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Biologie - Dunod

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Sous la direction de<br />

Daniel Richard<br />

Nathalie Giraud,<br />

Thierry Soubaya,<br />

Patrick Chevalet,<br />

Fabienne Pradere<br />

BioLogie<br />

276 Fiches de cours<br />

700 Schémas<br />

260 QCM corrigés<br />

Sujets de synthèse<br />

Glossaire<br />

français-anglais<br />

Licence<br />

tout le cours en fiches


LA COMMUNICATION<br />

HORMONALE 4.3<br />

P<br />

L<br />

A<br />

N<br />

Fiche 152 Les messagers hormonaux :<br />

de la synthèse à la cellule cible<br />

Fiche 153 Le système hypothalamo-hypophysaire<br />

chez l’Homme<br />

Fiche 154 Corticosurrénales et corticostéroïdes<br />

Fiche 155 Médullosurrénales et catécholamines<br />

Fiche 156 Thyroïde et hormones thyroïdiennes<br />

Fiche 157 Pancréas et hormones pancréatiques<br />

Fiche 158 Glandes et hormones<br />

agissant sur la calcémie<br />

Fiche 159 Les phytohormones, messagers<br />

des végétaux<br />

Fiche 160 Caractéristiques<br />

des principales phytohormones<br />

Fiche 161 Mode d’action des phytohormones<br />

sur les cellules<br />

Fiche 162 Interactions phytohormonales<br />

et contôle de la germination<br />

Fiche 163 Les phytohormones et le développement<br />

de l’appareil végétatif<br />

Fiche 164 L’auxine et le grandissement<br />

cellulaire<br />

607


fiche<br />

156<br />

MÉDULLOSURRÉNALES ET CATÉCHOLAMINES<br />

Les médullosurrénales constituent l’une des composantes des glandes surrénales, l’autre composante<br />

étant formée par les corticosurrénales. Cette glande d’origine ectodermique synthétise et sécrète les<br />

catécholamines, hormones particulièrement impliquées dans la phase d’alarme du stress.<br />

Voir corticosurrénales<br />

1 Anatomie et histologie de la médullosurrénale<br />

La médullosurrénale (ou médulla) occupe la partie centrale de la surrénale et est entourée par le<br />

cortex surrénalien. Une organisation vasculaire particulière permet une communication entre les<br />

deux glandes. En effet, la vascularisation de la médulla est partiellement couplée à celle du cortex<br />

par un système complexe de vaisseaux.<br />

À partir de l’artère capsulaire, naissent deux types de vaisseaux : les artérioles corticales et<br />

les artérioles médullaires (figure 1). Les artérioles corticales irriguent le cortex en cheminant du<br />

plexus capsulaire au plexus réticulaire. Certains vaisseaux droits dérivés des artérioles capsulaires<br />

s’anastomosent directement au niveau du plexus réticulaire. Tous ces vaisseaux du plexus réticulaire<br />

aboutissent ensuite au plexus médullaire et irriguent ainsi la médulla. Les artérioles médullaires,<br />

quant à elles, pénètrent le cortex et irriguent directement le tissu médullaire. La médulla<br />

possède donc une double vascularisation, une systémique par les atérioles médullaires et une<br />

seconde, organisée en système porte dérivée des capillaires corticaux.<br />

Artère capsulaire<br />

Plexus sous-capsullaire<br />

Capsule<br />

Zone glomérulée<br />

Capillaire droit<br />

Artériole médullaire<br />

Zone fasciculée<br />

Corticosurrénale<br />

Plexus réticulaire<br />

Zone réticulée<br />

Plexus médullaire<br />

Médullosurrénale<br />

Veine médullaire<br />

Figure 1 Localisation et vascularisation de la médullosurrénale<br />

La médulla est constituée de cellules dites chromaffines car colorées par les sels de chrome. Ces<br />

cellules médullaires sont l’équivalent de neurones sympathiques ganglionnaires modifiés. Tout<br />

comme les ganglions sympathiques, elles sont innervées par des neurones préganglionnaires cholinergiques<br />

et synthétisent et sécrètent des catécholamines. La principale différence est qu’elles<br />

sont dépourvues d’axones et que la sécrétion se fait en direction du sang et non de l’espace synaptique<br />

ganglionnaire (figure 2).<br />

408


a<br />

Neurone préganglionnaire<br />

Ganglion<br />

Neurone postganglionnaire<br />

Effecteur<br />

Ach<br />

Noradrénaline<br />

b<br />

Neurone préganglionnaire<br />

Vaisseau sanguin<br />

Ach<br />

Adrénaline<br />

Noradrénaline<br />

Médullosurrénale<br />

Figure 2 Comparaison entre système nerveux orthosympathique et médullosurrénale<br />

2 Synthèse des hormones<br />

médullosurrénaliennes<br />

La médullosurrénale synthétise deux hormones de la famille<br />

des catécholamines, l’adrénaline et la noradrénaline. La synthèse<br />

s’effectue à partir de la tyrosine. Dans certaines cellules la<br />

synthèse s’arrête à la noradrénaline tandis que d’autres cellules<br />

possédant une enzyme supplémentaire (la N-méthyl-transférase)<br />

peuvent synthétiser l’adrénaline ; la production est inégale entre<br />

adrénaline (80 %) et noradrénaline (20 %). Ces hormones sont<br />

stockées dans des granules cytoplasmiques et leur libération est<br />

stimulée par les terminaisons nerveuses préganglionnaires du<br />

système sympathique.<br />

3 Effets physiologiques des catécholamines<br />

medullaires<br />

Comme les neuromédiateurs adrénergiques, les catécholamines<br />

surrénaliennes se fixent sur des récepteurs α et β adrénergiques.<br />

Les effets des deux hormones sont du même type, cependant<br />

l’adrénaline est plus efficace sur les récepteurs β alors que la<br />

noradrénaline a une efficacité accrue sur les récepteurs α. La<br />

noradrénaline a essentiellement des effets vasculaires : elle<br />

provoque une vasoconstriction conduisant à une hypertension.<br />

L’adrénaline a des effets à la fois sympathomimétiques et métaboliques<br />

: augmentation du débit cardiaque, redistribution de la<br />

masse sanguine par des vasoconstrictions localisées, bronchodilatation,<br />

hyperglycémie par glycogénolyse hépatique. Ces<br />

deux hormones provoquent globalement un effet hypertenseur et<br />

une mobilisation des réserves glucidiques. Elles sont impliquées<br />

dans l’adaptation à l’effort et dans les réactions au stress.<br />

HO<br />

CH2<br />

CH<br />

COOH<br />

NH2<br />

O 2<br />

DOPA<br />

HO<br />

HO<br />

CH2 CH NH2<br />

COOH<br />

CO 2<br />

HO<br />

HO<br />

HO<br />

HO<br />

O 2<br />

HO<br />

CH 3<br />

HO<br />

Tyrosine<br />

Dopamine<br />

CH2<br />

OH<br />

CH<br />

CH<br />

CH2<br />

Noradrénaline<br />

OH<br />

CH2<br />

Adrénaline<br />

CH2<br />

NH2<br />

NH2<br />

N<br />

H<br />

CH3<br />

Figure 3 Voie de synthèse<br />

des hormones de la<br />

médullosurrénale<br />

Voir neuromédiateurs<br />

Voir système<br />

nerveux autonome<br />

409


fiche<br />

157<br />

THYROÏDE ET HORMONES THYROÏDIENNES<br />

La glande thyroïde se démarque des autres glandes endocrines par sa dépendance à l’iode dont<br />

l’apport est strictement alimentaire. La faible disponibilité de cet oligo-élément explique la remarquable<br />

capacité de stockage et de récupération des iodures par cette glande. Les liens entre l’iode<br />

et la thyroïde ont été mis en évidence depuis longtemps par l’établissement de relations entre des<br />

pathologies telles le crétinisme et les carences en iode constatées dans certaines régions du globe.<br />

1 La thyroïde : une organisation glandulaire particulière<br />

La thyroïde est une glande bilobée située<br />

sur la partie antérieure du cou. Elle est<br />

richement vascularisée et possède une<br />

innervation afférente et efférente.<br />

L’unité fonctionnelle est une structure<br />

Thyroïde<br />

originale appelée follicule thyroïdien. Il<br />

est composé de thyréocytes organisés en<br />

épithélium et arrangés en forme de sac<br />

sphérique (figure 1). La lumière contient<br />

une substance gélatineuse, la colloïde,<br />

essentiellement composée de thyroglobuline.<br />

Les dimensions des follicules thyroïdiens<br />

vont de 20 à 500 µm et l’épaisseur<br />

de l’épithélium est variable selon<br />

l’activité de la glande.<br />

2 Les hormones thyroïdiennes<br />

a) Structures et synthèse des hormones thyroïdiennes<br />

Deux hormones sont synthétisées et sécrétées par la thyroïde : la tri-iodothyronine (T3) et la tétraiodothyronine<br />

(T4 ou thyroxine).<br />

Tri-iodothyronine<br />

Tétra-iodothyronine<br />

Colloïde<br />

Thyréocyte<br />

Figure 1 Localisation et organisation<br />

de la glande thyroïde<br />

Capillaire<br />

sanguin<br />

Cellule<br />

parafolliculaire<br />

Follicule actif<br />

Follicule inactif<br />

HO<br />

5'<br />

3'<br />

O<br />

I<br />

5<br />

3<br />

COOH<br />

CH 2 CH<br />

NH 2<br />

HO<br />

I<br />

5'<br />

3'<br />

O<br />

I<br />

5<br />

3<br />

COOH<br />

CH 2 CH<br />

NH 2<br />

I<br />

I<br />

Figure 2 Les hormones thyroïdiennes<br />

La synthèse des hormones thyroïdiennes s’effectue en quatre temps (figure 3) :<br />

• lors de la première étape, le thyréocyte capte activement les ions iodures (I - ) du liquide interstitiel<br />

par la mise en jeu d’une pompe à iodures ATP dépendante ;<br />

• les iodures transitent vers le pôle apical est sont oxydés en iode organique (I 2<br />

) par des peroxydases<br />

de la membrane apicale, c’est l’organification de l’iode ;<br />

• les molécules d’iode ainsi formées permettent l’iodation de certains résidus tyrosyl de la thyroglobuline<br />

et conduisent à des mono-iodotyrosines (MIT) et di-iodotyrosines (DIT). Ces éléments<br />

peuvent ensuite se condenser pour former des résidus T3 (MIT + DIT) ou T4 (DIT +<br />

DIT). Ces dernières restent fixées à la thyroglobuline et peuvent ainsi être stockées dans la<br />

colloïde plusieurs mois.<br />

I<br />

I<br />

410


• la colloïde subit ensuite une endocytose et une internalisation dans des vacuoles. Les vacuoles<br />

fusionnent alors avec des lysosomes et l’action de protéases permet la séparation des hormones<br />

T3 et T4, qui sont ensuite sécrétées au pôle basal en direction du sang. La sécrétion thyroïdienne<br />

se fait principalement sous forme de T4. Les résidus MIT et DIT sont recyclés et alimentent à<br />

nouveau le pool d’iodures intracellulaires.<br />

Sang<br />

T3<br />

T4<br />

acides aminés<br />

I - Thyroglobuline<br />

I - I -<br />

ADP<br />

ATP<br />

T3<br />

T4<br />

MIT<br />

DIT<br />

MIT<br />

DIT<br />

T3<br />

T4<br />

Vésicule<br />

Lysosome<br />

I 2<br />

I<br />

DIT<br />

O<br />

CH 2<br />

CO CH NH<br />

NH CO<br />

Thyréoglobuline<br />

iodée<br />

Colloïde<br />

I<br />

Thyréocyte<br />

Figure 3 Synthèse des hormones thyroïdiennes<br />

b) Contrôle de la sécrétion thyroïdienne<br />

L’activité de la glande thyroïde est contrôlée par l’axe hypothalamo-hypophysaire.<br />

L’hypothalamus sécrète la thyréolibérine (TRH) qui agit sur l’adénohypophyse<br />

en stimulant la sécrétion de thyrotropine (TSH). La TSH agit<br />

directement sur la thyroïde et stimule la sécrétion de T3 et T4 (figure 4). Les<br />

hormones thyroïdiennes exercent un rétrocontrôle négatif sur les sécrétions<br />

de TRH et de TSH.<br />

_<br />

_<br />

Hypothalamus<br />

TRH<br />

Hypophyse<br />

TSH<br />

Thyroïde<br />

3 Effets physiologiques des hormones<br />

thyroïdiennes<br />

a) Mode d’action des hormones thyroïdiennes<br />

T3 - T4<br />

Figure 4 Contrôle de la<br />

sécrétion thyroïdienne<br />

Dans la cellule cible, la T4 est transformée en T3, forme active de l’hormone, par une 5’ désiodase.<br />

Elle agit sur des récepteurs nucléaires et induit des effets transcriptionnels. Au niveau de<br />

l’organisme, on retient en général deux grands types d’effets : développementaux et métaboliques.<br />

b) Effets développementaux<br />

Les hormones thyroïdiennes agissent sur le développement, la différenciation et la croissance au<br />

niveau de l’ensemble des tissus de l’organisme. Des effets marqués existent sur la croissance osseuse<br />

chez l’enfant et également sur le développement précoce du système nerveux central. Une carence<br />

en hormones thyroïdiennes dans les premières années de la vie conduit à un défaut de connexion<br />

neuronale et de maturation du SNC se traduisant par une arriération mentale, le crétinisme.<br />

Chez les Batraciens, la thyroïde joue un rôle essentiel dans le contrôle de la métamorphose.<br />

c) Effets métaboliques<br />

Les hormones thyroïdiennes provoquent une augmentation du métabolisme basal qui s’accompagne<br />

d’une augmentation de la consommation de dioxygène. Elles conduisent également à une augmentation<br />

de la production de chaleur (thermogenèse), notamment par stimulation de la pompe Na/K.<br />

411


fiche<br />

158<br />

PANCRÉAS ET HORMONES PANCRÉATIQUES<br />

Le pancréas est une glande mixte exocrine et endocrine. La partie exocrine sécrète des enzymes<br />

digestives et participe ainsi aux processus de la digestion tandis que la partie endocrine a un rôle<br />

essentiel dans le métabolisme énergétique en sécrétant les principales hormones de la régulation<br />

de la glycémie.<br />

Voir îlot de<br />

Langerhans<br />

(cahier<br />

couleurs)<br />

1 Structure du pancréas endocrine<br />

Le pancréas est un organe situé à proximité de l’estomac et du duodénum. La plus grande partie<br />

de sa masse est constituée d’acini et de canaux participant à la production du suc pancréatique. Le<br />

tissu endocrine, qui ne représente qu’un pour cent de sa masse, est constitué d’amas cellulaires<br />

disséminés dans le tissu exocrine : les îlots de Langerhans. Ces îlots ont une irrigation importante<br />

et une innervation sympathique.<br />

Les techniques d’immunofluorescence ont permis de distinguer au moins quatre types de cellules<br />

: les cellules A (ou α), B (ou β), D (ou δ) et PP (ou F) qui sécrètent respectivement le glucagon,<br />

l’insuline, la somatostatine et le polypeptide pancréatique. La régionalisation particulière et<br />

la proximité entre ces types cellulaires permet d’envisager des effets paracrines.<br />

2 La sécretion des hormones pancréatiques<br />

Les hormones sécrétées par le pancréas sont toutes des polypeptides, leur synthèse suit le schéma<br />

classique de la synthèse protéique. L’insuline et le glucagon sont synthétisés sous forme de prépro-hormones,<br />

la transformation en hormone définitive s’achevant dans les vésicules sécrétoires.<br />

Plusieurs facteurs participent au contrôle des sécrétions d’insuline et de glucagon. Le principal<br />

facteur est le taux plasmatique de glucose, ou glycémie. Cet effet glucose passe dans les deux cas<br />

par une utilisation métabolique du glucose par les cellules sécrétrices. D’autres facteurs nerveux,<br />

hormonaux ou humoraux influencent également la sécrétion de ces hormones (tableau 1).<br />

Tableau 1 Facteurs impliqués dans le contrôle des sécrétions d’insuline et de glucagon<br />

Hormone facteurs stimulants Facteurs inhibiteurs<br />

Insuline<br />

Glucagon<br />

Glycémie élevée<br />

Acides aminés plasmatiques<br />

Gastrine, sécrétine, cholécystokinine<br />

Glucagon<br />

Innervation parasympathique<br />

Glycémie basse<br />

Acides aminés plasmatiques<br />

Innervation parasympathique<br />

Innervation orthosympathique (β)<br />

Stress, adrénaline<br />

Glycémie basse<br />

Somatostatine<br />

Innervation orthosympathique (β)<br />

Stress<br />

Glycémie élevée<br />

Somatostatine<br />

3 Les effets physiologiques des hormones pancreatiques<br />

a) Les effets de l’insuline<br />

L’insuline peut agir sur la plupart des tissus mais son action porte principalement sur le muscle, le<br />

tissu adipeux et le foie. Elle a des effets essentiellement métaboliques.<br />

412


L’insuline a un effet global hypoglycémiant qui résulte de plusieurs actions :<br />

• elle stimule l’entrée de glucose dans les cellules, par recrutement des transporteurs du glucose<br />

(GluT4) et par la stimulation de kinases intracellulaires ;<br />

• elle stimule la transformation du glucose cellulaire en induisant un stockage sous forme de<br />

glycogène (glycogénogenèse) ou en induisant un catabolisme du glucose (glycolyse) (figure 1) ;<br />

• les autres effets anaboliques de l’insuline portent sur la synthèse des protéines, des acides gras<br />

et des triglycérides. Dans le même temps l’insuline inhibe toutes les voies inverses (glycogénolyse,<br />

lipolyse, protéolyse).<br />

Insuline<br />

Glycogène<br />

Glycogène<br />

+<br />

+<br />

+<br />

Glucose-P<br />

Glucose<br />

+<br />

Pyruvate<br />

+<br />

GluT4<br />

Glucose plasmatique<br />

+ Glucose-P<br />

Glucose<br />

+<br />

Pyruvate<br />

Hépatocyte<br />

Myocyte<br />

Glucose<br />

Glucagon<br />

Acétyl CoA<br />

+<br />

Acides gras<br />

+<br />

Adipocyte<br />

Figure 1 Principaux effets métaboliques de l’insuline et du glucagon<br />

b) Effets du glucagon<br />

Le glucagon agit préférentiellement sur le foie et ses effets sont opposés à ceux de l’insuline. Le<br />

glucagon est une hormone hyperglycémiante. Cet effet global résulte de plusieurs actions particulières<br />

:<br />

• il stimule la glycogénolyse ainsi que la néoglucogenèse hépatique (figure 1) ;<br />

• il induit une augmentation de la concentration plasmatique des acides gras par action sur la<br />

lipase hormonosensible ;<br />

• il stimule la β-oxydation pour la fourniture énergétique des cellules et permet ainsi une épargne<br />

du glucose.<br />

c) Effets de la somatostatine<br />

La somatostatine est une hormone globalement inhibitrice. Elle inhibe à la fois la sécrétion de<br />

glucagon et la sécrétion d’insuline.<br />

413


fiche<br />

159<br />

GLANDES ET HORMONES<br />

AGISSANT SUR LA CALCÉMIE<br />

Le taux de calcium plasmatique, ou calcémie, doit être stable et nécessite une régulation précise.<br />

Les parathyroïdes participent à cette régulation par les effets hypercalcémiants de la parathormone.<br />

Cependant la régulation implique d’autres hormones comme la calcitonine et le calcitriol.<br />

Les parathyroïdes n’apparaissent que chez les Vertébrés terrestres, c’est-à-dire chez les Vertébrés<br />

qui sont confrontés à un milieu pauvre en calcium.<br />

1 Structure des parathyroîdes et des cellules C thyroïdiennes<br />

Les parathyroïdes sont au nombre de quatre, elles sont situées dans la partie postérieure des lobes<br />

thyroïdiens. Deux sont en position inférieure et deux en position supérieure (figure 1). Elles sont<br />

vascularisées par des branches terminales des artères thyroïdiennes. On distingue deux types de<br />

cellules parathyroïdiennes : les cellules principales, qui sécrètent la parathormone, et les cellules<br />

oxyphiles dont le rôle est inconnu.<br />

Les cellules C thyroïdiennes (C pour claires), ou cellules parafolliculaires, sont des cellules<br />

isolées, d’origine neurodermique, intercalées entre les follicules thyroïdiens d’origine endodermique.<br />

Ces cellules sécrètent la calcitonine.<br />

Pharynx<br />

(face postérieure)<br />

Glande thyroïde<br />

Glandes<br />

parathyroïdes<br />

Œsophage<br />

Trachée<br />

Figure 1 Localisation des glandes parathyroïdes<br />

2 Structure et synthèse des hormones jouant sur la calcémie<br />

La calcitonine et la parathormone (PTH) sont des hormones peptidiques. La première est constituée<br />

de 32 acides aminés, la PTH de 84. La PTH est synthétisée sous la forme d’un précurseur<br />

plus volumineux, la pré-pro-PTH. La sécrétion de la PTH est stimulée par une diminution du taux<br />

plasmatique de calcium ionisé (hypocalcémie) tandis que celle de la calcitonine est déclenchée par<br />

une élévation de ce taux (hypercalcémie).<br />

Les vitamines D sont des substances liposolubles, dérivées des stérols, apportées par l’alimentation<br />

(vitamines D2 et D3). Elles peuvent également provenir d’une synthèse endogène (vitamine<br />

D3). La formation endogène a lieu au niveau de la peau, suite à l’irradiation ultraviolette qui<br />

transforme le 7-déhydrocholestérol en vitamine D3 ou cholécalciférol (figure 2). La vitamine D3<br />

doit subir deux hydroxylations avant d’acquérir un réel effet biologique. La première hydroxylation<br />

sur le carbone 25 se produit dans le foie tandis que la seconde a lieu au niveau du rein sur le<br />

premier carbone. L’hormone active est donc un 1, 25-dihydroxycholécalciférol également appelé<br />

calcitriol. La formation du calcitriol se fait sous l’action permissive de la PTH et également sous<br />

l’effet d’une hypophosphatémie.<br />

414


Apport alimentaire<br />

Foie<br />

Vitamine D 3<br />

UV<br />

(Cholécalciférol)<br />

Peau<br />

Pré-vitamine D 3 25(OH) -D 3<br />

Pro-vitamine D 3<br />

1-a-hydroxylase<br />

CALCITRIOL<br />

1,25 (OH) 2 Cholécalciférol<br />

Rein<br />

Figure 2 Les étapes de la synthèse du calcitriol<br />

3 Les effets biologiques de la pth, de la calcitonine et du calcitriol<br />

La PTH induit une élévation du taux de calcium plasmatique par action sur deux cibles principales,<br />

le rein et l’os. Au niveau de l’os, la PTH induit l’ostéolyse en stimulant indirectement<br />

l’activité des ostéoclastes, ce qui induit une libération du calcium par l’os. Au niveau rénal, la<br />

PTH exerce un double effet stimulant sur l’excrétion et sur la réabsorption du calcium. L’effet<br />

global est donc composite, il va souvent dans le sens d’une réabsorption nette de calcium. La<br />

PTH stimule également l’excrétion urinaire des phosphates, ce qui augmente indirectement le<br />

taux de calcium plasmatique. La PTH stimule l’hydroxylation rénale de la vitamine D qui aboutit<br />

à la synthèse du calcitriol.<br />

L’effet principal du calcitriol est la stimulation de l’absorption intestinale du calcium et des<br />

phosphates. Au niveau rénal, le calcitriol stimule la réabsorption du calcium. L’effet du calcitriol<br />

sur l’os est plus complexe. Il est apparemment dépendant de la dose et peut, soit stimuler l’ostéolyse<br />

et participer à la libération de calcium, soit avoir un effet minéralisant induisant une diminution<br />

du calcium plasmatique.<br />

La calcitonine inhibe l’ostéolyse, par inhibition directe des ostéoclastes, sans modifier l’ostéogenèse.<br />

Elle stimule également l’excrétion urinaire du calcium. Globalement son effet est donc<br />

hypocalcémiant.<br />

Ces trois hormones sont essentielles à la régulation de la calcémie, même si d’autres substances<br />

comme les hormones thyroïdiennes, les oestrogènes ou le glucagon participent secondairement à<br />

cette régulation.<br />

415


fiche<br />

160<br />

LES PHYTOHORMONES, MESSAGERS DES VÉGÉTAUX<br />

Les plantes sont des organismes pluricellulaires chez lesquels le développement et les adaptations<br />

aux changements des conditions environnementales sont contrôlés par des messagers chimiques<br />

intercellulaires que sont les phytohormones.<br />

1 La notion de phytohormone<br />

Les phytohormones sont des molécules organiques synthétisées par la plante, qui interviennent<br />

à de faibles concentrations dans la communication intercellulaire lors de processus organogènes<br />

(caulogenèse, rhizogenèse, etc.) et physiologiques (stress hydrique, défense, etc.).<br />

Cependant, au-delà de cette définition qui est commune à celle des hormones animales, les phytohormones<br />

présentent un certain nombre de spécificités illustrées par le tableau 1.<br />

Tableau 1 Comparaison entre phytohormones et hormones<br />

Site de<br />

production<br />

Site d’action<br />

Nature chimique<br />

Transport<br />

Action<br />

Chez les végétaux<br />

Cellules plus ou moins regroupées, voire<br />

diffuses au sein de la plante et non organisées<br />

en glandes.<br />

Action à distance sur des organes éloignés,<br />

mais action également sur le site de production,<br />

voire même sur la cellule productrice des<br />

messagers.<br />

Grande variété chimique, mais toujours<br />

constitué de petites molécules (dérivés d’acide<br />

aminé, stéroïdes, etc.).<br />

Transport par voies xylémiennes<br />

et phloèmiennes ainsi par voie intercellulaire.<br />

Nombre des effets très important pour une<br />

même phytohormone. De plus, interactions<br />

entre phytohormones multiples et complexes.<br />

Chez les animaux<br />

Cellules regroupées, en général,<br />

en glandes endocrines.<br />

Action à distance sur des organes<br />

plus ou moins éloignés.<br />

Grande variété chimique, certaines<br />

molécules pouvant être de grande<br />

taille, comme les peptides.<br />

Transport par le système sanguin.<br />

Effets relativement limités sur<br />

les cellules cibles et interactions<br />

limitées.<br />

Les caractéristiques<br />

des<br />

phytohormones<br />

2 Action des phytohormones sur les tissus<br />

Les hormones sont des molécules oligodynamiques et leur effet est fonction de la quantité de messagers<br />

libres présents dans le milieu. Cette quantité est fonction du niveau de synthèse, de celui de<br />

la dégradation, et de celui de la conjugaison (association avec d’autres molécules).<br />

Dans les tissus végétaux, trois paramètres sont importants pour déterminer le rôle joué par une<br />

hormone :<br />

• l’environnement hormonal ; c’est-à-dire l’influence des autres hormones qui agissent sur le<br />

tissu lors d’un phénomène de réponses croisées. Cette interaction peut être de type :<br />

– additif lorsque deux ou plusieurs hormones renforcent réciproquement leur effet (effet auxinique<br />

renforcé par les gibbérellines au niveau du limbe) ;<br />

– antagoniste lorsque les hormones ont des effets opposés sur le tissu cible (auxine qui retarde<br />

la chute des feuilles alors que l’éthylène l’accélère) ;<br />

– en synergie lorsque les hormones se complètent pour la réalisation d’un effet (auxine et cytokinines<br />

pour la division des cellules et la néoformation des bourgeons).<br />

416


• la concentration de l’hormone qui peut avoir des effets inverses à forte ou faible concentration ;<br />

c’est le principe de la dose-réponse vis-à-vis du tissu cible (effet auxinique au niveau racinaire<br />

et caulinaire).<br />

• la sensibilité du tissu en fonction de son âge et sa localisation ceci en relation avec la présence<br />

de récepteurs et des voies de signalisation intracellulaire.<br />

Tableau 2 Les fonctions des phytohormones<br />

Les phytohormones<br />

et<br />

le développement<br />

de<br />

l’appareil<br />

végétatif<br />

Famille des auxines<br />

- Permet la croissance cellulaire et différenciation tissulaire (xylémienne)<br />

- Stimule l’activité mitotique cambiale<br />

- Contrôle la croissance des bourgeons axillaires et la dominance apicale<br />

- Retarde l’abscission des feuilles<br />

- Phototropisme et gravitropisme<br />

- Allonge la racine et de la tige par auxèse<br />

- Active la rhizogenèse<br />

- Détermine la dominance apicale<br />

- Permet le développement des fleurs et des fruits<br />

Famille des Gibbérellines<br />

- Favorise la croissance cellulaire<br />

- Détermine l’allongement par déboîtement des entre-nœuds de la tige<br />

- Permet parfois la levée de dormance<br />

- Intervient lors de la germination des graines<br />

- Active la montaison qui déclenche la mise à fleur<br />

Acide abscissique<br />

- Gère le stress hydrique en contrôlant l’ouverture stomatique<br />

- Contribue à la chute des feuilles<br />

- Détermine la dormance de la graine<br />

- Inhibe la levée de dormance<br />

Famille des Cytokinines<br />

- Active les divisions et la croissance cellulaires<br />

- Stimule la néoformation des bourgeons latéraux<br />

- Retarde la sénescence des feuilles<br />

- Permet le débourrement des bourgeons<br />

Ethylène<br />

- Active la floraison<br />

- Déclenche l’abscission foliaire<br />

- Contrôle la maturation et le développement des fruits<br />

Famille des Brassinostéroïdes<br />

- Stimule l’élongation des organes caulinaires (tiges et feuilles)<br />

- Participe à la division cellulaire avec l’auxine<br />

- Intervient dans la sénescence<br />

- Favorise la floraison<br />

Acide jasmonique<br />

- Est mise en jeu lors de réactions de défense et de stress<br />

- Permet le développement du pollen<br />

Acide salicylique<br />

- Participe aux processus de résistance systémique acquise<br />

- Intervient dans la thermogenèse<br />

417


fiche<br />

161<br />

CARACTÉRISTIQUES<br />

DES PRINCIPALES PHYTOHORMONES<br />

Les hormones végétales sont regroupées en cinq familles principales auxquelles s’ajoutent<br />

d’autres groupes qui interviennent également dans le contrôle du développement de la plante.<br />

Ces hormones appartiennent à des familles chimiques très variées et peuvent avoir des fonctions<br />

multiples.<br />

Voir fiche :<br />

La notion de<br />

phytohormone<br />

1 La diversité des familles de phytohormones<br />

Les premières molécules identifiées ont été les auxines, les gibbérellines, l’acide abscissique, les<br />

cytokinines, l’éthylène et depuis peu d’autres molécules comme les brassinostéroïdes, l’acide jasmonique,<br />

l’acide salicylique ou encore des prolamines et des oligosaccharides (figure 1).<br />

Auxines Gibbérellines Cytokines Acide abscissique<br />

H<br />

CH OH 2<br />

C C<br />

CH CH<br />

CH<br />

3<br />

3<br />

HN CH CH3<br />

3<br />

C<br />

C<br />

2<br />

C CH C<br />

C C C C<br />

C<br />

CH COOH<br />

O<br />

C C CH CH<br />

C 2<br />

O<br />

C<br />

N<br />

OH<br />

C C<br />

C<br />

N C<br />

HO C C C C<br />

COOH<br />

OH<br />

C<br />

C C C<br />

CH<br />

C C<br />

C C<br />

HC<br />

C<br />

N<br />

C<br />

CH 3<br />

C<br />

CH CH<br />

N<br />

O<br />

N<br />

3 2<br />

H O<br />

COOH<br />

H<br />

Acide (S)-abscissique<br />

Acide indole-3-acétique<br />

GA3 (Acide gibbérellique)<br />

Trans-zéatine<br />

Éthylène Acide jasmonique Acide salicylique Brassinostéroïdes<br />

OH<br />

CH 3<br />

CH<br />

O<br />

3<br />

CH 3<br />

CH 2<br />

CH CH<br />

2<br />

3<br />

C<br />

H<br />

H<br />

C<br />

CH CH<br />

C<br />

CH OH CH<br />

C C<br />

3<br />

C C COOH<br />

3<br />

H 3 C<br />

C<br />

H<br />

H<br />

C COOH<br />

HO<br />

C<br />

Ethylène<br />

CH C C OH<br />

2<br />

C<br />

O<br />

HO<br />

Brassinolide<br />

Acide jasmonique<br />

Acide salicylique<br />

O<br />

Figure 1 Formules chimiques de quelques phytohormones<br />

2 Les formes principales et la production des phytohormones<br />

Au sein de la plante, on peut distinguer une forme chimique prédominante de messager hormonal<br />

pour chacune des familles (figure 1). Cette forme est associée à des intermédiaires de biosynthèse,<br />

chimiquement proches et qui peuvent agir de la même manière.<br />

La synthèse des phytohormones a lieu dans différents organes de l’appareil végétatif et dans les<br />

organes reproducteurs. Leur action peut se faire in situ, ou suite à un transport sur des distances<br />

plus ou moins longues. La distribution des messagers entre les organes se fait majoritairement par<br />

les liquides qui circulent dans les tissus conducteurs du phloème et du xylème. Le déplacement<br />

peut être polarisé, comme dans le cas de l’auxine. Par ailleurs, au cours du transport, les messagers<br />

sont souvent combinés à des molécules qui les stabilisent (tableau 1).<br />

La réponse du tissu peut être due à l’action d’une seule phytohormone ou à celle d’une combinaison<br />

de plusieurs messagers. Cette réponse est fonction du tissu, de la concentration en médiateurs<br />

et du contexte phytohormonal.<br />

Voir mode<br />

d’action des<br />

hormones<br />

3 Le mode d’action des phytohormones<br />

Les phytohormones agissent sur les cellules cibles en se liant à des récepteurs membranaires ou<br />

intracellulaires. Cette interaction active des voies de signalisation intracellulaire à l’origine de<br />

l’amplification du signal qui se traduit, comme dans le règne animal, soit par une modification<br />

rapide du métabolisme de la cellule amenant une réponse immédiate et soit par la modulation de<br />

l’expression de gènes.<br />

418


Tableau 1 Nature et modalités de synthèse et de transport des phytohormones<br />

Nature<br />

Famille des auxines<br />

Dérivés de l’acide indole-3-acétique<br />

(AIA).<br />

Famille des gibbérellines<br />

Dérivés de l’acide gibbérellique (GA 3<br />

)<br />

Acide abscissique<br />

Molécule (ABA) représentée<br />

par plusieurs isomères ayant presque<br />

la même activité.<br />

Famille des cytokinines<br />

Famille comptant environ 200 molécules<br />

(CK).<br />

Éthylène<br />

Molécule C 2<br />

H 4<br />

sous forme de gaz.<br />

Famille des brassinostéroïdes<br />

Environ 40 molécules de phytostérols<br />

représentées par le brassinolide (BR1).<br />

Famille de l’acide jasmonique<br />

Vaste famille représenté par l’acide<br />

jasmonique (AJ).<br />

Acide salicylique<br />

Molécule (AS) présente chez tous les<br />

végétaux.<br />

Biosynthèse et transport<br />

- Synthétisées dans les primordia foliaires et les feuilles à partir<br />

principalement du tryptophane (+ voies accessoires possibles).<br />

- Forme libre ou conjuguée à des acides aminés.<br />

- Transport par le phloème et le parenchyme de manière unidirectionnelle<br />

et basipète.<br />

- Synthétisées dans les jeunes organes en croissance et dans<br />

la graine en germination. Dérivent des composés terpéniques<br />

selon diverses voies en fonction des espèces, donnant un diterpène<br />

tétracyclique.<br />

- Conjuguées à des oses.<br />

- Transport dans les sèves brute et élaborée.<br />

- Sesquiterpène synthétisé au niveau des racines et dans les cellules<br />

stomatiques.<br />

- Conjugué à du glucose.<br />

- Pas de transport, synthèse in situ dans les graines et les feuilles.<br />

- Synthèse racinaire pour laquelle la voie n’est pas clairement<br />

déterminée. Un noyau adénine peut être complété par une<br />

chaîne latérale terpénique, par exemple.<br />

- Combinées à des ribosides pendant le transport.<br />

- Acheminées de manière acropète vers les feuilles, par la sève<br />

brute.<br />

- Synthèse à partir de méthionine au niveau des fruits, des<br />

graines, des fleurs et des feuilles âgées.<br />

- Gaz diffusant dans l’organe, pouvant même s’échapper du tissu<br />

vers l’atmosphère.<br />

- Dérivés terpéniques donnant des stérols différents par les substituants<br />

portés par les cycles.<br />

- Distribution et transport mal connus.<br />

- Dérive des acides gras qui, par cyclisation, donnent un cycle<br />

cyclopentanone portant deux chaînes latérales.<br />

- Molécules proches des prostaglandines des animaux, conjuguées<br />

à des acides aminés ou à des oses.<br />

- Dérive du précurseur aminé, la phénylalanine, qui par une voie<br />

complexe, donne de l’acide salicylique.<br />

419


Sous la direction de Daniel Richard<br />

Nathalie Giraud • Thierry Soubaya<br />

Patrick Chevalet • Fabienne Pradere<br />

BioLogie<br />

Licence<br />

tout le cours en fiches<br />

Cet ouvrage est organisé autour des données modernes de la <strong>Biologie</strong> et<br />

couvre aussi bien les domaines de la biologie moléculaire que ceux de la<br />

systémique. Chaque fois que possible, l’approche est transversale, mettant<br />

en avant les principes fondamentaux de fonctionnement des êtres vivants.<br />

La présentation est adaptée aux besoins des étudiants : fiches synthétiques,<br />

représentation imagée, QCM avec corrections argumentées.<br />

276 fiches regroupés en 26 chapitres abordent l’ensemble des<br />

aspects de la <strong>Biologie</strong>.<br />

Des sujets de synthèse sont proposés à la fin de l’ouvrage.<br />

Un glossaire français-anglais de 300 termes scientifiques permet de<br />

retrouver rapidement la définition d’une notion et sa traduction.<br />

Les abréviations classiquement utilisées en <strong>Biologie</strong> sont répertoriées<br />

avec leur définition.<br />

Le lecteur bénéficie de bonus web sur le site dunod.com : animations<br />

illustrant certains processus dynamiques, QCM supplémentaires, corrigés<br />

des sujets de synthèse.<br />

DANIEL RICHARD<br />

est ancien professeur<br />

de biologie à l’IUFM Midi<br />

Pyrénées (Toulouse).<br />

NaThalIe GIraUd<br />

et FabIeNNe Pradere<br />

sont professeurs agrégés<br />

à l’IUFM Midi-Pyrénées.<br />

ThIerry SoUbaya<br />

est professeur agrégé<br />

en classes préparatoires<br />

bCPST.<br />

PaTrICk ChevaleT<br />

est maître de conférences<br />

à l’IUFM Midi-Pyrénées<br />

(Toulouse).<br />

Public :<br />

Étudiants en Licence de Sciences de la vie<br />

Candidats aux concours d’entrée aux écoles d’ingénieurs<br />

Agro/Véto<br />

Étudiants en Master préparant le CAPES SVT<br />

Sommaire<br />

Structure du vivant • Information génétique • Métabolismes et fonctions<br />

de nutrition • Fonctions de relation • Reproduction et développement<br />

Diversité du vivant et écologie<br />

6688519<br />

ISBN 978-2-10-053449-4<br />

www.dunod.com

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