Les Fragonard de Besançon - musée des beaux-arts et d ...

Dossier de presse
Les Fragonard
de Besançon
8 décembre 2006 - 2 avril 2007
Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie
Besançon
1

Sommaire
Préface de Pierre Rosenberg
Communiqué de presse
L’exposition
Biographie de Fragonard
Bibliographie
Informations pratiques
Visuels disponibles pour la presse
2

Fragonard
Fragonard, Jean-Honoré, né à Grasse en 1732, est mort à Paris le 22 août 1806, il y a
deux siècles. Pour quelles raisons le musée de Besançon souhaite-t-il célébrer le
bicentenaire de la disparition du grand artiste
À cause d’un homme, un architecte de grand talent, Pierre-Adrien Pâris (1745-1819) qui,
à sa mort, légua à sa ville natale ses collections. Elles comprenaient un ensemble unique
d’œuvres – de dessins surtout – de Fragonard, lesquelles, aujourd’hui partagées entre la
Bibliothèque municipale et le Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, sont en partie bien
connues – l’admirable série des sanguines décrivant les jardins de la villa d’Este aux
environs de Rome (en été 1760), et d’autres, moins célèbres – plus secrètes – qui
méritaient d’être mises en valeur.
L’inventaire des tableaux, des dessins, du pastel – l’émouvant Portrait de Sophie, qui ne
provient pas de la collection de P.-A. Pâris mais de celle d’un autre grand donateur du
musée, le peintre Jean Gigoux (1806-1894) – qui accompagne l’exposition organisée du
8 décembre 2006 au 2 avril 2007 par le musée des Beaux-Arts, recense et catalogue
toutes les œuvres de Fragonard, majeures ou de second plan, originales ou copies,
réunies dans les deux collections municipales.
La gloire actuelle de Fragonard repose autant sur ses dessins que sur ses tableaux. On
notera l’extraordinaire variété des techniques des dessins de l’artiste – crayons de
sanguine, craies, pierres noires, lavis de bistre – comme de leurs sujets – paysages,
portraits, scènes de genre plus ou moins lestes, copies d’après les maîtres… On sera
séduit par leur virtuosité et leur élégance, leur charme et leur spontanéité, ce sentiment
de bonheur, ce plaisir des yeux qu’elles donnent à ceux qui les contemplent.
Reprenons à notre compte l’exclamation de ses contemporains : « Jean-Honoré
Fragonard, Gens, honorez Fragonard » !
Pierre Rosenberg
de l'Académie française
Président-directeur honoraire
du musée du Louvre
3

Communiqué de presse
Les Fragonard
de Besançon
Du 8 Décembre 2006
au 2 Avril 2007
Musée des Beaux Arts et
d’Archéologie
de Besançon
1, place de la Révolution
25000 Besançon
Ouverture :
Tous les jours sauf le
mardi (et le 1 er novembre,
25 décembre, 1 er janvier) :
de 9h30 à 12h
et de 14h à 18h
Le week-end : de 9h30 à
18h.
Nocturne : jeudi soir
jusqu’a 20h.
Contact presse :
Françoise Frontczak
03.81.87.80.48.
francoise.frontczak@besancon.fr
Jean-Honoré Fragonard. Les Grands Cyprès de la villa d’Este
Sanguine. 47, 8 x 35,4 cm
Besançon possède un ensemble exceptionnel
d’oeuvres de Jean-Honoré Fragonard (Grasse,
1732 – Paris, 1806). Cette collection qui
rassemble une centaine de dessins et
peintures place la capitale comtoise au tout
premier rang des collections publiques
françaises conservant un fonds Fragonard.
Dépositaire d’un tel héritage, Besançon célèbre
en 2006 le bicentenaire de la mort de l’artiste
avec la présentation au Musée des Beaux-Arts
et d’Archéologie, du 8 décembre 2006 au 2
avril 2007, de l’exposition « Les Fragonard de
Besançon » qui réunit pour la première fois
l’intégralité des Fragonard de la bibliothèque et
du musée.
Sites Internet :
www.musee-arts-besancon.org
www.besancon.fr
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Jean-Honoré Fragonard
Le Lit aux amours
Plume et encre brune, lavis gris, rehauts
d’aquarelle jaune et rose.
45,5 x 30,4 cm
Cette primauté, Besançon la doit à deux donateurs
généreux, collectionneurs avisés, qui ont chacun
fait bénéficier leur ville natale d’un remarquable
legs.
Pierre-Adrien Pâris (1745-1819), architecte de
Louis XVI, ami de Hubert Robert, avait réuni un
ensemble fameux d’artistes contemporains, parmi
lesquels Jean-Honoré Fragonard qu’il connaissait.
Ses dessins et peintures, aujourd’hui conservés au
musée et à la bibliothèque d’étude et de
conservation composent l’essentiel des oeuvres
présentées à l’exposition, parmi ceux-ci une
exceptionnelle collection de sanguines.
Plus tard, le peintre Jean Gigoux (1806-1894),
sans doute inspiré par l’exemple de Pâris,
contribue à faire du musée de Besançon un « petit
Louvre » et lègue ses collections où figure
notamment un extraordinaire et rarissime portrait
au pastel de Fragonard.
Jean-Honoré Fragonard
Portrait de vieille femme dit de « Sophie »
Pastel
59 x 50 cm
Jean-Honoré Fragonard
Jardin aux pins parasol à Rome
Lavis de bistre sur préparation à la pierre
noire. 31,3 x 43,5 cm
Jean-Honoré Fragonard
Jeune femme et enfant
Huile sur bois
16,4 x 12 cm
Le catalogue de l’exposition, aboutissement d’un
travail scientifique très poussé, est une somme
d’études et de recherches sur chacune des
oeuvres, faisant le point sur leur histoire avant
l’entrée dans les collections bisontines et sur la
place de Fragonard dans l’Histoire de l’art. Le
niveau d’excellence de cet ouvrage est dû à son
auteur, Pierre Rosenberg de l’Académie Française,
Président-directeur honoraire du musée du Louvre
et éminent spécialiste de Fragonard.
Variété des sujets traités, large éventail des
techniques, du tout petit croquis à la scène
composée totalement achevée, caractérisent cet
ensemble.
Une partie des dessins de la collection a été
réalisée lors des deux voyages en Italie. Au cours
de ces périples, Fragonard dessine, croque, saisit
sur le vif ce qu’il a sous les yeux : personnages,
portraits, scènes de rue, ruines antiques, paysages
de la campagne romaine, utilisant plusieurs
moyens graphiques, pierre noire, sanguine, plume
ou lavis.
Parmi sa production foisonnante, souriante, mais
plus sérieuse et plus grave qu’il n’y paraît,
Fragonard donne naissance à des chefs-d’oeuvre
dont la célèbre série des « sanguines de la Villa
d’Este » à Tivoli, joyau des collections bisontines et
qui figure l’une des plus éblouissantes réussites de
l’art du dessin au XVIII e siècle.
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Jean-Honoré Fragonard
Portrait de Frans Banning Cocq
D’après Rembrandt
Pierre noire. Diamètre : 9,7 cm
Jean-Honoré Fragonard
et Hubert Robert ()
Vue intérieure des Ecuries de
Mécène à Tivoli
Sanguine. 35,7 x 49,4 cm
Jean-Honoré Fragonard
Deux cavaliers s’affrontant sur un
champ de bataille
Plume, encres brune et grise avec
lavis brun et gris. 14,3 x 19,5 cm
Hubert Robert
Jeune homme lisant
Sanguine
26 x 11,6 cm
L’exposition
Toutes les oeuvres ayant fait l’objet de l’étude
scientifique présentée dans le catalogue sont exposées.
L’ensemble se compose aussi bien des oeuvres dont
l’attribution à Fragonard est retenue, que celles qui sont
refusées, qu’elles soient attribuées à d’autres artistes ou
qu’elles restent anonymes.
Sur 123 numéros, c’est un total de 97 oeuvres (94 dessins
et trois peintures) dont Pierre Rosenberg confirme
l’authenticité, ce qui place Besançon au tout premier
rang de toutes les collections françaises, pour le nombre
et surtout pour la qualité.
La présentation est chronologique, ce qui permet
d’apprécier l’évolution de l’art de l’auteur dans le
domaine du dessin :
- Evolution dans le choix des techniques (au
début prééminence des techniques sèches, sanguine en
particulier, plus tard, les techniques humides, plume et
lavis, dominent) ;
- Evolution des procédés de composition, des
procédés graphiques qui s’assouplissent avec le temps.
Différents types de dessins et de sujets sont présents :
copies d’après les maîtres, croquis très rapides, dessins
composés, achevés, contre-épreuves retravaillées ;
paysages, portraits, scènes de genre, sujets plus ou moins
érotiques, une scène de bataille. Des séries (les sanguines
de la Villa d’Este, les figures féminines, les copies d’après
les maîtres...) et des pièces isolées.
En vedette : la série des sanguines de la Villa d’Este,
pièces célébrissimes.
La présentation des refusés permet d’apprécier la
difficulté qu’il y a, dans certains cas, à distinguer la main
de Fragonard de celle d’autres artistes proches (Hubert
Robert, François-André Vincent), elle met aussi en
évidence les avancées du travail des historiens d’art et
leurs résultats.
Moment fort de l’exposition : la confrontation d’un pastel
de Fragonard et d’un pastel de Chardin.
Partout, l’invention, graphique ou picturale, fait surgir
l’émotion. La représentation de la nature éblouit, la
tendresse, la sensualité qui s’expriment dans les
personnages nous touchent.
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Jean-Honoré Fragonard
(1732 – 1806)
Biographie
Cette biographie succincte présente essentiellement les événements de la
vie de Fragonard qui ont une relation avec la collection bisontine.
1732 Naissance de Jean-Honoré Fragonard à Grasse.
1748 - 1752 Apprentissage auprès des peintres Chardin, puis Boucher.
1756 Arrivée à Rome à l’Académie de France.
1760 Rencontre avec l’abbé de Saint-Non en compagnie de qui
Fragonard dessine à la villa d’Este.
1761 Après Naples, c’est le retour en France en passant par Bologne,
Ferrare...
1765 Avec « Corésus et Callirohé », présenté comme morceau
d’agrément puis exposé au Salon, il obtient un atelier et un
logement au Louvre.
1769 Mariage avec Marie-Anne Gérard, miniaturiste, en juin.
Naissance de leur fille Rosalie en décembre.
1770 Commande par mademoiselle Guimard du décor du salon de son
hôtel rue d’Antin, construit par Ledoux.
1773 - 1774 Second voyage en Italie avec le financier Bergeret de Grancourt,
contacts avec Adrien Pâris.
1775 Marguerite Gérard, sa belle soeur, s’installe chez eux et devient
son élève et sa collaboratrice.
1780 Naissance d’Alexandre-Evariste, son fils, qui deviendra lui même
peintre.
1788 Décès de Rosalie.
1793 - 1794 Fragonard est membre de la commune des arts. Ouverture du
muséum au Louvre, il devient alors membre du conservatoire
chargé d’administrer le nouveau musée.
1805 Tous les artistes doivent quitter le Louvre ; Fragonard s’installe
dans l’actuel Palais-Royal.
1806 Mort de l’artiste.
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Bibliographie
Hubert Robert
Jeune homme lisant
Sanguine
26 x 11,6 cm
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
Ananoff, Alexandre,
L’oeuvre dessinée de Jean-Honoré
Fragonard (1732 – 1806), Paris
I, 1961 ; II, 1963 ; III, 1968 ; IV, 1970.
Bergeret, Jacques-Onésyme
Voyage d’Italie, précédé d’une étude
par A. Tornézy : « Bergeret et
Fragonard, journal inédit d’un voyage
en Italie, 10773-1774 », bulletin et
mémoire de la société des antiquaires
de l’Ouest, 1894,1895.
Cornillot, Marie-Lucie
Inventaire général des dessins des
musées de province. Collection Pierre
Adrien Pâris, Besançon, Paris, 1957.
Cuzin, Jean-Pierre,
Jean-Honoré Fragonard. Vie et
Oeuvre. Catalogue complet des
peintures, Paris, 1987.
Feuillet, Maurice,
Les dessins d’Honoré Fragonard et de
Hubert Robert des bibliothèques et
musée de Besançon (collection Pierre
Adrien Pâris, architecte du roi, 1745 -
1819), Paris, 1926.
Rosenberg, Pierre
Fragonard, Paris, Grand Palais,
septembre 1987 – janvier 1988 ;
New York, the Metropolitan Museum,
février - mai 1988.
catalogue de l’exposition
Rosenberg, Pierre
Tout l’oeuvre peint de Fragonard,
Paris, 1989.
Thuillier, Jacques,
Fragonard, Genève, 1967.
Wildenstein, Georges,
The paintings of Fragonard. Complete
edition, Aylesbury, 1960.
Boulot, Catherine, Cuzin Jean-
Pierre, Rosenberg Pierre
J.H. Fragonard e H. Robert a Roma
Rome, villa Médicis, 1990- 1991.
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Informations pratiques
Jean-Honoré Fragonard
L’Arioste inspiré par l’Amour et la Folie
Lavis de bistre sur préparation à la pierre noire.
33,4 x 45,2 cm.
Lieu
Musée des Beaux -Arts et d’Archéologie
1 place de la Révolution. 25000 Besançon.
Tél. 03.81.87.80.49.
Sites Internet : http:/www.musee-arts-besancon.org
http:/www.besançon.fr
E-mail : musee-beaux-arts-archéologie@besancon.fr
Horaires d’ouverture
Ouvert tous les jours de 9h30 à 12h et de 14h à 18h
Fermé le mardi
Le week-end de 9h30 à 18h.
Nocturne tous les jeudi jusqu’à 20h.
Fermé les 1 er novembre, 25 décembre et 1 er janvier.
Tarifs
Plein tarif : 5 €
Tarif réduit : 2,50 € (personnes de plus de 60 ans , Amis des Musées hors Besançon, habitants des villes
jumelées, cos Ville de Besançon, carte Cezam /Fracas)
Entrée gratuite pour les moins de 18 ans, groupes scolaires et leurs accompagnateurs, et sur présentation de
leur carte pour les étudiants, les demandeurs d’emploi, les bénéficiaires du RMI et RMA, les personnes
handicapées et accompagnateurs, les Amis du Musées et Bibliothèques de la ville de Besançon, les membres
de l’ICOM, les journalistes et les familles nombreuses.
Contact presse
Françoise Frontczak
Chargée de communication
Musée des Beaux -Arts et d’Archéologie de Besançon
03 81 87 80 48
francoise.frontczak@besancon.fr
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Visuels disponibles pour la presse
1
2
3
Jean-Honoré Fragonard
(1732 – 1806)
Les grands cyprès de la Villa d’Este
Sanguine. 47,8 x 35,4 cm
Jean-Honoré Fragonard
(1732 – 1806)
Lit aux amours
Plume et encre brune, lavis gris
avec rehauts d’aquarelle sur
esquisse à la pierre noire.
45,7 x 30,4 cm
Jean-Honoré Fragonard
(1732 – 1806)
Jeune femme et enfant
Huile sur bois
16,4 x 12 cm
5
6
4
Jean-Honoré Fragonard
(1732 – 1806)
Danseuse soulevant le volant de sa
tunique
Sanguine et lavis de sanguine.
43,2 x 28,5 cm.
Jean-Honoré Fragonard
(1732 – 1806)
Temples de Vesta et dit de la Sybille
à Tivoli
Sanguine
36,2 x 48,7 cm
Jean-Honoré Fragonard
(1732-1806)
Deux cavaliers s’affrontant sur un
champ de bataille
Plume, encres brune et grise avec
lavis brun et gris. 14,3 x 19,5
7
Jean-Honoré Fragonard
(1732 – 1806)
Portrait de vieille femme
Pastel
59 x 50 cm
8
Jean-Honoré Fragonard
(1732 – 1806)
Tête de jeune fille avec bonnet
Pierre noire, rehauts de craie
blanche et de pastel bleu et rose.
20,4 x 17,7 cm
9
Jean-Honoré Fragonard
(1732 – 1806)
Le triomphe de Vénus
Huile sur bois
Diamètre : 75 cm
10

Visuels disponibles pour la presse
Jean-Honoré Fragonard
(1732 – 1806)
Portrait de Frans Banning Cocq
D’après Rembrandt.
Pierre noire. Diamètre : 9,7 cm
Jean-Honoré Fragonard
(1732 – 1806)
Jeune homme agenouillé, d’après
Raphaël.
Pierre noire. 9,1 x 16,7 cm
Jean-Honoré Fragonard
(1732 – 1806)
et Hubert Robert ()
Vue intérieure des Ecuries de
Mécène à Tivoli
Sanguine. 35,7 x 49,4 cm
Jean-Honoré Fragonard
(1732 – 1806)
Jeune fille contemplant la pointe de
son sein
Rehauts de pastel sur esquisse à la
pierre noire. Diamètre : 10,8 cm.
11