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Nicolas Mauvernay - Fondation Groupama Gan pour le Cinéma

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DOSSIER DE PRESSE<br />

1 er février 2013<br />

Lauréats 2012 de la <strong>Fondation</strong> <strong>Groupama</strong> <strong>Gan</strong> <strong>pour</strong> <strong>le</strong> Cinéma :<br />

six réalisateurs à l’honneur<br />

CONTACT PRESSE<br />

Gil<strong>le</strong>s DUVAL<br />

01 44 56 32 07<br />

gil<strong>le</strong>s.duval@groupama.com


SOMMAIRE<br />

COMMUNIQUE DE PRESSE ……………………………………………....…. 3<br />

Jean BRESCHAND : LA PAPESSE JEANNE……………………………..…....4<br />

Dyana GAYE : DES ETOILES……………………………………………..….…. 5<br />

Rachid HAMI : LES MOUTONS NOIRS…………………………..…………….. 6<br />

Franco LOLLI : GENTE DE BIEN…………..……………………………………. 7<br />

Hadar MORAG : POURQUOI M’AS-TU ABANDONNE ………………………8<br />

Fred NICOLAS : MAX ET LENNY.………………...………………………….…..9<br />

2


COMMUNIQUÉ DE PRESSE<br />

Lauréats 2012 de la <strong>Fondation</strong> <strong>Groupama</strong> <strong>Gan</strong> <strong>pour</strong> <strong>le</strong> Cinéma :<br />

six réalisateurs à l’honneur<br />

6 jeunes réalisateurs ont bénéficié en 2012 du soutien de la <strong>Fondation</strong> <strong>pour</strong> tourner prochainement<br />

<strong>le</strong>ur premier long métrage. Il s’agit d’une aide financière au producteur (60.000 euros) et au<br />

réalisateur (7.600 euros). Cette bourse intervenant très tôt dans <strong>le</strong> montage financier du projet est<br />

décisive et reconnue comme un label de qualité.<br />

Les lauréats 2012 de la <strong>Fondation</strong> <strong>Groupama</strong> <strong>Gan</strong> <strong>pour</strong> <strong>le</strong> Cinéma :<br />

Jean BRESCHAND <strong>pour</strong> LA PAPESSE JEANNE (France)<br />

Produit par Laura Briand et Serge Lalou ● Les Films d’ici<br />

Dyana GAYE <strong>pour</strong> DES ETOILES (France)<br />

Produit par Arnaud Dommerc ● Andolfi<br />

Rachid HAMI <strong>pour</strong> LES MOUTONS NOIRS (France)<br />

Produit par <strong>Nicolas</strong> <strong>Mauvernay</strong> ● Mizar Films<br />

Franco LOLLI <strong>pour</strong> GENTE DE BIEN (Colombie)<br />

Produit par Grégoire Debailly ● Lazennec 3<br />

Hadar MORAG <strong>pour</strong> POURQUOI M’AS-TU ABANDONNE (Israël)<br />

Produit par Elie Meirovitz ● EZ Films<br />

Fred NICOLAS <strong>pour</strong> MAX ET LENNY (France)<br />

Produit par Elisabeth Perez ● Chaz Productions<br />

Parmi <strong>le</strong>s précédents lauréats distingués, on peut citer : Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro<br />

DELICATESSEN, Tran Anh Hung L’ODEUR DE LA PAPAYE VERTE, Marjane Satrapi et Vincent<br />

Paronnaud PERSEPOLIS, Cyril Mennegun LOUISE WIMMER ou encore Alice Winocour<br />

AUGUSTINE.<br />

Créée en 1987, la <strong>Fondation</strong> <strong>Groupama</strong> <strong>Gan</strong> est l’une des plus anciennes et prestigieuses<br />

fondations d’entreprise, et l'un des partenaires privés <strong>le</strong>s plus importants du cinéma en France.<br />

El<strong>le</strong> participe à la sauvegarde du patrimoine cinématographique mondial, soutient la création du<br />

cinéma contemporain et accompagne <strong>le</strong>s principaux festivals de cinéma, en France et à l’étranger.<br />

Depuis sa création, on compte plus de 30 films restaurés, 155 premiers films soutenus, plus de<br />

3 000 scénarios lus, une vingtaine de festivals accompagnés chaque année.<br />

Contact presse : Gil<strong>le</strong>s Duval, Délégué général / 01 44 56 32 07<br />

gil<strong>le</strong>s.duval@groupama.com<br />

3


Jean BRESCHAND<br />

LA PAPESSE JEANNE<br />

Réalisateur : Jean Breschand<br />

Scénaristes : Jean Breschand et François Prodromidès<br />

Producteurs : Laura Briand et Serge Lalou (LES FILMS D’ICI)<br />

Synopsis<br />

LA PAPESSE JEANNE retrace <strong>le</strong> chemin d’une jeune demoisel<strong>le</strong> du IX sièc<strong>le</strong>, fil<strong>le</strong> d’un moine mendiant,<br />

élue pape et se faisant passer <strong>pour</strong> un homme.<br />

Parcourant l’Europe médiéva<strong>le</strong> et explorant <strong>le</strong>s multip<strong>le</strong>s et surprenants visages de la chrétienté de l’époque,<br />

au départ naïve, légère et amoureuse, el<strong>le</strong> finit par prendre goût aux enjeux du pouvoir.<br />

Par el<strong>le</strong> et par son parcours initiatique, nous découvrons une Eglise en p<strong>le</strong>ine « élaboration », toujours<br />

empreinte d’animisme, ne canalisant pas encore <strong>le</strong> sacré. La religion est bien présente dans <strong>le</strong> pays qu’el<strong>le</strong><br />

traverse mais sa pratique est encore très hétéroclite.<br />

Note d’intention<br />

« Je voudrais que l’on se dise que Jeanne propose quelque chose de possib<strong>le</strong>. C’est ce possib<strong>le</strong> qui<br />

m’intéresse chez el<strong>le</strong>. Avec el<strong>le</strong>, <strong>le</strong> pouvoir ne descend pas du ciel <strong>pour</strong> être imposé aux hommes. El<strong>le</strong><br />

révè<strong>le</strong> aux autres <strong>le</strong>ur propre puissance, el<strong>le</strong> fait de chacun de ses semblab<strong>le</strong>s un être possib<strong>le</strong>.<br />

Raconter l’histoire de Jeanne, c’est aussi donner sa chance à quelque chose d’impensab<strong>le</strong> – mais pas<br />

d’inimaginab<strong>le</strong>. La possibilité d’une vie nouvel<strong>le</strong>. Une chance unique.<br />

Nous nous souvenons comme d’une promesse de ces périodes qui, souvent brièvement, esquissent une<br />

autre histoire. C’est ce qui fonde notre savoir et notre désir : <strong>le</strong>s choses <strong>pour</strong>raient être autrement, et <strong>le</strong> point<br />

de bascu<strong>le</strong> est toujours là, en germe.<br />

C’est aussi une promesse de cinéma. Raconter l’histoire d’une jeune femme que l’on aime parce qu’el<strong>le</strong><br />

parvient à nous restituer un monde qui nous a toujours appartenu. Se fier à la simplicité des choses <strong>pour</strong><br />

renouer avec l’univers des signes et des sensations. Retrouver <strong>le</strong> temps de l’enfance : cel<strong>le</strong> des hommes, de<br />

<strong>le</strong>ur histoire. Quand ils se racontent des histoires <strong>pour</strong> se construire. »<br />

Parcours<br />

Jean Breschand a réalisé plus d’une dizaine de courts-métrages et de documentaires.<br />

Nombreuses de ses réalisations portent sur des artistes tels que DOUZE TABLEAUX DE THERESE<br />

BOUCAULT (1993) et MACHINES EPIPHANIQUES (1994) ou des cinéastes comme LE RETOUR DU<br />

MONDE (2003) sur Theo Angelopoulos.<br />

Jean Breschand est éga<strong>le</strong>ment enseignant en études cinématographiques à l’Université d’Evry Val d’Essonne et<br />

Paris VII Saint-Denis et animateur du Festival du Documentaire de Lussas.<br />

Informations<br />

Projet en préparation.<br />

4


Dyana GAYE<br />

DES ETOILES<br />

Réalisatrice : Dyana Gaye<br />

Scénaristes : Dyana Gaye et Céci<strong>le</strong> Vargaftig<br />

Producteur : Arnaud Dommerc (ANDOLFI)<br />

Synopsis<br />

Sous un même ciel étoilé, dans la diversité des vil<strong>le</strong>s qu’ils traversent, différents destins se croisent et<br />

résonnent <strong>le</strong>s uns avec <strong>le</strong>s autres.<br />

Mame Amy qui a quitté depuis des années <strong>le</strong> Sénégal <strong>pour</strong> New York, revient à Dakar lors des obsèques de<br />

son mari. C’est alors l’occasion <strong>pour</strong> son fils, Thierno, de découvrir <strong>le</strong> pays de ses ancêtres, un pays dont il<br />

ignore tout et qu’il appréhende de découvrir. Sophie, la fil<strong>le</strong> aînée de la sœur de Mame Amy, quant à el<strong>le</strong>,<br />

doit quitter l’Afrique car el<strong>le</strong> se prépare à partir <strong>pour</strong> l’Italie <strong>pour</strong> rejoindre son mari, Abdoulaye. Ce qu’el<strong>le</strong><br />

ignore, c’est que ce dernier n’y vit plus. Comme beaucoup de <strong>le</strong>urs compatriotes Mame Amy, Thierno,<br />

Abdoulaye, Sophie et <strong>le</strong>s autres sont tiraillés entre Afrique et Occident, passé et avenir, rêve et réalité,<br />

culture ancestra<strong>le</strong> et désir d’émancipation individuel<strong>le</strong>. Ils sont chacun à <strong>le</strong>ur manière, en exil, qu’ils se<br />

trouvent sur la terre de <strong>le</strong>urs ancêtres ou en territoire étranger.<br />

Note d’intention<br />

« Pour mon premier long métrage, j’ai choisi de par<strong>le</strong>r du Sénégal d’aujourd’hui sous l’ang<strong>le</strong> de la diaspora.<br />

Beaucoup de Sénégalais ne vivent pas au Sénégal, et la majeure partie d’entre eux est, d’une manière ou<br />

d’une autre, liée à l’occident, que ce soit <strong>pour</strong> des raisons familia<strong>le</strong>s, culturel<strong>le</strong>s, ou financières. Que penser<br />

d’un pays que <strong>le</strong>s jeunes rêvent de quitter C’est un sujet brûlant <strong>pour</strong> qui connaît l’Afrique.<br />

Le but du film n’est pas de juger des avantages ou des défauts de l’émigration massive des Sénégalais,<br />

mais bien de tracer <strong>le</strong>s contours de cette diaspora éminemment actuel<strong>le</strong>, et d’être au plus près de ces<br />

destins, qui la plupart du temps ne sont réduits qu’à des statistiques.<br />

Ce film est <strong>pour</strong> moi l’occasion d’honorer ce qu’au fond nous sommes tous : des gens de passages.»<br />

Parcours<br />

Dyana Gaye est l’auteur et la réalisatrice de 4 courts-métrages sé<strong>le</strong>ctionnés et primés dans de nombreux<br />

festivals. Le premier, UN FEMME POUR SOULEYMANE, obtient, en 2001, <strong>le</strong> Grand Prix du Jury aux<br />

Rencontres Cinématographiques de Dakar. Puis, el<strong>le</strong> réalise J’AI DEUX AMOURS (2004) qui est<br />

sé<strong>le</strong>ctionné, entre autres, aux Festivals de Montréal, C<strong>le</strong>rmont-Ferrand, Brest et Amiens.<br />

Ses deux autres courts-métrages DEWENETI (2006) et UN TRANSPORT EN COMMUN (2009) sont tous<br />

deux nominés <strong>pour</strong> <strong>le</strong> Meil<strong>le</strong>ur Court-Métrage aux César. DEWENTI reçoit éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> Prix Spécial du Jury<br />

au Festival de C<strong>le</strong>rmont-Ferrand ainsi que la Licorne d’Or du Meil<strong>le</strong>ur Court-Métrage et du Prix du Public au<br />

Festival d’Amiens.<br />

UN TRANSPORT EN COMMUN a, quant à lui, été récompensé, entre autre, du Grand Prix du Meil<strong>le</strong>ur<br />

Court-Métrage au Festival International de Dubaï et du Prix du Public au Festival Entrevues de Belfort.<br />

Informations<br />

Début de tournage <strong>le</strong> 4 février à Turin en Italie, puis à Dakar (du 25 février au 9 mars) au Sénégal et à New<br />

York (du 18 au 27 mars) aux Etats-Unis.<br />

5


Rachid HAMI<br />

LES MOUTONS NOIRS<br />

Réalisateur : Rachid Hami<br />

Scénaristes : Rachid Hami et Guy Laurent<br />

Producteur : <strong>Nicolas</strong> <strong>Mauvernay</strong> (MIZAR FILMS)<br />

Synopsis<br />

Chronique urbaine et contemporaine de trois jeunes hommes unis par une amitié forte.<br />

Associés dans <strong>le</strong> trafic de stupéfiants, Samy, Foued et Lucas s’apprêtent à prendre <strong>le</strong>ur retraite et à se<br />

reconvertir dans l’immobilier. Une nouvel<strong>le</strong> vie semb<strong>le</strong> s’offrir à eux. Malgré <strong>le</strong> soutien et la patience de<br />

Samy, Lucas finit par tout mettre en danger. Les trois amis sont dépassés. Leur destin <strong>le</strong>ur échappe et<br />

tourne à la tragédie.<br />

Note d’intention<br />

« La télévision et <strong>le</strong>s journaux évoquent régulièrement <strong>le</strong>s cas de personnes, issues de quartiers sensib<strong>le</strong>s,<br />

qui s’en sont sorties. Ils <strong>le</strong>s traitent comme des faits divers ou <strong>le</strong>s analysent d’un point de vue social, mais<br />

jamais avec une approche romanesque : <strong>le</strong>s mauvais garçons sont souvent montrés, rarement racontés.<br />

LES MOUTONS NOIRS est une tentative de cinéma qui a <strong>pour</strong> ambition de <strong>le</strong>s raconter à la manière d’une<br />

épopée.<br />

Bien sûr comme n’importe quel cinéphi<strong>le</strong> - et j’en ai un peu honte - je ne peux m’empêcher de penser à<br />

MEAN STREETS de Martin Scorsese, qui conforte mon souhait de toujours rester proche de mes amis, de<br />

mon quartier. Souvent <strong>le</strong> quotidien est plus romanesque que l’exotisme qui est son pire ennemi. Il<br />

faut combattre <strong>le</strong> spectaculaire par tous <strong>le</strong>s moyens. Nos héros sont des individus ordinaires qui se trouvent<br />

être des gangsters. Le film s’attache à explorer <strong>le</strong>ur vie, <strong>le</strong>ur famil<strong>le</strong> <strong>le</strong>ur façon de vivre, <strong>le</strong>urs rêves, mais<br />

aussi <strong>le</strong>ur travail, ou plutôt <strong>le</strong> changement de <strong>le</strong>ur trajectoire, de <strong>le</strong>ur cap. »<br />

Parcours<br />

Avant d’être réalisateur, Rachid Hami, tient plusieurs rô<strong>le</strong>s au cinéma. On a pu ainsi <strong>le</strong> voir dans <strong>le</strong>s films<br />

L’ESQUIVE d’Abdellatif Kechiche (2003), ROIS ET REINE d’Arnaud Desp<strong>le</strong>ichin (2004) ou encore dans <strong>le</strong><br />

film FAUX DEPART de Jean-Marc Vincent (2005) où, cette fois, il joue <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> principal.<br />

En 2007, il réalise un moyen métrage intitulé CHOISIR D’AIMER qui obtient <strong>le</strong> Prix du Public au Festival<br />

Premiers Plans d’Angers, <strong>le</strong> Prix du Public au Festival du Moyen Métrage de Brive et dont l’actrice principa<strong>le</strong><br />

Leïla Bekhti obtient <strong>le</strong> Prix d’Interprétation au Festival en P<strong>le</strong>in Air de Paris.<br />

Il est éga<strong>le</strong>ment l’auteur de deux longs métrages, actuel<strong>le</strong>ment en développement, LE RUISSEAU DES<br />

SINGES et THE CHAVEZ CODE.<br />

Le projet de film LES MOUTONS NOIRS est éga<strong>le</strong>ment lauréat de la 15 e session d’Emergence 2013, une<br />

résidence de mise en scène permettant aux réalisateurs lauréats de tourner une ou deux séquences de <strong>le</strong>ur<br />

film avec un encadrement artistique et technique concret.<br />

Informations<br />

En préparation. Tournage prévu en 2013.<br />

6


Franco LOLLI<br />

GENTE DE BIEN<br />

Réalisateur : Franco Lolli<br />

Scénaristes: Franco Lolli et Catherine Paillé<br />

Producteur : Grégoire Debailly (LAZENNEC 3)<br />

Synopsis<br />

Eric, 10 ans, enfant intelligent, extraverti mais éga<strong>le</strong>ment diffici<strong>le</strong>, vit dans un quartier pauvre de Bogotá. Il se<br />

prépare à déménager avec sa famil<strong>le</strong> dans une vil<strong>le</strong> de Province, où <strong>le</strong> nouveau mari de sa mère a trouvé du<br />

travail. Eric apprend qu’il ne peut pas emmener avec lui sa vieil<strong>le</strong> chienne, <strong>le</strong>s disputes avec sa mère et son<br />

beau-père se multiplient. Sa mère décide alors de <strong>le</strong> confier à son vrai père, Ariel, qu’Eric n’a pas vu depuis<br />

longtemps. Les retrouvail<strong>le</strong>s sont diffici<strong>le</strong>s. Eric découvre un homme fragi<strong>le</strong>, distant et beaucoup plus pauvre<br />

que dans son souvenir. Mais il va découvrir aussi un monde nouveau, parce qu’Ariel est charpentier et<br />

travail<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> luxueux appartement de Maria Isabel, où tout est beau et éblouissant, très loin de toutes <strong>le</strong>s<br />

restrictions qu’Eric connaît.<br />

Note d’intention<br />

« Je n’ai jamais connu mon père, mais j’ai imaginé mil<strong>le</strong> fois ma rencontre avec lui. Filmer cel<strong>le</strong> entre Eric et<br />

Ariel est donc <strong>pour</strong> moi un enjeu qui dépasse <strong>le</strong> cadre de la fiction. Si je veux faire ce film, c’est surtout <strong>pour</strong><br />

me confronter à la question de la filiation père fils ; <strong>pour</strong> chasser ma peur d’être abandonné, <strong>pour</strong> essayer de<br />

conjurer mon sort. Je suis persuadé que chaque plan du film sera habité par cette charge.<br />

En Colombie, la rencontre entre des gens issus de classes socia<strong>le</strong>s différentes est un mirage. Tandis que<br />

certains se battent sincèrement <strong>pour</strong> qu’el<strong>le</strong> cesse de l’être, d’autres entretiennent l’illusion à travers une<br />

charité peu sincère ou irresponsab<strong>le</strong>. A partir de ce constat, GENTE DE BIEN est éga<strong>le</strong>ment un conte moral,<br />

une chronique intimiste, une tragédie.<br />

Parcours<br />

Franco Lolli est né à Bogotá. Après avoir obtenu son baccalauréat, il quitte son pays <strong>pour</strong> la France où il fait<br />

des études de cinéma, d’abord à Montpellier, puis à la Sorbonne Nouvel<strong>le</strong> à Paris, avant d’intégrer <strong>le</strong><br />

département réalisation de La Fémis.<br />

Son film de fin d’étude COMO TODO EL MUNDO (2007), tourné dans son pays natal, a été sé<strong>le</strong>ctionné<br />

dans plus de 60 festivals internationaux et a remporté 26 prix dont <strong>le</strong> Grand Prix du Jury au Festival de<br />

C<strong>le</strong>rmont- Ferrand. COMO TODO EL MUNDO a aussi été élu Meil<strong>le</strong>ur Court-métrage en 2008 en Colombie.<br />

Après cela, Franco Lolli a voyagé au Cambodge <strong>pour</strong> réaliser <strong>le</strong> documentaire MEMOIRE ET IMAGES, UNE<br />

EXPERIENCE CAMBODGIENNE, en collaboration avec <strong>le</strong> cinéaste Rithy Panh.<br />

Il vient éga<strong>le</strong>ment de terminer un nouveau court-métrage de fiction, RODRI, produit par Les Films du Worso,<br />

sé<strong>le</strong>ctionné à la Quinzaine des Réalisateurs en 2012.<br />

Informations<br />

Tournage prévu en 2013 à Bogotá.<br />

7


Hadar MORAG<br />

POURQUOI M’AS-TU ABANDONNE<br />

Réalisatrice et scénariste : Hadar Morag<br />

Producteur : Elie Meirovitz (EZ FILM)<br />

Synopsis<br />

Nour, un ado<strong>le</strong>scent arabe solitaire en p<strong>le</strong>ine crise identitaire, tant culturel<strong>le</strong> que sexuel<strong>le</strong>, erre dans <strong>le</strong><br />

quartier juif où il habite, jusqu’à sa rencontre avec l’énigmatique Gourévitch. Nour est fasciné par Gourévitch<br />

jusqu'à l’obsession. Excentrique quinquagénaire, énigmatique et captivant, il chevauche sa moto dans <strong>le</strong>s<br />

entrail<strong>le</strong>s de la cité, jusqu’aux arrière-cours des boucheries et des restaurants, <strong>pour</strong> aiguiser <strong>le</strong>s couteaux,<br />

juifs et arabes indifféremment. Ce qui commence comme une hésitante relation maître–apprenti, devient une<br />

lutte de pouvoir, où <strong>le</strong>s désirs doivent être réprimés, étouffés.<br />

Note d’intention<br />

« L’idée de ce scénario m’a été inspiré par mes études de théologie et de philosophie, ainsi que par mon<br />

travail d’assistante socia<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s quartiers défavorisés de Hatikva et de Jaffa. Des faits réels et des<br />

comédiens non professionnels évoluent librement dans l’univers fictif du film. Le personnage de Nour est<br />

basé sur <strong>le</strong> fils aîné d’une famil<strong>le</strong> d’un ex-collaborateur arabe (avec <strong>le</strong>s forces israéliennes), que<br />

j’accompagne depuis 8 ans à Hatikva. Le rô<strong>le</strong> de Gourévitch est basé sur <strong>le</strong> vrai Youval Gourévitch, un<br />

aiguiseur de couteaux, ex-rock star, né en 1950 dans un Kibboutz. Le scénario est bâti sur ma connaissance<br />

intime et profonde de cet univers, de ces personnages, de <strong>le</strong>ur façon de vivre, de par<strong>le</strong>r, que je présente<br />

dans un cadre fictif, une intrigue captivante et symbolique.<br />

Ce film est situé dans une « zone intermédiaire », indéfinissab<strong>le</strong>, aux limites vagues et brouillées. Nour<br />

autant que Gourévitch sont des personnages marginaux, qu’il est impossib<strong>le</strong> de situer clairement d’un côté<br />

ou de l’autre de la frontière du réel. Ils n’ont pas <strong>le</strong>ur place dans la société et « bénéficient » d’un statut<br />

tabou …ou sacré, selon la perspective. »<br />

Parcours<br />

Hadar Morag, née en 1983, est diplômée de la faculté « Film and Te<strong>le</strong>vision » de l’université de Tel Aviv ;<br />

el<strong>le</strong> prépare actuel<strong>le</strong>ment un doctorat en Théologie et Philosophie à la même université.<br />

SILENCE, son court-métrage de fin d’étude, fut présenté en compétition à Cannes 2008 dans <strong>le</strong> cadre de la<br />

Cinéfondation; <strong>le</strong> film a depuis été sé<strong>le</strong>ctionné dans des dizaines de festivals de courts-métrages autour du<br />

monde, où il a emporté de nombreux prix comme celui du Meil<strong>le</strong>ur Film au Festival de Films d’Etudiants à<br />

Minsk (Biélorussie). Hadar Morag a éga<strong>le</strong>ment était qualifiée de « réalisatrice la plus prometteuse » au<br />

Festival International de Films de Femmes en Israël. La réalisatrice finalise un documentaire financé par <strong>le</strong><br />

Nouveau Fond <strong>pour</strong> <strong>le</strong> Cinéma et la Télévision en Israël.<br />

POURQUOI M’AS-TU ABANDONNE a été présenté à Crossroads (Salonique) 2011, où il obtenu <strong>le</strong> Prix du<br />

MFI. Chose rare, ce projet a obtenu <strong>le</strong> soutien à la production du Fond Rabinowitch dès sa première<br />

présentation, faisant d’Hadar l’une des plus jeunes réalisatrices jamais soutenues par <strong>le</strong>s institutions<br />

israéliennes <strong>pour</strong> un long-métrage de cinéma.<br />

Informations<br />

Tournage prévu au printemps 2013 à Hatikva et à Jaffa en Israël.<br />

8


Fred NICOLAS<br />

MAX ET LENNY<br />

Réalisateur : Fred <strong>Nicolas</strong><br />

Scénaristes : Fred <strong>Nicolas</strong> et François Bégaudeau<br />

Productrice : Elisabeth Perez (CHAZ PRODUCTION)<br />

Synopsis<br />

Lenny a 17 ans. Livrée à el<strong>le</strong>-même ou presque, el<strong>le</strong> vit seu<strong>le</strong> avec son frère Luka, dans une cité des<br />

quartiers nord de Marseil<strong>le</strong>, une de cel<strong>le</strong>s que la police a désertées. Lenny a deux obsessions, récupérer sa<br />

fil<strong>le</strong>, qu’el<strong>le</strong> a eu trop jeune, et <strong>le</strong> rap, seul moyen <strong>pour</strong> el<strong>le</strong> de s’évader de son quotidien.<br />

Un soir, alors qu’el<strong>le</strong> chante en cachette, Lenny rencontre Maxine, une jeune comorienne sans papier qui<br />

tombe en arrêt devant sa voix. Les deux fil<strong>le</strong>s s’adoptent aussitôt.<br />

« Il parait qu’on apprend de nos parents, de nos maîtres, de nos chefs, de nos artistes. On dit moins qu’on<br />

apprend beaucoup de nos amis. Si l’amour déplace des montagnes, l’amitié déplace des chaînes de<br />

montagnes. » François Begaudeau<br />

Note d’intention<br />

« L’élément qui a déc<strong>le</strong>nché l’écriture du scénario a été ma découverte de la musique de Keny Arkana et de<br />

ses textes acérés qu’el<strong>le</strong> « rappait » dès l’âge de 14 ans. Keny Arkana par<strong>le</strong> des quartiers nord de Marseil<strong>le</strong>.<br />

L’engagement de son premier album Entre Ciment et Bel<strong>le</strong> Etoi<strong>le</strong> sorti en 2006, y a eu un tel retentissement<br />

qu’aujourd’hui el<strong>le</strong> y est célébrée comme une princesse. Le fait qu’el<strong>le</strong> soit une fil<strong>le</strong> qui fait entendre une voix<br />

différente, là ou <strong>le</strong>s fil<strong>le</strong>s n’ont pas souvent droit au chapitre, m’a donné l’envie de raconter une histoire de<br />

fil<strong>le</strong>s. Et sa personnalité à l’énergie impressionnante m’a inspiré <strong>le</strong> personnage de Lenny. J’ai écrit <strong>le</strong><br />

scénario porté par ses chansons et j’ai puisé dans <strong>le</strong>s souvenirs de mon ado<strong>le</strong>scence <strong>pour</strong> restituer l’âpreté<br />

de ce lieu mais aussi sa vitalité et son humanité. »<br />

Parcours<br />

Fred <strong>Nicolas</strong> a été jusqu'à ce jour assistant réalisateur sur de nombreux films dont, entre autres Y-AURA<br />

T’IL DE LA NEIGE A NOEL de Sandrine Veysset (lauréate de la <strong>Fondation</strong> en 1993), LE PETIT VOLEUR<br />

d’Erick Zonca (Lauréat de la <strong>Fondation</strong> en 1996 <strong>pour</strong> LA VIE REVEE DES ANGES), mais aussi LES<br />

MARCHANDS DE SABLE de Pierre Salvadori (1998) et UN CONTE DE NOEL d’Arnaud Desp<strong>le</strong>chin (2007).<br />

En parallè<strong>le</strong> Fred <strong>Nicolas</strong> réalise, en 2000, un court-métrage VIVRE, sé<strong>le</strong>ctionné au Festival d’Aix en<br />

Provence ; en 2003, un Making Of du film MARIE BAIE DES ANGES de Manuel Pradal, sé<strong>le</strong>ctionné au 1 er<br />

Festival du Making Of de Paris.<br />

Fred <strong>Nicolas</strong> est éga<strong>le</strong>ment l’auteur d’un documentaire sur Charlie Bauer, intitulé ROUGE BANDIT. Ce<br />

documentaire a été sé<strong>le</strong>ctionné en 2009 au Festival International d’Aubagne et Songe d’une Nuit DV.<br />

Informations<br />

Tournage prévu à l’automne 2013.<br />

9

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