Le sang humain et son utilisation - Héma-Québec
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DONNEZ DU SANG. DONNEZ LA VIE.<br />
Au Québec, une per<strong>son</strong>ne a besoin de <strong>sang</strong> toutes les 80 secondes.<br />
Héma-Québec <strong>et</strong> la population du Québec ont en<br />
commun le maintien de la réserve collective de <strong>sang</strong>.<br />
<strong>Le</strong> <strong>sang</strong> accomplit de nombreuses fonctions<br />
complexes dont la plupart ne peuvent être remplies<br />
par un substitut artificiel. C’est pourquoi on prélève du<br />
<strong>sang</strong> chez les <strong>humain</strong>s. En moyenne, le corps <strong>humain</strong><br />
contient de cinq à six litres de <strong>sang</strong>.<br />
<strong>Le</strong> processus du don de <strong>sang</strong> est d’une durée<br />
moyenne d’une heure. <strong>Le</strong> corps remplace rapidement<br />
la p<strong>et</strong>ite quantité de <strong>sang</strong> prélevée, soit un peu moins<br />
d’un demi-litre. Il n’y a aucun danger de contracter<br />
une maladie en donnant du <strong>sang</strong>. Tout le matériel<br />
requis pour effectuer le prélèvement est neuf, stérile,<br />
utilisé une seule fois <strong>et</strong> détruit après usage.<br />
Grâce à la sélection rigoureuse des donneurs<br />
bénévoles, aux tests modernes de dépistage faits sur<br />
toutes les poches de <strong>sang</strong> <strong>et</strong> à l’expérience de<br />
l’équipe d’Héma-Québec, l’approvisionnement en<br />
<strong>sang</strong> est des plus sécuritaires.<br />
Une per<strong>son</strong>ne désireuse de faire un don de <strong>sang</strong> doit<br />
satisfaire à certaines conditions. La per<strong>son</strong>ne<br />
admissible doit répondre à un questionnaire-santé qui<br />
la qualifie comme étant en santé, <strong>et</strong> non à risque, pour<br />
faire le don de vie.<br />
Héma-Québec s’intéresse à la sécurité des receveurs,<br />
mais aussi à celle des donneurs. Ce souci détermine<br />
si le <strong>sang</strong> peut être prélevé chez un donneur potentiel.<br />
Si une per<strong>son</strong>ne n’est pas en mesure de donner<br />
du <strong>sang</strong> en vertu des critères d’Héma-Québec,<br />
l’infirmière lui en fournira les rai<strong>son</strong>s. L’interdiction<br />
d’un donneur peut être temporaire ou permanente.<br />
Héma-Québec a recours à toute une gamme de tests<br />
de dépistage de haute précision pour détecter les virus<br />
<strong>et</strong> les maladies transmissibles. <strong>Le</strong> tout de manière à<br />
approvisionner les hôpitaux en composants <strong>sang</strong>uins<br />
sécuritaires.<br />
<strong>Le</strong>s tests, tout comme les équipements, <strong>son</strong>t à la fine<br />
pointe de la technologie. Mis ensemble, ils perm<strong>et</strong>tent<br />
de réduire la période mu<strong>et</strong>te (période d’incubation où<br />
la maladie n’est pas détectable) <strong>et</strong> de détecter les<br />
maladies plus rapidement.<br />
En cas de détection de virus ou de maladies, la poche<br />
de <strong>sang</strong> est détruite. <strong>Le</strong> per<strong>son</strong>nel d’Héma-Québec<br />
communique alors confidentiellement avec le donneur<br />
<strong>et</strong> transm<strong>et</strong> les résultats des épreuves à <strong>son</strong> médecin.<br />
<strong>Le</strong> nom du donneur en cause est ajouté à une<br />
liste confidentielle d’Héma-Québec signalant <strong>son</strong><br />
interdiction temporaire ou permanente.<br />
Tous les jours, des centaines de Québécois reçoivent<br />
des transfusions <strong>sang</strong>uines. Cependant, dépendamment<br />
de l’état du malade, les besoins en composants<br />
<strong>sang</strong>uins diffèrent. On se fait rarement transfuser du <strong>sang</strong><br />
total. Comme la technologie <strong>et</strong> les connaissances<br />
d’aujourd’hui perm<strong>et</strong>tent de séparer le <strong>sang</strong> en<br />
composants, les transfusions <strong>son</strong>t désormais plus<br />
précises. <strong>Le</strong> médecin ne transfuse au malade que le<br />
composant <strong>sang</strong>uin dont il a besoin. Certains ont besoin<br />
de plasma, d’autres de plaqu<strong>et</strong>tes, alors que d’autres<br />
requièrent des culots globulaires (globules rouges).<br />
Lors d’une transfusion à l’hôpital, il est primordial qu’il<br />
y ait compatibilité entre le <strong>sang</strong> du donneur <strong>et</strong> celui du<br />
receveur. C’est la rai<strong>son</strong> pour laquelle on vérifie le<br />
groupe <strong>sang</strong>uin du patient <strong>et</strong> du donneur <strong>et</strong> que des<br />
tests de compatibilité <strong>son</strong>t réalisés à l’hôpital avant<br />
chaque transfusion.<br />
<strong>Le</strong>s groupes <strong>sang</strong>uins<br />
Il existe quatre principaux groupes <strong>sang</strong>uins :<br />
A, B, O <strong>et</strong> AB.<br />
Ces groupes se subdivisent en Rh positif <strong>et</strong> Rh négatif.<br />
Tous les groupes <strong>sang</strong>uins <strong>son</strong>t en demande.<br />
Répartition des groupes <strong>sang</strong>uins<br />
parmi la population canadienne :<br />
O+ ................ 39,0%<br />
A+ ................ 36,0%<br />
B+ .................. 7,5%<br />
AB+ ................ 2,5%<br />
Compatibilité<br />
O- .................. 7,0%<br />
A-.................... 6,0%<br />
B-.................... 1,5 %<br />
AB- ................ 0,5%<br />
Ces classifications, qui remontent à la première moitié<br />
du XX e siècle, ont permis d’établir la compatibilité des<br />
donneurs <strong>et</strong> des receveurs.<br />
Ces paramètres <strong>son</strong>t vitaux; en eff<strong>et</strong>, l’organisme de<br />
chaque individu fabrique des anticorps pour les groupes<br />
auxquels il n’appartient pas. Une transfusion du groupe<br />
A faite à un patient du groupe B, par exemple,<br />
pourrait être fatale. Seul le groupe O Rh négatif peut<br />
être transfusé à tous les autres groupes : il est donneur<br />
universel. Et seul le groupe AB Rh positif peut recevoir<br />
de tous les autres groupes : il est receveur universel.<br />
RECEVEURS<br />
AB+<br />
AB-<br />
A+<br />
A-<br />
B+<br />
B-<br />
O+<br />
O-<br />
DONNEURS<br />
O- O+ B- B+ A- A+ AB- AB+<br />
Aucune limite d’âge supérieure<br />
pour donner du <strong>sang</strong><br />
• L’âge minimal pour donner du <strong>sang</strong> est 18 ans.<br />
• <strong>Le</strong>s nouveaux donneurs de 61 ans <strong>et</strong> plus<br />
doivent présenter une l<strong>et</strong>tre de leur médecin<br />
traitant certifiant qu’ils <strong>son</strong>t en bonne santé en<br />
prévision d’un don de <strong>sang</strong>.<br />
• <strong>Le</strong>s donneurs entre 67 <strong>et</strong> 70 ans inclusivement<br />
qui n’ont fait aucun don dans les deux dernières<br />
années doivent présenter une l<strong>et</strong>tre de leur<br />
médecin traitant certifiant qu’ils <strong>son</strong>t en bonne<br />
santé en prévision d’un don de <strong>sang</strong>.<br />
• <strong>Le</strong>s donneurs de 71 ans <strong>et</strong> plus doivent<br />
présenter à chaque année une l<strong>et</strong>tre de leur<br />
médecin traitant certifiant qu’ils <strong>son</strong>t en bonne<br />
santé en prévision d’un don de <strong>sang</strong>.<br />
<strong>Le</strong> prélèvement<br />
1. L’infirmière d’Héma-Québec installe le donneur<br />
confortablement sur un lit de prélèvement <strong>et</strong><br />
l’invite à se détendre.<br />
2. Quelques instants plus tard, elle lui frotte le bras<br />
avec deux stérilisants durant environ une minute<br />
de façon à éliminer tout risque d’infection.<br />
3. L’aiguille neuve <strong>et</strong> stérile est insérée dans le bras<br />
du donneur <strong>et</strong> est rattachée au dispositif de<br />
prélèvement stérile en plastique.<br />
4. Lors du don, le dispositif de prélèvement est<br />
remué par un agitateur afin d’éviter la formation<br />
de caillots; c<strong>et</strong> appareil m<strong>et</strong> automatiquement fin<br />
au prélèvement une fois que la poche de <strong>sang</strong><br />
atteint 450 ml.<br />
5. Lorsque la poche est remplie <strong>et</strong> que l’aiguille est<br />
enlevée, on applique une compresse de gaze<br />
stérile sur le bras.<br />
6. L’aiguille utilisée est j<strong>et</strong>ée.<br />
7. Une pression est effectuée à l’endroit du<br />
prélèvement pendant cinq minutes afin de faire<br />
cesser le saignement; <strong>et</strong> on y appose un p<strong>et</strong>it<br />
pansement.<br />
8. Par la suite, un bénévole indique l’aire de repos au<br />
donneur où on lui sert une collation.