Rassembler, proposer, agir - Le Snuep
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N°12<br />
SEPT 2003<br />
<strong>Rassembler</strong>, <strong>proposer</strong>, <strong>agir</strong><br />
Revue mensuelle<br />
du SNUEP-FSU<br />
“Syndicat National Unitaire<br />
de l’Enseignement Professionnel”<br />
d’autres couleurs pour l’enseignement professionnel<br />
Restons vigilants et mobilisés !<br />
Budget, décentralisation,<br />
retraite, quelle suite <br />
Débattre et décider<br />
dans les premiers jours<br />
de rentrée<br />
<strong>Le</strong>s congés scolaires ont interrompu un mouvement social<br />
de très grande envergure dans l’Education. Certes, les résultats<br />
obtenus n’ont pas été à la hauteur de cette lutte tant au<br />
niveau du dossier sur les retraites qu’au niveau des projets<br />
de décentralisation avec seulement quelques avancées, par<br />
rapport au projet initial, pour certaines catégories de personnels.<br />
<strong>Le</strong>s enseignants prennent de plus en plus conscience<br />
que les contenus du libéralisme à outrance engendreront la<br />
réduction des services publics dans notre pays, voire leur<br />
disparition. Vous trouverez d’ailleurs dans ce numéro (p. 13)<br />
un article relatant les conséquences de l’Accord Général sur<br />
le Commerce des Services (AGCS). Nous devons refuser<br />
la marchandisation de l’Ecole et donc de l’Enseignement<br />
Professionnel que nous promet le libéralisme aveugle.<br />
<strong>Le</strong> gouvernement actuel essaie encore de cacher les véritables<br />
objectifs des réformes en tentant, par une habile opération<br />
de communication, de détourner les Français de la<br />
réflexion objective en refusant les négociations sur le fond des<br />
divers projets.<br />
Il est donc nécessaire d’organiser notre lutte en proposant<br />
des moyens d’action diversifiés dès la rentrée scolaire.<br />
<strong>Le</strong> SNUEP propose à tous les personnels de faire le point,<br />
en cette rentrée, à tous les niveaux et tout particulièrement<br />
au niveau local avec le relais de nos équipes académiques.<br />
<strong>Le</strong> SNUEP considère que le mouvement n’est pas terminé.<br />
Nous présentons p. 3 et 4 une base de réflexion à développer<br />
au niveau des établissements dès la rentrée scolaire<br />
(heure mensuelle d’information syndicale p. 12).<br />
<strong>Le</strong> SNUEP a pris en compte les difficultés sans cesse croissantes<br />
que rencontrent les personnels pour l’exercice de<br />
leur métier. Il en a été porteur auprès du Ministre, mais nous<br />
devons bien constater que les réponses apportées ne sont<br />
pas à la hauteur des revendications.<br />
Il nous importe donc de poursuivre notre travail syndical, ce<br />
qui passe bien sûr par le renforcement de notre outil syndical.<br />
Présent dans toutes les luttes, le SNUEP a été actif et présent<br />
dans toutes les luttes de ces derniers mois. <strong>Le</strong> mouvement<br />
social et syndical a libéré d’importantes capacités<br />
militantes et seule une organisation syndicale indépendante<br />
est en mesure de porter le plus loin possible les revendications<br />
des personnels. Si vous ne l’avez déjà fait, rejoignez<br />
le SNUEP-FSU !<br />
Bonne rentrée à toutes et à tous !<br />
pour le secrétariat national,<br />
Christian PERU
PUB<br />
casden
RENTREE : DÉBATTRE ET DÉCIDER<br />
POUR MIEUX RESISTER ET PROPOSER<br />
D’AUTRES ALTERNATIVES :<br />
RENFORCER L’OUTIL SYNDICAL<br />
Après le printemps...<br />
Pendant l’été, les intermittents du spectacle<br />
sont venus prendre la relève des<br />
enseignants dans la lutte sociale. Fidèle<br />
à son intransigeance, le gouvernement<br />
s’est encore refusé à rouvrir les négociations,<br />
n’hésitant pas à sacrifier bon<br />
nombre de festivals, véritable patrimoine<br />
culturel de notre pays.<br />
Dans notre secteur, début juillet, les discussions<br />
se sont poursuivies avec les<br />
ministres de l’éducation et de l’intérieur.<br />
Mais les dossiers ont peu évolué ; sur la<br />
décentralisation, nos divergences avec<br />
les ministres restent importantes : refus<br />
du transfert des TOS à la région, définition<br />
des missions de l’orientation, pilotage<br />
de la formation professionnelle par la<br />
Région...<br />
Sur l’application de la loi sur les retraites,<br />
les discussions ont porté sur des questions<br />
relativement marginales par rapport<br />
à l’essence de la loi (CPA, rachat des<br />
années d’études...). Dans le même temps<br />
la loi était adoptée par le Parlement et le<br />
Sénat. <strong>Le</strong> SNUEP n’a cessé d’en dénoncer<br />
le projet ; c’est une mauvaise loi,<br />
profondément injuste, rejetée par une<br />
majorité de citoyens ; le SNUEP exige<br />
son abrogation. <strong>Le</strong> problème du débouché<br />
politique du mouvement social se<br />
trouve posé ainsi que celui d’une éventuelle<br />
représentation politique qui referait<br />
la loi conformément aux attentes des<br />
salariés. C’est la raison pour laquelle le<br />
SNUEP s’adressera à toutes les forces<br />
politiques susceptibles de constituer une<br />
alternative pour les inciter à faire des<br />
choix clairs, conformes aux revendications<br />
des personnels.<br />
<strong>Le</strong> mouvement n’est certainement pas<br />
terminé ; faute d’élargissement suffisant<br />
et de généralisation de la grève, il n’a pu<br />
atteindre tous ses objectifs. Mais la plupart<br />
des revendications demeurent, d’autres<br />
vont arriver : sécu, budget, négociations<br />
salariales... Il appartient, dans les<br />
AG de rentrée, aux personnels d’en<br />
débattre et de <strong>proposer</strong> éventuellement<br />
des actions à mener. Pour sa part et<br />
avant de décider, le SNUEP interroge<br />
un maximum les personnels pour connaître<br />
leurs avis sur le bilan et les perspectives<br />
du mouvement.<br />
Ceux qui veulent nous imposer une école<br />
et une société que nous ne voulons pas,<br />
ne renonceront pas. Ils sont minoritaires<br />
; notre seule force pour résister, c’est<br />
notre nombre, à condition que nous comprenions,<br />
encore plus nombreux, qu’il<br />
faut nous organiser et que, pour cela, il<br />
y a un seul outil le syndicat que nous<br />
devons renforcer. Dans la logique et la<br />
continuité de leur engagement du printemps,<br />
celles et ceux qui par dizaines<br />
de milliers ont fait le succès des grèves<br />
et des manifestations, ne doivent-ils pas<br />
dès la rentrée se syndiquer <br />
Dans les lignes qui suivent, le SNUEP<br />
soumet à tous les acteurs du mouvement<br />
du printemps ses positions pour<br />
en débattre et préparer ensemble le<br />
débat de l’automne sur l’école ainsi que<br />
les actions que nécessitera la situation.<br />
Difficultés du métier :<br />
les revendications,<br />
pas la compassion !<br />
Il y a un an, l’enquête du SNUEP sur ce<br />
thème mettait en évidence le malaise de<br />
notre profession. Dernièrement et pour ne<br />
pas répondre aux revendications des<br />
grévistes sur les retraites et la décentralisation,<br />
le ministre s’est pris de compassion<br />
pour les difficultés à enseigner,<br />
tout en considérant que c’est le problème<br />
individuel de chaque enseignant. Or ces<br />
difficultés ne surgissent pas du néant<br />
mais sont le produit d’évolutions du système<br />
éducatif ; les ministres successifs<br />
et les réformes qu’ils ont la plupart du<br />
temps imposées n’ont-ils pas quelques<br />
responsabilités dans ces évolutions <br />
Notre ministre compatissant n’a-t-il pas<br />
supprimé pour cette rentrée des dizaines<br />
de milliers de postes de MI-SE et d’Aides<br />
Pour suivre en temps réel<br />
l’actualité syndicale :<br />
www.snuep.com<br />
www.fsu.fr<br />
Sommaire<br />
Une : Edito<br />
P.2 : Pub Casden<br />
P.3-4 : Rentrée,<br />
débattre et décider<br />
P. 5 à 12 : <strong>Le</strong>s incontournables<br />
(traitements, temps<br />
partiel, HS, notation,<br />
promotion, CPE, etc.)<br />
P.13 : Enseignement<br />
et mondialisation<br />
P.14 : Correspondants<br />
académiques<br />
P.15 : Bulletin d’adhésion<br />
p. 16 : Pub MAE<br />
SNUEP - N° 12 - septembre 2003 - 3
RENTREE : DÉBATTRE ET DÉCIDER<br />
Educateurs pour les remplacer partiellement par des Assistants<br />
d’Éducation dont tous les syndicats refusent le statut <br />
En voulant décentraliser les co-psy et les assistantes sociales,<br />
n’était-il pas sur le point de détruire le peu de travail pluriprofessionnel<br />
existant et particulièrement utile pour les<br />
élèves issus de milieux défavorisés Notre action l’a<br />
momentanément empêché, mais les activités pluriprofessionnelles<br />
de dépistage et de traitement de l’échec scolaire<br />
le plus tôt possible devraient être décuplées, si on voulait<br />
vraiment faire réussir tous les élèves. Mais est-ce<br />
vraiment le souci du ministre Ne cherche-t-il pas plutôt à<br />
évacuer du collège un maximum d’élèves en difficulté via<br />
l’alternance collège-entreprise. Il prétend lutter contre l’illettrisme<br />
mais croit-il vraiment que l’entreprise réussira mieux<br />
là où l’école, le plus souvent par manque de moyens, a<br />
échoué Ne s’agit-il pas plutôt de fournir à son collègue du<br />
petit commerce les 150 000 apprentis supplémentaires<br />
qu’il réclame pour les 2 ans à venir <br />
Certes, en l’état, le collège n’est pas en mesure de faire réussir<br />
tous les élèves mais il serait<br />
tout à fait possible de donner<br />
à certains d’entre eux une<br />
meilleure chance d’atteindre<br />
le niveau du bac, voire d’aller<br />
au-delà. En effet l’enseignement<br />
professionnel public,<br />
pour peu qu’on lui en donne<br />
les moyens, pourrait re-motiver,<br />
dès la fin de la 5 e , les élèves<br />
qui souhaitent essayer<br />
une autre voie qui débouche<br />
aussi, et de manière non négligeable,<br />
sur l’enseignement<br />
supérieur.<br />
<strong>Le</strong> ministre voit dans la montée<br />
de l’individualisme, du<br />
consumérisme et de l’absence<br />
de repères des jeunes et<br />
des familles les causes principales des dérives de l’école<br />
et des difficultés à enseigner ; c’est sûrement vrai. Mais là<br />
aussi ces phénomènes ne sont pas dus au hasard ; ils<br />
découlent de la pression de l’idéologie ultralibérale dont les<br />
seuls dogmes sont la liberté individuelle sans limite, la<br />
compétition, la marchandisation de tout et le dénigrement<br />
des valeurs d’égalité, de solidarité et celui des services<br />
publics. <strong>Le</strong> ministre de l’Education nationale est aux ordres<br />
du gouvernement le plus dur et le plus libéral que nous ayons<br />
connu ; ses propos lénifiants et compassionnels en sont d’autant<br />
plus insupportables et révoltants. Mais a-t-il encore<br />
une once de crédibilité <br />
« Nous ne voulons pas de cette société là » ont scandé des<br />
millions de manifestants mais comment s’opposer durablement<br />
à ce que l’on voudrait nous imposer L’expérience<br />
des semaines passées montre la place incontournable des<br />
syndicats dans le mouvement social.<br />
Défense des revendications<br />
et propositions alternatives :<br />
de quel syndicalisme avons-nous besoin <br />
La nécessaire indépendance du syndicat par rapport aux<br />
partis politiques ne lui interdit pas d’intégrer dans son analyse<br />
la dimension politique et de comprendre que la résistance<br />
serait vaine si, parallèlement, ne se construisait pas<br />
une véritable alternative au libéralisme débridé. Ne pas se<br />
poser la question revient à considérer que la seule société<br />
possible est celle que nous propose le Medef à laquelle<br />
il faudrait s’adapter et que l’on ne pourrait qu’aménager à<br />
4 - SNUEP - N° 12 -septemtre 2003<br />
la marge. C’est manifestement le choix fait par un certain<br />
nombre de syndicats qui, au cours du mouvement du printemps,<br />
ont honteusement trahi les intérêts des salariés.<br />
Pendant des mois, la FSU a alimenté le débat sur les retraites<br />
par des propositions alternatives. Dans le même esprit,<br />
le SNUEP fera des propositions concernant la formation professionnelle<br />
en espérant qu’elles seront entendues par des<br />
forces politiques.<br />
Mais il ne doit pas y avoir de confusion entre le politique et<br />
le syndical dont la fonction est de rassembler tous les salariés<br />
sur la base de la défense de leurs intérêts. La force et<br />
l’efficacité du syndicalisme dépendent essentiellement du<br />
nombre d’adhérents et de l’unité syndicale, d’où la principale<br />
faiblesse du syndicalisme français : sa dispersion.<br />
Seul le syndicalisme unitaire, pluraliste et fédéré peut inverser<br />
la tendance à l’émiettement syndical. Unitaire parce<br />
qu’il peut rassembler dans un syndicat spécifique toute une<br />
profession sans distinction d’opinion. Pluraliste parce<br />
qu’il garantit à l’interne la possibilité de défendre collectivement<br />
ses idées par la<br />
reconnaissance du droit de<br />
tendances. La libre association<br />
des syndicats dans la<br />
fédération permet de défendre<br />
ensemble des revendications<br />
communes, de construire<br />
un projet éducatif global<br />
et de faire le lien avec les<br />
autres salariés. C’est parce<br />
que la FSU a l’expérience de<br />
ce fonctionnement unitaire et<br />
pluraliste, qui doit bien correspondre<br />
aux attentes des<br />
personnels puisque beaucoup<br />
de ses syndicats sont très<br />
majoritaires dans leur secteur,<br />
qu’elle a pris, depuis sa création,<br />
de multiples initiatives<br />
pour tenter de faire avancer l’unité.<br />
<strong>Le</strong>s évolutions sociétales, dont la montée de l’individualisme,<br />
ont eu aussi des effets sur le syndicalisme et ont eu tendance<br />
à y exacerber un égoïsme corporatiste conduisant<br />
au dénigrement des mouvements sociaux d’ensemble et de<br />
la solidarité avec d’autres catégories et à un recentrage de<br />
l’activité syndicale sur le seul aspect service. Dans notre secteur,<br />
le Snetaa a connu ces dérives, de manière particulièrement<br />
caricaturale, qui l’ont conduit à quitter la FSU et à<br />
s’isoler. <strong>Le</strong> mouvement social du printemps a apporté un cinglant<br />
et définitif démenti à ce type d’orientation. Pour autant,<br />
il ne faut pas tordre le bâton dans l’autre sens ; le syndicalisme<br />
marginal et politisé à outrance, qui prône souvent l’agitation<br />
pour l’agitation, qui ne prend pas la responsabilité<br />
de négocier, qui ne participe que très partiellement aux<br />
instances paritaires, ne se donne pas les moyens de défendre<br />
réellement les personnels, mais contribue à la dispersion<br />
du syndicalisme. L’ultra-corporatisme et le syndicalisme<br />
qui confond politique et syndicat sont les deux revers qui<br />
tendent à l’éclatement du syndicalisme. La seule manière<br />
de rassembler les personnels, c’est de tenir tous les bouts<br />
: défense pied à pied des intérêts corporatifs collectifs et individuels<br />
des salariés, participation active aux mouvements<br />
sociaux et élaboration de propositions alternatives.<br />
<strong>Le</strong>s événements du printemps ont libéré d’importantes<br />
capacités militantes qui pourraient donner un nouveau<br />
souffle au syndicalisme, mais qui peuvent aussi contribuer<br />
à sa division si elles se dispersent. Cela dépendra<br />
de l’engagement de chacun !<br />
Jean-Claude DUCHAMP
LES INCONTOURNABLES<br />
Dossier réalisé par Jean-Louis Chanvrier et Bernard Berger.<br />
AUTORISATIONS D’ABSENCE<br />
Garde d’enfant<br />
La durée totale des absences pour garde d’enfant ne pourra<br />
dépasser, sur une année civile, les obligations de service,<br />
c’est à dire le nombre de demi-journées effectivement<br />
travaillées dans une semaine, plus 2 demi-journées.<br />
Ce droit est doublé pour le fonctionnaire qui assure seul la<br />
garde de l’enfant ou si le conjoint n’a aucun droit particulier<br />
pour garde d’enfant.<br />
Événements familiaux<br />
Une autorisation d’absence facultative peut être accordée<br />
dans les cas suivants :<br />
- Décès ou maladie grave du conjoint, des père, mère ou<br />
enfants : 3 jours ouvrables.<br />
- Mariage du fonctionnaire : 5 jours ouvrables maximum. (en<br />
général, non accordés aux enseignants)<br />
12 jours par an.<br />
Formation syndicale<br />
Pour examen ou concours<br />
2 jours ouvrables par an à répartir avant l’épreuve écrite ou<br />
avant l’épreuve orale. Pour les MI-SE, 4 jours par session<br />
+ les jours des épreuves pour chacune des 2 sessions ( juin<br />
et septembre).<br />
Dans le cas de partiels : 8 jours par année scolaire y compris<br />
les jours d’épreuves.<br />
Pour le Ministère, les samedis et les jours de vacances sont<br />
considérés comme des jours ouvrables.<br />
La durée des absences peut être majorée des délais de route<br />
éventuels (48 heures maximum).<br />
CONGÉ DE MALADIE<br />
Titulaires et stagiaires<br />
Maladie : 3 mois à plein traitement puis 9 mois à demi-traitement.<br />
Longue maladie : 1 an à plein traitement puis 1 an à demitraitement.<br />
Maladie longue durée : 3 ans à plein traitement puis 2 ans<br />
à demi-traitement.<br />
Maîtres Auxiliaires<br />
- Si vous avez 4 mois de services effectifs, vous êtes rémunéré<br />
en cas de maladie durant 2 mois (1 mois à plein traitement<br />
et 1 mois à demi-traitement).<br />
- Si vous avez 2 ans de services effectifs, vous êtes rémunéré<br />
en cas de maladie durant 4 mois (2 mois à plein traitement<br />
et 2 mois à demi-traitement).<br />
- Si vous avez 4 ans de services effectifs, vous êtes rémunéré<br />
:<br />
1- En cas de maladie durant 6 mois (3 mois à plein traitement<br />
et 3 mois à demi-traitement).<br />
2- En cas de grave maladie durant 3 ans (6 mois à plein traitement<br />
puis 30 mois à demi-traitement).<br />
CONGÉ DE MATERNITÉ<br />
Il est de 16 semaines et débute au plus tôt 6 semaines avant<br />
la date prévue de l’accouchement et au plus tard 2 semaines.<br />
Sa durée est portée à 26 semaine à partir du 3 e enfant.<br />
CONGÉ PARENTAL<br />
Il est accordé de droit à la mère (après un congé de maternité<br />
ou un congé d’adoption) pour élever son enfant. <strong>Le</strong><br />
congé parental doit être demandé au moins 1 mois avant<br />
la date du début du congé. Il est accordé par périodes de<br />
six mois renouvelables jusqu’aux 3 ans de l’enfant.<br />
Il peut être accordé de droit au père après la naissance ou<br />
à l’adoption d’un enfant de moins de 3 ans.<br />
Durant un congé parental, les droits à l’avancement d’échelon<br />
sont réduits de moitié. (pas d’avancement pendant<br />
le congé).<br />
Cette période n’est pas prise en compte pour la retraite.<br />
<strong>Le</strong> fonctionnaire conserve son poste si le congé ne<br />
dépasse pas 6 mois.<br />
Pour les congés formation, congés sans solde, les mises à disposition, etc.,<br />
n’hésitez pas à contacter le SNUEP national.<br />
SNUEP - N° 12 - septembre 2003 - 5
LES INCONTOURNABLES - LES INCONTOURNAB<br />
Notation administrative : (sur 40)<br />
Chaque année, vers mars-avril, votre chef d'établissement<br />
vous fera connaître sa proposition de note (sur 40). Si<br />
cette note ne vous convient pas (cf. tableaux ci-dessous des<br />
grilles de référence ministérielle) ou ne correspond pas à<br />
l'appréciation générale communiquée en même temps que<br />
votre note par votre chef d'établissement), vous avez la possibilité<br />
de la contester dans un premier temps auprès de<br />
votre chef d'établissement et, le cas échéant, par lettre<br />
auprès du recteur. Votre contestation sera alors étudiée en<br />
CAPA (Commission Administrative Paritaire Académique),<br />
elle sera éventuellement modifiée et deviendra définitive.<br />
Si la note initiale n'est pas contestée, elle deviendra définitive<br />
après avis du Recteur.<br />
NB : dans certaines académies, les grilles de référence sont<br />
académiques.<br />
NOTATION DES PLP et CPE<br />
Notation des PLP :<br />
Notation pédagogique : (sur 60)<br />
Elle est attribuée par les IEN après une inspection. Vous<br />
avez la possibilité de contester cette note, notamment en<br />
demandant une nouvelle inspection. (Dans tous les cas une<br />
note inférieure ou supérieure à la grille de référence (cf.<br />
tableaux) devra être motivée.<br />
PLP Classe Normale<br />
Ech. Ecarts indicatifs Moyennes indicatives<br />
Notation Notation Notation Notation<br />
administrative pédago administrative pédago<br />
1 er - - 30,0 36,0<br />
2 e - - 30,2 36,8<br />
3 e - - 30,6 37,6<br />
4 e - - 31,1 39,2<br />
5 e 31 - 32,5 37,5 - 43 32,0 40,8<br />
6 e 32 - 33,5 39 - 45 33,1 42,4<br />
7 e 33,5 - 34,5 42 - 47 34,1 44,5<br />
8 e 34,5 - 35,5 43,5 - 49 35,2 46,6<br />
9 e 35,5 - 37 45 - 51 36,2 48,7<br />
10 e 36,5 - 37,5 48 - 53 37,2 50,6<br />
11 e 38 - 39 49,5 - 54 38,5 52,4<br />
PLP Hors-Classe<br />
Ech. Ecarts indicatifs Moyennes indicatives<br />
administrative pédago administrative pédago<br />
1 er 34,5 - 35,5 43 - 48 35 46<br />
2 e 35,5 - 36,5 44 - 50 36 48<br />
3 e 36,5 - 37,5 46 - 52 37 50<br />
4 e 37,5 - 38,5 49 - 55 38 53<br />
5 e 38,5 - 39,5 51 - 57 39 55<br />
6 e 39 - 40 53 - 59 39,5 57<br />
7 e 39 - 40 53 - 59 39,5 57<br />
Notation des CPE<br />
Une seule note administrative sur 20 est attribuée aux personnels d’éducation.<br />
Cf. article « notation administrative » ci-dessus<br />
CPE Classe Normale<br />
Echelon Ecarts indicatifs Moyennes indicatives<br />
3 e 16,6 - 18,6 17,6<br />
4 e 16,8 - 18,8 17,8<br />
5 e 17,3 - 19,3 18,3<br />
6 e 17,6 - 19,6 18,6<br />
7 e 18,2 - 20 19,1<br />
8 e 18,8 - 20 19,4<br />
9 e 19,4 - 20 19,7<br />
10 e 19,6 - 20 19,8<br />
11 e 19,6 - 20 19,8<br />
CPE Hors-Classe<br />
Echelon Ecarts indicatifs Moyennes indicatives<br />
1 er 18,3 - 20 19,2<br />
2 e 18,9 - 20 19,5<br />
3 e 19,3 - 20 19,7<br />
4 e 19,5 - 20 19,8<br />
5 e 19,7 - 20 19,9<br />
6 e 19,8 - 20 19,9<br />
7 e 19,8 - 20 19,9<br />
6 - SNUEP - N° 12 -septemtre 2003
LES - LES INCONTOURNABLES<br />
La CAPA qui traite des promotions d’échelon se déroule<br />
généralement au cours du 2 e trimestre de l’année scolaire.<br />
<strong>Le</strong>s personnels promouvables entre le 1 er septembre précédent<br />
et le 31 août de l’année scolaire en cours sont classés<br />
suivant leur note de l’année précédente. (note globale<br />
sur 100 pour les PLP, note sur 20 pour les CPE).<br />
<strong>Le</strong>s pourcentages indiqués dans le tableau ci-dessous vous<br />
informent sur la quantité de promotions par rapport au nombre<br />
de collègues promouvables.<br />
PROMOTIONS<br />
Promotion d’échelon<br />
Exemple : Si vous êtes PLP, 4 e échelon, et que vous justifiez<br />
d’une ancienneté d’échelon de 2 ans durant l’année scolaire<br />
en cours, vous êtes promouvable au 5 e échelon au<br />
grand choix.<br />
En supposant que, pour votre académie, il y ait au total 100<br />
collègues dans votre cas (promouvables au grand choix au<br />
5 e échelon), seuls les 30 premiers classés obtiendront une<br />
promotion au grand choix (30 %), les 70 % restant attendront<br />
une éventuelle promotion au choix, voire à l’ancienneté.<br />
M.A. CPE - PLP CPE - PLP<br />
Hors-Classe<br />
Echelon Choix Ancienneté Grand choix Choix Ancienneté Ancienneté<br />
(20%) (30%) (5/7 e )*<br />
1 er au 2 e 2 a 6 m 3 a 3 m 2 a 6 m<br />
2 e au 3 e 2 a 6 m 3 a 9 m 2 a 6 m<br />
3 e au 4 e 2 a 6 m 3 a 1 a 2 a 6 m<br />
4 e au 5 e 3 a 4 a 2 a 2 a 6 m 2 a 6 m 2 a 6 m<br />
5 e au 6 e 3 a 4 a 2 a 6 m 3 a 3 a 6 m 3 a<br />
6 e au 7 e 3 a 4 a 2 a 6 m 3 a 3 a 6 m 3 a<br />
7 e au 8 e 3 a 4 a 2 a 6 m 3 a 3 a 6 m<br />
8 e au 9 e 2 a 6 m 4 a 4 a 6 m<br />
9 e au 10 e 3 a 4 a 5 a<br />
10 e au 11 e 3 a 4 a 6 m 5 a 6 m<br />
* 5/7 e des promouvable au choix<br />
Promotion à la Hors-Classe<br />
Lorsque vous êtes promu à la Hors-Classe, vous êtes<br />
reclassé à l’indice équivalent ou juste supérieur. Vous<br />
conservez votre ancienneté d’échelon sauf si vous êtes<br />
reclassé au 6ème échelon.<br />
Exemple : un PLP au 10 e échelon de la classe normale (indice<br />
611) avec 2 ans 5 mois d’ancienneté au 1 er septembre<br />
2003, s’il bénéficie d’une promotion à la Hors-Classe sera<br />
reclassé au 4 e échelon de la Hors-Classe (indice 641) avec<br />
2 ans 5 mois d’ancienneté d’échelon. (c’est à dire qu’il passera<br />
au 5 e échelon de la Hors classe le 1 er octobre 2003).<br />
Inspection pédagogique<br />
(RLR 803 BO n°46 du 22 décembre 1983)<br />
<strong>Le</strong> rapport d’inspection doit être transmis à l’intéressé dans<br />
le mois qui suit l’inspection. Ce rapport doit porter sur l’ensemble<br />
des activités de l’enseignant. Il est toujours possible<br />
de faire appel et de demander une nouvelle inspection.<br />
Reclassement des stagiaires<br />
Ce reclassement tient compte de la situation professionnelle<br />
avant le concours.<br />
<strong>Le</strong>s modalités du reclassement des stagiaires sont présentées<br />
dans la brochure “spécial stagiaires” publiée par le<br />
SNUEP en référence aux statuts des PLP et des CPE et du<br />
décret de N° 51-1423 du 5/12/1951.<br />
LP <strong>Le</strong> Mans Sud<br />
SNUEP - N° 12 - septembre 2003 - 7
LES INCONTOURNABLES - LES INCONTOURNAB<br />
Montants applicables au 1 er décembre 2002<br />
Heures Supplémentaires Année en euros<br />
Catégorie Code 1 re heure HSA HSA HSE<br />
PLP HC 78 1 312,76 1 093,97 34,95<br />
PLP CN 14 1 193,42 994,52 31,77<br />
MA1 50 1 014,11 845,09 27,00<br />
MA2 54 909,61 758,01 24,21<br />
MA3 61 783,74 653,12 20,86<br />
CT3 97 1 115,05 929,21 29,68<br />
CT2 119 1 205,30 1 004,41 32,09<br />
CT1 122 1 404,79 1 170,66 37,40<br />
MI-SE 5 297,05 247,55 7,91<br />
Supplément familial<br />
1 enfant 2,29 + 0 %<br />
2 enfants 10,67 + 3 %<br />
3 enfants 15,24 + 8 %<br />
Par enfant en + 4,57 + 6 %<br />
Valeur<br />
Indice 100 Annuelle 52,49 € Mensuelle 4,37 €<br />
Echelonnement Indiciaire<br />
Ech HC PLP-CPE MA1 MA2 MA3<br />
Bruts Nets Bruts Nets Bruts Nets Bruts Nets Bruts Nets<br />
1 587 494 380 348 380 348 342 320 271 271<br />
2 672 559 423 375 423 375 362 334 305 293<br />
3 727 600 450 394 450 394 382 350 324 306<br />
4 780 641 480 415 479 415 410 367 342 320<br />
5 850 694 510 438 510 438 435 383 365 336<br />
6 910 740 550 466 541 459 450 394 389 355<br />
7 966 782 587 494 573 483 479 415 421 373<br />
8 634 530 603 506 521 446 443 389<br />
9 681 566<br />
10 741 611<br />
11 801 657<br />
Atelier LP <strong>Le</strong> Mans Sud<br />
8 - SNUEP - N° 12 -septemtre 2003
LES - LES INCONTOURNABLES<br />
1 er décembre 2002 - TITULAIRES, STAGIAIRES et AUXILIAIRES<br />
Catégorie - échelon MI-SE échelon unique INM 271 Traitement SALAIRES NETS en € SUPPLEMENT FAMILIAL MGEN<br />
Indice HC PLP CE MA brut Adhérents MGEN Non adhérents MGEN 1 enfant : 2.29 € IR Z1 Z2 Z3<br />
CPE I II III en Euros Zone 1 Zone 2 Zone 3 Zone 1 Zone 2 Zone 3 2 enf. 3 enf. Par enf 0% 1% 3%<br />
en +<br />
271 1 1185,48 968,90 949,14 938,85 999,48 979,11 968,49 68,30 168,93 117,09 30,53 29,93 29,64<br />
293 2 1281,72 1047,55 1026,20 1015,07 1080,62 1058,59 1047,12 68,30 168,93 117,09 33,00 32,36 32,04<br />
306 3 1338,58 1094,03 1071,72 1060,10 1128,56 1105,55 1093,57 68,30 168,93 117,09 34,47 33,80 33,46<br />
320 1 4 1399,83 1144,09 1120,76 1108,61 1180,20 1156,14 1143,61 68,30 168,93 117,09 36,05 35,35 35,00<br />
320 1 1399,83 1172,00 1148,11 1135,66 1208,12 1183,49 1170,66 68,30 168,93 117,09 36,05 35,35 35,00<br />
334 2 1461,07 1194,14 1169,79 1157,11 1231,83 1206,72 1193,64 68,30 168,93 117,09 37,62 36,89 36,53<br />
306 5 1469,82 1201,29 1176,80 1164,04 1239,21 1213,95 1200,79 68,30 168,93 117,09 37,85 37,11 36,75<br />
338 2 1478,57 1237,93 1212,69 1199,54 1276,07 1250,06 1236,51 68,30 168,93 117,09 38,07 37,33 36,96<br />
348 1 1522,31 1244,19 1218,82 1205,61 1283,47 1257,30 1243,67 68,30 168,93 117,09 39,20 38,44 38,06<br />
348 1 1522,31 1274,55 1248,56 1235,03 1313,82 1287,04 1273,09 68,30 168,93 117,09 39,20 38,44 38,06<br />
350 3 1531,06 1251,34 1225,83 1212,54 1290,84 1264,53 1250,82 68,30 168,93 117,09 39,42 38,66 38,28<br />
355 6 1552,93 1269,22 1243,34 1229,86 1309,28 1282,59 1268,68 68,30 168,93 117,09 39,99 39,21 38,82<br />
359 3 1570,43 1314,84 1288,03 1274,07 1355,35 1327,72 1313,33 68,30 168,93 117,09 40,44 39,65 39,26<br />
367 4 1605,43 1312,12 1285,37 1271,44 1353,54 1325,95 1311,57 68,30 168,93 117,09 41,34 40,54 40,14<br />
373 7 1631,67 1333,57 1306,38 1292,22 1375,67 1347,62 1333,01 68,30 168,93 117,09 42,02 41,20 40,79<br />
375 2 1640,42 1340,72 1313,39 1299,15 1383,04 1354,85 1340,16 68,30 168,93 117,09 42,24 41,42 41,01<br />
375 2 4 1640,42 1373,44 1345,44 1330,85 1415,76 1386,90 1371,86 68,30 168,93 117,09 42,24 41,42 41,01<br />
383 5 1675,42 1369,33 1341,41 1326,87 1412,55 1383,76 1368,75 68,30 168,93 117,09 43,14 42,30 41,89<br />
389 8 1701,67 1390,78 1362,43 1347,66 1434,68 1405,44 1390,20 68,30 168,93 117,09 43,82 42,97 42,54<br />
393 5 1719,16 1439,36 1410,02 1394,73 1483,71 1453,47 1437,71 68,30 168,93 117,09 44,27 43,41 42,98<br />
394 3 6 1723,54 1408,66 1379,94 1364,98 1453,12 1423,50 1408,07 68,30 168,93 117,09 44,38 43,52 43,09<br />
394 3 1723,54 1443,03 1413,61 1398,28 1487,49 1457,17 1441,37 68,30 168,93 117,09 44,38 43,52 43,09<br />
414 6 1811,03 1516,28 1485,37 1469,26 1563,00 1531,14 1514,54 68,30 168,93 117,09 46,63 45,73 45,28<br />
415 4 7 1815,40 1483,73 1453,48 1437,73 1530,57 1499,37 1483,11 68,30 168,93 117,09 46,75 45,84 45,39<br />
415 4 1815,40 1519,94 1488,95 1472,81 1566,77 1534,83 1518,19 68,30 168,93 117,09 46,75 45,84 45,39<br />
433 7 1894,14 1585,86 1553,53 1536,69 1634,73 1601,40 1584,04 68,30 168,93 117,09 48,77 47,83 47,35<br />
438 5 1916,02 1565,97 1534,05 1517,41 1615,40 1582,47 1565,31 68,30 168,93 117,09 49,34 48,38 47,90<br />
438 5 1916,02 1604,18 1571,48 1554,44 1653,61 1619,90 1602,34 68,30 168,93 117,09 49,34 48,38 47,90<br />
446 8 1951,01 1594,57 1562,06 1545,12 1644,90 1611,37 1593,90 68,30 168,93 117,09 50,24 49,26 48,78<br />
457 8 1999,13 1673,76 1639,64 1621,86 1725,34 1690,17 1671,84 69,46 172,02 122,15 51,48 50,48 49,98<br />
459 6 2007,88 1641,05 1607,59 1590,16 1692,85 1658,34 1640,36 69,72 172,20 122,67 51,70 50,70 50,20<br />
466 6 2038,50 1706,73 1671,93 1653,80 1759,32 1723,45 1704,77 70,62 175,11 124,47 52,49 51,47 50,96<br />
481 9 2104,12 1761,67 1725,75 1707,04 1815,95 1778,93 1759,64 72,55 180,25 128,33 54,18 53,13 52,60<br />
483 7 2112,87 1726,86 1691,65 1673,31 1781,37 1745,05 1726,13 72,81 180,94 130,21 54,41 53,35 52,82<br />
494 1 7 2160,99 1809,28 1772,39 1753,18 1865,03 1827,01 1807,20 74,22 184,71 131,67 55,65 54,57 54,02<br />
506 8 2213,48 1809,09 1772,20 1752,99 1866,19 1828,15 1808,33 75,76 188,83 134,76 57,00 55,89 55,34<br />
510 10 2230,98 1867,88 1829,80 1809,96 1925,44 1886,18 1865,74 76,28 190,20 135,79 57,45 56,33 55,77<br />
530 8 2318,47 1941,13 1901,56 1880,94 2000,95 1960,15 1938,90 78,85 197,06 140,94 59,70 58,54 57,96<br />
539 11 2357,84 1974,09 1933,85 1912,88 2034,92 1993,44 1971,83 80,01 200,15 143,25 60,71 59,54 58,95<br />
559 2 2445,33 2047,34 2005,60 1983,86 2110,43 2067,41 2044,99 82,58 207,01 148,40 62,97 61,74 61,13<br />
566 9 2475,95 2072,98 2030,72 2008,70 2136,86 2093,29 2070,60 83,48 209,41 150,20 63,76 62,52 61,90<br />
600 3 2624,68 2197,50 2152,70 2129,36 2265,22 2219,04 2194,98 87,86 221,08 158,95 67,59 66,27 65,62<br />
611 10 2672,80 2237,79 2192,17 2168,40 2306,75 2259,72 2235,22 89,27 224,85 161,78 68,82 67,49 66,82<br />
641 4 2804,03 2347,66 2299,80 2274,87 2420,01 2370,67 2344,97 93,13 235,14 169,49 72,20 70,80 70,10<br />
657 11 2874,03 2406,27 2357,21 2331,66 2480,42 2429,85 2403,51 95,19 240,63 173,61 74,01 72,57 71,85<br />
694 5 3035,88 2541,78 2489,96 2462,96 2620,10 2566,69 2538,86 99,95 253,32 183,13 78,17 76,66 75,90<br />
740 6 3237,11 2710,26 2655,00 2626,22 2793,78 2736,82 2707,15 102,78 260,87 188,79 83,36 81,74 80,93<br />
782 7 3420,83 2864,08 2805,69 2775,27 2952,33 2892,14 2860,79 102,78 260,87 188,79 88,09 86,38 85,52<br />
Indemnité de résidence IR Retenue Appliqué à :<br />
Indemnité Zone 1 3 % Retraite* 7,85% sur Tt Brut Titulaire & Stagiaire<br />
Indemnité Zone 2 1 % MGEN 2,50% sur Tt Brut + I R<br />
Indemnité Zone 3 0,0 % C.S.G. Imposable 2,40% 95% du salaire total Tous<br />
(Brut + Indemnité + Prime)<br />
C.S.G. 5,10%<br />
Non Imposable<br />
R.D.S. 0,50%<br />
Contribution 0,99% sur Tt Brut - Retraite<br />
solidarité<br />
Contribution 0,97% sur Tt Brut - Retraite<br />
solidarité<br />
Maladie ss 0,75% sur Tt Brut<br />
Retraite SS MA * 6,55% sur Tt Brut<br />
IRCANTEC /B PL 2,50% sur Tt Brut Plafonné<br />
IRCANTEC >PL 5,95% audessus du Tt Brut Plafonné<br />
* en cours de discussion au moment de la rédaction<br />
Evolution pour 2002<br />
dates % valeur<br />
01/01/02 - 51,817891<br />
01/05/02 0,6 52,128800<br />
01/12/02 0,7 52,4937<br />
SNUEP - N° 12 - septembre 2003 - 9
LES INCONTOURNABLES - LES INCONTOURNAB<br />
TEMPS PARTIEL<br />
La demande doit être effectuée par la voie hiérarchique<br />
auprès du Rectorat et renouvelée chaque année. (Elle sera<br />
généralement acceptée dès lors qu'elle ne perturbera pas<br />
le bon fonctionnement des services).<br />
La quotité de service demandée doit être comprise entre 50<br />
et 90 % des maxima de service.<br />
<strong>Le</strong> traitement est proportionnel à la durée de service effectuée<br />
sauf si la quotité retenue se situe entre 80 et 90 %.<br />
Quotité du service partiel % correspondant<br />
(en % de service complet) de rémunération pleine<br />
De 80,0% à 80,5% 85,7 %<br />
De 80,6% à 81,5% 86,7 %<br />
De 81,6% à 82,5% 86,7 %<br />
De 82,6% à 83,5% 87,3 %<br />
De 83,6% à 84,5% 87,9 %<br />
De 84,6% à 85,5% 88,5 %<br />
De 85,6% à 86,5% 89,1 %<br />
De 86,6% à 87,5% 89,7 %<br />
De 87,6% à 88,5% 90,3 %<br />
De 88,6% à 89,5% 90,9 %<br />
De 89,6% à 90,0% 91,4 %<br />
Fonctions<br />
CE - CPE<br />
ATCT - PLP CT<br />
Vos maxima de services<br />
Nombre d'heures obligatoires<br />
35 heures<br />
39 heures<br />
PLP enseignement général 18 heures + 1 HSA (1)<br />
PLP enseignement professionnel 18 heures + 2 HSA (1)<br />
MA<br />
MI<br />
Identiques à ceux des titulaires<br />
34 heures<br />
SE 32 heures (2)<br />
Documentaliste<br />
36 heures maxi<br />
(1) <strong>Le</strong>s maxima de service d'enseignement sont abaissés d'une heure lorsque le PLP est affecté sur 2 établissements n'appartenant pas à la même commune<br />
ou groupement de communes.<br />
(2) Pour les SE, 4 heures " donnant droit à une responsabilité pédagogique particulière " sont décomptées 2 heures. <strong>Le</strong>s SE ne doivent donc que 28 heures<br />
de service.<br />
GRILLES HORAIRES D'ENSEIGNEMENT<br />
Vous êtes intéressé pour connaître les horaires d'enseignement<br />
pour telle ou telle classe.<br />
Ecrivez-nous ou téléphonez-nous, nous vous ferons parvenir<br />
la fiche correspondante.<br />
Soyez précis dans la demande.<br />
PROFESSEUR PRINCIPAL<br />
Il est choisi par le chef d'établissement, avec l’accord de l’intéressé.<br />
Il a pour principales missions : le suivi et l'information<br />
des élèves, l'orientation, la coordination de la composition<br />
des groupes modulaires, la coordination et le suivi des<br />
PFE.<br />
Salle informatique LP <strong>Le</strong> Mans Sud<br />
MUTATION - 1 re AFFECTATION<br />
Une circulaire, publiée généralement en novembre /<br />
décembre dans le bulletin officiel (BOEN), fixe chaque<br />
année les règles qui régissent les mutations et définissent<br />
les barèmes.<br />
<strong>Le</strong> SNUEP publiera dès que possible une documentation<br />
importante. N'hésitez pas à nous la réclamer.<br />
10 - SNUEP - N° 12 -septemtre 2003
LES - LES INCONTOURNABLES<br />
CPE<br />
Une rentrée déterminante<br />
Cette rentrée 2003 nous place dans la nouvelle configuration<br />
voulue par le ministère. Notre RTT s'appliquera<br />
pour la première fois en année pleine et chacun doit<br />
être vigilant afin que son emploi du temps respecte bien les<br />
règles.<br />
La totalité du service doit être comprise dans les 35 heures<br />
et il nous faut récupérer le temps passé en réunions,<br />
conseils de classe ou rencontres avec les parents qui se<br />
situeraient hors de notre emploi du temps.<br />
Bien sûr, cela fera apparaître des moments où le CPE n'est<br />
plus disponible. C'est pour cela que nous mettons au premier<br />
plan la revendication d'un taux d'encadrement* des élè -<br />
ves par les CPE pour éviter des situations scandaleuses où<br />
un seul CPE prend en charge un établissement de 800 à<br />
900 élèves !<br />
Nous allons voir apparaître dans la Vie Scolaire de nouvelles<br />
têtes avec un nouveau statut : les Assistants d'Education.<br />
Ce ne sera pas faute d'avoir lutté contre la fin du statut des<br />
MI-SE. <strong>Le</strong> fait d'avoir obtenu un statut de droit public et une<br />
priorité pour le recrutement d'étudiants boursiers ne sont<br />
qu'une maigre consolation.<br />
Nous serons, malgré nos résistances, amenés à intégrer<br />
voire à gérer ces nouveaux personnels dans l'équipe de la<br />
Vie Scolaire.<br />
Pas facile de faire fonctionner ensemble des statuts différents<br />
(30% de travail en plus pour le même salaire et un<br />
champ d'intervention élargi pour les AE (bons à tout faire )<br />
Enfin les menaces de décentralisation qui pesaient sur<br />
notre catégorie semblent s'éloigner à la suite du mouvement<br />
de mai et juin qui a contraint le pouvoir à reculer partiellement<br />
sur ce sujet. Restons vigilants et solidaires en renforçant<br />
nos organisations syndicales et en particulier le<br />
SNUEP.<br />
Patrick Rolland, Martine Boelle, Guy Berlioux,<br />
Charles Rouquette, Christian Péru.<br />
* Un CPE pour 250 élèves, “majoré” pour les conditions particulières : internat,<br />
zone sensible...<br />
Grille indiciaire<br />
En finir avec la discrimination de la Hors-Classe<br />
La Hors-Classe contenant par définition un maximum de 15% de la classe normale<br />
(ou du corps), cela ne permet, annuellement, qu'une très maigre intégration<br />
de collègues et nombreux seront les CPE qui cesseront leur activité<br />
sans atteindre ce grade.<br />
Il faut donc réorganiser la grille de rémunération, accessible à TOUS et permettant,<br />
sur trente ans de carrière maximum, à la fois de revaloriser fortement<br />
les premiers échelons et de caler le dernier échelon de cette classe sur l'actuel<br />
7 e échelon de la Hors-Classe.<br />
Ce qui n'interdit nullement de s'interroger sur le meilleur moyen, pour les CPE,<br />
d'accéder, par concours ou liste d'aptitude, à l'échelle de rémunération des<br />
agrégés.<br />
Conseil<br />
d'Administration<br />
<strong>Le</strong> CPE “le plus<br />
ancien” est membre de<br />
droit du CA !<br />
Ce “privilège” est-il à<br />
défendre et à maintenir<br />
si on veut éviter et<br />
refuser d'être “catalogué”<br />
comme membre<br />
de l'équipe de direction<br />
<br />
MOUVEMENT !<br />
<strong>Le</strong>s mutations “à l'aveugle” sont semblent-il,<br />
condamnées à disparaître et c'est tant mieux !<br />
Mais il ne faudrait pas cependant, pour les<br />
CPE comme pour les certifiés ou les PLP,<br />
faire l’économie d'une refonte du mouvement<br />
pour remettre en place un système national<br />
unique et ministériel qui ne reproduise pas les<br />
travers antérieurs mais qui mette clairement<br />
au panier les recettes imposées par un certain<br />
Claude Allègre, contre l’avis des organisations<br />
syndicales.<br />
<strong>Le</strong> logement de fonction<br />
Est-il autre chose qu'un moyen de<br />
pression utilisé pour contraindre<br />
les CPE à accepter des tâches ou<br />
des conditions de travail ou<br />
d'exercice inacceptables <br />
De plus en plus de collègues se<br />
voient " obligés " d'accepter un<br />
logement ou, au contraire, sont<br />
menacés d'en être privés parce<br />
qu'ils rechignent à obtempérer aux<br />
désirs de leur chef d'établissement<br />
ou parce que " leur " Conseil<br />
régional ou général, gestionnaire<br />
des locaux, voudrait réduire le<br />
nombre de concessions !<br />
Cela est la double conséquence<br />
de la décentralisation et de la<br />
suppression de l'étiquetage des<br />
postes lorsqu'ils sont attribués.<br />
Si on estime qu'il faut défendre le<br />
" droit au logement " (mais est-ce<br />
compatible avec notre volonté<br />
d'être considérés comme des<br />
enseignants ), alors il est indispensable<br />
que le logement (ou<br />
son absence) soit déclaré et<br />
garanti par le Ministère ou les<br />
rectorats afin qu'il ne soit pas uti -<br />
lisé selon leur bon vouloir par les<br />
divers potentats locaux ou territoriaux.<br />
SNUEP - N° 12 - septembre 2003 - 11
DROITS SYNDICAUX<br />
Décret n° 82-447 du 28 mai 1982<br />
Relatif à l’exercice du droit syndical dans la Fonction<br />
Publique<br />
LOCAUX SYNDICAUX<br />
Article 3 : « L’administration doit mettre à la disposition des<br />
organisations syndicales les plus représentatives dans l’établissement<br />
un ou plusieurs locaux comportant les équipements<br />
indispensables à l’exercice de l’activité syndicale ».<br />
REUNIONS SYNDICALES<br />
Article 4 : « <strong>Le</strong>s organisations syndicales peuvent tenir des<br />
réunions statutaires ou d’information à l’intérieur des bâtiments<br />
en dehors des horaires de service. Elles peuvent<br />
également tenir des réunions durant les heures de<br />
service, mais, dans ce cas, seuls les agents qui ne sont<br />
pas en service ou qui ne bénéficient pas d’une autorisation<br />
spéciale d’absence peuvent y assister. »<br />
Article 7 : « La tenue des réunions (...) ne doit pas porter<br />
atteinte au bon fonctionnement de l’établissement (...). <strong>Le</strong>s<br />
demandes d’organisation de telles réunions doivent, en<br />
conséquence, être formulées au moins une semaine<br />
avant la date de la réunion ».<br />
Article 6 : « Tout représentant mandaté à cet effet par une<br />
organisation syndicale a libre accès aux réunions tenue par<br />
cette organisation à l’intérieur de l’établissement (...). <strong>Le</strong> Chef<br />
d’établissement doit être informé de la venue de ce représentant<br />
avant le début de la réunion. »<br />
HEURE MENSUELLE D’INFORMATION<br />
SYNDICALE<br />
Article 5 : « <strong>Le</strong>s organisations syndicales les plus représentatives<br />
sont autorisées à tenir, pendant les heures de<br />
service, une heure mensuelle d’information. La durée de<br />
cette dernière ne peut excéder une heure. Chacun des membres<br />
du personnel a le droit de participer, à son choix, à<br />
l’une de ces réunions d’information. »<br />
Article 7 : « <strong>Le</strong>s demandes d’organisation de telles<br />
réunions doivent être formulées au moins une semaine<br />
avant la date de la réunion. »<br />
A noter :<br />
- Il est judicieux de placer cette heure mensuelle d’information<br />
sur la dernière heure de la journée car, d’une part,<br />
cela ne perturbe pas le service et, d’autre part, cela permet<br />
de la prolonger hors heures de service.<br />
- Il est conseillé pour les personnels en service le jour<br />
de la réunion d’informer leur Proviseur de façon à ce que<br />
ce dernier prenne ses dispositions (maintien ou non des<br />
élèves en étude, etc.)<br />
- Toutes les catégories de personnels de l’établissement, syndiquées<br />
ou non syndiquées, peuvent participer aux réunions.<br />
AFFICHAGE DES DOCUMENTS<br />
SYNDICAUX<br />
Article 8 : « L’affichage des documents d’origine syndicale<br />
s’effectue sur des panneaux réservés à cet usage et aménagés<br />
de façon à assurer la conservation de ces documents.<br />
<strong>Le</strong>s panneaux doivent être placés dans des locaux facilement<br />
accessibles au personnel mais auxquels le public n’a<br />
pas normalement accès. »<br />
A noter :<br />
- <strong>Le</strong> Chef d’établissement doit être informé de la nature et<br />
de la teneur du document affiché. En aucun cas, il ne peut<br />
s’opposer à son affichage, hormis le cas où ce document<br />
contrevient manifestement aux dispositions législatives<br />
relatives à la diffamation et aux injures publiques.<br />
CONGE POUR FORMATION SYNDICALE<br />
C’est un droit individuel, attribué à chaque agent de l’Etat,<br />
fonctionnaire ou non, dans la limite de douze jours ouvrables<br />
par an (loi n° 82-997 du 23/11/82).<br />
Ce droit garantit le maintien du traitement pendant la durée<br />
du stage.<br />
Modalités :<br />
- La demande individuelle de congé doit être faite par<br />
écrit et déposée au plus tard 1 mois avant la date de<br />
début de stage.<br />
- A défaut de réponse au plus tard 15 jours avant le début<br />
du stage, le congé est considéré comme accordé.<br />
- <strong>Le</strong> bénéfice du congé ne peut être refusé que si les nécessités<br />
du service s’y opposent.<br />
DROIT DE GREVE<br />
<strong>Le</strong> droit de grève des fonctionnaires est admis, depuis<br />
1979, au rang des principes à valeur constitutionnelle par<br />
le Conseil Constitutionnel. L’exercice de cette prérogative<br />
a toutefois un prix : la retenue pour fait de grève.<br />
C’est la règle du trentième indivisible qui s’applique<br />
depuis la loi du 30 juillet 1987 selon laquelle une demi-journée<br />
de grève est comptée comme une journée entière pour<br />
absence de service fait. La retenue s’opère sur les heures<br />
supplémentaires prévues dans l’emploi du temps, ainsi que<br />
les primes et indemnités diverses. L’assiette des retenues<br />
n’inclut toutefois pas le supplément familial.<br />
Elle s’effectue sur le salaire perçu le mois de la grève.<br />
Panneau syndical salle des profs<br />
LP <strong>Le</strong> Mans Sud<br />
<strong>Le</strong> droit ne s’use que lorsque l’on ne s’en sert pas<br />
12 - SNUEP -N° 12 -septemtre 2003
ACTUALITÉ<br />
LOURDES MENACES SUR LES SERVICES PUBLICS<br />
ET DONC SUR L’EDUCATION ET L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL<br />
Depuis plusieurs années, les Etats Unis soutenus par<br />
de nombreuses entreprises internationales tentent<br />
de nous imposer un accord commercial sans précédent<br />
: l’accord général sur le commerce des services<br />
(AGCS). Il a pour objectif de libéraliser par étapes, mais<br />
entièrement tous les secteurs d’activité à l’échelle mondiale<br />
afin d’éliminer toutes les barrières gouvernementales.<br />
C’est une étape gravissime à tous les niveaux<br />
et pour tous les pays.<br />
<strong>Le</strong> 29 avril dernier, M. Pascal LAMY, commissaire européen,<br />
négociateur auprès de l’OMC (Organisation Mondiale du<br />
Commerce) a transmis la liste des secteurs que l’Europe offre<br />
à la concurrence mondiale : télécommunications, banques,<br />
assurances, environnement, distribution, construction, agence<br />
de presse, tourisme. A la lecture de la liste, il semblerait<br />
que l’enseignement échappe, du moins provisoirement,<br />
aux visées de l’Organisation Mondiale du Commerce.<br />
Devons-nous croire pour autant que la marchandisation<br />
de l’Ecole est en sommeil <br />
Il n’en est rien !<br />
L’AGCS semble exclure de son application « des services<br />
relevant des pouvoirs gouvernementaux » mais cet accord<br />
précise qu’il s’agit de ceux qui « ne sont pas fournis sur une<br />
base commerciale, ni en concurrence avec un ou plusieurs<br />
fournisseurs de service ».<br />
Il est très clair que les objectifs initiaux de l’AGCS sont de<br />
coordonner en les accélérant, les politiques de libéralisation<br />
de la fourniture de l’ensemble des services entrant en<br />
concurrence avec d’autres fournisseurs. Au niveau de<br />
l’Education, les écoles de notre service public seront considérées<br />
comme des concurrentes des écoles privées. Au<br />
niveau de l’Enseignement Professionnel, les établissements<br />
publics seront eux aussi considérés comme des<br />
concurrents pour les organismes de formation professionnelle<br />
ou tout autre « officine de pseudo-formation ».<br />
D’autre part, les pays membres devront accorder les mêmes<br />
conditions et subventions aux établissements des multinationales<br />
étrangères qu’aux entreprises du service public. Non<br />
seulement elles ne pourront pas résister à cette concurrence,<br />
mais il sera question de financer tel ou tel établissement sans<br />
garanties sur la qualité des formations et sur leurs contenus.<br />
On sera alors bien loin des valeurs républicaines de notre<br />
Ecole et de notre Enseignement Professionnel.<br />
Ne nous trompons pas : la politique actuelle de notre<br />
pays, avec son projet de loi sur la décentralisation,<br />
son « droit à l’expérimentation », sa loi sur les retraites,<br />
n’a d’autre but que de préparer le chemin à l’AGCS.<br />
D’ailleurs un conseiller technique UMP chargé de la décentralisation<br />
n’a t-il pas déclaré très récemment : “ l’Education<br />
est un produit... qui devra supporter de plus en plus les<br />
contraintes de la concurrence et de la mondialisation » !<br />
Comme de nombreuses organisations et associations, il est<br />
indispensable de poursuivre le combat contre cet accord.<br />
D’abord en le faisant connaître largement auprès de tous<br />
les Professeurs de Lycée Professionnel et de tous les<br />
Personnels d’Education. La lutte n’est pas facile, d’autant<br />
plus que les négociations sur l’AGCS se déroulent dans le<br />
plus grand secret et que les parlements nationaux sont<br />
tenus à l’écart.<br />
L’AGCS n’est pas un texte amendable et a aussi pour but<br />
de casser les acquis sociaux nationaux. Il a été élaboré par<br />
l’OMC qui n’est pas un modèle de transparence et de démocratie,<br />
mais trop souvent un instrument au service de la mondialisation<br />
capitaliste.<br />
Il appartient à tout enseignant de s’informer et de se<br />
mobiliser afin de sauvegarder un service public d’éducation<br />
intégrant un enseignement professionnel performant,<br />
laïque et indépendant. Il serait pour nous inacceptable<br />
que des objectifs de formation soient dictés par des<br />
entités extérieures dont l’objectif n’est pas la formation<br />
générale, citoyenne et professionnelle des jeunes. Chaque<br />
élève d’une classe d’âge doit pouvoir choisir une formation<br />
en toute indépendance, au sein d’une carte qui ne doit en<br />
aucun cas être réduite. Un cadre national est indispensable<br />
et la garantie des diplômes nationaux est aussi une<br />
garantie pour les citoyens.<br />
<strong>Le</strong> SNUEP-FSU vous propose de poursuivre la réflexion<br />
et surtout d’<strong>agir</strong> avec lui afin d’intervenir le mieux possible<br />
et de faire des propositions pertinentes en matière<br />
d’enseignement professionnel. C’est pour cela qu’en<br />
cette rentrée scolaire 2003, il est urgent de rejoindre<br />
notre organisation et d’apporter son soutien à tous<br />
ceux qui luttent contre la marchandisation de l’Ecole.<br />
N’oubliez jamais que, comme le titrait un hebdomadaire très<br />
connu, avec l’OMC, « un autre monde de cauchemar est<br />
possible ! »<br />
René PASINI<br />
Pour en savoir plus :<br />
- <strong>Le</strong> nouvel ordre éducatif mondial, Christian Laval, Louis<br />
Wéber, éditions Nouveaux Regards/Syllepse 2002.<br />
- L’école n’est pas une entreprise, Christian Laval, éditions<br />
La Découverte 2003<br />
- Nouveaux Regards, revue de l’Institut de la FSU.<br />
Mail : institut@institut.fsu.fr<br />
SNUEP - N° 12 - septembre 2003 - 13
SYNDICALISATION<br />
POURQUOI SE SYNDIQUER <br />
Après plus de 2 ans d’existence le SNUEP est un syndicat<br />
représentatif. <strong>Le</strong>s dernières élections professionnelles l’ont<br />
prouvé : 1 siège à la CAPN des PLP et à la CAPN des CPE,<br />
25 commissaires paritaires dans les CAPA.<br />
Cela permet au SNUEP de siéger dans de nombreuses<br />
instances ministérielles, académiques et départementales,<br />
pour y défendre les personnels qu’il représente.<br />
Cela lui permet aussi de faire entendre la voix de l’enseignement<br />
professionnel à l’intérieur de la FSU, première<br />
fédération des agents de la fonction publique d’État.<br />
<strong>Le</strong> SNUEP n’a pour ressources que les cotisations de ses<br />
adhérents.<br />
C’est à la fois l’assurance d’une totale indépendance et un défi<br />
permanent : celui d’être ce que les personnels souhaitent qu’il<br />
soit ! Celui de permettre aux personnels de construire un outil<br />
syndical ambitieux, capable de porter leurs revendications, de<br />
repousser les pires agressions contre les services publics, de<br />
défendre les valeurs de l’école républicaine.<br />
Ses instances, ses statuts, les débats qu’il instaure avec<br />
ses adhérents mais aussi tous les personnels sont la forme<br />
concrète de ce défi.<br />
<strong>Le</strong> SNUEP n’est donc pas un syndicat de plus dans un<br />
paysage déjà fort morcelé. Il est un véritable outil syndical<br />
au service des personnels pour assurer leur défense<br />
mais aussi pour être force de proposition et d’action dans<br />
un contexte qui nécessite plus que jamais de puissants<br />
contre-pouvoirs syndicaux.<br />
Soutenir le SNUEP, c’est bien. Adhérer, c’est mieux. C’est<br />
donner les moyens au SNUEP d’être présent partout, de<br />
poursuivre la construction d’un autre syndicalisme, d’être<br />
LE SYNDICAT des personnels de l’enseignement professionnel<br />
public. C’est aussi défendre une conception de<br />
l’Enseignement Professionnel : publique et laïque.<br />
En 2002-2003, 600 nouveaux collègues ont rejoint le<br />
SNUEP. Comme eux, faites confiance au SNUEP pour<br />
veiller sur votre avenir professionnel.<br />
Gérard Blancheteau<br />
Comment Payer <br />
Sous la forme d’un chèque global ou de 2 ou 3 chèques<br />
échelonnés jusqu’en avril. Dans ce dernier cas il vous suffit<br />
de porter les dates d’encaissement souhaitées au<br />
dos de chacun des chèques.<br />
Important !<br />
Conformément aux textes en vigueur, 50 % de votre<br />
cotisation annuelle est déductible de vos impôts !<br />
Exemple : Une cotisation de 124 € (PLP 9ème échelon)<br />
ne vous revient en réalité qu’à...... 62 € !<br />
RESPONSABLES ACADEMIQUES<br />
Aix-Marseille : Dominique MARTEL Tél. : 04 91 62 72 56<br />
marteldominic@aol.com 06 20 54 52 66<br />
SNUEP-FSU 23, boulevard Charles-Nedelec, 13003 MARSEILLE<br />
Amiens : Jean-Claude DEBON Tél. : 03 44 86 31 24<br />
snuepamiens@wanadoo.fr<br />
82, rue de Paris, 60200 COMPIEGNE<br />
Bordeaux : Olivia MEERSON Tél. : 05 59 59 09 53<br />
jackieviel@wanadoo.fr<br />
30, rue Argenterie, 64100 BAYONNE<br />
Caen : Nathalie MAULNY LECHONNAUX Tél. : 02 33 50 38 65<br />
nathalie.lechonnaux@free.fr<br />
Clermont : Gabriel REYMOND Tél. : 04 71 02 65 24<br />
gabrielreymond@snuep.com<br />
Chamblas, 43320 SANSSAC L'EGLISE<br />
Créteil : Gérard RUMEAU Tél. : 01 49 56 97 51<br />
gerard.rumeau@club-internet.fr<br />
SNUEP-FSU Maison des syndicats, 94000 CRETEIL<br />
Dijon : Didier GODEFROY Tél. : 03 80 43 23 07<br />
snuepdijon@wanadoo.fr 06 83 08 11 58<br />
19 C, rue Bel Air, 21000 DIJON<br />
Grenoble : Jean-Yves GOBREN Tél. : 04 76 09 49 52<br />
snuepGre@wanadoo.fr<br />
15, rue de Quirole, 38170 SEYSSINET PARISET<br />
Guyane : Nicolas DESPOUX Tél. : 05 94 35 31 85<br />
n.despoux@outremeronline.com<br />
17, Résidence Saint-antoine, 97300 CAYENNE<br />
Limoges : Marie-Andrée CHAZARAIN Tél. : 05 55 84 74 64<br />
cl.gaut@wanadoo.fr<br />
59, rue Noël Boudy, 13240 ALLASSAC<br />
Lille : Robert LACROIX Tél. : 03 20 51 30 61<br />
robertlac@wanadoo.fr<br />
50, rue Edmond Audran, 62260 MERICOURT<br />
Lyon : François CLEMENT Tél. : 04 78 53 28 60<br />
lyon@snuep.com<br />
SNUEP-FSU 28, route de Genas, 69003 LYON<br />
Martinique : Eric LASSONNIER Tél. : 05 96 64 42 37<br />
elassonnier@wanadoo.fr<br />
31, lotissement des tropiques, 97200 FORT-DE-FRANCE<br />
Montpellier : Dominique MULLER Tél. : 04 66 27 14 04<br />
snuep.montpellier@wanadoo.fr<br />
75, impasse des ronces, 30000 NIMES<br />
Nantes : Jacques FOURGEAUD Tél. : 02 43 70 84 49<br />
jacquesfourgeaud@wanadoo.fr<br />
8, rue du Pont Gâté, 53290 SAINT-BRICE<br />
Nice : Andrée RUGGIERO Tél. : 04 94 30 01 09<br />
andrée.ruggiero@wanadoo.fr 06 79 44 06 81<br />
73, rue Ravel, 83500 LA-SEYNE-SUR-MER<br />
Orléans : Gilles PELLEGRINI Tél. : 02 38 37 04 20<br />
gilles.pellegrini@oreka.com<br />
41, boulevard Buyser, 45250 BRIARE<br />
Paris : Christine GUENARD<br />
<strong>Snuep</strong>-fsu-paris@club-internet.fr Tél. : 06 77 56 43 67<br />
12, rue Cabanis, 75014 PARIS<br />
Poitiers : Dominique LEFRANC Tél. : 05 46 22 12 76<br />
dlefranc@worldonline.fr<br />
1, rue de la Cicarde, 17600 LE GUA<br />
Reims : Régis DEVALLÉ Tél. : 06 12 68 26 60<br />
regis-devalle@snuep.com<br />
24, rue du Lieutenant Chauré, 51340 MAURUPT LE MONTOIS<br />
Rennes : Annie SEVENO Tél. : 02 99 83 46 34<br />
seveno.annie@wanadoo.fr 06 16 84 41 24<br />
131, rue Belle Epine, 35510 CESSON SEVIGNE<br />
Réunion : Cendrine PEIGNON Tél. : 02 62 58 78 07<br />
snuepreunion@wanadoo.fr 06 92 61 93 31<br />
810, Rocade Sud, 97440 SAINT ANDRÉ<br />
Rouen : Bernard BERGER Tél. : 02 35 62 11 71<br />
bernard.berger1@mageos.com 06 20 61 84 80<br />
SNUEP-FSU 4, rue Louis Poterat, 76100 ROUEN<br />
Strasbourg : Jean-Michel VAILLANT Tél. : 03 88 83 32 21<br />
strasbourg@snuep.com<br />
39, rue de la Grossmatt, 67800 HOENHEIM<br />
Toulouse : Emmanuel HANDBURGER Tél. : 05 62 17 68 41<br />
toulouse@snuep.com 06 89 26 83 15<br />
8, rue des Renforts, 31000 TOULOUSE<br />
Versailles : Pierre MENIGOZ Tél. : 01 30 70 04 18<br />
pierre-menigoz@snuep.com<br />
4, allée du Dauphiné, 78140 VELIZY-VILLACOUBRAY<br />
14 - SNUEP - N° 12 -septemtre 2003
Syndicalisation 2003-2004<br />
Bulletin d’adhésion au SNUEP - FSU<br />
Valable du 01/09/2003 au 31/08/2004<br />
Adressez ce bulletin d’adhésion accompagné de votre règlement<br />
aux responsables locaux ou au SNUep national : 12, rue Cabanis 75014 Paris<br />
ACADEMIE :.............................................................<br />
M. 1 Mme 1 Mlle 1<br />
Déja adhérent en 2002 / 2003 1<br />
Nom : ...................................................................... Prénom : .................................<br />
Nom de jeune-fille : ..................................................................................................<br />
Adresse : ................................................................<br />
..................................................................................<br />
Né(e) le . . / .. / ....<br />
Code postal : ..................... Commune : .....................................................................<br />
...............................................................................................................................<br />
( : ................................................ Fax : .................................................................<br />
Portable : ....................................... Mail : ...........................................<br />
Montant de votre cotisation<br />
Signature :<br />
....................... Euros<br />
Date : .... / .... / ....<br />
Votre cotisation annuelle représente environ 6 %<br />
du salaire mensuel net.<br />
Elle vous permet de recevoir la presse du SNUEP,<br />
la revue “Pour” de la FSU et les publications<br />
fédérales départementales.<br />
Conformément aux textes en vigueur, 50% de<br />
votre cotisation annuelle est déductible de vos<br />
impôts<br />
Montant des cotisations (en Euros)<br />
Pour les DOM, contacter le secrétaire académique.<br />
Spécialité .....................................................................................................................<br />
Etablissement .............................................................................................................<br />
Code établissement d’exercice<br />
Situation administrative<br />
PLP 1 HC 1 Cl. Normale 1 Retraité 1 PLP1 1<br />
CPE 1 HC 1 Cl. Normale 1 Retraité 1 CE1<br />
Titulaire 1 Stagiaire IUFM 1 Stagiaire sur poste 1<br />
MA 1 1 MA 2 1 MA 3 1<br />
Contractuel 1 Vacataire 1<br />
Emploi particulier (Greta, Mijen, inspection ...).......................................<br />
Situation particulière (CFA, temps partiel ...).......................................<br />
Echelon actuel .............. Date de promotion : .. / ../ ....<br />
<strong>Le</strong> SNUEP-FSU pourra utiliser les informations<br />
ci-dessus pour m’adresser les publications syndicales.<br />
Je demande au SNUEP de me communiquer les<br />
informations professionnelles et de gestion de<br />
ma carrière auxquelles il a accès à l’occasion<br />
des commissions.<br />
Je l’autorise à faire figurer ces informations dans<br />
des fichiers et les traitements automatisés dans<br />
les conditions fixées par les art. 26 et 27 de la<br />
Loi du 06/01/78. Cette autorisation, à reconduire<br />
lors du renouvellement d’adhésion, est révocable<br />
par moi-même dans les mêmes conditions<br />
que le droit d’accès, en m’adressant au<br />
SNUEP-FSU.<br />
LP 1 SEGPA 1<br />
SEP 1 LYP 1<br />
Autre 1 ...................<br />
Secrétaire local (S1) 1<br />
Adhérent de section 1<br />
Adhérent isolé 1<br />
Remplissez complètement et LISI-<br />
BLEMENT ce bulletin, cela facilite<br />
le travail des militant(e)s.<br />
MERCI<br />
ECH. PLP/CPE CN HC<br />
1 77 106<br />
2 83 123<br />
3 87 130<br />
4 91 141<br />
5 96 152<br />
6 103 163<br />
7 109 169<br />
8 117<br />
9 124<br />
10 134<br />
11 145<br />
Retraité 84 93<br />
RETRAITÉ PLP ou CE = 72<br />
ECH.<br />
1<br />
2<br />
3<br />
4<br />
5<br />
6<br />
7<br />
8<br />
MA 1<br />
77<br />
83<br />
87<br />
91<br />
97<br />
102<br />
106<br />
113<br />
MA 2<br />
71<br />
75<br />
77<br />
81<br />
85<br />
87<br />
91<br />
98<br />
MA 3<br />
61<br />
64<br />
67<br />
71<br />
74<br />
79<br />
82<br />
86<br />
Contractuel(le) et vacataire =<br />
6% du net mensuel<br />
Sans solde = 25 Euros<br />
* Si vous ne désirez pas être abonné(e) au<br />
journal du SNUEP, déduisez 6 euros de votre<br />
cotisation et cochez la case ci-contre 1
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MAE