolongent la courbe de maturité de l’éditique qui découle<br />
directement de l’évolution des besoins des entreprises (voir graphique ci‐après, page xx) : à<br />
la gestion de masse, très centralisée avec des niveaux de <strong>com</strong>plexité de documents<br />
relativement faibles, se sont ajoutées des exigences de gestion transactionnelle, pilotée<br />
depuis les applications métiers, et, plus récemment, des exigences de gestion interactive,<br />
pour des documents <strong>com</strong>plexes et un niveau décentralisé de la gestion du processus<br />
éditique.<br />
MARKESS International<br />
Une enquête menée par le cabinet Markess International en 2009 auprès de 130<br />
organisations privées et publiques met en exergue cette évolution des besoins. Si la<br />
réduction des coûts de diffusion des documents et les gains de productivité restent deux<br />
préoccupations majeures des entreprises, citées respectivement par 62 % et 50 % des<br />
entreprises, la réduction des délais de réalisation et de mise à disposition des documents les<br />
suit de près, citée par 46 % des répondants. L’objectif de l’éditique interactive est<br />
précisément de répondre à ce besoin : faciliter et personnaliser la conception des<br />
documents.<br />
7
Etude de cas :<br />
Révolution éditique à la Casden<br />
Banque Populaire<br />
Entamée en 2002, la réflexion de la Casden<br />
sur une rénovation de son éditique a<br />
débouché sur le choix de Bdoc Suite. À la<br />
clé : homogénéisation des documents,<br />
amélioration de l’image de l’entreprise,<br />
meilleure réactivité et réduction des coûts.<br />
Le contexte<br />
La Casden Banque Populaire est la banque<br />
coopérative des personnels de l’Éducation<br />
nationale, de la Recherche et de la<br />
Culture. Avec des valeurs fortes que sont<br />
le mutualisme et la solidarité.<br />
La problématique<br />
En 2002, la Casden Banque Populaire<br />
entame une réflexion sur sa<br />
<strong>com</strong>munication externe et sur son<br />
éditique. Les enjeux sont multiples. « Il<br />
s’agissait d’optimiser la mise à jour et la<br />
création des documents, ainsi que les<br />
pratiques des utilisateurs et l’efficacité des<br />
entités opérationnelles… tout en réduisant<br />
les coûts d’édition. Notre priorité était<br />
d’améliorer les documents adressés à nos<br />
sociétaires afin de pérenniser et de<br />
valoriser l’identité et l’image de la<br />
Casden », explique Sonia Demongivert,<br />
responsable du domaine Canaux à la DSI.<br />
Au menu également : une meilleure<br />
connaissance des sociétaires grâce à<br />
l’historisation des documents tant<br />
<strong>com</strong>merciaux que d’instruction et une<br />
diminution des délais de traitement des<br />
retours.<br />
La solution<br />
L’acquisition d’un nouveau progiciel<br />
d’instruction des crédits (Evolan New<br />
Business édité par Sopra Group) se révèle<br />
l’occasion parfaite de se doter d’un outil<br />
d’édition performant. « Après rédaction<br />
d’un cahier des charges extrêmement<br />
précis, nous avons lancé un appel d’offres.<br />
La réponse de Business Document a<br />
retenu toute notre attention, explique<br />
Sonia Demongivert. La solution permet,<br />
<strong>com</strong>me nous le souhaitions, de transférer<br />
au métier la conception des modèles, de<br />
disposer de documents interactifs, de<br />
récupérer les documents sur des postes de<br />
travail Web, de gérer les documents<br />
dématérialisés et enfin, elle s’intègre à la<br />
fois dans une interface Web et dans notre<br />
architecture technique applicative, à<br />
savoir Java J2EE. » Les tests effectués par<br />
les équipes de Business Document sur des<br />
impressions de masse achèvent de<br />
convaincre les équipes de la Casden : le<br />
projet peut démarrer.<br />
Après définition de la charte graphique,<br />
une interface est développée pour le<br />
progiciel ENB, qui appelle Bdoc Suite pour<br />
la gestion éditique. Et dès 2002, la solution<br />
est en production sur un site pilote, à<br />
savoir l’Extranet partenaire d’instruction<br />
des crédits à la consommation. « À cette<br />
étape, le projet concernait toutes les<br />
éditions d’offres et les simulations en<br />
temps réel effectuées dans le réseau de la<br />
banque et chez nos partenaires. La<br />
solution a ensuite été généralisée (en<br />
2003) à l’ensemble des éditions en temps<br />
réel des offres, des courriers de simulation<br />
et d’instruction de crédits consommation<br />
et immobilier », précise Sonia<br />
Demongivert. Enfin, en 2005, un premier<br />
lot back‐office sur l’application “Boss” est<br />
mis en production pour la gestion des cas<br />
particuliers tels que les successions ou les<br />
démissions de sociétaires.<br />
Le retour sur investissement<br />
La solution Bdoc Edit a constitué pour la<br />
Casden une véritable révolution de la<br />
gestion éditique, à plusieurs niveaux. Tout<br />
d’abord, les documents sont harmonisés.<br />
Ensuite, chaque document est<br />
personnalisé, en fonction du partenaire et<br />
8
du point de vente, de manière<br />
transparente pour le collaborateur sur le<br />
terrain, qui ne saisit, quant à lui, que les<br />
données relatives au prospect, les<br />
données clients étant importées depuis le<br />
progiciel métier. Cette simplicité<br />
d’utilisation au quotidien a permis à<br />
l’ensemble des collaborateurs du réseau<br />
une prise en main rapide, sans formation.<br />
L’arrivée de Bdoc Suite a par ailleurs<br />
permis une réduction importante des<br />
coûts d’impression tout en simplifiant les<br />
processus. « Nous n’utilisons plus<br />
désormais que du papier blanc là où des<br />
préimprimés étaient auparavant<br />
nécessaires, explique Sonia Demongivert,<br />
tout est contenu dans les modèles de<br />
documents. »<br />
unique et standard qui s’intègre avec les<br />
applications métier. Le premier lot est lié<br />
au CRM grâce à une interface avec notre<br />
application Coheris : l’objectif est de<br />
disposer d’une interface standard pour<br />
générer les courriers en réponse aux<br />
réclamations ou aux demandes<br />
d’information.<br />
Enfin, la conception, la mise à jour et la<br />
maintenance des modèles de documents<br />
ont été facilitées, pour une réactivité<br />
accrue. « Les fréquentes évolutions<br />
réglementaires sont désormais prises en<br />
<strong>com</strong>pte et intégrées aux modèles de<br />
documents en une semaine au maximum<br />
pour l’ensemble du réseau », insiste<br />
Magali Vellutini, responsable de maîtrise<br />
d’ouvrage. Cette rapidité et cette<br />
simplicité d’évolution sont également très<br />
appréciées des équipes marketing.<br />
« Grâce à Bdoc Suite, nous avons réduit les<br />
délais de traitement, nous constatons une<br />
meilleure satisfaction des clients et un<br />
gain de productivité au sein de toutes les<br />
entités opérationnelles. » Forte de la<br />
réussite de ces premiers projets, la Casden<br />
a entamé en 2006 une réflexion sur la<br />
mise en œuvre d’une interface éditique<br />
9
III – Enjeux et critères de choix de l’éditique interactive<br />
L’enjeu de l’éditique interactive est donc double :<br />
Offrir à l’utilisateur un véritable espace intégré pour la production de documents, au<br />
lieu d’interfaces applicatives relativement figées, dans lesquelles les interactions<br />
possibles se limitent au domaine couvert par l’application.<br />
Donner la possibilité à l’utilisateur de prendre des initiatives et d’exprimer sa<br />
créativité de manière contrôlée sur son poste de travail, afin qu’il puisse<br />
personnaliser lui‐même l’outil de <strong>com</strong>munication, stratégique, qu’est le document.<br />
Cinq critères clés pour choisir une solution d’éditique interactive :<br />
1. Accessibilité<br />
Accès possible depuis les postes de travail, ergonomie adaptée aux utilisateurs<br />
métier.<br />
2. Intégration<br />
Le système d’éditique doit s’intégrer de manière souple avec le système<br />
d’information.<br />
3. Autonomie<br />
Les utilisateurs métier doivent pouvoir créer et gérer eux‐mêmes des modèles de<br />
documents.<br />
4. Contrôle<br />
Un moteur de workflow permet de contrôler la production des documents, leur<br />
traçabilité et leur sécurité.<br />
5. Alignement sur les besoins métiers<br />
La solution doit s’adapter à la manière de travailler des métiers, non l’inverse.<br />
L’éditique interactive gagne le cœur de la chaîne de valeur documentaire. Elle contribue<br />
directement à la performance des processus de gestion des documents. Chaque document<br />
produit et géré de cette manière est une opportunité pour l’entreprise de gagner en<br />
productivité. Une solution d’éditique interactive permet en effet aux métiers de se<br />
réapproprier leurs flux documentaires, évitant ainsi des interventions de l’informatique.<br />
L’entreprise gagne ainsi un temps précieux sur la production documentaire, tout en<br />
accroissant la qualité et la personnalisation de ses documents sortants.<br />
10
Etude de cas :<br />
Spécialiste du financement de<br />
projets immobiliers et financiers<br />
Le contexte<br />
Dans cet établissement financier, les<br />
documents <strong>com</strong>merciaux réalisés par les<br />
agences représentent plus de soixante‐dix<br />
modèles, dont les plus <strong>com</strong>plexes sont les<br />
offres de prêts, dé<strong>com</strong>posées en plusieurs<br />
parties et annexes.<br />
La problématique<br />
L’objectif de cet établissement financier<br />
était d’uniformiser les outils dédiés à<br />
l’éditique. Avec, toutefois, une contrainte<br />
forte : « Nous souhaitions migrer vers des<br />
outils plus modernes, qui nous<br />
permettraient de gagner en productivité,<br />
mais il ne fallait pas bouleverser les<br />
habitudes des utilisateurs ».<br />
La solution<br />
L’étude <strong>com</strong>parative de plusieurs solutions<br />
a mis en évidence la supériorité des offres<br />
Business Document, tant sur les critères<br />
de richesse fonctionnelle, que sur les<br />
aspects de maintenabilité et d’ouverture<br />
aux technologies actuelles. Au cours du<br />
projet, l’établissement financier découvre<br />
la possibilité d’assembler les documents<br />
avec l’offre Business Document et décide<br />
de faire évoluer le processus de réalisation<br />
des offres. Des documents de sources<br />
diverses (lettre d’ac<strong>com</strong>pagnement, corps<br />
de l’offre et annexes) sont assemblés et<br />
génèrent directement un document en<br />
format pdf, qui peut être consulté avant<br />
l’impression.<br />
Suite au projet d’assemblage des offres,<br />
l’entreprise a fait migrer les 150 courriers<br />
de gestion. « Plutôt que de faire une<br />
simple reprise des documents, nous avons<br />
souhaité exploiter au maximum les<br />
possibilités de la gamme Bdoc ». La<br />
personne formée à la réalisation des<br />
documents utilise les capacités<br />
d’interactivité du logiciel, et s’occupe de la<br />
maintenance évolutive des modèles, sans<br />
avoir besoin de faire appel à<br />
l’informatique.<br />
La « contrathèque » est également en<br />
cours de migration, pour un service dédié<br />
aux collectivités et administrations. Avec<br />
Bdoc Interactive, il s’agira ici d’élaborer<br />
directement à l’écran le contrat juridique,<br />
selon les possibilités de <strong>com</strong>position du<br />
document. Les volumes sont certes<br />
moindres, mais les contrats sont<br />
relativement <strong>com</strong>plexes et constitués à<br />
chaque fois sur mesure. L’apport de Bdoc<br />
se retrouvera dans la sécurisation et<br />
l’interactivité du processus. Un système de<br />
validation du document par un circuit de<br />
workflow fait également partie du projet.<br />
Enfin, l’établissement financier migre en<br />
2010 une base d’un millier de courriers de<br />
gestion, qui sont alimentés avec des<br />
données <strong>com</strong>plémentaires issues des<br />
applications de production de l’entreprise.<br />
« Il nous faut aller vite, car ce projet est<br />
déclenché par la migration de nos postes<br />
de travail. Nous avons donc mis à<br />
contribution les utilisateurs pour la reprise<br />
des modèles. ». Les collaborateurs de la<br />
cellule a ainsi les moyens de faire évoluer<br />
leurs modèles de courriers en toute<br />
autonomie.<br />
Le retour sur investissement<br />
« Le temps gagné grâce à l’automatisation<br />
de l’assemblage des documents est<br />
important, puisque nous sommes passés<br />
de quinze minutes pour réaliser une offre<br />
à sept minutes en moyenne ». L’utilisateur<br />
peut ainsi choisir d’imprimer en local, s’il<br />
est face à son client. Mais, par défaut,<br />
l’impression se fait en central, où le tri des<br />
exemplaires, l’agrafage et la mise sous pli<br />
sont automatisés. « Ce processus<br />
d’impression nous a fait gagner en<br />
productivité, mais nous avons aussi<br />
amélioré la qualité, car le système<br />
11
définit automatiquement le nombre<br />
d’exemplaires à produire, les annexes et<br />
les pré‐imprimés nécessaires. ». L’impact<br />
sur l’image de l’entreprise est immédiat et<br />
direct. En bout de chaîne, les documents<br />
sont archivés automatiquement, ce qui<br />
évite les transferts du document papier<br />
entre les différents services.<br />
Etude de cas :<br />
Groupe d’assurance<br />
Un grand groupe dans le secteur des<br />
Assurances gérait ses flux documentaires<br />
avec des solutions d’éditique classiques,<br />
orientées vers la production de masse. Ces<br />
outils se sont avérés trop rigides pour un<br />
processus <strong>com</strong>me la gestion des sinistres.<br />
Celui‐ci nécessite en effet de suivre un<br />
certain nombre d’étapes, depuis<br />
l’enregistrement du sinistre jusqu’au<br />
paiement des indemnités. Chaque étape<br />
s’appuie sur des documents spécifiques.<br />
Les solutions en place ne permettaient pas<br />
de replacer les différents documents dans<br />
la logique du processus, or il s’agit d’un<br />
paramètre important pour le suivi des<br />
procédures. En outre, les conseillers<br />
souhaitaient pouvoir intervenir euxmêmes<br />
dans la conception des documents<br />
afin de mieux les adapter aux cas traités.<br />
L’entreprise devait donc trouver des outils<br />
adaptés pour répondre à ce double besoin<br />
de souplesse et d’autonomie et s’est<br />
équipée de Bdoc Suite.<br />
12
IV ‐ Bdoc Suite, une solution pour répondre aux nouveaux<br />
enjeux de l’éditique<br />
En résumé<br />
Une solution modulaire, capable de s’adapter à des besoins différents.<br />
Des modules conçus pour les utilisateurs métier, permettant de concevoir et de<br />
produire des documents personnalisés de manière simple et interactive.<br />
La sécurité d’une solution d’éditique centralisée.<br />
Quand l’éditique devient réactive<br />
Les documents d’entreprise sont étroitement liés aux processus métiers. Ce sont ces<br />
processus qui définissent le cycle de vie des documents, non l’inverse. S’il est important de<br />
contrôler et de rationaliser la production de documents, cela ne doit jamais se faire au<br />
détriment de la réactivité et des besoins des métiers. En tant que processus transversal, la<br />
gestion des flux de documents doit être à même de s’adapter à ces différents besoins. Elle<br />
doit s’intégrer de manière souple avec les systèmes métier en place, qu’il s’agisse de PGI, de<br />
progiciels de GRC ou d’applications métiers.<br />
La solution Bdoc Suite couvre l’ensemble du cycle de vie des documents, depuis la<br />
modélisation et le design jusqu’à la diffusion et l’archivage, en passant par les étapes de<br />
production. Construite de manière modulaire, l’offre peut ainsi s’adapter aisément aux<br />
besoins, sans imposer de démarche prédéfinie et figée.<br />
Bdoc Suite, l’offre globale de Business Document<br />
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La solution permet aux utilisateurs métier de choisir à quel niveau ils souhaitent intervenir<br />
dans la chaîne de l’éditique. A chaque étape du processus, Business Documents propose en<br />
effet des outils conçus sur mesure pour les besoins des métiers. Au coté d’outils avancés<br />
destinés à des utilisateurs experts, tels Bdoc Design ou Bdoc Edit, la suite <strong>com</strong>porte des<br />
modules entièrement pensés pour les utilisateurs métier.<br />
Tirer le meilleur parti de ses documents<br />
Il ne suffit pas de mettre en forme les données issues des applicatifs métier pour bâtir des<br />
documents attractifs et pertinents. En effet, des documents trop standardisés et formatés ne<br />
conviennent pas à tous les besoins. Une entreprise a tout intérêt à personnaliser sa<br />
<strong>com</strong>munication, en particulier quand il s’agit de développer sa relation client ou de renforcer<br />
son image de marque. Conscients de telles opportunités, les utilisateurs métier veulent de<br />
plus en plus adapter, enrichir et personnaliser eux‐mêmes les documents avec lesquelles ils<br />
travaillent au quotidien. Ils sont demandeurs d’outils simples, faciles d’accès, leur<br />
permettant d’éditer et de produire leurs propres modèles de documents.<br />
Le module Bdoc Web Design permet aux utilisateurs métier de concevoir eux‐mêmes leurs<br />
modèles de documents. Entièrement en mode Web, l’outil est accessible depuis le poste de<br />
travail. La solution s’appuie sur des technologies familières du grand public afin de proposer<br />
une interface riche, ergonomique et interactive. Les gabarits permettent aux utilisateurs de<br />
construire de manière dynamique des modèles de documents <strong>com</strong>binant informations<br />
structurées et non structurées, tout en respectant les règles et chartes mises en place par<br />
l’entreprise. Ces gabarits masquent la <strong>com</strong>plexité de la modélisation documentaire, rendant<br />
celle‐ci intuitive et interactive. En outre, la solution permet de partager les modèles ainsi<br />
conçus avec les autres utilisateurs, facilitant ainsi la collaboration.<br />
De la même façon, le module Bdoc Interactive met la production de documents à la portée<br />
des utilisateurs métier. La solution couvre l’ensemble du processus documentaire :<br />
élaboration des documents, validation, diffusion et archivage, tout le cycle de vie des<br />
documents peut être piloté par l’utilisateur depuis son navigateur Web. Autre point fort, elle<br />
permet de gérer des bibliothèques regroupant plusieurs documents. Enfin, Bdoc Online<br />
étend les capacités de la solution en offrant une solution de dématérialisation flexible,<br />
capable de gérer des dossiers <strong>com</strong>posés de documents hétérogènes.<br />
Un juste milieu entre contrôle et personnalisation<br />
Quand les métiers souhaitent personnaliser leurs documents, bien souvent ce sont les outils<br />
bureautiques qui prennent le pas si les utilisateurs ne disposent pas d’une solution<br />
appropriée. Pour une entreprise, une telle situation se traduit par une perte de contrôle sur<br />
les documents, avec les risques non négligeables que cela entraîne.<br />
Procurer aux utilisateurs la souplesse qu’ils demandent tout en restant dans un cadre<br />
sécurisé, tel est l’enjeu auquel il faut répondre. La valeur d’une solution <strong>com</strong>me Bdoc Suite<br />
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provient de l’alliance entre sécurité et souplesse, garantissant des flux documentaires à la<br />
fois robustes et agiles.<br />
La solution s’appuie sur un référentiel centralisé. Les modèles et documents produits sur la<br />
plate‐forme peuvent ainsi être stockés et archivés dans un lieu unique. Cette architecture<br />
qui permet de retrouver plus facilement les documents est <strong>com</strong>plétée par un moteur de<br />
recherche et d’indexation. Les utilisateurs disposent également d’un système de workflow<br />
permettant de contrôler le processus de conception et la diffusion d’un document. Chaque<br />
fois que c’est nécessaire, il est possible de prévoir des étapes de validation. Enfin, la solution<br />
est intégrée avec les différents progiciels métier, contrairement aux outils bureautiques.<br />
Cette intégration permet de contrôler les accès aux données métier tout en assurant leur<br />
traçabilité tout au long de la chaîne documentaire.<br />
© Business Document 2010<br />
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