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Près de la moitié enfin de ces jeunes patientes étrangères a besoin d’un traducteur, comme chez les garçons du même âge.
La situation des adolescentes concernant le logement est proche de celle des femmes plus âgées, près de la moitié vit dans
un logement précaire, 10 % à la rue.
Leur mode de contact avec Médecins du Monde ne varie pas considérablement par rapport aux autres patients, elles sont cependant
deux fois plus nombreuses à avoir été orientées par l’intermédiaire d’une institution administrative (14 % vs 7 %).
Les adolescentes, comme l’ensemble des patients mineurs, ont recours plus souvent que les autres patients à Médecins du
Monde pour rencontrer un médecin ou un dentiste, alors que la demande sociale en revanche est plus faible.
Sur le plan administratif, les jeunes patientes dépendent approximativement à part égale soit de l’assurance maladie (38 %),
soit de l’AME (32 %).
Il est à noter qu’environ 21 % de ces adolescentes ne peuvent bénéficier du dispositif AME car ne remplissant pas le critère
de résidence requis, ceci beaucoup plus fréquemment que les autres patients de Médecins du Monde (11 % environ).
Elles sont enfin, comme l’ensemble des consultants, nombreuses à ne bénéficier d’aucune couverture maladie malgré l’existence
de droits potentiels (78 %).
Les adolescentes consultent en tout premier lieu pour des motifs gynécologiques (27.5 % des consultations chez les 13-
17 ans, 36 % chez les 16-17 ans) et ORL (12.8 %).
Les pathologies dermatologiques (10.3 %) et gastro-entérologiques (9.3 %) sont les autres diagnostics les plus fréquemment
posés.
La comparaison avec les autres patients de Médecins du Monde indique une fréquence plus élevée des consultations pour
motifs dermatologiques (10.3 %) et surtout ORL (23.0 %) chez les garçons du même âge.
Les patientes de 13-17 ans enfin ne sont pas épargnées par la souffrance psychique mentionnée chez 17 % d’entre elles
(19 % chez les garçons du même âge et 21 % chez les femmes plus âgées).
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