27.12.2014 Views

Télécharger le dossier de presse (PDF) - Marseille Provence 2013

Télécharger le dossier de presse (PDF) - Marseille Provence 2013

Télécharger le dossier de presse (PDF) - Marseille Provence 2013

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Picasso céramiste<br />

et la Méditerranée<br />

AUBAGNE<br />

eXPoSiTion / 27 AVriL - 13 oCToBre <strong>2013</strong><br />

CHAPeLLe DeS PéniTenTS noirS, CenTre D’ArT D’AUBAGne<br />

WWW.PiCASSo<strong>2013</strong>.CoM<br />

DOSSIER DE PRESSE<br />

DoSSier De PreSSe - PiCASSo eT LA MéDiTerrAnée - 1


Femme aux mains jointes<br />

1953<br />

Terre cuite blanche, tournée<br />

et mo<strong>de</strong>lée (éléments appliqués),<br />

peinte aux oxy<strong>de</strong>s et engobes,<br />

sous couverte partiel<strong>le</strong>.<br />

H.29 ; L.7 ; Pr.7 cm<br />

Pièce unique. Coll.part.<br />

© Succession Picasso 2012<br />

Crédit photo : Maurice Aeschimann<br />

2 - Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée


Picasso céramiste<br />

et la méditerranée<br />

Trois questions à Magali Giovannangeli<br />

Prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la communauté d’agglomération du Pays d’Aubagne et <strong>de</strong> l’Étoi<strong>le</strong><br />

Pourquoi « Picasso céramiste et la Méditerranée »<br />

ici à Aubagne <br />

Le Pays d’Aubagne et <strong>de</strong> l’Étoi<strong>le</strong> a une longue histoire<br />

liée à l’argi<strong>le</strong> avec un tissu économique <strong>de</strong> céramistes<br />

et <strong>de</strong> santonniers. Notre territoire est un grand centre<br />

<strong>de</strong> céramique qui a connu son apogée aux XIX e<br />

et XX e sièc<strong>le</strong>s. Il <strong>de</strong>meure aujourd’hui une référence<br />

pour la production <strong>de</strong> céramiques et <strong>de</strong> santons.<br />

Avec ses 53 entreprises et 250 artisans et ouvriers,<br />

notre filière argi<strong>le</strong> est bien plus qu’une tradition<br />

mais une activité à part entière où se croisent<br />

l’artiste, l’artisan et l’apprenti puisque nous avons<br />

éga<strong>le</strong>ment une éco<strong>le</strong> <strong>de</strong> formation <strong>de</strong> gran<strong>de</strong><br />

qualité. Organiser une gran<strong>de</strong> exposition « Picasso<br />

céramiste et la Méditerranée », c’est à la fois rendre<br />

hommage à tous ces « travail<strong>le</strong>urs » <strong>de</strong> l’argi<strong>le</strong> et<br />

jeter une passerel<strong>le</strong> entre la<br />

production d’objets du quotidien<br />

et « l’expression plastique<br />

puissante et exceptionnel<strong>le</strong> <strong>de</strong><br />

ce génie du XX e sièc<strong>le</strong> », pour<br />

reprendre <strong>le</strong>s mots <strong>de</strong> la cocommissaire<br />

<strong>de</strong> l’exposition,<br />

Joséphine Matamoros. Le lien<br />

<strong>de</strong> l’excel<strong>le</strong>nce et <strong>de</strong> la tradition<br />

nous donnera l’occasion <strong>de</strong><br />

nous adresser aux milliers <strong>de</strong><br />

visiteurs venus d’ail<strong>le</strong>urs et<br />

d’éveil<strong>le</strong>r <strong>de</strong>s vocations au cœur <strong>de</strong> la jeunesse <strong>de</strong><br />

notre agglomération grâce à une médiation attentive.<br />

La même volonté <strong>de</strong> médiation et d’accès à la culture<br />

nous a convaincus d’accueillir sur notre territoire <strong>le</strong><br />

chapiteau du Centre Pompidou mobi<strong>le</strong> et ses chefsd’œuvre,<br />

juste après cette gran<strong>de</strong> exposition « Picasso<br />

céramiste et la Méditerranée ».<br />

La Capita<strong>le</strong> européenne <strong>de</strong> la culture Marseil<strong>le</strong><br />

<strong>Provence</strong> <strong>2013</strong> est placée sous <strong>le</strong> signe du « Partage<br />

<strong>de</strong>s midis ». Comment se conjugue l’événement<br />

« Picasso céramiste et la Méditerranée » à Aubagne<br />

avec cette thématique majeure <br />

« Picasso céramiste et la Méditerranée » est associé<br />

au « Grand Atelier du Midi », une exposition dyptique qui<br />

comprend « <strong>de</strong> Van Gogh à Bonnard », au musée <strong>de</strong>s<br />

Beaux-Arts à Marseil<strong>le</strong>, et « De Cézanne à Matisse »,<br />

« Alors que nous vivons<br />

une pério<strong>de</strong> où tout invite au repli<br />

sur soi, à la peur <strong>de</strong> l’autre,<br />

à la peur <strong>de</strong> l’avenir, la Capita<strong>le</strong><br />

Européenne <strong>de</strong> la Culture nous<br />

offre l’opportunité <strong>de</strong> prendre <strong>le</strong><br />

contrepied <strong>de</strong> ce climat<br />

<strong>de</strong> résignation. »<br />

au musée Granet à Aix-en-<strong>Provence</strong>. S’y ajoute une<br />

autre exposition associée : « Raoul Dufy, <strong>de</strong> Martigues<br />

à l’Estaque », au Musée Ziem à Martigues. C’est une<br />

gran<strong>de</strong> fierté d’être <strong>de</strong> cette aventure-là car <strong>le</strong> lien entre<br />

toutes ces expositions, c’est la Méditerranée et, pour être<br />

plus précise, ce que l’on nomme <strong>le</strong> Midi, au carrefour<br />

<strong>de</strong>s rives <strong>de</strong> notre mer commune. Un Midi multip<strong>le</strong> et<br />

pluriel qui fut et reste source d’inspiration et un maillon<br />

essentiel <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> l’art mo<strong>de</strong>rne et aujourd’hui <strong>de</strong><br />

l’art contemporain. Dans <strong>le</strong>s céramiques <strong>de</strong> Picasso, que<br />

l’on pourra découvrir à la Chapel<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Pénitents Noirs,<br />

on voit combien l’artiste a une connaissance précise <strong>de</strong>s<br />

cultures méditerranéennes, <strong>de</strong> <strong>le</strong>urs mythologies, et<br />

combien il s’est littéra<strong>le</strong>ment emparé <strong>de</strong>s arts <strong>de</strong> la terre<br />

pour évoquer « sa » Méditerranée.<br />

Nous avons une gran<strong>de</strong> responsabilité : nous sommes<br />

<strong>le</strong>s premiers à ouvrir <strong>le</strong> Grand<br />

Atelier du Midi puisque l’exposition<br />

« Picasso céramiste et la<br />

Méditerranée » sera visib<strong>le</strong> dès <strong>le</strong><br />

27 avril <strong>2013</strong> jusqu’au 13 octobre<br />

<strong>2013</strong>.<br />

Quel est <strong>le</strong> sens <strong>de</strong> l’engagement<br />

du Pays d’Aubagne<br />

et <strong>de</strong> l’étoi<strong>le</strong> dans Marseil<strong>le</strong><br />

<strong>Provence</strong> <strong>2013</strong> <br />

Alors que nous vivons une pério<strong>de</strong><br />

où tout invite au repli sur soi, à la peur <strong>de</strong> l’autre, à la<br />

peur <strong>de</strong> l’avenir, la Capita<strong>le</strong> Européenne <strong>de</strong> la Culture<br />

nous offre l’opportunité <strong>de</strong> prendre <strong>le</strong> contrepied <strong>de</strong> ce<br />

climat <strong>de</strong> résignation. Miser sur la culture, c’est faire<br />

<strong>le</strong> choix <strong>de</strong> la confiance dans la capacité créatrice <strong>de</strong><br />

nos habitants, c’est oser porter un regard renouvelé<br />

et critique sur la façon <strong>de</strong> penser <strong>le</strong> mon<strong>de</strong> actuel.<br />

L’engagement total du Pays d’Aubagne et <strong>de</strong> l’Étoi<strong>le</strong><br />

dans la Capita<strong>le</strong> européenne <strong>de</strong> la Culture se construit<br />

dès <strong>le</strong> départ sur une trip<strong>le</strong> ambition : une dimension<br />

populaire majeure pour l’expression d’une agglomération<br />

à tail<strong>le</strong> humaine, une exigence artistique forte sur notre<br />

singularité <strong>de</strong>s arts <strong>de</strong> la terre et la mise en va<strong>le</strong>ur <strong>de</strong><br />

notre patrimoine naturel, un ancrage méditerranéen<br />

affirmé fait d’échanges et d’enrichissements<br />

mutuels. « Picasso céramiste et la Méditerranée » est<br />

emblématique <strong>de</strong> cette trip<strong>le</strong> ambition.<br />

Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée - 3


L’expo événement à aubagne<br />

pour <strong>le</strong>s 40 ans <strong>de</strong> la disparition <strong>de</strong> picasso<br />

Taureau et so<strong>le</strong>il barbu - 20-12-1959<br />

Plat espagnol, terre cuite rouge, tournée,<br />

peinte aux engobes, sgraffite, sous couverte<br />

partiel<strong>le</strong>.<br />

Diam 38,5 ; Ep. 6 cm<br />

Pièce unique. Coll.part.<br />

© Succession Picasso 2012<br />

Crédit photo : Maurice Aeschimann<br />

4 - Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée<br />

Contact <strong>presse</strong> : Pascal Scuotto<br />

tel : 06 11 13 64 48<br />

pascal.scuotto@gmail.com<br />

www.picasso<strong>2013</strong>.com<br />

Visuels sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>


Sommaire<br />

Picasso céramiste et la Méditerranée<br />

Le mot <strong>de</strong>s commissaires p 6-7<br />

Quand Picasso renouvel<strong>le</strong> la céramique p 8<br />

Un Pays aux doigts d’argi<strong>le</strong> p 9<br />

L’exposition. 150 œuvres à découvrir p 10-11<br />

Le centre d’art <strong>de</strong>s Pénitents Noirs p 12<br />

La scénographie p 13<br />

Programme culturel et médiation p 15<br />

Tout savoir sur l’exposition p 17<br />

Biographie p 18-19<br />

Vase aux danseuses ou Bacchana<strong>le</strong><br />

24 juil<strong>le</strong>t 1950<br />

Grand vase à col évasé (empreinte<br />

origina<strong>le</strong>), terre cuite rouge,<br />

gravée et peinte à l’engobe ocre<br />

H.70 ; L.32 ; Pr.32 cm. Pièce unique<br />

Coll.part.<br />

© Succession Picasso 2012<br />

Crédit photo : Maurice Aeschimann<br />

Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée - 5


Tête <strong>de</strong> femme, Tête d’homme<br />

(verso) - 12 août 1950<br />

Poêlon à châtaignes, terre cuite<br />

rouge chamottée tournée,<br />

peinte aux engobes, intérieur<br />

sous alquifoux<br />

H.32,5 ; L.7,5 ; Diam. 22 cm<br />

Pièce unique. Coll.part.<br />

© Succession Picasso 2012<br />

Crédit photo : Maurice<br />

Aeschimann<br />

Picasso<br />

et la<br />

céramique<br />

Joséphine Matamoros<br />

et Bruno Gaudichon<br />

«<br />

C’est<br />

lors d’une visite promena<strong>de</strong><br />

pendant la foire <strong>de</strong> la poterie à<br />

Vallauris en 1946, accompagné<br />

par Françoise, que Picasso rencontre dans<br />

cette vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> tradition potière, Georges et<br />

Suzanne Ramié, ce qui déterminera un travail<br />

constant jusqu’à la fin <strong>de</strong>s années soixante autour<br />

<strong>de</strong> la céramique. Pour la première fois après la guerre,<br />

<strong>le</strong>s potiers <strong>de</strong> Vallauris montrent <strong>le</strong>ur travail au<br />

Nérolium, sorte <strong>de</strong> grand hall au centre du village, où se<br />

mélangent produits régionaux et céramiques. Picasso<br />

s’attar<strong>de</strong> sur <strong>le</strong> stand <strong>de</strong>s Ramié, arrivés à Vallauris<br />

en 1936 et qui, après avoir travaillé sur <strong>le</strong>s formes <strong>de</strong><br />

céramique loca<strong>le</strong>, s’inscrivent dans une ouverture <strong>de</strong><br />

renouvel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> la céramique traditionnel<strong>le</strong>. Lors<br />

<strong>de</strong> son passage sur <strong>le</strong> stand, comme un amusement, il<br />

réalise quelques figurines en terre qu’il modè<strong>le</strong> à sa<br />

manière. L’année d’après, en 1947, Picasso, installé à<br />

Golfe-Juan, revient visiter la foire <strong>de</strong> Vallauris et <strong>le</strong>s<br />

« c’est alors que commence<br />

son aventure avec <strong>le</strong> mon<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> la céramique »<br />

Ramié lui montrent <strong>le</strong>s figurines réalisées l’année<br />

précé<strong>de</strong>nte et qu’ils avaient fait cuire. C’est alors<br />

que commence son aventure avec <strong>le</strong> mon<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> la céramique. Picasso connaît la céramique<br />

<strong>de</strong>puis sa tendre enfance ; l’Espagne possè<strong>de</strong><br />

plusieurs grands centres dont l’Andalousie, province<br />

<strong>de</strong> naissance <strong>de</strong> Picasso, et la Catalogne, sa région<br />

adoptive. Par ail<strong>le</strong>urs, jusqu’aux années cinquante, <strong>le</strong>s<br />

famil<strong>le</strong>s en Espagne cuisinaient dans <strong>de</strong>s récipients <strong>de</strong><br />

céramique populaire, marmites, « pignates », poêlons…<br />

Picasso amoureux<br />

Picasso, en revenant sur <strong>le</strong>s rives <strong>de</strong> la Méditerranée,<br />

retrouve éga<strong>le</strong>ment sa culture à travers la mer, <strong>le</strong><br />

b<strong>le</strong>u du ciel, <strong>le</strong> climat, la nourriture très typée sur<br />

tout <strong>le</strong> pourtour <strong>de</strong> cette mer unificatrice et fondatrice<br />

<strong>de</strong> cultures. Il est heureux, amoureux, et l’Europe<br />

entière aspire à la paix, <strong>le</strong> mon<strong>de</strong> s’ouvre à nouveau et<br />

Picasso explorera, sans relâche et jusqu’à sa mort, <strong>le</strong>s<br />

6 - Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée


Les commissaires d’exposition<br />

Joséphine Matamoros<br />

Née en 1947 à Godall (Espagne)<br />

Conservatrice honoraire du<br />

Patrimoine.<br />

Crée en 1978 <strong>le</strong> CDACC, Centre<br />

<strong>de</strong> documentation et d’animation<br />

<strong>de</strong> la culture catalane à Perpignan<br />

qu’el<strong>le</strong> a dirigé <strong>de</strong> 1978 à 1986.<br />

En 1981, el<strong>le</strong> prend la direction du<br />

Musée <strong>de</strong> numismatique J. Puig<br />

à Perpignan jusqu’en 1986.<br />

Direction du musée d’art<br />

mo<strong>de</strong>rne <strong>de</strong> Céret <strong>de</strong> 1986 à 2012.<br />

Direction du musée d’art mo<strong>de</strong>rne<br />

<strong>de</strong> Collioure <strong>de</strong>puis 1987.<br />

Commissaire <strong>de</strong> nombreuses<br />

expositions d’art mo<strong>de</strong>rne et<br />

contemporain (Herbin, Tàpies,<br />

Haussman, Pages, Ben, Viallat,<br />

Brossa, Serra, Mirò, Chagall,<br />

Picasso, Matisse, Hantai, Jaffe,<br />

Soutine, Sarkis, Duffy, Pignon,<br />

Bioulès, i Aragò, Survage…).<br />

Membre <strong>de</strong> jury dans plusieurs<br />

prix Arts Plastiques nationaux et<br />

internationaux.<br />

Membre du jury en 1999 et 2000<br />

pour la mise en place d’œuvres<br />

d’art sur <strong>le</strong> trajet <strong>de</strong> la première<br />

ligne <strong>de</strong> tramway <strong>de</strong> Montpellier.<br />

Auteur <strong>de</strong> textes dans <strong>de</strong>s<br />

catalogues d’exposition et revues<br />

d’art.<br />

Communications à <strong>de</strong> nombreux<br />

colloques et conférences.<br />

Auteur <strong>de</strong> l’ouvrage Tom Carr :<br />

visualisation <strong>de</strong> la pensée - Ed.<br />

Comanegra - Art plural Gal<strong>le</strong>ry -<br />

Barcelone 2012.<br />

Distinctions : Chevalier <strong>de</strong>s arts<br />

et <strong>de</strong>s <strong>le</strong>ttres 1990, Chevalier<br />

<strong>de</strong> l’Ordre National du Mérite<br />

1998, Creu <strong>de</strong> Sant Jordi 1999<br />

(Catalogne), Officier <strong>de</strong>s Arts et<br />

<strong>de</strong>s Lettres 2004, Chevalier <strong>de</strong><br />

la Légion d’honneur 2008.<br />

Bruno Gaudichon<br />

Né en 1956 à Thouars (79)<br />

Docteur en histoire <strong>de</strong> l’art<br />

mo<strong>de</strong>rne et contemporain<br />

(Paris VII- Nanterre, 1986).<br />

Conservateur chargé<br />

<strong>de</strong>s col<strong>le</strong>ctions<br />

et expositions<br />

beaux-arts<br />

au musée<br />

<strong>de</strong> Poitiers<br />

(1982-1990).<br />

Conservateur<br />

en chef du patrimoine, directeur<br />

du musée d’art et d’industrie<br />

André Diligent - La Piscine -<br />

<strong>de</strong> Roubaix <strong>de</strong>puis 1990.<br />

Auteur d’ouvrages sur l’art<br />

mo<strong>de</strong>rne et contemporain<br />

et <strong>de</strong> catalogues d’expositions.<br />

Auteur, avec Anne Rivière, du<br />

catalogue raisonné <strong>de</strong> l’œuvre <strong>de</strong><br />

Camil<strong>le</strong> Clau<strong>de</strong>l (A. Biro/ 3 éd.) et<br />

<strong>de</strong> la correspondance <strong>de</strong> Camil<strong>le</strong><br />

Clau<strong>de</strong>l (Gallimard / 2 éd.).<br />

Commissaire <strong>de</strong> nombreuses<br />

expositions d’art mo<strong>de</strong>rne et<br />

contemporain (Picasso, Chagall,<br />

Clau<strong>de</strong>l, Rodin, Pompon, Degas,<br />

Signac, Pignon, Friesz, Pincemin,<br />

Lachaise...).<br />

Têtes <strong>de</strong> faunes, hommes barbus et so<strong>le</strong>ils<br />

(verso) - 9 avril 57<br />

Plat espagnol, terre cuite brune tournée peinte<br />

et incisée, sur fond engobe.<br />

Diam. 43 ; Ep. 6 cm. Pièce unique. Coll.part.<br />

© Succession Picasso 2012 - Crédit photo : Maurice Aeschimann<br />

gran<strong>de</strong>s thématiques <strong>de</strong> sa trajectoire artistique. Mais il<br />

reviendra aussi vers <strong>le</strong>s chemins qu’il avait commencé<br />

à explorer en 1905-1906 dans l’atelier <strong>de</strong> Paco Durrio,<br />

céramiste et joaillier à Paris, autour <strong>de</strong> la terre cuite. La<br />

famil<strong>le</strong> Ramié met à la disposition <strong>de</strong> Picasso un atelier<br />

dans <strong>le</strong>ur très bel<strong>le</strong> fabrique Madoura. S’ensuivront<br />

<strong>de</strong>s années <strong>de</strong> travail en commun avec une gran<strong>de</strong><br />

productivité <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> cet artiste prolixe.<br />

Détournement <strong>de</strong> céramique<br />

Picasso loue la villa la Galloise et instal<strong>le</strong> son atelier<br />

<strong>de</strong> peinture et sculpture au Fournas (ancienne usine<br />

<strong>de</strong> parfums), où il mènera son travail <strong>de</strong> peintre,<br />

<strong>de</strong> sculpteur et <strong>de</strong> céramiste, <strong>de</strong> front. C’est avec<br />

dé<strong>le</strong>ctation qu’il revisitera sans comp<strong>le</strong>xes et avec<br />

une acuité toute particulière la civilisation antique<br />

méditerranéenne. Même s’il n’a jamais eu la possibilité<br />

<strong>de</strong> se rendre en Grèce, ses multip<strong>le</strong>s visites au Louvre<br />

ont contribué à l’éclairer sur ces sujets, et quelques<br />

voyages en Italie complètent cette culture innée qu’il<br />

possè<strong>de</strong> profondément ancrée en lui. Il redécouvre la<br />

céramique traditionnel<strong>le</strong>, encore utilisée au quotidien à<br />

cette époque, et la détourne <strong>de</strong> ses fonctions premières,<br />

en utilisant <strong>le</strong>s formes comme supports pour <strong>le</strong>ur<br />

offrir <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s <strong>de</strong>stinations. C’est ainsi que <strong>le</strong>s<br />

« pignates » sont décorées avec <strong>de</strong>s « figures noires »,<br />

comme <strong>le</strong>s vases antiques, et racontent une histoire, <strong>le</strong>s<br />

poêlons pour la cuisson <strong>de</strong>s châtaignes <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong>s<br />

masques, <strong>le</strong>s gour<strong>de</strong>s en terre cuite dénommées « gus »<br />

<strong>de</strong>viennent <strong>de</strong>s insectes b<strong>le</strong>us. Il détourne éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s<br />

briques et <strong>le</strong>s moellons brisés qui se transforment en<br />

superbes sculptures-céramiques en trois dimensions.<br />

Il utilise éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s <strong>de</strong>scentes <strong>de</strong> gouttières sur<br />

<strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s il impose <strong>le</strong>s portraits, soit <strong>de</strong> Françoise,<br />

soit, après <strong>le</strong> départ en 1953 <strong>de</strong> cette<br />

»<br />

<strong>de</strong>rnière, ceux <strong>de</strong><br />

Jacqueline qu’il épouse en 1961.<br />

Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée - 7


quand picasso<br />

renouvel<strong>le</strong> la céramique<br />

Picasso, artiste prolixe, qui explore sans cesse <strong>de</strong> nouveaux<br />

chemins, aura sans aucun doute transformé la vision du travail<br />

sur la terre en apportant sa merveil<strong>le</strong>use contribution. Il n’aura<br />

<strong>de</strong> cesse <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s formes nouvel<strong>le</strong>s surprenantes, faisant suite<br />

à sa pensée extraordinairement créatrice. Il reste ainsi dans sa<br />

trajectoire personnel<strong>le</strong>, dans cette recherche constante qui a tant<br />

donné à l’histoire <strong>de</strong> l’art.<br />

Il ne travail<strong>le</strong> pas la céramique avec <strong>le</strong>s standards <strong>de</strong>s céramistes,<br />

mais avec ses propres inventions et comme prolongement <strong>de</strong> son<br />

travail sur la sculpture, la peinture, la gravure et la linogravure.<br />

L’expérience acquise lui permet cette sensibilité et cette gran<strong>de</strong> facilité<br />

sur ce nouveau médium, qu’il renouvel<strong>le</strong> tota<strong>le</strong>ment, en influençant<br />

d’autres artistes et notamment certains américains comme Peter<br />

Voulkos.<br />

Femme aux cheveux verts - juil<strong>le</strong>t 1948<br />

Plaques rectangulaires juxtaposées, terre cuite blanche<br />

(éléments appliqués), gravée,<br />

peinte aux oxy<strong>de</strong>s, sous couverte.<br />

H.59 ; L.35,5 cm (3 plaques). H.39,5 ; L.59 cm (plaque du bas).<br />

H. tota<strong>le</strong> 236 cm. Pièce unique. Coll.part.<br />

© Succession Picasso 2012 - Crédit photo : Maurice Aeschimann<br />

David Douglas Duncan. Col<strong>le</strong>ction particulière. © David Douglas Duncan, 2012<br />

8 - Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée


Le pays d’Aubagne et <strong>de</strong> l’Étoi<strong>le</strong>,<br />

Un pays aux doigts d’argi<strong>le</strong><br />

« La cinquantaine<br />

d’entreprises qui<br />

perpétuent la tradition,<br />

font vivre une filière qui<br />

fait partie intégrante<br />

<strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité du Pays<br />

d’Aubagne et <strong>de</strong> l’Étoi<strong>le</strong>. »<br />

Oui, Pagnol, bien sûr, mais pas que.<br />

On ne <strong>le</strong> sait pas assez mais <strong>de</strong><br />

grands artistes, comme Matisse<br />

ou Fernand Léger, ont fait appel à<br />

l’industrie aubagnaise pour réaliser<br />

certaines <strong>de</strong> <strong>le</strong>urs œuvres.<br />

Le « Blanc Matisse » est né sur ces<br />

terres. C’est éga<strong>le</strong>ment ici que <strong>le</strong>s<br />

revêtements en céramique <strong>de</strong>s<br />

piscines du paquebot « France » ont<br />

été conçues et fabriquées. Au début<br />

du XX e sièc<strong>le</strong>, avant que <strong>le</strong> plastique<br />

ait raison <strong>de</strong> l’apogée <strong>de</strong> la terre<br />

cuite, <strong>le</strong>s fumées <strong>de</strong> cheminées <strong>de</strong>s<br />

briquetteries et tui<strong>le</strong>ries marquaient<br />

<strong>le</strong> paysage. De l’eau, <strong>de</strong> la terre,<br />

du bois pour <strong>le</strong> feu, et <strong>de</strong>s hommes<br />

pour façonner l’argi<strong>le</strong>, voilà pourquoi<br />

<strong>de</strong>puis cinq sièc<strong>le</strong>s, la céramique<br />

est indissociab<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> ce<br />

territoire. Il est même <strong>de</strong>venu « capita<strong>le</strong><br />

du santon » grâce au ta<strong>le</strong>nt <strong>de</strong>s artisans<br />

et celui <strong>de</strong> Thérèse Neveu qui eut l’idée<br />

<strong>de</strong> santonnifier <strong>de</strong>s personnages <strong>de</strong> la vie<br />

quotidienne.<br />

En 1895, Louis Sicard, faïencier, a créé<br />

la ciga<strong>le</strong> perchée sur la branche d’olivier,<br />

symbo<strong>le</strong> emblématique <strong>de</strong> la <strong>Provence</strong>.<br />

La cinquantaine d’entreprises qui perpétuent<br />

la tradition font vivre une filière qui fait<br />

partie intégrante <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité du Pays<br />

d’Aubagne et <strong>de</strong> l’Étoi<strong>le</strong>.<br />

Le grand marché d’Argilla qui attire<br />

60 000 visiteurs, la bienna<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’art<br />

santonnier ou encore <strong>le</strong>s marchés<br />

<strong>de</strong> la céramique et du santon qui se<br />

tiennent <strong>de</strong>ux fois par an témoignent<br />

<strong>de</strong> la vitalité <strong>de</strong> cette filière.<br />

Tanagra blanche - 1950<br />

Terre cuite blanche, tournée et mo<strong>de</strong>lée.<br />

éléments appliqués. Décor peint à l’engobe<br />

noir sur fond blanc mat.<br />

H.47 ; L.12 cm. Pièce unique. Coll.part.<br />

© Succession Picasso 2012<br />

Crédit photo : Maurice Aeschimann<br />

Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée - 9


L’exposition. 150 œuvres à découvrir<br />

« L’exposition est constituée <strong>de</strong> prêts<br />

réel<strong>le</strong>ment exceptionnels, souvent<br />

inédits et concédés par <strong>de</strong>s col<strong>le</strong>ctions<br />

particulières pour la plupart. Les œuvres<br />

sont <strong>de</strong>s témoignages très intimes <strong>de</strong><br />

l’activité <strong>de</strong> Picasso à Vallauris dans<br />

<strong>le</strong>s années suivant la Secon<strong>de</strong> Guerre<br />

mondia<strong>le</strong>. Ces révélations prennent,<br />

en avril <strong>2013</strong>, à quelques jours du<br />

quarantième anniversaire <strong>de</strong> la disparition<br />

<strong>de</strong> l’artiste, va<strong>le</strong>ur d’hommage fort et très<br />

touchant à celui qui s’imposa comme <strong>le</strong><br />

grand artiste <strong>de</strong> son temps »<br />

Tête <strong>de</strong> femme (recto-verso) - 1947<br />

Plat à vian<strong>de</strong> (moulé à la <strong>presse</strong>), terre cuite blanche,<br />

découpée, gravée et peinte aux engobes, sous couverte.<br />

Nez mo<strong>de</strong>lé et appliqué en relief. Verso: visage esquissé,<br />

décor peint à l’engobe noir sous couverte blanche.<br />

H.31,8 ; L.38 ; Pr.4,5 cm. Pièce unique. Coll.part.<br />

© Succession Picasso 2012 - Crédit photo : Maurice Aeschimann<br />

Masque <strong>de</strong> faune - 15 octobre 1947<br />

Plat long en terre cuite. Décor peint à l’émail b<strong>le</strong>u sur fond<br />

jaune pâ<strong>le</strong> craquelé émaillé. H.32 ; L.38 ; Pr.3,5 cm<br />

Œuvre unique. Coll.part.<br />

© Succession Picasso 2012 - Crédit photo : Maurice Aeschimann<br />

Vase aux danseuses<br />

ou Bacchana<strong>le</strong><br />

24 juil<strong>le</strong>t 1950<br />

Grand vase à col évasé<br />

(empreinte origina<strong>le</strong>),<br />

terre cuite<br />

rouge, gravée et peinte<br />

à l’engobe ocre<br />

H.70 ; L.32 cm<br />

Pièce unique<br />

Coll.part.<br />

© Succession Picasso 2012<br />

Crédit photo : Maurice<br />

Aeschimann<br />

Conditions d’utilisation <strong>de</strong>s reproductions <strong>de</strong>s œuvres <strong>de</strong> Picasso<br />

Pour <strong>le</strong>s formats inférieurs à un quart <strong>de</strong> page,<br />

visuels libres <strong>de</strong> droit, contacter Pascal Scuotto :<br />

06 11 13 64 48 - pascal.scuotto@gmail.com<br />

Pour <strong>le</strong>s formats supérieurs à un quart <strong>de</strong> page,<br />

et pour toute reproduction <strong>de</strong>s œuvres <strong>de</strong> Pablo Picasso,<br />

chaque membre <strong>de</strong> la <strong>presse</strong> / diffuseur, etc. doit écrire<br />

à : Picasso Administration – 8, rue Volney - 75002 Paris<br />

Tel : 01 47 03 69 70, Fax : 01 47 03 69 60<br />

Contact mail : Christine Pinault : cpinault@picasso.fr<br />

La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> visuel(s) doit préciser (voir modè<strong>le</strong><br />

sur <strong>le</strong> site www.picasso<strong>2013</strong>.fr) :<br />

- la légen<strong>de</strong> <strong>de</strong>s œuvres dont la reproduction est<br />

souhaitée,<br />

- <strong>le</strong> support <strong>de</strong> reproduction, <strong>le</strong> tirage (catalogue,<br />

plaquette <strong>de</strong> communication, carte posta<strong>le</strong>, affiche, etc.),<br />

- la tail<strong>le</strong> (en cas <strong>de</strong> reproduction dans un catalogue,<br />

plaquette…).<br />

10 - Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée


Corrida – Scène <strong>de</strong> pique - 20 avril 1951<br />

Plat ova<strong>le</strong> (moulé à la <strong>presse</strong>) en terre cuite blanche, peinte<br />

aux oxy<strong>de</strong>s, sous couverte<br />

H.65 ; L.29 cm. Pièce unique. Coll.part.<br />

© Succession Picasso 2012 - Crédit photo : Gérard Friedli<br />

Tanagra blanche - 1950<br />

Terre cuite blanche,<br />

tournée et mo<strong>de</strong>lée.<br />

éléments appliqués.<br />

Décor peint à l’engobe<br />

noir sur fond blanc mat.<br />

H.47 ; L.12 cm - pièce<br />

unique Coll.part.<br />

© Succession Picasso 2012<br />

Crédit photo : Maurice<br />

Aeschimann<br />

Tanagra noire et b<strong>le</strong>ue - 1953<br />

Terre cuite blanche tournée et<br />

mo<strong>de</strong>lée. éléments appliqués.<br />

Décor peint aux oxy<strong>de</strong>s blancb<strong>le</strong>u-noir<br />

et marron pour la<br />

base sous couverte partiel<strong>le</strong>.<br />

H. 66,5 ; L.24,5 ; Diam.Base 20 cm<br />

Pièce unique. Coll.part.<br />

© Succession Picasso 2012<br />

Crédit photo : Maurice Aeschimann<br />

So<strong>le</strong>il (recto)<br />

9 avril 1957<br />

Plat espagnol, terre cuite brune tournée peinte et incisée,<br />

sur fond engobe.<br />

Diam. 43 ; ep. 6 cm. Pièce unique. Coll.part.<br />

© Succession Picasso 2012 - Crédit photo : Maurice Aeschimann<br />

Portrait <strong>de</strong> Jacqueline<br />

(cheveux bruns)<br />

22 janvier 1956<br />

Terre cuite blanche,<br />

engobes et glaçures<br />

colorées.<br />

Diam. 42 ; ep. 1,5 cm<br />

Œuvre origina<strong>le</strong><br />

Coll. part.<br />

© Succession Picasso 2012<br />

Crédit photo : Clau<strong>de</strong> Germain<br />

Femme au char triomphal et musicien - novembre 1949<br />

Plaque rectangulaire en terre cuite. Décor peint à l’émail<br />

b<strong>le</strong>u, ocre, jaune, rose et vert sur fond blanc.<br />

H.24,3 x L.32,7 x Pr.2 cm - pièce unique - Coll.part.<br />

© Succession Picasso 2012 - Crédit photo : Maurice Aeschimann<br />

DoSSier De PreSSe - PiCASSo eT LA MéDiTerrAnée - 11


Le Centre d’art <strong>de</strong>s Pénitents Noirs,<br />

Haut lieu du patrimoine aubagnais<br />

Située sur <strong>le</strong>s hauteurs <strong>de</strong> la vieil<strong>le</strong> vil<strong>le</strong>, la chapel<strong>le</strong><br />

<strong>de</strong>s Pénitents Noirs a connu plusieurs <strong>de</strong>stins.<br />

C’est en 1551 que la confrérie <strong>de</strong>s Pénitents<br />

Noirs obtient l’autorisation <strong>de</strong> se réunir dans une partie<br />

<strong>de</strong> la chapel<strong>le</strong> Saint-Michel, située sur <strong>le</strong>s Aires<br />

Saint-Michel et ne servant plus au culte. Des travaux<br />

d’importance réalisés après la transformation <strong>de</strong> la<br />

chapel<strong>le</strong> en hôpital pendant la peste <strong>de</strong> 1720 marquent<br />

<strong>le</strong> rô<strong>le</strong> <strong>de</strong> cette confrérie dans l’histoire d’Aubagne. Ils<br />

construisirent à l’est, en 1728, la sacristie sur un terrain<br />

nouvel<strong>le</strong>ment acheté et, en 1784, ils dotèrent l’édifice<br />

d’une avant-chapel<strong>le</strong> à l’ouest, agrémentée d’une faça<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> sty<strong>le</strong> néoclassique. La chapel<strong>le</strong> fut réquisitionnée<br />

en 1790 pour <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctions municipa<strong>le</strong>s. En 1792, la<br />

nouvel<strong>le</strong> loi supprimant <strong>le</strong>s pénitents entraîna l’abandon<br />

<strong>de</strong> la chapel<strong>le</strong> et son pillage. En 1793, el<strong>le</strong> servit<br />

d’étab<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s bœufs <strong>de</strong>stinés au ravitail<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s<br />

troupes <strong>de</strong> Napoléon lors du siège <strong>de</strong> Toulon. En 1910,<br />

la chapel<strong>le</strong> étant abandonnée, dégradations et pillages<br />

s’y succédèrent. Des travaux réguliers permirent <strong>de</strong><br />

maintenir hors d’eau l’édifice, utilisé comme entrepôt<br />

municipal jusqu’en 2001. A cette date, la Vil<strong>le</strong> d’Aubagne<br />

fit réaliser <strong>de</strong> nombreux travaux à l’intérieur <strong>de</strong> la<br />

chapel<strong>le</strong> pour la mise en sécurité <strong>de</strong>s visiteurs et<br />

transformer ce haut lieu du patrimoine aubagnais<br />

en véritab<strong>le</strong> lieu d’exposition capab<strong>le</strong> d’accueillir une<br />

exposition internationa<strong>le</strong> comme cel<strong>le</strong> sur Picasso.<br />

Une architecture propre aux confréries<br />

La chapel<strong>le</strong> se présente traditionnel<strong>le</strong>ment, selon<br />

l’architecture propre aux confréries <strong>de</strong> pénitents, avec une<br />

immense nef unique divisée en quatre travées surmontées<br />

d’un plafond à voûtes d’arêtes, composé <strong>de</strong> plâtre sur<br />

un treillis <strong>de</strong> canisses. Cette nef est précédée à l’ouest<br />

d’un vestibu<strong>le</strong> flanqué <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux petites sal<strong>le</strong>s annexes et<br />

surmonté d’une tribune. A l’est, el<strong>le</strong> est séparée du chœur<br />

par un arc triomphal et trois petits <strong>de</strong>grés ; la sacristie<br />

ouvrait sur ce <strong>de</strong>rnier espace par <strong>de</strong>ux portes aujourd’hui<br />

condamnées. Le décor intérieur était composé <strong>de</strong> pilastres<br />

polychromes et d’une corniche d’ordre corinthien, réalisés<br />

en plâtre, que nous pouvons encore aujourd’hui admirer.<br />

Source : Archives municipa<strong>le</strong>s d’Aubagne<br />

12 - Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée


Une scénographie signée Cédric Guerlus<br />

Dans l’écrin <strong>de</strong>s Pénitents Noirs,<br />

une scénographie audacieuse<br />

Picasso, céramiste et la Méditerranée permettra <strong>de</strong><br />

découvrir dans l’écrin <strong>de</strong>s Pénitents Noirs quelques<br />

150 œuvres, pièces inédites, uniques, origina<strong>le</strong>s<br />

et pièces d’édition rares, provenant <strong>de</strong> col<strong>le</strong>ctions<br />

particulières, <strong>de</strong>s musées du Louvre, d’Antibes, <strong>de</strong><br />

Saint-Étienne, <strong>de</strong> Roubaix, <strong>de</strong> Barcelone, <strong>de</strong> Caldès <strong>de</strong><br />

Montbui et du FNAC.<br />

Cédric Guerlus, scénographe<br />

Se définissant comme « plasticien » autodidacte, <strong>de</strong><br />

formation graphiste, diplômé en publicité <strong>de</strong> l’institut<br />

supérieur Saint-Luc <strong>de</strong> Tournai, Cédric Guerlus crée en<br />

2006, après six années passées en qualité <strong>de</strong> directeur<br />

artistique en agence <strong>de</strong> communication, « GOING<br />

DESIGN », société dédiée à la création graphique et au<br />

<strong>de</strong>sign.<br />

Il édite sa première série <strong>de</strong> mobilier en 2007 et<br />

a réalisé <strong>de</strong>puis 2008 plusieurs scénographies<br />

d’expositions notamment pour <strong>le</strong> Musée André Diligent<br />

La Piscine <strong>de</strong> Roubaix, « Marc Chagall, l’épaisseur <strong>de</strong>s<br />

rêves » ou encore « Picasso à l’œuvre dans l’objectif <strong>de</strong><br />

David Douglas Duncan » . Très prochainement, pour<br />

<strong>le</strong> musée <strong>de</strong>s années 30 <strong>de</strong> Boulogne-Billancourt, il<br />

présentera l’exposition « Studio Beineix ». Grâce à<br />

son expérience dans la communication, son approche<br />

artistique et artisana<strong>le</strong> du <strong>de</strong>sign et <strong>de</strong> l’agencement<br />

intérieur, il conçoit l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s éléments qui<br />

composent une exposition, <strong>de</strong> la scénographie aux<br />

supports <strong>de</strong> communication.<br />

Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée - 13


Masque <strong>de</strong> faune -1953<br />

Assiette ron<strong>de</strong> en terre cuite. Décor peint à l’émail brun,<br />

noir et orange sur fond teinté ocre.<br />

Diam 18,3 ; Ep.2,2 cm. Œuvre origina<strong>le</strong> et unique. Coll.part.<br />

© Succession Picasso 2012 - Crédit photo : Maurice Aeschimann<br />

14 - Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée


autour <strong>de</strong> l’expo<br />

Le programme culturel<br />

et <strong>de</strong> médiation<br />

• Ateliers d’arts plastiques et <strong>de</strong> découverte <strong>de</strong> l’exposition <strong>de</strong>stinés<br />

aux publics enfants et adultes.<br />

• Visites individuel<strong>le</strong>s et <strong>de</strong> groupes <strong>de</strong> l’exposition avec audiogui<strong>de</strong>s,<br />

gui<strong>de</strong>s-conférenciers et médiatrices.<br />

• Conférences.<br />

• Mal<strong>le</strong>tte pédagogique « Picasso céramiste et la Méditerranée » prêtée<br />

aux éco<strong>le</strong>s du territoire pendant toute l’année <strong>2013</strong>.<br />

• Un espace d’exposition « <strong>le</strong> Musée Parallè<strong>le</strong> » rendant compte<br />

du travail <strong>de</strong> médiation culturel<strong>le</strong> autour <strong>de</strong> films, <strong>de</strong> créations<br />

plastiques.<br />

• La boutique Picasso : publications et produits dérivés liés<br />

à l’exposition.<br />

• « Des vil<strong>le</strong>s / 1 œuvre » : construction d’une œuvre<br />

commune autour <strong>de</strong> Picasso réalisée par 300 élèves <strong>de</strong> CM2<br />

du Pays d’Aubagne et <strong>de</strong> l’étoi<strong>le</strong> (10 classes/10 vil<strong>le</strong>s),<br />

8 stagiaires <strong>de</strong> l’Éco<strong>le</strong> <strong>de</strong> Céramique et 10 céramistes<br />

professionnels mettant en va<strong>le</strong>ur<br />

l’expertise territoria<strong>le</strong> :<br />

la céramique.<br />

Colombe - 7 janvier 1953<br />

Terre cuite blanche, lastre remo<strong>de</strong>lée,<br />

peinte à l’engobe<br />

H.18 ; L.11 ; Pr.14 cm. Coll.part.<br />

© Succession Picasso 2012<br />

Crédit photo : Maurice Aeschimann<br />

Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée - 15


Chouette sur tête <strong>de</strong> faune<br />

9 mars 61<br />

Vase zoomorphe <strong>de</strong>ssiné<br />

par Picasso, terre cuite blanche<br />

(éléments tournés, mo<strong>de</strong>lés<br />

et assemblés), peint aux oxy<strong>de</strong>s<br />

et à l’engobe, sous couverte<br />

partiel<strong>le</strong><br />

H.58 ; L.48 ; Pr.40 cm<br />

Pièce unique. Coll.part.<br />

© Succession Picasso 2012<br />

Crédit photo : Maurice Aeschimann<br />

16 - Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée


Tout savoir sur l’exposition<br />

PICASSO CéRAMISTE ET LA MéDITERRANéE<br />

Informations pratiques<br />

L’exposition<br />

Commissariat<br />

Joséphine Matamoros et Bruno Gaudichon<br />

Chef <strong>de</strong> projet<br />

Thierry Ang<strong>le</strong>s<br />

thierry.ang<strong>le</strong>s@picasso<strong>2013</strong>.fr<br />

Assistance au commissariat<br />

Mariel<strong>le</strong> Magliozzi<br />

mariel<strong>le</strong>.magliozzi@picasso<strong>2013</strong>.fr<br />

Scénographie<br />

Cédric Guelus, Going <strong>de</strong>sign<br />

Relations <strong>presse</strong><br />

Pascal Scuotto 06 11 13 64 48<br />

pascal.scuotto@gmail.com<br />

Catalogue et parution<br />

Textes <strong>de</strong> Joséphine Matamoros, Bruno Gaudichon, Harald<br />

Theil, Marylin McCully, Salvador Haro, Philippe Forest<br />

Gallimard - 245 x 290 mm - 224 pages - 39 €<br />

Hors-série « Découverte Gallimard » 8,30 €<br />

Lieu d’exposition<br />

Chapel<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Pénitents Noirs<br />

Les Aires Saint-Michel<br />

13400 Aubagne - France<br />

David Douglas Duncan. Col<strong>le</strong>ction particulière. © David Douglas Duncan, 2012<br />

www.picasso<strong>2013</strong>.fr<br />

Ouvert tous <strong>le</strong>s jours <strong>de</strong> 9h30 à 19h30<br />

Audiogui<strong>de</strong> - Francais / Anglais / Al<strong>le</strong>mand / Espagnol - 2 €<br />

Durée indicative <strong>de</strong> la visite : 45 minutes<br />

P<strong>le</strong>in tarif : 8 € / personne<br />

Tarif réduit : 6 € / personne<br />

Groupe <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10 personnes, étudiants, bil<strong>le</strong>t couplé,<br />

enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 12 ans<br />

Entrée gratuite :<br />

Enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 6 ans, journalistes, conservateurs<br />

du patrimoine, accompagnateurs d’handicapés,<br />

membres <strong>de</strong> l’IICOM, scolaires et accompagnateurs,<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emplois, bénéficiaires du RSA<br />

Entrée gratuite pour <strong>le</strong>s habitants du Pays d’Aubagne<br />

et <strong>de</strong> l’Étoi<strong>le</strong>, sous réserve d’avoir retiré <strong>le</strong>ur bil<strong>le</strong>t<br />

aupréalab<strong>le</strong> (infos et liste <strong>de</strong> points <strong>de</strong> retrait à la<br />

bil<strong>le</strong>tterie ou sur www.picasso<strong>2013</strong>.fr)<br />

Vestiaire individuel : jetons disponib<strong>le</strong>s à la bil<strong>le</strong>tterie<br />

Vestiaire groupe : sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à la bil<strong>le</strong>tterie<br />

Renseignements<br />

Office <strong>de</strong> tourisme intercommunal<br />

du Pays d’Aubagne et <strong>de</strong> l’Étoi<strong>le</strong><br />

8, cours Barthé<strong>le</strong>my<br />

13400 Aubagne – France<br />

00 33 (0)4 42 03 49 98<br />

www.tourisme-paysdaubagne.fr<br />

10h-13h, 14h-19h, du lundi au samedi,<br />

10h-12h30, dimanches et jours fériés<br />

Comment venir à l’expo<br />

Routes et autoroutes<br />

• Depuis Marseil<strong>le</strong> : 21 km (20 minutes) par l’A50<br />

• Depuis Aix : 39 kms par l’A51<br />

• Depuis Toulon : 47 km (30 minutes) par l’A50<br />

Marseil<strong>le</strong> - Aubagne : Cartreize ligne 100<br />

Aix - Aubagne : Cartreize ligne 072<br />

Train<br />

• TGV Paris Gare <strong>de</strong> Lyon - Gare Saint-Char<strong>le</strong>s avec<br />

correspondance directe pour Aubagne (TER Toulon)<br />

• TER Marseil<strong>le</strong> Saint-Char<strong>le</strong>s - Aubagne 20 mn<br />

La gare se situe en p<strong>le</strong>in cœur <strong>de</strong> vil<strong>le</strong>, à 10 mn<br />

<strong>de</strong> la Chapel<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Pénitents Noirs<br />

Avion<br />

• Aéroport <strong>de</strong> Marseil<strong>le</strong> - Marignane : à 45 km<br />

d’Aubagne (environ 40 minutes) avec navette<br />

Marignane - Marseil<strong>le</strong> - Aubagne<br />

• Aéroport <strong>de</strong> Hyères - Toulon : à 73 km d’Aubagne<br />

(environ 53 minutes)<br />

Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée - 17


Le Grand Atelier du Midi<br />

DU 13 juin au 13 octobre <strong>2013</strong><br />

L’exposition Picasso céramiste et la Méditerranée est associée aux expositions du Grand<br />

Atelier du Midi, qui se tiendront simultanément au musée Granet à Aix en <strong>Provence</strong>, au Palais<br />

Longchamp à Marseil<strong>le</strong> ainsi qu’au musée Ziem à Martigues<br />

Le Grand Atelier du Midi est sans conteste un <strong>de</strong>s événements phares parmi <strong>le</strong>s centaines <strong>de</strong> projets et propositions<br />

culturel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> l’année <strong>2013</strong>. Ces expositions réunissent <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> chefs-d’œuvre <strong>de</strong> la peinture entre 1880 et<br />

1950-1960. Avec <strong>de</strong>ux figures tutélaires <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>rnité, Vincent Van Gogh et Paul Cézanne, <strong>le</strong>s œuvres présentées<br />

cherchent à expliciter comment <strong>le</strong> Midi, au sens large, du nord <strong>de</strong> l’Espagne au nord <strong>de</strong> l’Italie, avec quelques<br />

incursions en Afrique du Nord, a été un fabu<strong>le</strong>ux laboratoire pour l’élaboration <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>rnité en peinture. Picasso<br />

est en bonne compagnie.<br />

« De Cézanne à Matisse»<br />

Musée Granet d’Aix-en-<strong>Provence</strong><br />

« De Cézanne à Matisse », sous-titre <strong>de</strong> l’exposition aixoise au musée Granet, s’attache plus particulièrement<br />

à l’expression <strong>de</strong> la forme, inlassab<strong>le</strong>ment poursuivie par Cézanne, ce « père <strong>de</strong> l’art mo<strong>de</strong>rne », et qui connut<br />

notamment avec <strong>le</strong>s cubistes Braque et Picasso mais aussi Matisse, <strong>de</strong>s développements majeurs durant <strong>le</strong> XX è sièc<strong>le</strong>.<br />

Depuis <strong>le</strong>s premiers voyages <strong>de</strong> Renoir et Signac et notamment <strong>le</strong>ur découverte d’un obscur petit port <strong>de</strong> pêche,<br />

Saint-Tropez, c’est l’histoire <strong>de</strong> ce tropisme solaire qui fera du Midi un carrefour d’idées, une terre d’échanges, qui<br />

verra <strong>le</strong>s prémisses <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>rnité et son épanouissement. L’Estaque recevant Renoir et Cézanne, Matisse peignant<br />

à Nice, Picasso installant ses ateliers à Antibes, Cannes, Mougins: <strong>le</strong> Midi concentre <strong>le</strong>s expériences plastiques<br />

<strong>de</strong> la lumière, <strong>de</strong> la cou<strong>le</strong>ur et <strong>de</strong> la forme, et s’ouvre sur <strong>de</strong>s champs d’investigation multip<strong>le</strong>s autour du motif.<br />

Pour Picabia, Masson et dans une certaine mesure Picasso, <strong>le</strong> Midi <strong>de</strong>vient une terre d’é<strong>le</strong>ction. Leur importante<br />

production va aussi révé<strong>le</strong>r une autre dimension du paysage, tragique, funèbre. Si <strong>le</strong> Midi est <strong>le</strong> paradis retrouvé,<br />

l’ail<strong>le</strong>urs toujours rêvé où l’exotisme commence déjà (Gauguin ne dit-il pas que Cézanne est « un oriental »), il est<br />

tantôt sombre, tantôt solaire. Face au so<strong>le</strong>il du Midi, élément qui découpe <strong>le</strong>s formes, <strong>le</strong>s ordonne dans un équilibre<br />

harmonieux, <strong>le</strong>s préoccupations <strong>de</strong>s artistes <strong>le</strong>s conduiront à l’invention d’une écriture abstraite, lyrique ou<br />

géométrique, sublimée par la lumière d’un Nicolas <strong>de</strong> Staël.<br />

« De Van Gogh à Bonnard »<br />

Palais Longchamp, musée <strong>de</strong>s Beaux-Arts <strong>de</strong> Marseil<strong>le</strong><br />

« De Van Gogh à Bonnard », ce vo<strong>le</strong>t du diptyque <strong>de</strong> l’exposition au Palais Longchamp à Marseil<strong>le</strong>, trouve dans <strong>le</strong>s<br />

tab<strong>le</strong>aux <strong>de</strong> Van Gogh réalisés en Ar<strong>le</strong>s à la fin <strong>de</strong>s années 1880 un admirab<strong>le</strong> point <strong>de</strong> départ. Le titre même <strong>de</strong><br />

« Grand Atelier du Midi » se retrouve sous la plume du peintre hollandais lorsqu’il rêve d’une communauté artistique<br />

sous <strong>le</strong> flamboiement <strong>de</strong> la lumière et <strong>de</strong> la cou<strong>le</strong>ur. Ainsi, avec l’installation <strong>de</strong> Renoir à Cagnes, <strong>le</strong>s séjours <strong>de</strong><br />

Matisse à Collioure, la présence <strong>de</strong> Cézanne à Aix, <strong>le</strong> Midi <strong>de</strong>vient une terre d’exception, non seu<strong>le</strong>ment un grand<br />

atelier à ciel ouvert mais aussi un territoire <strong>de</strong> l’imaginaire. Dans <strong>le</strong> cadre idéal d’une pastora<strong>le</strong> heureuse, dans<br />

un art <strong>de</strong> vivre dont <strong>le</strong> Midi détient <strong>le</strong> secret, <strong>le</strong>s femmes alanguies sur <strong>le</strong>s terrasses à l’heure <strong>de</strong> la méridienne<br />

<strong>de</strong>viennent <strong>le</strong>s baigneuses au bord <strong>de</strong> la mer ivres <strong>de</strong> cette « joie <strong>de</strong> vivre » selon Picasso. L’impressionnisme <strong>de</strong><br />

Monet sur la Côte d’Azur et <strong>le</strong>s rivages <strong>de</strong> la Ligurie, <strong>le</strong> post impressionnisme <strong>de</strong> Signac, Cross jusqu’au fauvisme <strong>de</strong><br />

Matisse, Braque, Derain ou Dufy alimentent cette fascination pour la lumière et la cou<strong>le</strong>ur. Le Midi n’est pas non plus<br />

sans rappe<strong>le</strong>r la Grèce antique mythique habitée par <strong>le</strong>s dieux, il est l’Antiquité revisitée et l’ail<strong>le</strong>urs toujours rêvé, ce<br />

rêve hédoniste que poursuivent <strong>le</strong>s artistes, loin <strong>de</strong>s vil<strong>le</strong>s et du mon<strong>de</strong> industriel en quête d’un âge d’or, d’un mon<strong>de</strong><br />

où tout est « luxe, calme et volupté » <strong>de</strong> Matisse s’emparant <strong>de</strong>s vers <strong>de</strong> Bau<strong>de</strong>laire ou l’éblouissement toujours<br />

recommencé <strong>de</strong>s paysages et <strong>de</strong>s figures <strong>de</strong> Bonnard au Cannet. Le Palais Longchamp, chef d’œuvre du Second<br />

Empire à Marseil<strong>le</strong>, a fait l’objet d’une magnifique restauration. Le musée <strong>de</strong>s Beaux-Arts, installé dans l’ai<strong>le</strong> gauche<br />

du palais a été entièrement rénové et ses espaces intérieurs réhabilités vont retrouver <strong>le</strong>ur harmonie d’origine.<br />

La conception origina<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’exposition en <strong>de</strong>ux lieux offre ainsi l’opportunité <strong>de</strong> traiter <strong>de</strong>s aspects si divers qui<br />

ont marqué l’histoire <strong>de</strong> l’art et cel<strong>le</strong> <strong>de</strong> ce territoire, source d’inspiration aux multip<strong>le</strong>s représentations réel<strong>le</strong>s ou<br />

imaginaires qui a suscité expérimentations plastiques et iconographiques. « Je crois donc qu’encore après tout l’art<br />

nouveau est dans <strong>le</strong> Midi » écrivait Van Gogh.<br />

18 - Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée


Dufy, <strong>de</strong> Martigues à l’Estaque<br />

Musée Ziem<br />

Conçue comme un <strong>de</strong>s temps forts <strong>de</strong> Marseil<strong>le</strong>-<strong>Provence</strong> <strong>2013</strong>, l’exposition Dufy, De Martigues à l’Estaque est<br />

associée à la gran<strong>de</strong> exposition du Grand Atelier du Midi, présentée au musée Granet à Aix en <strong>Provence</strong>, et au Palais<br />

Longchamp à Marseil<strong>le</strong>.<br />

Pourquoi Dufy à Martigues Car, c’est là que l’artiste d’origine norman<strong>de</strong> découvre <strong>le</strong> Midi en 1903. Limitée à la<br />

pério<strong>de</strong> 1903-1925, moment clé dans la carrière du peintre, cette manifestation constitue un véritab<strong>le</strong> événement<br />

permettant <strong>de</strong> découvrir <strong>de</strong>s œuvres datant <strong>de</strong> son premier séjour dans <strong>le</strong> Midi, et <strong>le</strong> début <strong>de</strong>s années 1920, quand<br />

son sty<strong>le</strong> s’affirme p<strong>le</strong>inement. Pour la plupart inédites, el<strong>le</strong>s évoqueront <strong>le</strong>s différents courants que <strong>le</strong> peintre a<br />

explorés brillamment en compagnie d’autres artistes tels que Derain, Vlaminck ou Braque.<br />

En provenance <strong>de</strong>s plus gran<strong>de</strong>s col<strong>le</strong>ctions d’art mo<strong>de</strong>rne publiques françaises (Centre Pompidou, musée d’art<br />

mo<strong>de</strong>rne <strong>de</strong> la Vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Paris, musée Cantini, musée <strong>de</strong> Grenob<strong>le</strong>, musée d’art mo<strong>de</strong>rne <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> du Havre…) et <strong>de</strong><br />

col<strong>le</strong>ctions étrangères, prêtées exceptionnel<strong>le</strong>ment pour l’occasion, cette exposition permettra <strong>de</strong> mieux comprendre<br />

la démarche artistique <strong>de</strong> l’un <strong>de</strong>s grands peintres du XX è sièc<strong>le</strong>.<br />

mzp 005-5-1<br />

Raoul Dufy, Les barques aux Martigues, 1908, musée Ziem, Martigues © Paris, ADAGP <strong>2013</strong><br />

Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée - 19


2 soutiens locaux pour pour une exposition internationa<strong>le</strong><br />

Printemps Marseil<strong>le</strong><br />

Pour <strong>le</strong> Printemps soutenir une exposition tel<strong>le</strong> que Picasso céramiste et la Méditerranée, contribue à renforcer son<br />

image et son rayonnement mais cela représente éga<strong>le</strong>ment, pour <strong>le</strong> Printemps Marseil<strong>le</strong>, une formidab<strong>le</strong> opportunité,<br />

<strong>de</strong> mobiliser ses salariés autour d’un projet fédérateur, et <strong>de</strong> rester dans sa dynamique, différente, <strong>de</strong> rapprochement et<br />

d’échanges avec ses clients, autour <strong>de</strong> la culture.<br />

Depuis plusieurs années déjà, <strong>le</strong> Printemps Marseil<strong>le</strong> s’inscrit comme partenaire, <strong>de</strong>s institutions culturel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> sa vil<strong>le</strong> :<br />

Le théâtre La Criée, l’Opéra <strong>de</strong> Marseil<strong>le</strong> et <strong>le</strong> Bal<strong>le</strong>t National <strong>de</strong> Marseil<strong>le</strong>.<br />

Cette démarche, associée aux retours d’expérience <strong>de</strong> Lil<strong>le</strong> 2004 a tout naturel<strong>le</strong>ment porté <strong>le</strong> Printemps Marseil<strong>le</strong> vers<br />

<strong>le</strong> mécénat d’un projet <strong>de</strong> Marseil<strong>le</strong>-<strong>Provence</strong> <strong>2013</strong>.<br />

Meub<strong>le</strong>s Lacaux<br />

Pour une société familia<strong>le</strong> comme <strong>le</strong>s Meub<strong>le</strong>s Lacaux, soutenir une exposition aussi prestigieuse que « Picasso céramiste<br />

et la Méditerranée » représente un engagement fort dans la vie culturel<strong>le</strong> <strong>de</strong> sa métropo<strong>le</strong>, une preuve <strong>de</strong> son ancrage<br />

dans <strong>le</strong> territoire, une affirmation <strong>de</strong>s va<strong>le</strong>urs <strong>de</strong> l’entreprise, et une gran<strong>de</strong> fierté.<br />

Diffusant <strong>de</strong>s meub<strong>le</strong>s et <strong>de</strong>s objets décoratifs, pour la plupart <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s marques et signés <strong>de</strong> grands <strong>de</strong>signers,<br />

nous avons trouvé une évi<strong>de</strong>nte résonnance avec Picasso céramiste, qui montre comment Picasso a conféré aux objets<br />

utilitaires une va<strong>le</strong>ur esthétique et une portée artistique.<br />

Artiste majeur du XX è Sièc<strong>le</strong>, Picasso « par<strong>le</strong> » à tous et délivre son message à travers ses œuvres, quels qu’en soient <strong>le</strong>s<br />

supports. Puisse cette exposition magnifique contribuer à faire connaître et reconnaître ses créations céramiques comme<br />

l’une <strong>de</strong>s facettes <strong>le</strong>s plus attachantes <strong>de</strong> son œuvre immense, au même titre que la Guerre et la Paix ou L’Homme au<br />

Mouton, éga<strong>le</strong>ment créées et léguées à Vallauris.<br />

20 - Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée


Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée - 21


Picasso biographie<br />

25 octobre 1881<br />

Naissance à Malaga (Espagne) <strong>de</strong> Pablo Ruiz Blasco Picasso<br />

y Lopez dit Pablo Picasso.<br />

1900<br />

Picasso se rend à Paris pour la première fois.<br />

1901<br />

Sa peinture, dominée par une tonalité b<strong>le</strong>utée, représente<br />

<strong>le</strong> plus souvent <strong>de</strong>s personnages solitaires. C’est <strong>le</strong> début<br />

<strong>de</strong> la « pério<strong>de</strong> b<strong>le</strong>ue » qu’il développera jusqu’en 1904.<br />

1904<br />

Il s’instal<strong>le</strong> dans un atelier à Montmartre, <strong>le</strong> Bateau-Lavoir,<br />

où il rencontre Fernan<strong>de</strong> Olivier, sa compagne jusqu’en<br />

1911. Plongé dans l’atmosphère <strong>de</strong> Montmartre, il fréquente<br />

<strong>de</strong>s poètes parmi <strong>le</strong>squels Max Jacob, André Salmon,<br />

Apollinaire, et <strong>de</strong>s artistes dont Matisse et Van Dongen.<br />

1905<br />

En peignant <strong>de</strong>s saltimbanques dans <strong>de</strong>s tons pastel et<br />

tendres, il entre, pour <strong>de</strong>ux ans, dans sa « pério<strong>de</strong> rose ».<br />

1907<br />

Le Bor<strong>de</strong>l d’Avignon ou Bor<strong>de</strong>l philosophique, rebaptisé plus<br />

tard par André Salmon Les Demoisel<strong>le</strong>s d’Avignon, s’élabore<br />

<strong>le</strong>ntement, témoignant <strong>de</strong> la réf<strong>le</strong>xion <strong>de</strong> Picasso sur l’œuvre<br />

<strong>de</strong> Cézanne, mais aussi sur l’art ibérique traditionnel et l’art<br />

africain auquel Matisse l’a initié.<br />

1908<br />

En compagnie <strong>de</strong> Georges Braque, il se consacre à la<br />

mise en place du sty<strong>le</strong> « cubiste », selon <strong>le</strong> terme inventé<br />

la même année par <strong>le</strong> critique d’art Louis Vauxcel<strong>le</strong>s, à<br />

l’occasion d’une exposition <strong>de</strong> peintures <strong>de</strong> Braque à la<br />

ga<strong>le</strong>rie Kahnwei<strong>le</strong>r.<br />

Cette recherche, qui occupe <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux artistes jusqu’à la<br />

Première Guerre mondia<strong>le</strong>, se développe en trois phases<br />

successives, l’une encore proche <strong>de</strong> Cézanne, la secon<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> plus en plus abstraite et ésotérique, la <strong>de</strong>rnière se<br />

rapprochant à nouveau du quotidien en intégrant <strong>de</strong>s objets<br />

réels aux œuvres.<br />

1911<br />

Picasso se rend à Céret durant l’été avec Fernan<strong>de</strong> pour<br />

retrouver ses amis Manolo, Frank Burty Haviland et Déodat<br />

<strong>de</strong> Séverac. A son tour, il invitera ses propres amis à lui<br />

rendre visite dans <strong>le</strong> village catalan, Georges Braque <strong>le</strong><br />

rejoint en août.<br />

1912<br />

Picasso revient à Céret durant l’été mais accompagné cette fois<br />

<strong>de</strong> sa nouvel<strong>le</strong> compagne, Eva Gouel, à laquel<strong>le</strong> il fait allusion<br />

dans plusieurs <strong>de</strong> ses nouvel<strong>le</strong>s toi<strong>le</strong>s. Il y inscrit par exemp<strong>le</strong><br />

« ma jolie » ou « j’aime Eva ». Céret est alors surnommée<br />

« la Mecque du cubisme » par <strong>le</strong> critique d’art André Salmon.<br />

1913<br />

Picasso et Eva sont <strong>de</strong> nouveau à Céret, accompagnés <strong>de</strong><br />

Max Jacob. La quasi-totalité <strong>de</strong>s papiers collés <strong>de</strong> cette<br />

année-là y sont réalisés comme « Bouteil<strong>le</strong> <strong>de</strong> vieux marc,<br />

verre, journal » (plus <strong>de</strong> trois cents œuvres réalisées à<br />

Céret entre 1911 et 1913).<br />

1915<br />

Eva meurt <strong>de</strong>s suites d’une maladie.<br />

1916<br />

Pendant la guerre, il rencontre Serge <strong>de</strong> Diaghi<strong>le</strong>v,<br />

directeur <strong>de</strong>s Bal<strong>le</strong>ts russes, qui lui propose <strong>de</strong> réaliser<br />

<strong>le</strong>s décors et <strong>le</strong>s costumes <strong>de</strong> son prochain spectac<strong>le</strong>,<br />

Para<strong>de</strong>. C’est <strong>le</strong> début d’une carrière plus mondaine et<br />

d’une nouvel<strong>le</strong> vie, car Picasso tombe amoureux d’une <strong>de</strong>s<br />

danseuses <strong>de</strong> la troupe, Olga Khoklova.<br />

1917<br />

Avec <strong>le</strong>s Bal<strong>le</strong>ts russes, il séjourne à Rome et découvre l’Italie.<br />

1918<br />

Il épouse Olga et s’instal<strong>le</strong> dans un confortab<strong>le</strong> appartement<br />

au n° 23 <strong>de</strong> la rue La Boétie. Ne pouvant travail<strong>le</strong>r dans cet<br />

intérieur trop bien ordonné, il loue l’appartement <strong>de</strong> l’étage<br />

au-<strong>de</strong>ssus pour y instal<strong>le</strong>r son atelier.<br />

1921<br />

Naissance <strong>de</strong> son premier enfant, Paul.<br />

1925<br />

Picasso renoue avec <strong>le</strong> sty<strong>le</strong> agressif qui caractérisait<br />

Les Demoisel<strong>le</strong>s d’Avignon, en peignant La Danse, toi<strong>le</strong> qui<br />

rompt avec <strong>le</strong> néo-classicisme <strong>de</strong>s années précé<strong>de</strong>ntes et<br />

<strong>le</strong> rapproche du groupe surréaliste naissant.<br />

1927<br />

Il rencontre, par hasard, dans la rue, Marie-Thérèse Walter<br />

qui sera sa maîtresse pendant près <strong>de</strong> dix ans et donnera<br />

naissance en 1935 à une fil<strong>le</strong>, Maïa.<br />

1930<br />

Au Château <strong>de</strong> Boisgeloup dans l’Eure qu’il vient d’acquérir,<br />

il aménage un immense atelier <strong>de</strong> sculpture et réalise une<br />

série d’œuvres dont Marie-Thérèse est <strong>le</strong> modè<strong>le</strong>.<br />

1936<br />

Paul Eluard, ami très proche <strong>de</strong> Picasso, lui présente la<br />

photographe et artiste Dora Maar. C’est <strong>le</strong> début d’une nouvel<strong>le</strong><br />

liaison qui durera sept ans. Leur engagement commun contre<br />

<strong>le</strong> fascisme qui s’étend en Europe sera à l’origine d’un grand<br />

22 - Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée


Nature morte aux poissons<br />

et tranche <strong>de</strong> citron<br />

Non daté [1953]<br />

Assiette Louis XV à bord festonné<br />

(moulée à la <strong>presse</strong>), en terre<br />

cuite blanche (éléments mo<strong>de</strong>lés<br />

et appliqués), peinte aux oxy<strong>de</strong>s<br />

b<strong>le</strong>u, jaune, blanc sur engobe vert,<br />

<strong>le</strong> tout sous alquifoux<br />

Diam. 23 cm. Œuvre origina<strong>le</strong><br />

et unique. Coll.part.<br />

© Succession Picasso 2012 -<br />

Crédit photo : Orlando Faria<br />

David Douglas Duncan. Col<strong>le</strong>ction particulière. © David Douglas Duncan, 2012<br />

nombre d’œuvres, notamment Guernica en 1937, dont Dora<br />

Maar photographie <strong>le</strong>s étapes <strong>de</strong> la réalisation.<br />

1937<br />

Picasso quitte l’appartement <strong>de</strong> la rue La Boétie, déjà<br />

déserté par Olga et son fils Paul, pour emménager dans<br />

un atelier, situé dans un hôtel particulier <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s<br />

Grands-Augustins.<br />

Il y vit et travail<strong>le</strong> entre 1937 et 1955 lors <strong>de</strong> ses séjours à<br />

Paris.<br />

1943<br />

Il fait la connaissance <strong>de</strong> la jeune peintre Françoise Gilot,<br />

sa compagne pendant dix ans. Leur fils Clau<strong>de</strong> naît en<br />

1947, puis <strong>le</strong>ur fil<strong>le</strong>, Paloma, en 1949.<br />

1948<br />

La famil<strong>le</strong> s’instal<strong>le</strong> à la villa La Galloise<br />

à Vallauris, vil<strong>le</strong> réputée pour ses poteries.<br />

Picasso se consacre à la céramique.<br />

1954<br />

Après sa séparation d’avec Françoise, il rencontre à Vallauris<br />

Jacqueline Roque. Ils emménagent l’année suivante à la<br />

villa La Californie, située dans <strong>le</strong>s collines qui dominent la<br />

baie <strong>de</strong> Cannes. Dans l’atelier <strong>de</strong> cette nouvel<strong>le</strong> <strong>de</strong>meure, il<br />

réalise <strong>de</strong> nombreux tab<strong>le</strong>aux monumentaux qui revisitent<br />

<strong>de</strong> célèbres compositions comme <strong>le</strong>s Ménines <strong>de</strong> Vélasquez<br />

ou <strong>le</strong> Déjeuner sur l’herbe <strong>de</strong> Manet.<br />

1958<br />

Avec Jacqueline, il achète <strong>le</strong> Château <strong>de</strong> Vauvenargues au<br />

pied <strong>de</strong> la montagne Sainte-Victoire. Picasso y instal<strong>le</strong> un<br />

atelier entre 1959 et 1962, mais son principal lieu <strong>de</strong> travail<br />

reste La Californie, puis <strong>le</strong> mas <strong>de</strong> Notre-Dame-<strong>de</strong>-Vie à<br />

Mougins à partir <strong>de</strong> 1961, son ultime atelier.<br />

1961<br />

Picasso et Jacqueline se marient à Vallauris.<br />

1963<br />

Un Musée Picasso est ouvert à Barcelone ; l’artiste lui fait<br />

don <strong>de</strong> la quasi-totalité <strong>de</strong> ses œuvres <strong>de</strong> jeunesse.<br />

1966<br />

Pour <strong>le</strong> 85 e anniversaire <strong>de</strong> Picasso, une rétrospective <strong>de</strong> son<br />

œuvre est organisée à Paris, au Grand et au Petit Palais.<br />

Mai-septembre 1973<br />

Exposition posthume <strong>de</strong> 201 toi<strong>le</strong>s au Palais <strong>de</strong>s Papes en<br />

Avignon.<br />

8 avril 1973<br />

Mort <strong>de</strong> Picasso à 91 ans à Mougins (France).<br />

Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> - Picasso et la Méditerranée - 23


ANATOME - 2012 - C.Planche<br />

Tauromachie et sque<strong>le</strong>tte <strong>de</strong> poisson - 1957<br />

Plat tourné en terre cuite rouge, avec la superposition d’un<br />

poisson (terre cuite blanche mo<strong>de</strong>lée, présentant une arête<br />

vernissée avec une patine grise fendillée et restaurée) décoré<br />

avec une patine d’oxy<strong>de</strong> noir partiel<strong>le</strong>ment vernissé.<br />

Diam. 42 cm. Musée Picasso, Barcelone, espagne<br />

© Succession Picasso 2012.<br />

Crédit photo : Gasull Fotografia, Centre <strong>de</strong> Connaissances et <strong>de</strong> recherches,<br />

Musée Picasso, Barcelone<br />

Couverture :<br />

Portrait <strong>de</strong> Jacqueline (cheveux bruns) - 22 janvier 1956<br />

Terre cuite blanche, engobes et glaçures colorées<br />

Diam. 42 ; ep. 1,5 cm - Œuvre origina<strong>le</strong>. Coll.part.<br />

© Succession Picasso 2012 - Crédit photo : Clau<strong>de</strong> Germain<br />

Partenaires officiels Coproducteurs Partenaires privés<br />

Partenaires <strong>de</strong> l’exposition<br />

Partenaires médias<br />

24 - DoSSier De PreSSe - PiCASSo eT LA MéDiTerrAnée

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!