Lumière N°37 - novembre-décembre 2007 - Opticsvalley

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N°37 | novembre - décembre 2007 A la Une Logiciel : Le Service Réalité virtuelle, Cognitique et Interfaces du CEA LIST : simulation de tâches industrielles par la Réalité Virtuelle Optique : Polytec et PI, deux structures et une histoire commune Le nouveau Crédit d’Impôt Recherche Zoom... Bienvenue aux nouveaux adhérents d'Opticsvalley ! Les annuaires d'Opticsvalley font peau neuve ! Compte-rendu de l'animation TICIO du 22 novembre 2007 Opticsvalley a participé au 2ème Forum de l’International Formation d'Opticsvalley en partenariat avec HEC : Belle réussite pour une première ! "Recrutements Internationaux", un atelier RH très pragmatique Un XXI ème Forum de l’optique ouvert et diversifié : des rencontres à l’image du monde Dossier Comment collaborer avec la DGA Opportunités Quatre nouvelles Synthèses de l'Innovation disponibles dans l'Espace Adhérents "Wifi, le succès continue" : prochaine rencontre IliaTech de l'INRIA Les Petits Déjeuners de MEDICEN : "l'ANR et ses nouveaux programmes" Séminaire franco-taïwanais à Taipei, organisé par la délégation ANR-TecSan A la Une Logiciel : Le Service Réalité virtuelle, Cognitique et Interfaces du CEA LIST : simulation de tâches industrielles par la Réalité Virtuelle Le Service Réalité virtuelle, Cognitique et Interfaces est l’un des services du CEA LIST situé sur le site de Fontenay-aux-Roses. Avec le Service Robotique Interactive, il entre dans le programme « Système Interactifs » du LIST et est dirigé par Arnauld Leservot. Partenaire de Digiteo, de SYSTEM@TIC PARIS-REGION et de Cap Digital, l’équipe, d’environ 70 personnes dont 40 ingénieurs, travaille sur deux axes de recherche : Réalité virtuelle et interfaces sensorielles, et Ingénierie de la connaissance. D’ici 3 ans, le laboratoire déménagera de Fontenay-aux-roses vers Saclay. Le site de Fontenay-aux-Roses sera alors entièrement consacré aux sciences du vivant. Les thèmes de recherche 1) Axe Réalité virtuelle et interfaces sensorielles Cet axe est réparti entre deux laboratoires. 1.1) Laboratoire Simulation Interactive Ce laboratoire travaille sur le prototypage virtuel avec retour haptique. Ces travaux, ainsi que ceux en robotique, ont abouti à la création de la start-up Haption [NDLR : dossier « Réalité virtuelle et augmentée » de Lumière n° 32] .

N°37 | <strong>novembre</strong> - décembre <strong>2007</strong><br />

A la Une<br />

Logiciel : Le Service Réalité virtuelle, Cognitique et Interfaces du CEA LIST : simulation de tâches<br />

industrielles par la Réalité Virtuelle<br />

Optique : Polytec et PI, deux structures et une histoire commune<br />

Le nouveau Crédit d’Impôt Recherche<br />

Zoom...<br />

Bienvenue aux nouveaux adhérents d'<strong>Opticsvalley</strong> !<br />

Les annuaires d'<strong>Opticsvalley</strong> font peau neuve !<br />

Compte-rendu de l'animation TICIO du 22 <strong>novembre</strong> <strong>2007</strong><br />

<strong>Opticsvalley</strong> a participé au 2ème Forum de l’International<br />

Formation d'<strong>Opticsvalley</strong> en partenariat avec HEC : Belle réussite pour une première !<br />

"Recrutements Internationaux", un atelier RH très pragmatique<br />

Un XXI ème Forum de l’optique ouvert et diversifié : des rencontres à l’image du monde<br />

Dossier<br />

Comment collaborer avec la DGA <br />

Opportunités<br />

Quatre nouvelles Synthèses de l'Innovation disponibles dans l'Espace Adhérents<br />

"Wifi, le succès continue" : prochaine rencontre IliaTech de l'INRIA<br />

Les Petits Déjeuners de MEDICEN : "l'ANR et ses nouveaux programmes"<br />

Séminaire franco-taïwanais à Taipei, organisé par la délégation ANR-TecSan<br />

A la Une<br />

Logiciel : Le Service Réalité virtuelle, Cognitique et Interfaces du CEA LIST : simulation<br />

de tâches industrielles par la Réalité Virtuelle<br />

Le Service Réalité virtuelle, Cognitique et Interfaces est l’un des services du CEA LIST<br />

situé sur le site de Fontenay-aux-Roses. Avec le Service Robotique Interactive, il entre dans<br />

le programme « Système Interactifs » du LIST et est dirigé par Arnauld Leservot. Partenaire<br />

de Digiteo, de SYSTEM@TIC PARIS-REGION et de Cap Digital, l’équipe, d’environ 70<br />

personnes dont 40 ingénieurs, travaille sur deux axes de recherche : Réalité virtuelle et<br />

interfaces sensorielles, et Ingénierie de la connaissance. D’ici 3 ans, le laboratoire<br />

déménagera de Fontenay-aux-roses vers Saclay. Le site de Fontenay-aux-Roses sera alors<br />

entièrement consacré aux sciences du vivant.<br />

Les thèmes de recherche<br />

1) Axe Réalité virtuelle et interfaces sensorielles<br />

Cet axe est réparti entre deux laboratoires.<br />

1.1) Laboratoire Simulation Interactive<br />

Ce laboratoire travaille sur le prototypage virtuel avec retour haptique. Ces travaux, ainsi que ceux en robotique,<br />

ont abouti à la création de la start-up Haption [NDLR : dossier « Réalité virtuelle et augmentée » de Lumière n°<br />

32] .


Qu’est-ce que le retour haptique <br />

Bras à retour d’efforts d’Haption ®<br />

Un système à retour d'effort (aussi appelé interface<br />

haptique) est un périphérique informatique qui permet à<br />

son utilisateur d'interagir avec une application logicielle<br />

ou un objet virtuel par l'intermédiaire du sens du<br />

toucher. Il se compose d'une structure mécanique<br />

articulée équipée de moteurs et de capteurs, reliés à<br />

une électronique embarquée. L'utilisateur prend en<br />

main l'extrémité de la structure, et peut la déplacer<br />

librement, à la fois dans le monde réel et dans la scène<br />

virtuelle. Lorsque sa main virtuelle entre en contact<br />

avec un objet numérique, un courant est envoyé aux<br />

moteurs, qui simulent un contact réel.<br />

Associé au retour haptique, le prototypage virtuel permet de valider des projets de fabrication de systèmes avant<br />

la réalisation du prototype réel. Les défauts sont détectés et corrigés à moindre coût. « C'est le cas par exemple<br />

dans le domaine de l'automobile où l’on peut ainsi contrôler la facilité de mise en place de chaque pièce par un<br />

robot ou un technicien. Le technicien manipule l'objet virtuel et les points de contact anormaux sont<br />

immédiatement visualisés (voir la vidéo)», indique Arnauld Leservot.<br />

Les développements réalisées dans le domaine de la réalité virtuelle sont effectués à partir d‘outils existants des<br />

sociétés Haption, Barco, Antycip, TechViz, Dassault Systemes (Catia, Virtools, Seemage), et dans le domaine de<br />

la réalité augmentée avec Total Immersion. « Quant aux travaux, ils sont menés en partenariat avec de<br />

nombreux industriels de différents secteurs : Dassault Aviation, Peugeot, Renault… », déclare Arnauld Leservot.<br />

1.2) Laboratoire Interfaces Sensorielles<br />

La manipulation d'objets virtuels mène naturellement à la création d'interfaces qui permettent aussi bien de<br />

communiquer avec des objets virtuels ou l'environnement que de manipuler des objets microscopiques, en<br />

particulier biologiques, et bientôt nanoscopiques.<br />

Les interfaces tactiles qui détectent le relief ou les vibrations trouvent des applications dans des domaines<br />

très variés:<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Automobile : tableau de bord véhicule, interfaces passagers…<br />

Santé : guidage des aveugles, rééducation physique…<br />

Sécurité : vêtements sensoriels pour le civil, le militaire, la police…<br />

Loisirs : touches de piano numérique dont le modèle est étudié en partenariat avec Polytechnique<br />

Pharmacie : modélisation de site actif avec retour d'effort pour mettre au point de nouvelles molécules en<br />

collaboration avec le chimiste, faisant de l'interface un outil collaboratif.<br />

Bureautique : écrans interactifs en verre basés sur la détection des ondes accoustiques<br />

Les logiciels développés dans le cadre de la réalité virtuelle ont comme caractéristique commune la<br />

contrainte du temps réel. Ils trouvent de nombreux débouchés comme le prototypage virtuel (assemblages de<br />

composants de voiture, d’avion, modélisation d'objets déformables), l'assistance à la chirurgie ou la formation<br />

aux risques (niveau d’irradiation, mannequin virtuel), le travail collaboratif et la sûreté nucléaire, la conception de<br />

produits industriels.<br />

2) Axe Ingénierie de la connaissance<br />

Laboratoire Ingénierie de la Connaissance Multimédia Multilingues (LIC2M).<br />

Ce laboratoire travaille sur les données présentes sous forme de texte, d'image et de document multimédia<br />

[NDLR : voir interview de Pierre Alain Moëllic dans dossier « Biométrie, état des lieux et perspectives» de<br />

Lumière n°31] .<br />

. « L'idéal est de créer des outils qui permettent à l'utilisateur d'extraire et de structurer rapidement d'entrepôts de<br />

données gigantesques, comme Internet, l'information pertinente dont il a besoin, uniquement », confirme Arnauld<br />

Leservot. Ces travaux ont abouti à la création de la start-up New Phenix.<br />

Les travaux de recherche portent actuellement sur :<br />

<br />

<br />

L’aide à la constitution d'ontologies et leur enrichissement (dans le cadre du projet Usine numérique de<br />

SYSTEM@TIC-PARIS-REGION)<br />

La mise au point de systèmes de questions/réponses à partir d'informations non structurées


La production automatique de résumés multilingues<br />

L'identification des caractéristiques d'images permettant une sélection rapide de quelques images<br />

parmi des millions (recherche par analogie d'image)<br />

L'identification des contenus d'images par segmentation automatique de l'image<br />

L'indexation intelligente du web sémantique (automatique et coopérative entre média : texte, son,<br />

image, vidéo)<br />

« Nous recherchons des industriels pour transférer les résultats des travaux en particulier pour les vêtements<br />

intelligents et le traitement de l'information. D'autre part des postes de post-doctorants sont à pourvoir dans les<br />

trois laboratoires », conclut Arnauld Leservot.<br />

Pour en savoir plus : contacter Arnauld Leservot<br />

Tél : 01 46 54 99 84 - arnauld.leservot@cea.fr<br />

SCRI : http://www.cea.fr/SCRI<br />

© Lumière, <strong>Opticsvalley</strong>, <strong>novembre</strong> - décembre <strong>2007</strong><br />

Sommaire<br />

Optique : Polytec et PI, deux structures et une histoire commune<br />

Polytec PI est une filiale française de deux sociétés d’origine allemande : Polytec et PI. Après<br />

30 d’existence en France sous la forme de la seule entité Polytec PI, les deux structures se<br />

sont séparées le 1er octobre dernier, mais demeurent sises à la même adresse à Pantin.<br />

Cette séparation des activités s’est suivie de l’arrivée à la tête de chacune d’elles de Jean-<br />

Marc Guérinot. Ce dernier, respectivement devenu Président de PI SAS et de Polytec SAS,<br />

s’exprime sur les circonstances de cette nomination : « Je suis un spécialiste de la<br />

vibrométrie, qui est le cœur de métier de Polytec. Pendant des années, j’ai occupé les<br />

fonctions de directeur du CEVAA (Centre d'Essais Vibro-Acoustique pour l'Automobile)<br />

rattaché au Technopôle du Madrillet, à Rouen. Le CEVAA était alors client de Polytec. Quand<br />

l’opportunité s’est présentée de diriger cette entreprise, j’ai saisi l’occasion. En passant de<br />

RMP Polytec PI, à Polytec SAS et PI SAS, nous exprimons une volonté de créer deux<br />

structures juridiquement séparées agissant dans des secteurs d’activité connexes. Cette scission augure plus de<br />

clarté pour nos clients ».<br />

Des métiers distincts<br />

Le CA mondial de Polytec et PI est respectivement de 45 m€ annuels. En France, PI représente 5 personnes et<br />

Polytec 24.<br />

<br />

PI, Physik Instrumente, est concepteur et fabricant d’actuateurs piézo-électriques à l’échelle micro et<br />

nanométrique. La société propose aussi bien des produits catalogue que des systèmes hybrides, afin de<br />

répondre à des besoins très spécifiques de ses clients, sur les marchés des semi-conducteurs, du<br />

stockage des Données, de la photonique, des fibres optiques, des télécoms, sciences du vivant, des<br />

lasers, de l’optique, de la microscopie, de l’ingénierie aérospatiale, de l’usinage de précision, de<br />

l’astronomie. « Le fait d’être filiale à 100% de la maison mère allemande permet d’approcher les marchés<br />

français avec réactivité et anticipation. Nous sommes en mesure de faire remonter des besoins émanant<br />

du terrain auprès de PI en Allemagne afin de proposer des produits sur mesure. Le souci d’innover est<br />

une préoccupation omniprésente chez PI qui consacre 15% par an à la R&D », annonce Laetitia Korn,<br />

Responsable du Département Marketing et Communication chez Polytec et PI.<br />

Polytec a son siège social implanté à côté de Karlsruhe en Allemagne. L’entreprise est fondée sur 4<br />

départements qui lui confèrent une complémentarité métier, « reconnue efficace par ses clients »,<br />

confirme Laetitia Korn.<br />

Le premier de ces départements, Systèmes de Mesures Optiques, est dédié à la conception, la fabrication et<br />

commercialisation de systèmes de mesure, des vibromètres et vélocimètres, marchés sur lesquels Polytec<br />

occupe une place de leader à l’échelle européenne.<br />

En ce qui concerne la vibrométrie, la<br />

société est détentrice d’un savoir-faire<br />

hors pair lié à la mesure de vibrations<br />

sans contact par balayage lasertels que<br />

le PSV-400. « Ce sont des systèmes clé<br />

en main. Faciles d’utilisation, ils sont<br />

munis de modules de reconstitution 3D<br />

qui permettent d’acquérir les données<br />

facilement, tout en évitant de faire de la


mesure tranche par tranche, génératrice<br />

d’erreurs et de pertes de temps<br />

considérables », déclare Laetitia Korn.<br />

Les trois autres départements de Polytec sont dédiés à la distribution spécialisée dans les domaines de 1)<br />

l’éclairage et de la vision, 2) la photonique, 3) les technologies des polymères. Pour chacun d’entre eux, Polytec<br />

a passé des accords d’exclusivité avec des fabricants allemands, américains, israéliens…<br />

Leur description ci-après est accompagnée des précisions de Laetitia Korn.<br />

Eclairage et vision : « Nous proposons des produits pour les chaînes de<br />

production industrielles. Un bon exemple est celui de la source LLS (en<br />

photo). Elle offre une longue durée de vie de 50 000 heures et demande<br />

donc moins de maintenance qu’une source halogène. Elle est disponible<br />

dans différentes longueurs d’ondes (ex : rouge, blanche, ambre, verte,<br />

bleue, UV). La LLS se caractérise par un mode de strobe déclenché<br />

externe avec une cadence d’impulsion maximum de 1KHz, une largeur<br />

d’impulsion maximum de 1m/sec et un débit de 1/10».<br />

Photonique : Ce département offre des systèmes de mesure et de caractérisation de la lumière. « L’analyseur<br />

de lumière X4 repose sur le développement exclusif d’un détecteur « Bi-Technologie ». Il s’agit de la combinaison<br />

de deux types de détecteur un intégral et un spectral, ce qui permet d’exploiter les avantages de chacun d’entre<br />

eux et de fournir des mesures alliant rapidité, précision, sensibilité, linéarité, information spectrale et intégrale.<br />

Ceci en fait un instrument particulièrement bien adapté à la caractérisation de LED, OLED et d’écrans ».<br />

Technologies des polymères : En ce qui concerne les polymères, Polytec détient une place de choix pour<br />

répondre à tout type de besoin industriels nécessitant des colles ou résines spécialisées. Il ne s’agit pas<br />

uniquement de distribuer des produits préexistants, mais d’adapter les polymères aux besoins sur mesure des<br />

clients. Les polymères répondant à des demandes ad hoc sont fabriqués à Pantin, dans un laboratoire dédié. « A<br />

titre d’exemple, nous proposons des résines telles qu’Epotek pour les applications d’encapsulation de LED,<br />

utilisées dans différents domaines : écrans LCD (notamment pour le collage transparent des filtres), underfill de<br />

puces en optoélectronique, collage de pièces dans le domaine médical (USP Class IV) et le spin coating pour<br />

des applications semi-conducteurs ».<br />

Relations avec les laboratoires<br />

Bien que la R&D soit majoritairement prise en charge par la maison mère allemande, cette dernière encourage la<br />

filiale française à se rapprocher de la recherche publique francilienne. « La stratégie groupe, résolument tournée<br />

vers l’innovation, repose sur la volonté d’entretenir une R&D interne ouverte aux collaborations avec l’extérieur. A<br />

notre échelle, cela se traduit par une volonté d’engager des partenariats avec les laboratoires français, en vue de<br />

mener des recherches tant fondamentales qu’appliquées sur nos métiers, entre autres les polymères. Ces<br />

rapprochements pourraient notamment prendre la forme de financement de thèses », conclut Jean-Marc<br />

Guérinot.<br />

Pour en savoir plus : contacter Laetitia Korn<br />

Tél. : 01 48 10 39 37- l.korn@polytec.fr<br />

Polytec PI : www.polytec-pi.fr<br />

© Lumière, <strong>Opticsvalley</strong>, <strong>novembre</strong> - décembre <strong>2007</strong><br />

Sommaire<br />

Le nouveau Crédit d’Impôt Recherche<br />

Le crédit d'impôt recherche est une aide publique qui permet d'accroître la compétitivité des entreprises


en soutenant leur effort de Recherche & Développement. Depuis 2004, il est adapté pour répondre aux<br />

besoins des PME innovantes et constituer un élément fiable de leur plan de financement. Les<br />

aménagements que l’Etat propose dans la version 2008 du CIR sont encore plus avantageux pour les<br />

entreprises.<br />

Historique<br />

Le Crédit d’Impôt Recherche est une initiative de l’Etat qui existe depuis 1983. Il a connu plus de 22<br />

aménagements successifs dont une réforme en profondeur en 2004. Jusqu’à présent, le crédit d'impôt recherche<br />

résultait de la somme de deux composantes : l'une en volume et l'autre en accroissement :<br />

<br />

<br />

La part en volume étant égale à 10% des dépenses de Recherche & Développement engagées sur une<br />

année ;<br />

La part en accroissement correspondant à 40% de ces mêmes dépenses, minorée de la moyenne des<br />

dépenses de même nature des deux années précédentes.<br />

En <strong>2007</strong>, le plafond du crédit d'impôt recherche est passé de 10 M€ à 16 M€ au titre des dépenses de R&D<br />

éligibles, par entreprise et par an.<br />

<br />

Le Crédit d’Impôt Recherche aujourd’hui<br />

Quelles dépenses sont retenues <br />

Principalement celles concernant les moyens humains et matériels affectés à la recherche, même sous-traitées,<br />

les brevets et leur défense et la veille technologique.<br />

Comment récupérer son crédit d'impôt recherche <br />

Le crédit d'impôt recherche est imputé sur l'impôt des sociétés à payer à la fin de chaque exercice fiscal, sinon, il<br />

est remboursé au terme de la troisième année.<br />

Cependant, il est immédiatement restitué :<br />

Aux entreprises nouvelles (l'année de création et les quatre années suivantes) ;<br />

Aux jeunes entreprises innovantes ;<br />

<br />

Aux PME de croissance (gazelles).<br />

Peuvent en bénéficier toutes les entreprises industrielles, commerciales ou agricoles, ainsi<br />

que les associations régies par la loi de 1901 (sous certaines conditions). « Le CIR a été mis<br />

au point pour favoriser les rapprochements entre entreprises et laboratoires de recherche. Si<br />

une société sous-traite sa R&D à un laboratoire public, les dépenses sont retenues pour le<br />

double de leur montant, sous certaines conditions. Malgré cet aspect attractif, le CIR souffre<br />

d’un problème de diffusion de l’information et les entrepreneurs ont trop tendance à<br />

l’assimiler à un risque de redressement fiscal. De plus, on imagine qu’il implique une<br />

lourdeur administrative. Deux arguments qui ne reflètent pas la réalité. En 2005, sur un total<br />

national de 7400 entreprises déclarantes du CIR, 2381 d’entre elles provenaient d'Ile-de-<br />

France,» indique Laurent de Mercey, de la Délégation Régionale à la Recherche et à la<br />

Technologie d'Ile-de-France.<br />

Selon le site Internet du Ministère de la Recherche « Les entreprises qui ne peuvent ni l'imputer, ni se le voir<br />

rembourser ont la possibilité de mobiliser la créance que représente le crédit d'impôt recherche auprès d'un<br />

organisme financier (BNP PARIBAS, Oséo-bdpme, la Société Générale) ».<br />

Conscient des freins que peut susciter la formule du CIR, le gouvernement a décidé de le rendre plus attractif,<br />

« La loi de finances 2008 prévoit d’améliorer le CIR. Le projet, voté par l’Assemblée nationale, est actuellement<br />

à l’étude au Sénat », indique Laurent de Mercey, une décision qui sert la volonté de l’Etat d’assoir la R&D au<br />

cœur des préoccupations des entreprises, aidés dans leur tâche par des Cabinets spécialisés dont la gestion<br />

des CIR est le métier.<br />

Dans ces circonstances, nous avons recueilli les témoignages complémentaires de LowendalMasaï et d’Alma<br />

Consulting Group.<br />

<br />

Le CIR nouvelle formule<br />

Interview de Sébastien Malod, Directeur du Pôle « Financement de l’innovation » chez<br />

LowendalMasaï<br />

L’idée globale de ce cabinet de consultants qui compte 435 collaborateurs, répartis dans 15<br />

pays est d’accompagner ses clients dans un processus global d’optimisation de la gestion de<br />

leurs dépenses. Or, le Crédit d’Impôt Recherche, directement déduit de l’impôt des sociétés,<br />

est un levier très puissant d’économies potentielles.<br />

« La gestion optimale du CIR sous-tend de minimiser les risques de redressement fiscal en


prévision d’un éventuel contrôle. Ceci passe par un programme en quatre phases.<br />

1) Nous passons en revue les projets éligibles au titre du CIR, au regard de l’administration fiscale. Bien entendu,<br />

il convient d’adapter les critères communs en fonction de l’activité de l’entreprise concernée.<br />

1) D’autre part, nous réalisons une étude scrupuleuse de la comptabilité afin de déterminer au réel combien les<br />

dépenses de R&D ont coûté et leur appliquons la formule de calcul du CIR, avec une part en volume de 10% liée<br />

aux dépenses de Recherche & Développement engagées sur une année et une part en accroissement<br />

correspondant à 40% de la différence entre ces mêmes dépenses et les dépenses de même nature des deux<br />

années précédentes,<br />

1) Afin d’anticiper un éventuel contrôle sur le sujet de la part des instances publiques, nous assistons nos clients<br />

dans la constitution de solides dossiers justificatifs financiers et techniques permettant de sécuriser les montants<br />

déclarés, voire prenons en charge la constitution pour eux<br />

2) En cas de contrôle effectué par le FISC et/ou le Ministère de la Recherche et de la Technologie, nous<br />

assistons tous nos clients afin de défendre leurs dossiers.<br />

Si nous accompagnons les entreprises sur 3 ans, c’est pour leur transmettre notre savoir-faire, parce que c’est<br />

au terme de cette échéance que nos clients ayant opté pour le CIR ont assimilé notre méthodologie et nos outils.<br />

Quels changements sont à envisager avec le CIR nouvelle formule <br />

Concernant l’éligibilité rien ne changera et c’est peut être encore le dernier chantier sur lequel les pouvoirs<br />

publics devront se pencher. L’attractivité du « nouveau » CIR réside dans le fait que, de deux dispositifs<br />

d’abattement de 10% sur le volume et un hypothétique 40% sur l’accroissement, on passe à un seul abattement<br />

de 30% sur le volume. Pour les primo accédants : 50%dès la première année de l’entrée en vigueur du CIR<br />

nouvelle formule (2008), qui deviennent 40% la deuxième année (2009) et 30% en 2010, tout en se maintenant<br />

ensuite à ce seuil. « Ce qui signifie des enjeux financiers significativement augmentés pour les bénéficiaires<br />

Cette solution est nettement plus avantageuse que les actuels 10% calculés sur les dépenses de R&D de l’année<br />

passée. Nous avons sensibilisé les entreprises éligibles au CIR à la mise en place de ces nouvelles dispositions.<br />

Le retour d’expérience nous laisse entendre que le CIR nouvelles formule saura remplir ses objectif en séduisant<br />

un nombre considérable d’ayant droit », se réjouit Sébastien Malod.<br />

Interview de Bruno Coulmance, Directeur Technique du Pôle « Financement de<br />

l’innovation » chez Alma Consulting Group<br />

Depuis 1986, Alma Consulting Group, leader européen du conseil opérationnel, identifie et<br />

obtient des financements et des économies pour ses clients dans quatre domaines clés : les<br />

charges fiscales, les charges sociales, les frais de fonctionnement et le financement de la<br />

recherche & de l’innovation. Alma Consulting affiche un CA de 153 M€ en 2006 et compte<br />

désormais plus de 1 000 collaborateurs.<br />

Le pôle « Financement de l’Innovation », avec plus de 150 consultants ayant des<br />

compétences scientifiques, fiscales et comptables, permet entre autre d’assurer la gestion de<br />

plus de 1 000 déclarations de CIR par an et positionne ainsi Alma Consulting Group comme le leader français du<br />

domaine.<br />

Les prestations liées au CIR sont présentées en ces termes par Bruno Coulmance, son Directeur Technique :<br />

« Notre travail consiste à accompagner nos clients pour la mise en œuvre, la gestion et le suivi du CIR suivant<br />

des méthodologies adaptées à la taille de l’entreprise, à ses métiers, à sa situation vis-à-vis du dispositif et enfin<br />

aux différents besoins exprimés par les instances dirigeantes de l’entreprise. Notre intervention s’inscrit dans la<br />

durée, dans le cadre d’un véritable partenariat, de manière à ce que nos clients soient assurés de bénéficier d’un<br />

CIR optimal et sécurisé chaque année.<br />

Par ailleurs, l’analyse stratégique de la R&D de nos clients nous permet de les accompagner pour la mise en<br />

partenariat et l’obtention des financements les plus appropriés à leur situation aussi bien à l’échelle nationale<br />

qu’européenne (subventions – aides remboursables - statut Jeune Entreprise Innovante…) ».<br />

Freins et acceptation du nouveau CIR<br />

Comme LowendalMasai, Alma Consulting Group note que les dispositions fiscale du CIR « nouvelle formule »<br />

sont adaptées aux besoins des entreprises avec néanmoins quelques points qui mériteraient une amélioration.<br />

La réforme du CIR qui prévoit d’augmenter l’intensité d’aide pour les sociétés primo déclarantes [NDLR :<br />

Le taux du CIR est porté de 30% à 50% la première année d’option et 40% la seconde], portera sur les<br />

dépenses en R&D de l’année fiscale 2008. A ce jour, rien n’est prévu pour les sociétés qui comptent<br />

déclarer leur CIR dès cette année (CIR <strong>2007</strong>). Il faut donc, dès à présent, établir l’ensemble des<br />

simulations permettant aux entrepreneurs qui souhaitent bénéficier du dispositif de statuer sur<br />

l’opportunité pour eux, en fonction de leur situation, d’opter au titre du CIR <strong>2007</strong> ou le cas échéant de<br />

surseoir à cette option.<br />

De plus, si la réforme simplifie le calcul du CIR, elle ne simplifie et ne clarifie en rien la nature des<br />

activités et des dépenses éligibles qui reste le point le plus contraignant pour les entrepreneurs qui<br />

souhaitent bénéficier du dispositif. Ce point est clairement mis en avant dans l’enquête sur la perception<br />

de la réforme du CIR, réalisée par Alma Consulting Group, le mois dernier, auprès de 150 entreprises.


Enfin, une mesure de la réforme prévoit que les avances remboursables qui se comptabilisent comme un prêt,<br />

viendront désormais minorer l'assiette du CIR dès leur perception [NDLR : Conformément aux recommandations<br />

de la Cours des Comptes] et non plus lorsque celles-ci se transforment en subventions c’est-à-dire lorsque<br />

l’échec du projet est constaté. « Cette mesure n’est pas très encourageante, notamment pour les PME qui<br />

s’appuient fréquemment sur ces avances, entre autres par le biais d’OSEO, de manière à préparer leur<br />

croissance future et qui se voient ainsi pénalisées », note Bruno Coulmance. Il est indéniable que les grandes<br />

entreprises sont celles qui vont bénéficier le plus de la réforme avec le déplafonnement du CIR puisque le CIR<br />

« nouvelle formule » leur permettra de récupérer 30% des dépenses engagées jusqu’à 100 M€ et 5% au-delà de<br />

ce seuil. « Pour l’Etat, cette démarche est un véritable pari fiscal qui vise à doter la France d’un outil de soutien à<br />

la recherche privée performant de manière à renforcer l’attractivité du territoire national pour les investisseurs<br />

étrangers évoluant dans les hautes technologies, mais aussi pour éviter les délocalisations des centres de<br />

recherche privés français et ainsi pérenniser et doper les activités des PME technologiques sous-traitantes»,<br />

conclut Bruno Coulmance.<br />

La Jeune Entreprise Universitaire<br />

La volonté de l’Etat de dynamiser le tissu industriel par la promotion de la R&D passera également par la création<br />

d’un nouveau statut, celui de Jeune Entreprise Universitaire, dont l’objectif est de développer l’innovation au sein<br />

des entreprises. Ce nouveau statut est le fruit de la collaboration entre Christine Lagarde, Valérie Pécresse et<br />

Hervé Novelli. « Le statut de JEU est une prolongation de celui de la JEI, c’est-à-dire, qu’il s’applique aux petites<br />

ou moyennes entreprises de moins de huit ans, exerçant une activité nouvelle et dont les dépenses en matière<br />

de R&D s’élèvent à 15 % au moins. Ce nouveau statut vise à favoriser la création d’entreprises par les étudiants<br />

ou par toute autre personne impliquée dans les travaux de recherche des établissements d’enseignement<br />

supérieur. Elle doit être dirigée ou détenue directement à 25 % au moins par un étudiant, une personne titulaire<br />

d’un master ou d’un doctorat depuis moins de cinq ans, ou par une personne exerçant des activités<br />

d’enseignement ou de recherche », conclut Laurent de Mercey.<br />

Pour en savoir plus : contacter Laurent de Mercey<br />

Tél : 01 44 59 47 29 - laurent.de-mercey@drrt-ile-de-france.fr<br />

DRRT: www.drrt-ile-de-france.fr<br />

Sébastien Malod<br />

Tél : 01 55 65 18 00 - smalod@lowendalmasai.com<br />

LowendalMasai : www.lowendalmasai.com<br />

Véronique Matteoli<br />

Tél : 01 41 49 53 26 - vmatteoli@almacg.com<br />

Alma Consulting Group : www.almacg.com<br />

© Lumière, <strong>Opticsvalley</strong>, <strong>novembre</strong> - décembre <strong>2007</strong><br />

Sommaire<br />

Zoom...<br />

Bienvenue aux nouveaux adhérents d'<strong>Opticsvalley</strong> !<br />

Depuis le dernier numéro paru, des adhérents tels que Alcatel-Lucent, Attel, La Communauté d'Agglomération du<br />

Plateau de Saclay et Nexyad nous ont renouvelé leur confiance. D'autre part, nous souhaitons la bienvenue dans<br />

notre réseau aux nouveaux adhérents qui nous ont rejoints.<br />

Filiale du groupe EADS (European Aeronautic Defence and Space company), GDI<br />

Simulation se positionne parmi les leaders mondiaux de la simulation en apportant à ses<br />

clients des solutions pour la formation et l’entraînement. Développant constamment sa<br />

maîtrise des hautes technologies comme l’électronique, l’électro-optique, le laser, la<br />

micro-mécanique, l’imagerie, GDI Simulation crée et intègre les innovations les plus<br />

récentes pour proposer des solutions originales de simulation.<br />

Pour en savoir plus : contacter Jean-Philippe Michel<br />

Responsable de Programme<br />

5 rue Jean Macé - BP 30<br />

92151 Suresnes<br />

Tél : 01 46 97 26 32 - Jean-philippe.michel@gdi-simulation.eads.net<br />

GDI Simulation : http://www.eads.net<br />

Créé le 3 octobre <strong>2007</strong>, Holotetrix est une société, de conception et de fabrication de<br />

composants optiques diffractifs calculés par ordinateur. Fondée par Jean-Louis de<br />

Bougrenet de la Tocnaye, Kevin Heggarty et Denis Battarel, la société est un<br />

essaimage du département d'optique de l'ENST Bretagne. Le procédé de fabrication de cette société est basé<br />

sur la projection de motifs générés par un écran à cristaux liquides, ce qui permet d'effectuer toutes les<br />

opérations en une seule fois grâce à un écran qui affiche l'équivalent des masques contrairement à un procédé<br />

classique par masques qui nécessite différentes expositions donc plusieurs cycles.<br />

Pour en savoir plus : contacter Denis Battarel


GET - Télécom Bretagne - Dpt OPT<br />

Technopôle Brest-Iroise - CS 83818<br />

29238 Brest Cedex 3<br />

Tél. : 02 29 00 13 82 - denis.battarel@holotetrix.com<br />

Holotetrix : www.holotetrix.com<br />

© Lumière, <strong>Opticsvalley</strong>, <strong>novembre</strong> - décembre <strong>2007</strong><br />

Sommaire<br />

Les annuaires d'<strong>Opticsvalley</strong> font peau neuve !<br />

<strong>Opticsvalley</strong> dans sa mission de fédérateur des filières Optique, Electronique et Logicielle en<br />

Ile-de-France a tout récemment mis à jour ses annuaires. Disponibles via les onglets<br />

correspondants de notre site, ces annuaires répertorient l'ensemble des producteurs de<br />

technologies des trois filières susnommées (entreprises et laboratoires). Il existe en version<br />

plus complète dans l'Espace Adhérents.<br />

Si vous constatez des inexactitudes ou des omissions dans les données affichées, merci de<br />

bien vouloir nous en faire part en nous écrivant à l'adresse suivante<br />

Pour en savoir plus : contacter François Lafosse<br />

Tél : 01 69 31 60 99 - f.lafosse@opticsvalley.org<br />

© Lumière, <strong>Opticsvalley</strong>, <strong>novembre</strong> - décembre <strong>2007</strong><br />

Sommaire<br />

Compte-rendu de l'animation TICIO du 22 <strong>novembre</strong> <strong>2007</strong><br />

14H30 Problématique des TIC inter-opérables<br />

Pierre Faure, Directeur E-business & CRM, Dassault Aviation<br />

14H45 Le projet TICIO<br />

Michel Ramez, Chef de projet TICIO au sein de la FIEN<br />

Le 22 <strong>novembre</strong> dernier, la Région Ile-de-France a accueilli <strong>Opticsvalley</strong><br />

et la FIEN pour un après-midi consacré à la présentation du projet TICIO,<br />

standard universel d’échanges numériques clients-fournisseurs, dans les<br />

locaux du Conseil Régional d'Ile-de-France, 35, boulevard des Invalides<br />

75007 Paris, Salle Delouvrier.<br />

Entre 14H00 et 17H00, les 61 participants réunis pour l’occasion ont pu<br />

assister à un programme riche de contenu, décomposé comme suit :<br />

14H00 Accueil<br />

Denis Tersen, Directeur Général Adjoint au dév elo ppement - Région Ilede-France<br />

14H10 Le programme TIC&PME 2010<br />

Marc Moreau, Chef du bureau, Société de l’information et sécurité<br />

Direction Générale des Entreprises<br />

14H20 Les enjeux des échanges numériques et de l'interopérabilité<br />

Philippe Brégi, Vice-Président du GIXEL<br />

15H15 Business process : besoins et solutions en termes de facturation, commande et<br />

approvisionnement<br />

Gérard Apruzzese, Supply Chain Specialist, Avnet<br />

Samy Scemama, Responsable technique TICIO au sein de la FIEN (en photo)<br />

Laurent Stoltz, Responsable appro vi sionnement, Sony (en photo)<br />

15H45 Table-Ronde « Défis des échanges numériques : accompagnement des PME,<br />

international, formation... »<br />

Christine Balian, Division Développement Industriel, DRIRE<br />

Anne Brisset-Giustiniani, Chargée de mission TIC, CRIF<br />

Pierre Faure, Président, AFNET<br />

Eric Lhote, Directeur financier et informatique, Hypertac<br />

Jean Potage, Partner Attractive Purchasing, Thales Services<br />

Jean-Claude Sirieys, Directeur de l’Innovation, <strong>Opticsvalley</strong><br />

16H45 Le futur de TICIO


Michel Ramez, Chef du projet TICIO au sein de la FIEN<br />

17H00 Cocktail – Networking<br />

Rappelons que ce projet entre dans le cadre de TICPME 2010, ce programme national a pour objectif de<br />

renforcer la compétitivité des PME par un meilleur usage des technologies de l’information et de la<br />

communication à travers la mise en place de 20 projets, impliquant à chaque fois plusieurs partenaires d’un<br />

même secteur économique autour d’une problématique donnée.<br />

TICIO pour sa part, a pour objectif de favoriser la diffusion et l'appropriation d'outils d'échanges numériques dans<br />

les entreprises de la filière électronique en simplifiant les relations clients-fournisseurs. Le standard TICIO<br />

d’interopérabilité sera basé sur des formats d’échanges internationaux eb-xml – UNCEFACT.<br />

Suite à ce Rendez-vous, des questionnaires de satisfaction remis aux participants font ressortir les points<br />

suivants : 66% d’entre eux déclarent pratiquer l’Echange de Données Numériques (EDI) avec leurs clients ou<br />

fournisseurs. Selon eux, les principaux freins à l’adoption des outils d’échanges de données numériques dans<br />

leur entreprise sont : le coût (40%), le manque de compétences en interne (27%), le manque<br />

d’accompagnement et le manque de conviction des dirigeants (20%) et enfin le manque de projets e-business<br />

des clients (13%).<br />

La quasi-totalité des participants a été satisfaite voire très satisfaite de la pertinence du programme proposé lors<br />

de ce Rendez-vous. Un sentiment renforcé par le cocktail qui a côturé cette journée, leur permettant d'échanger<br />

avec de nouveaux partenaires.<br />

Afin de connaître TICIO dans les détails, nous vous invitons à lire le dossier de Lumière n° 34 qui lui était<br />

consacré. Parallèlement, le contenu des présentations, ainsi que la liste des participants et les photos sont<br />

disponibles sur les pages dédiées du site Internet d''<strong>Opticsvalley</strong>.<br />

Pour en savoir plus : contacter François Lafosse<br />

Tél : 01 69 31 60 81 - f.lafosse@opticsvalley.org<br />

© Lumière, <strong>Opticsvalley</strong>, <strong>novembre</strong> - décembre <strong>2007</strong><br />

Sommaire<br />

<strong>Opticsvalley</strong> a participé au 2ème Forum de l’International<br />

<strong>Opticsvalley</strong> a participé au 2ème Forum de l’International organisé le 22 <strong>novembre</strong> <strong>2007</strong> dans le cadre du<br />

Comité Départemental Export du 91 à la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Essonne.<br />

Cet événement a réuni l'ensemble des acteurs de l'international en Essonne, les entreprises exportatrices ou<br />

potentiellement exportatrices, les étudiants en Commerce International et les futurs créateurs ou cadres export.<br />

De nombreux outils étaient proposés aux entreprises, en fonction de leur expérience export : conférencesdébats,<br />

RDV individuels avec les Chambres de Commerce et d'Industrie Françaises à l'étranger (34 pays étaient<br />

représentés), ateliers thématiques etc.<br />

Au total près de 350 personnes ont participé à cette journée, dont 177 entreprises, le reste étant réparti<br />

entre organismes et étudiants.<br />

Aux côtés du Service des Relations Internationales de la CCI Essonne, des Conseillers du Commerce Extérieur,<br />

de la Coface, des Douanes, des Pôles de compétitivité, de l’AEE, de la CGPME, <strong>Opticsvalley</strong> a pris part à<br />

l’événement en contribuant à son organisation, puis en y tenant un stand permanent.<br />

Pour en savoir plus : contacter Fiona Gerente<br />

Tél : 01 69 31 60 98 - f.gerente@opticsvalley.org<br />

© Lumière, <strong>Opticsvalley</strong>, <strong>novembre</strong> - décembre <strong>2007</strong><br />

Sommaire<br />

Formation d'<strong>Opticsvalley</strong> en partenariat avec HEC : Belle réussite pour une première !<br />

Les 30 <strong>novembre</strong> et 17 décembre derniers, 8 PME : 3S Photonics, CityPassenger, Egide, Imagine Optic, New<br />

Vision Technologies, Systems Development & Solutions ,Tietronix et Trialog, ont participé à la 1ère formation<br />

« Adéquation recherche et marché : les outils pour rentabiliser l’innovation », organisée par <strong>Opticsvalley</strong> en<br />

partenariat avec HEC.<br />

Au regard des appréciations des participants, cette action a pleinement satisfait les « stagiaires » en répondant à<br />

leurs attentes.<br />

Le succès de cet événement a reposé sur 5 concepts clé :<br />

1. Un établissement expert du sujet abordé,<br />

2. Une réponse formation inédite,


3. Des formateurs passionnés et passionnants,<br />

4. Un format d’intervention bien dimensionné,<br />

5. Des participants concernés et motivés.<br />

Rendez-vous l'année prochaine pour l'édition 2008 de cette manifestation !<br />

Pour en savoir plus : contacter Armelle Jamault<br />

Tél : 01 69 31 75 05 - a.jamault@opticsvalley.org<br />

© Lumière, <strong>Opticsvalley</strong>, <strong>novembre</strong> - décembre <strong>2007</strong><br />

Sommaire<br />

"Recrutements Internationaux", un atelier RH très pragmatique<br />

Mercredi 12 décembre dernier, c’est dans les nouveaux Bâtiments de l’Université Paris Diderot que s’est tenu le<br />

2ème atelier RH organisé par <strong>Opticsvalley</strong> cette année.<br />

Cet atelier avait pour thème les « Recrutements internationaux », question épineuse pour les entreprises et plus<br />

particulièrement les PME, à laquelle Laurent Ham de la DRCE et Patrick Bouche de l’APEC, ont apporté des<br />

réponses pratiques.<br />

Ces témoignages ont fait suite à un partage d’expériences enrichissant appuyé sur l’exemple de la société<br />

Ateme représentée par sa DRH Jane Aubriet.<br />

Ces présentations, qui ont apporté satisfaction à l’assistance réunie, sont disponibles au téléchargement dans<br />

l’Espace Adhérents du site d’<strong>Opticsvalley</strong>.<br />

Pour en savoir plus : contacter Armelle Jamault<br />

Tél : 01 69 31 75 05 - a.jamault@opticsvalley.org<br />

© Lumière, <strong>Opticsvalley</strong>, <strong>novembre</strong> - décembre <strong>2007</strong><br />

Sommaire<br />

Un XXIème Forum de l’optique ouvert et diversifié : des rencontres à l’image du monde<br />

Le jeudi 13 décembre <strong>2007</strong> s’est déroulé le rendez-vous du XXIème Forum de l’Optique à l’Institut d’Optique<br />

Graduate School. Cette manifestation particulièrement réussie a de nouveau permis de rassembler au coeur du<br />

campus polytechnique, des exposants variés et des acteurs de toutes tailles comme Alcatel-Lucent, Thales,<br />

Valeo , Horiba-Jobin-Yvon, Altran, Holotetrix...<br />

Outre les « rencontres entreprises », cette manifestation a vu la réédition du forum des thèses (3ème édition),<br />

qui offre aux laboratoires la possibilité de se présenter au tiers des étudiants désireux de poursuivre en thèse.<br />

Enfin, une place particulière a été réservée cette année à l’espace « petites entreprises » pour des étudiants de<br />

plus en plus portés vers la création d’entreprises ou vers les jeunes pousses dynamiques, si importantes dans le<br />

monde de l’optique.<br />

Avec sa bourse de l’emploi et deux conseillers, <strong>Opticsvalley</strong> était bien sûr présente pour étudier les profils et<br />

orienter les visiteurs ou jeunes diplômés pour une intégration optimisée au marché du travail.<br />

Au cœur de la convergence des technologies optiques, électroniques et logicielles, <strong>Opticsvalley</strong> se positionnait<br />

ainsi comme un interlocuteur privilégié dans la connaissance et les ressources du tissu économique et<br />

technologique francilien.<br />

Remarquable par son habituelle convivialité et sa bonne organisation, l’édition 2008 du Forum de l’Optique<br />

témoigne donc d’une forte dynamique et d’une adéquation particulièrement efficace aux évolutions<br />

technologiques du territoire.<br />

Pour en savoir plus : contacter François Radet<br />

Tél : 01 69 31 60 99 - f.radet@opticsvalley.org<br />

Dossier<br />

Comment collaborer avec la DGA <br />

© Lumière, <strong>Opticsvalley</strong>, <strong>novembre</strong> - décembre <strong>2007</strong><br />

Sommaire<br />

Dans le cadre de sa mission de soutien au développement économique par l’innovation sur le territoire


francilien, <strong>Opticsvalley</strong> a souhaité mettre en lumière les opportunités de coopération et de financement<br />

offertes par la Délégation Générale pour l’Armement.<br />

Ce dossier traitera donc des différents dispositifs de soutien à l’innovation directement mis en œuvre<br />

par la DGA, ou faisant l’objet de partenariats, dont peuvent notamment bénéficier les PME et les<br />

laboratoires de recherche.<br />

Afin d’illustrer concrètement ces opportunités, de contribuer au développement de projets et à la<br />

passation de contrats, <strong>Opticsvalley</strong> organise avec la DGA et le Service de Santé des Armées une journée<br />

d’échanges sur le thème : « Développements en télémédecine et télésanté », qui se tiendra le 29 janvier<br />

2008 à l’Ecole du Val de Grâce.<br />

Ce thème a été choisi par la DGA car il s’inscrit dans une stratégie visant à répondre aux besoins<br />

opérationnels de la Défense. D’autre part, il se situe au confluent des trois filières Optique, Electronique<br />

et Logiciel, sur lesquelles l’Ile-de-France offre un large spectre de compétences.<br />

La DGA est l'architecte du système de défense et exerce son expertise au profit des forces armées.<br />

Les missions de la DGA s'inscrivent dans une démarche de préparation de l'avenir et de conduite des<br />

développements et réalisations des équipements de la défense. Avec l’Etat Major des Armées, elle produit un<br />

plan prospectif à trente ans (PP 30), principal instrument de l'identification des besoins et de l'orientation des<br />

études et des recherches.<br />

C'est conformément à ce cadre que se situent l'ensemble des actions de recherche et technologie (R&T), de<br />

soutien de la base industrielle et de partenariats avec les PME. Pour ce dossier, <strong>Opticsvalley</strong> a rencontré Pierre<br />

Fayol, Sous-directeur du SRTS, chef de la division Evaluation et innovation technologique, Erwan Salmon, Chef<br />

du bureau PME/PMI et Chef de bureau d’action régionale, Annick Faillon-Schmit, Chef du bureau stratégie et<br />

études générales, et Arnaud de la Lance, Architecte capacitaire Protection et Sauvegarde.<br />

Très réactives et essentielles au dynamisme français, les PME bénéficient du soutien de la Délégation générale<br />

pour l’Armement. En effet, la DGA estime que contribuer au développement des PME, c’est assurer la bonne<br />

santé du tissu industriel français, car elles sont notamment détentrices de briques technologiques garantes de<br />

l’innovation. Ce soutien s’exerce au travers de deux dispositifs : la Recherche Exploratoire et Innovation (REI) et<br />

les Programmes d’Etudes Amont (PEA). Parallèlement, la DGA est engagée dans des partenariats avec OSEO<br />

et l’ANR. Enfin, elle est le 2ème contributeur du Fonds Unique Interministériel qui finance les pôles de<br />

compétitivité.<br />

I) Les outils de développement de l’innovation<br />

La Recherche Exploratoire et Innovation<br />

La Recherche Exploratoire et Innovation est un dispositif proposant un accès facilité aux recherches de défense,<br />

qui s’adresse aux PME/ PMI innovantes et aux organismes de recherche publics ou privés. Chacun des projets<br />

entrant dans le cadre des REI peut bénéficier d’un financement maximal de 300 K€, pris en charge à 100% par<br />

la DGA, et sa durée ne doit pas excéder 36 mois. Les REI sont des propositions spontanées portées par des<br />

PME innovantes autant que des start-up ou des laboratoires, qui doivent répondre à un besoin avéré de<br />

défense, pour des applications utilisables d’ici 10 à 15 ans. Le financement prend en compte les dépenses liées<br />

à la main d’œuvre. Il ne s’agit pas d’un appel d’offres classique avec mise en concurrence. Tout au contraire, les<br />

REI sont négociées de gré à gré, dans les conditions limitatives permises par la réglementation, ce qui permet<br />

de rassurer si nécessaire la structure souhaitant travailler avec la DGA quant à la préservation de son savoirfaire<br />

et de son innovation. La seule limitation actuelle concernant les REI est la qualité des projets.<br />

Tous les détails sur les REI : http://ixarm.com/article37225var_recherche=rei<br />

La Recherche Exploratoire et Innovation, exemple d’un succès,<br />

Témoignage de Christian Berthomier, Président-Directeur Général de Physip<br />

Lorsqu’elle contacte la DGA en 2005, Physip, future Jeune Entreprise<br />

Innovante, a déjà développé une activité de conception de logiciels<br />

d’analyse automatique du sommeil, à destination du milieu médical –<br />

centres de sommeil, laboratoires de recherche, qui intéresse également<br />

l’Institut de Médecine Aérospatiale du Service de Santé des Armées<br />

(IMASSA). Pour faire évoluer sa solution d’analyse du sommeil vers la<br />

détection de l’hypovigilance à destination des marchés de défense, Physip<br />

monte alors un partenariat avec Forenap, société internationale qui propose<br />

depuis 20 ans une expertise unique dans le domaine du système nerveux<br />

central. « Forenap est un prestataire de services spécialisé dans le<br />

développement précoce de médicaments et dans la recherche en<br />

neurosciences. Ils sont une référence dans le domaine de la somnolence, un mal méconnu<br />

souvent impliqué dans des catastrophes majeures telles que les marées noires ou les accidents<br />

nucléaires par exemple » évoque Christian Berthomier(en photo ci-contre).


Le projet présuppose de mener une démarche de R&D d’envergure avec des études poussées.<br />

« Nous avions une demande si précise que seule la DGA était en mesure de nous aider à la<br />

concrétiser. La REI a offert le cadre qui correspondait exactement à notre besoin en venant<br />

compléter efficacement le dispositif de soutiens actifs, BioCritt, bourse du GET, incubateur<br />

ENST, concours ANVAR, dont nous avions bénéficié jusque là », se remémore Christian<br />

Berthomier.<br />

Fonctionnement<br />

La demande de REI a été déposée auprès de la DGA en avril 2005 pour une durée de 18 mois<br />

autour du thème : Etude de faisabilité de mesure automatique et temps réel de la somnolence à<br />

partir d’un seul signal d’électroencéphalogramme, en anglais Drowsiness Automatic<br />

Measurement. « Les recherches sur la somnolence ont un caractère exploratoire qui intéresse<br />

la défense, notamment dans le cadre du programme Félin V2, en vue de la gestion future des<br />

capacités du combattant. En l’état actuel des connaissances, il n’existe pas encore de systèmes<br />

capables de la mesurer avec fiabilité en toutes conditions », déclare Christian Berthomier.<br />

Lorsque la DGA estime que l’intérêt à la fois scientifique et technique répond au cahier des<br />

charges de ses problématiques de défense, elle détache un expert et un acheteur pour la phase<br />

de contractualisation et du suivi du marché. De plus, comme la REI est un soutien à la<br />

recherche et non une subvention; le respect de la réglementation du code des marchés publics<br />

a imposé pour ce marché que le titulaire en prenne une partie à sa charge. « Pour financer la<br />

REI, nous nous sommes adossés sur notre première activité qui était déjà mature. Etant une<br />

PME, nous avons pu obtenir de travailler sur une base mensuelle : Chaque mois, nous<br />

remettions un livrable en échange de paiement. La DGA peut ainsi évaluer l’avancée de nos<br />

recherches tant sur le plan scientifique que technique, et nous faire bénéficier de paiements<br />

plus rapprochés. Tout s’est très bien passé. Il s’est réellement agi d’un co-financement »,<br />

précise Christian Berthomier.<br />

La propriété intellectuelle prise en compte<br />

Favoriser le déploiement de la R&D au sein du tissu industriel français, au sens de la DGA,<br />

implique également de protéger la propriété intellectuelle. Ce qui est produit dans le cadre de la<br />

REI est remis à la DGA qui a le droit de l’utiliser, de le dupliquer et de le modifier à sa guise<br />

pour ses besoins propres. « Initialement, nous avions peur d’être dépossédés du code source,<br />

développé dans le contexte de la REI. Mais la DGA nous a très vite rassurés en nous<br />

garantissant qu’en toute circonstance nous restions prioritaires sur l’utilisation de ce code,<br />

quand bien même il serait inséré au sein d’un procédé plus global, fabriqué et commercialisé<br />

par un intégrateur. Cette approche est très saine car elle entérine la volonté de la DGA de<br />

favoriser les PME », se réjouit Christian Berthomier.<br />

Un soutien évolutif<br />

Au sortir de la REI début 2008, plusieurs possibilités se dessinent pour Physip. « Si les<br />

conclusions de l’étude sont favorables, que la DGA continue de considérer la somnolence<br />

comme un thème exploratoire éligible, faisant l’objet d’un appel d’offres public, nous<br />

poursuivrons avec eux en passant à la phase des études amont. Par la suite, si les résultats<br />

issus de la REI donnent naissance à des produits qui apportent du chiffre d’affaires à la société,<br />

nous serons amenés à rembourser l’investissement de la DGA selon un calendrier très souple<br />

et très arrangeant pour nous, sans limite dans le temps. C’est une forme d’ « avance<br />

remboursable en cas de succès », conclut Christian Berthomier.<br />

Pour en savoir plus : www.physip.fr<br />

Les Programmes d’Etudes Amont<br />

Les Programmes Etudes Amont sont confiés à l’industrie et aux organismes de recherche sur la base d’appels<br />

d’offres émis par la DGA. Les PEA offrent un cadre permettant de piloter des travaux d'études amont. Ils font<br />

l'objet d'appels d'offres et d'une contractualisation généralement après une mise en concurrence. Ils permettent<br />

de financer d'importants développements technologiques jusqu'à la réalisation de démonstrateurs (équipements,<br />

logiciels, expérimentations techniques et technico-opérationnelles). Leurs résultats sont utilisés par les<br />

architectes des systèmes de force (ASF) de la DGA et par les Officiers de Cohérence Opérationnelle (OCO)<br />

pour préparer, en binôme, les futurs programmes d’armement. Les études amont sont l’expression d’une<br />

stratégie qui donne les orientations à venir et définit les priorités de la défense d’ici 15 à 20 ans. Sur la base de<br />

technologies existantes, identifiées comme prometteuses du point de vue de la défense, la DGA détermine un<br />

besoin, fixe une échéance et recherche les compétences ad hoc .


Les Etudes Amont couvrent donc tout le spectre de développement : de la recherche technologique jusqu’à la<br />

mise au point de démonstrateurs technologiques, la phase qui se situe juste avant le lancement d’un programme<br />

d’armement.<br />

Les PEA passent par des procédures d’appels d’offres liés aux marchés publics. Les PME qui y postulent<br />

doivent être en mesure de répondre au cahier des charges tout en respectant une dimension à la fois technique,<br />

industrielle et temporelle, sans restriction d’exportation. La DGA jette son dévolu sur des sociétés capables de<br />

fabriquer ce que la DGA leur demande dans le respect d’une problématique européenne.<br />

Tous les détails à propos des PEA :<br />

http://ixarm.com/-Etudes-amont-var_recherche=PRogrammes+Etudes+Amont<br />

Par-delà ces deux dispositifs directement gérés par la DGA que sont les REI et PEA, d’autres soutiens à<br />

l’innovation émanent de partenariats.<br />

II) Les soutiens organisés en partenariat<br />

Comme le montre le schéma précédent, la DGA collabore avec un ensemble d’institutions : l’ANR, OSEO, l’AII,<br />

ces deux dernières étant sur le point de fusionner, et contribue au Fonds Unique Interministériel qui finance les<br />

pôles de compétitivité. Les collaborations engagées dans le cadre de ces partenariats concernent des<br />

technologies duales, c’est-à-dire susceptibles d’applications à la fois civiles et militaires.<br />

<br />

DGA et Agence Nationale de la Recherche<br />

Dans une interview accordée aux Echos le 20 <strong>novembre</strong> dernier, Bernard Dubuisson, conseiller scientifique du<br />

DGA et chef de la mission pour la recherche et l'innovation scientifique, précisait que les relations avec l'ANR<br />

étaient « excellentes ».<br />

Budgets de R&T de la DGA (source Les Echos)<br />

Un budget de 1,4 milliard d'euros par an, dont :<br />

720 millions d’euros par an consacrés aux études amont, dont 60 M€ à destination<br />

des PME décomposés comme suit :<br />

<br />

<br />

<br />

100 M€ sur les études et recherches de base,<br />

350 M€ sur les études technologiques,<br />

270 M€ sur les démonstrateurs<br />

65 projets de recherche exploratoire et innovation REI pour 12 millions par an.<br />

15 millions d'euros injectés dans les pôles de compétitivité<br />

130 thésards par an pour 17 millions par an.<br />

20 post-doc par an.


En 2006, l’ANR a proposé un programme de recherche lié à la sécurité des biens et des personnes,<br />

correspondant au volet « Sécurité » du 7ème PCRD de la Commission Européenne. Selon son rapport annuel,<br />

ce volet a mobilisé 17,5 M€ d’autorisations d’engagement, soit 2,8% des appels à projets 2006. Cet axe<br />

transversal a regroupé deux appels à projets en 2006 : « Concepts, systèmes et outils pour la sécurité globale »<br />

et « Sécurité et informatique ». Le premier de ces deux projets a fait l’objet d’un cofinancement de la part de la<br />

DGA. Il s’est focalisé sur des thématiques de recherche duales ayant pour finalité à la fois la protection du<br />

citoyen, celle des infrastructures et des réseaux et la gestion de crise quelle que soit son origine (catastrophe<br />

naturelle ou humaine). Le cofinancement de programme s’est élargi en <strong>2007</strong> avec le cofinancement par la DGA<br />

du programme « Stockage de l’énergie ».<br />

<br />

DGA et Pôles de compétitivité<br />

Le Ministère de la défense, dont dépend la DGA, a une approche technique et industrielle. Il soutient la R&D au<br />

niveau national et, de ce fait, a été étroitement associé à la sélection des candidatures de pôles de compétitivité<br />

avant leur labellisation en juillet 2005. Depuis, chacun des pôles s’est vu affecter un correspondant<br />

interministériel. La DGA assume ce rôle pour 9 pôles : Aerospace Valley, Elopsys, Optitec, Pôle Mer Bretagne,<br />

Pôle Mer PACA, Route des lasers, SYSTEM@TIC PARIS-REGION, auxquels s’adjoignent deux nouveaux<br />

entrants : Astech et Pégase. Quand l’Etat a créé le Fonds Unique Interministériel, source de financement des<br />

pôles, la DGA a considérablement investi en devenant le deuxième contributeur. Les projets duaux déposés<br />

auprès du FUI sont instruits pas la DGA. S’ils sont sélectionnés, elle en assure le suivi. En termes de budget,<br />

l’Etat a investi plus de 200 M€ par an dans ce fonds, sur trois ans : 2006, <strong>2007</strong> et 2008. L’engagement financier<br />

de la DGA s’explique facilement, les objectifs des pôles rejoignant parfaitement les objectifs de la DGA :<br />

<br />

<br />

<br />

Développer l’excellence technologique<br />

Favoriser les technologies duales<br />

Stimuler les coopérations entre recherche industrielle et académique<br />

Un tiers des crédits alloués aux projets soumis au fonds unique interministériel sont destinés aux PME, ce qui<br />

est largement supérieur aux 16% qui leur reviennent dans la Dépense Intérieure de Recherche et<br />

Développement. Avec deux ans de recul, on peut s’apercevoir de manière très claire que les pôles jouent un rôle<br />

de centres d’excellence en Europe. En effet, ils ont favorisé un décloisonnement au niveau des PME. Celles-ci<br />

désormais se connaissent mieux entre elles, réagissent plus rapidement et de manière plus pertinente à l’égard<br />

des appels à projets. Les pôles de compétitivité permettent de constituer un réseau formé de grandes<br />

entreprises, PME et laboratoires de recherche.<br />

Dictao et la DGA, une relation aux entrées multiples<br />

Témoignage de Florent Latour<br />

Dictao est une PME qui existe depuis 2000.<br />

Elle est éditeur de logiciel spécialiste de la<br />

signature électronique, définie en ces termes<br />

par Florent Latour : « La signature<br />

électronique a la même valeur légale que la<br />

signature manuscrite. Elle garantit la détection<br />

de toute modification du document et<br />

l’engagement du signataire quant au contenu<br />

du document signé ».<br />

Les produits de Dictao (Dictao AdSigner et<br />

Dictao Validation Server) sont les premiers<br />

européens à être certifiés au niveau<br />

international (niveau EAL3+ des Critères<br />

Communs). Ils sont mis en œuvre dans les<br />

secteurs « Privé » et « Public ». Côté civil, Dictao a su s’implanter sur divers marchés,<br />

notamment celui des transactions bancaires avec des clients tels que la Banque de France,<br />

LCL, Natixis… D’autre part, le Ministère des Finances a retenu sa solution Dictao AdSigner pour<br />

la déclaration des impôts par Internet. « Notre service a été utilisé par 7,5 millions de Français<br />

pour signer leur télédéclaration d'impôt en <strong>2007</strong> », précise Florent Latour.<br />

Cette fiabilité a permis à Dictao de travailler avec la DGA soit en direct, soit via un partenaire.<br />

.<br />

Contrats directs<br />

<br />

<br />

Un premier contrat signé via un appel d’offres a consisté à développer les signatures<br />

électroniques pour EDI Defense dès 2004. « La DGA avait retenu un module de<br />

signature électronique que nous avons développé tout spécialement pour eux », indique<br />

Florent Latour.<br />

Une autre prestation a concerné la Commission Interministérielle pour l'Etude des


Exportations de Matériel de Guerre (CIEEMG) qui donne les autorisations d'exportation<br />

d'armement et valide les contrats d'armement à l'exportation. « Il nous a fallu<br />

développer le portail en utilisant le format de preuve LP7, signature qui encapsule :<br />

- un contenu d'origine, qui peut être tout type de fichier (MS Word, Autocad, PDF, ...),<br />

ou bien le contenu d'un buffer mémoire,<br />

- toutes les signatures et contresignatures qui sont apposées successivement sur le<br />

document en fonction des besoins.<br />

LP7 repose sur le standard technologique XAdES (XML Advanced Electronic Signature<br />

- ETSI TS 101 903). L’idée était de pouvoir garantir les signatures électroniques, ainsi<br />

que l’archivage sécurisé des données. La DGA nous en a confié la maintenance pour 3<br />

ans », déclare Florent Latour.<br />

<br />

Enfin, Dictao s’est également chargé de doter certaines pages du portail Internet Ixarm<br />

de la DGA (salle d’acquisition dématérialisée) de fonctions de signatures électroniques<br />

sécurisées.<br />

Contrats via un partenaire<br />

Dictao est également en relation avec la DGA via le Pôle de compétitivité SYSTEM@TIC<br />

PARIS-REGION et notamment deux projets du groupe thématique Sécurité & Défense, FC2 et<br />

PFC, contributions explicitées ci-après par Florent Latour.<br />

<br />

<br />

FC2 (Fédération de Cercles de Confiance et Usages Sécurisés de l’Identité) : l'objectif<br />

de ce projet est de permettre le développement efficace de nouveaux services basés<br />

sur l’identité numérique par une approche de mutualisation des infrastructures de<br />

gestion de ces identités numériques. « Dictao intervient sur ce projet en tant qu’expert<br />

de la définition et de la mise en place d’architectures de gestion des identités et des<br />

accès, de PKI, de fédération des identités de provisioning,.. ».<br />

PFC (Plateforme de Confiance) : ce projet répond à un enjeu stratégique majeur de<br />

souveraineté et de développement économique. Il s’agit de développer et de maîtriser<br />

les technologies qui permettront aux entreprises, administrations et citoyens de<br />

construire des systèmes d’information et des processus sûrs, dans lesquels ils pourront<br />

avoir un haut niveau de confiance. « L’expérience conséquente de Dictao en matière d’<br />

applications sensibles (gouvernementales, administratives, industrielles…) nous permet<br />

de contribuer à ce projet ».<br />

LA DGA, un acteur accessible<br />

De ces diverses expériences avec la DGA, Dictao est ravie. « La DGA est un donneur d’ordre<br />

très exigeant. Les marchés qu’elle propose répondent à des processus stricts. Néanmoins, si<br />

vous êtes en mesure de vous adapter à la rigueur qu’elle exige, elle tient ses engagements.<br />

Mieux, la relation peut rapidement s’inscrire dans la durée, ce qui est rassurant et facilite la vie<br />

de PME telles que la nôtre », conclut Florent Latour.<br />

Pour en savoir plus : http://www.dictao.com<br />

Plus spécifiquement à l’égard des laboratoires, la DGA contribue également au financement de bourses de<br />

thèses.<br />

<br />

Les bourses de thèses<br />

Les bourses de thèses, un investissement important<br />

La DGA finance actuellement 135 bourses de thèses par an portant sur des sujets<br />

de défense : 120 en sciences dures et 15 en sciences humaines, d’une durée<br />

maximum de 3 ans, pour un budget annuel de près de 13M€. En tout, ce sont 400<br />

bourses qui sont en portefeuille. Ces bourses sont financées, soit à 100% par la<br />

DGA, soit à parts égales 50%/ 50% par la DGA et le CNRS (pour 30 d’entre elles).<br />

Dans ces deux cas de figure, les bourses sont gérées par le CNRS, grâce à deux<br />

protocoles d’accord signés entre les deux parties en 1986 et 2005 (pour les thèses<br />

cofinancées).<br />

Quelle population <br />

Les bourses de doctorat financées par la DGA sont réservées à des étudiants<br />

titulaires d’un Master2 recherche ou d’une équivalence leur permettant de s'inscrire<br />

en thèse, et désireux d’acquérir, à l’issue de leur scolarité, une formation<br />

complémentaire par la recherche dans un domaine intéressant le ministère de la<br />

défense. La philosophie de la DGA par rapport aux bourses de thèse consiste à


financer des sujets intéressant la défense avec un effet induit : essaimer des<br />

technologies développées en laboratoire vers l’industrie. Depuis une dizaine<br />

d’années, la DGA organise tous les ans les « Doctoriales », séminaires d’une<br />

semaine permettant aux doctorants de faciliter leur insertion professionnelle dans<br />

leur domaine de compétence.<br />

Quels organismes <br />

Les bénéficiaires de ces bourses sont accueillis dans l’une des formations de<br />

recherche du CNRS (ou associées au CNRS), de l’Education Nationale, de<br />

l’INSERM, de l’Institut Pasteur, ou de l’INRIA réparties sur l’ensemble du territoire<br />

national.<br />

Où trouver davantage de renseignements <br />

Les modalités de sélection des projets, des boursiers, ainsi que le calendrier et les<br />

thématiques de recherche sont disponibles sur le portail Internet dédié de la DGA :<br />

http://www.recherche.dga.defense.gouv.fr<br />

<br />

DGA et OSEO<br />

Ce sont des projets duaux qui sont cofinancés par la DGA et OSEO. Le mode de fonctionnement est le suivant :<br />

les PME s’adressent directement à OSEO qui alerte la DGA si ce qu’elles proposent est pertinent pour la<br />

défense. Dans ce cas de figure, la DGA et OSEO couvrent jusqu’à 50% des dépenses du projet suivant un<br />

principe d’avance remboursable (participation au financement du projet par avance à taux zéro, remboursable en<br />

cas de succès), le reste demeurant à la charge de la PME.<br />

III) Les autres dispositifs en faveur des PME<br />

Parmi les autres dispositifs en faveur des PME, la DGA propose de :<br />

<br />

Renforcer les fonds propres des sociétés de défense<br />

Elle passe donc par la Financière de Brienne, fonds d'investissement existant depuis 1980 et spécialisé dans les<br />

PME de hautes technologies duales à fort potentiel de croissance positionnées sur les secteurs stratégiques,<br />

notamment de l'Aérospatial, de la Défense et de la Sécurité. Cette approche est cohérente avec la politique<br />

d’intelligence économique impulsée par Alain Juillet. La DGA a également un partenariat avec ACE<br />

Management, investisseur en capital côté innovation et industrie qui offre une alternative aux investissements<br />

étrangers sur des financements stratégiques.<br />

<br />

Soutien à l’export<br />

Parallèlement, la DGA propose un soutien à l’export, sous forme soit de subventions, soit d’une avance<br />

remboursable, afin de contribuer à l’industrialisation d’équipements de défense destinés à l’exportation.<br />

Tous les détails : http://www.ixarm.com/Renforcement-des-fonds-propres<br />

IV) Illustration des interactions DGA/ PME<br />

Dans le cadre de sa politique d’anticipation des technologies du futur, la DGA, organise avec le Service de Santé<br />

des Armées et <strong>Opticsvalley</strong> une journée dédiée au devenir de la télésanté le 29 janvier 2008 à l’Ecole du Valde-Grâce.<br />

Cette manifestation implique d’identifier les entreprises, en particulier les PME, et les laboratoires susceptibles<br />

de travailler avec la DGA et le Service de Santé des Armées sur le devenir de la télémédecine et de la télésanté.<br />

En préparation de cet événement, <strong>Opticsvalley</strong> a déjà recueilli quarante descriptions de technologies sur les<br />

trois thèmes suivants :<br />

<br />

<br />

<br />

Systèmes d’information, stockage, gestion, accès aux données patients, téléassistance<br />

Transmission de données, réseaux (sans fil), terminaux, puces et traçabilité du patient<br />

Capteurs de paramètres physiologiques – MEMS – Actionneurs


Ces fiches descriptives seront rassemblées dans un recueil distribué aux participants lors de la journée du 29<br />

janvier. Ainsi, les acteurs travaillant dans les trois domaines précités sélectionnés pour ce recueil se verront offrir<br />

une visibilité, tant auprès de la DGA et du Service de Santé des Armées, que de l’ensemble des filières Optique,<br />

Electronique, Logicielle.<br />

Tous les détails à propos des différentes étapes de cette journée événement ainsi qu’un formulaire d’inscription<br />

sont disponibles sur les pages dédiées du site internet d’<strong>Opticsvalley</strong>.<br />

© Lumière, <strong>Opticsvalley</strong>, <strong>novembre</strong> - décembre <strong>2007</strong><br />

Sommaire<br />

Opportunités<br />

Quatre nouvelles Synthèses de l'Innovation disponibles dans l'Espace Adhérents<br />

Les Synthèses de l’Innovation ont pour objectif de mettre à disposition des<br />

membres et partenaires d’<strong>Opticsvalley</strong> des informations marquantes<br />

produites dans le cadre de rapports publics et d’études diverses. Les<br />

thèmes retenus concernent les politiques nationales et internationales de<br />

soutien à l’innovation, aux PME et aux secteurs optique, électronique et<br />

logiciel.<br />

<br />

La première de ces Synthèses porte sur "le renforcement des<br />

coopérations entre les structures d’appui à l’innovation et a la création<br />

d’entreprises, les écoles d’ingénieurs et les écoles de Management".<br />

<br />

Rédigé par Francis Bécard, Président de Retis, ce rapport se construit<br />

autour de deux problématiques qui sont aujourd’hui centrales dans<br />

l’amélioration de la compétitivité du tissu industriel français. La première problématique vise à travers le<br />

renforcement de la coopération entre les Grandes Ecoles (d’ingénieurs et de management) et les réseaux<br />

d’appui, à répondre à la question de l’accroissement du nombre de créations d’entreprises innovantes. La<br />

deuxième problématique est considérée par les auteurs comme plus qualitative dans la mesure où elle ne<br />

cherche pas à répondre aux moyens de « faire plus », mais plutôt de « faire mieux ». L’objectif est ainsi<br />

d’imaginer les stratégies d’amélioration de la qualité tant des projets que des entrepreneurs qui les<br />

portent, afin de répondre à la question du développement des jeunes pousses à fort potentiel de<br />

croissance.<br />

La deuxième Synthèse traite du rapport "PME, technologie et développement". Ce rapport, publié en juin<br />

<strong>2007</strong>, est le fruit d'un groupe de travail. Il se construit autour de trois parties. Premièrement, les auteurs<br />

évoquent les problématiques auxquelles font face les PME dans leurs relations avec les technologies puis<br />

mettent en évidence le rôle des pouvoirs publics dans la facilitation de l’accès des PME aux technologies.<br />

Ils font ainsi plusieurs propositions pour renforcer l’efficacité des outils de soutien publics aux PME.<br />

Deuxièmement, les auteurs montrent qu’il existe plusieurs catégories de PME qui ne peuvent pas être<br />

soutenues de la même manière par les pouvoirs publics et font des propositions pour favoriser le<br />

développement des entreprises innovantes. Troisièmement, les auteurs mettent en avant l’importance de<br />

la compétence du personnel dans la réussite des PME.<br />

<br />

La troisième Synthèse est fondée sur le rapport de l'OCDE « Competitive regional cluster national policy<br />

approaches ». Ce rapport de l’OCDE part du constat que plusieurs régions qui étaient historiquement des<br />

agglomérations industrielles font face à une perte de compétitivité en faveur des zones de production à<br />

bas coût. Celles-ci sont donc en train de réorienter leurs activités de production vers des activités de<br />

service à plus haute valeur ajoutée et vers des segments de marché qui nécessitent des activités<br />

intensives en R&D. Le rapport note cependant que même ces activités à haute valeur ajoutée et<br />

intensives en R&D commencent à être délocalisées vers les pays ayant des coûts de main d’œuvre<br />

moins élevés. Ces constats posent la question de l’efficacité des politiques publiques dans la construction<br />

de nouveaux avantages compétitifs durables. Une des réponses apportées est la promotion des<br />

« clusters » dans les pays industrialisés de l’OCDE.<br />

<br />

La quatrième Synthèse résume le propos de Philippe Lagayette dans son rapport « Le territoire de<br />

Massy-Saclay-Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, pôle d’excellence scientifique et technologique »,<br />

publié en avril <strong>2007</strong>. L’objet du rapport est de faire des propositions concrètes qui permettent de<br />

maintenir la dynamique de coopération entre les acteurs scientifiques du territoire de Massy-Saclay-<br />

Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. En effet, l’objectif des pouvoirs publics est de faire de ce territoire<br />

un pôle d’excellence scientifique et technologique qui fonctionne selon la logique « cluster ». Le rapport<br />

affirme ainsi qu’un pôle trouve l’essentiel de sa dynamique dans les liens qui se nouent entre les activités<br />

scientifiques de pointe et les activités économiques, la proximité géographique jouant un rôle clé dans la<br />

créativité et transmission des connaissances.<br />

Ces synthèses, ainsi que le rapport qu'elles résument sont disponibles dans l'Espace Adhérents du site<br />

d'<strong>Opticsvalley</strong>.


Pour en savoir plus : contacter Sofiène Lourimi<br />

Tél : 01 69 31 75 04 - s.lourimi@opticsvalley.org<br />

© Lumière, <strong>Opticsvalley</strong>, <strong>novembre</strong> - décembre <strong>2007</strong><br />

Sommaire<br />

"Wifi, le succès continue" : prochaine rencontre IliaTech de l'INRIA<br />

IliaTech a pour but de favoriser les synergies entre la recherche et l’industrie dans le<br />

domaine des STIC.<br />

Ces manifestations sont destinées d'une part à faire le point sur un sujet scientifique<br />

et technique et d'autre part, à permettre un échange approfondi entre les industriels et la recherche.<br />

Cette rencontre IliaTech se tiendra au Centre INRIA Paris - Rocquencourt le 16 janvier 2008 de 13h30 à 18h00.<br />

Consulter le plan d'accès à Rocquencourt<br />

Programme et intervenants<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Réseaux locaux sans fil (Wifi, Hiperlan, OLSR)<br />

Paul Muhlethaler, directeur de recherche, INRIA<br />

Géométrie aléatoire et réseaux locaux sans fil<br />

François Baccelli, directeur de recherche, INRIA - ENS<br />

Optimisation des procédures d’attachement en Wifi<br />

Christophe Diot, Thomson Multimédia<br />

Réseaux sans fil pour applications de sécurité : Wifi et WiMax sécurisé<br />

Serge Hethuin, Thales<br />

WiMax applications et optimisations<br />

Philippe Bereski, Alcatel-Lucent<br />

Réseaux ad hoc et applications militaires<br />

Thierry Plesse, French MoD, Celar<br />

Réseaux VANETs et norme 802.11p<br />

Massimiliano Lenardi, Hitachi<br />

Date limite d’inscription : vendredi 11 janvier 2008.<br />

Pour en savoir plus : contacter Dominique Poulicet<br />

Tél.: 01 39 63 52 39 - Dominique.Poulicet@inria.fr<br />

© Lumière, <strong>Opticsvalley</strong>, <strong>novembre</strong> - décembre <strong>2007</strong><br />

Sommaire<br />

Les Petits Déjeuners de MEDICEN : "l'ANR et ses nouveaux programmes"<br />

En collaboration avec le Réseau de Développement Technologique (RDT) d’Ile-de-France et <strong>Opticsvalley</strong>, ce<br />

petit déjeuner se tiendra jeudi 17 janvier 2008 de 8h à 10h – 6 rue Alexandre Cabanel – 75015 Paris.<br />

1ère Partie – L’ANR et ses nouveaux programmes<br />

Aude Sirven, Responsable des programmes Biologie et Santé (ANR)<br />

Christian Roux, Responsable du programme TecSan (ANR)<br />

2ème Partie - Questions / Réponses<br />

Ensemble, échangeons informations, réflexions et perspectives.<br />

Afin d’organiser au mieux cette rencontre et le nombre de petit déjeuners, merci de nous confirmer par retour


votre présence en vous inscrivant en ligne.<br />

Quelques éléments sur la future programmation ANR sont disponibles sur le site officiel<br />

Pour en savoir plus : contacter Marie-Joëlle Antoine<br />

Tél : 01 69 31 60 80 - mj.antoine@opticsvalley.org<br />

Medicen : http://www.medicen.org/<br />

© Lumière, <strong>Opticsvalley</strong>, <strong>novembre</strong> - décembre <strong>2007</strong><br />

Sommaire<br />

Séminaire franco-taïwanais à Taipei, organisé par la délégation ANR-TecSan<br />

Dans le cadre d’une réflexion sur l’ouverture internationale du programme ANR-TecSan et suite à une visite<br />

exploratoire à Taïwan effectuée en octobre dernier, la délégation ANR-TecSan organise un séminaire francotaïwanais<br />

à Taipei du 26 au 28 mars 2008.<br />

L’objectif de ce séminaire est de favoriser la rencontre d’équipes françaises et taïwanaises (laboratoires de<br />

recherche, industriels, centres d’expertise clinique) en vue de constituer ou de développer un partenariat dans le<br />

cadre d’un projet commun qui pourrait être soutenu conjointement par l’ANR et le NSC (National Science<br />

Council) de Taïwan dans le cadre de l’appel à projets TecSan 2009.<br />

Pour des raisons logistiques la délégation ANR-TecSan souhaite constituer une liste de participants à ce<br />

séminaire assez rapidement (dès le début du mois de janvier 2008) et être en mesure de fournir à ses<br />

homologues taïwanais une liste des thèmes à aborder avec des partenaires potentiels afin de favoriser au mieux<br />

l’efficacité de ces rencontres.<br />

La délégation ANR-TecSan prend en charge conjointement avec des acteurs locaux l’organisation du séminaire<br />

et la logistique sur place (réservation des chambres d’hôtel à un tarif privilégié, déjeuner, aménagement de<br />

l’emploi du temps, modalités de transports sur place). De plus, une visite des activités biomédicales de l’ITRI<br />

(Industrial Technology Research Institute) dans le parc scientifique de Hsinchu complétera le séminaire.<br />

Les frais de voyage et de résidence seront à la charge directe des participants. Il faut compter environ 1500 €<br />

pour un trajet Paris-Taipei aller-retour via Hong-Kong à condition d’effectuer une réservation 2 mois environ<br />

avant le départ. Par ailleurs, un visa pour se rendre à Taïwan n’est pas nécessaire, mais un passeport qui doit<br />

être valide au moins 6 mois après la date du retour est obligatoire.<br />

Si vous souhaitez participer à ce séminaire et voir inviter à cette réunion d’éventuels acteurs taïwanais, merci de<br />

bien vouloir contacter M. Serge HAAN : serge.haan@cea.fr, Délégation ANR-TecSan, Tél: 01 69 08 29 62<br />

Pour en savoir plus : contacter Marie-Joëlle Antoine<br />

Tél : 01 69 31 60 80 - mj.antoine@opticsvalley.org<br />

© Lumière, <strong>Opticsvalley</strong>, <strong>novembre</strong> - décembre <strong>2007</strong><br />

Sommaire<br />

Lumière est une publication bimestrielle d'<strong>Opticsvalley</strong>, soutenue par :<br />

Directeur de la Publication : Jean-Claude Sirieys<br />

Conseillers scientifiques : Pierre Chavel, Didier Juvin, Jean-Michel Lourtioz<br />

Rédactrice en chef : Karine Jacq<br />

Secrétaire de rédaction : François Lafosse<br />

Pour écrire à la rédaction : redaction@opticsvalley.org<br />

Lumière est diffusé en PDF.<br />

Pour vous abonner, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessous :<br />

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Reproduction possible à des fins non commerciales, sous réserve d'autorisation de notre part.<br />

Conformément aux dispositions de la loi 78-17 "Informatique, fichiers et liberté", nos abonnés ont la possibilité d'accéder aux<br />

informations les concernant et de les rectifier s'ils le jugent nécessaire.

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