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Quant au partage du matériel, près de neuf personnes sur dix ne partagent ni la seringue, ni la cuillère, ni le coton, ni
le tampon alcoolisé, ni l’eau.
De même, les pailles de sniff ne sont pas partagées dans 91 % des cas.
Quant aux consommateurs de crack, près de 68 % des personnes utilisant les pipes à Crack ne la partagent pas, 74 % ne
partagent pas l’embout.
Les personnes qui partagent la pipe à crack déclarent le faire souvent dans 40 % des cas. Les personnes qui partagent l’embout
le font majoritairement de manière occasionnelle (79 %).
Tous partages confondus, 68 % ont eu lieu au cours des trois derniers mois, 18 % il y a plus d’un an. Les partages concernent
aussi bien le prêt que l’emprunt : 73 % de ceux qui partagent déclarent le faire avec un proche, 23 % avec un partenaire
sexuel, 14 % avec un inconnu.
Les modes de contamination par l’hépatite C semblent bien connus en ce qui concerne la seringue (95 %), un peu
moins pour le partage du coton (86 %) ou pour la cuillère (82 %).
Sept personnes sur dix connaissent le risque du partage de la pipe à crack, un peu plus (81 %) connaissent le risque du partage
de l’embout de pipe à crack.
Près de 40 % des personnes interrogées ignorent que le partage de la paille de sniff est un facteur de contamination.
De même, 30 % ignorent le risque de transmission mère-enfant pendant la grossesse.
Cette campagne de dépistage a permis à nouveau de parler de l’hépatite C, en
particulier avec des patients porteurs mais non suivis, et de dépister des personnes
n’ayant pas fait le test. Elle a permis de très nombreux contacts informels
avec des personnes qui ne souhaitaient pas remplir de questionnaire, et de leur
redonner des informations sur les hépatites, leur mode de contamination, leur
diagnostic et leurs traitements.
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