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- Traumatologie : 3,1 % - Urologie/Néphrologie : 2,3 % - Endocrinologie : 1,8 % - Infectieux : 1,8 % - Diagnostic en attente : 1,2 % La population vue en première consultation est en relativement bon état de santé.A noter le nombre important de femmes enceintes reçues (31 % des femmes en âge de procréer). Les problèmes dentaires sont les plus nombreux. Vaccinations : Les vaccinations sont à jour avec carnet l’attestant pour 14 % des personnes interrogées et non à jour à priori pour 86 % d’entre elles, principalement les plus de 10 ans. Sérologies VIH et hépatites et bilan biologique : Résultats positifs / nombre de tests pratiqués - VIH : 5 / 374 = 1,3 %, soit 8 fois plus qu’en population générale, la prévalence étant de 0,16 % 81 . -VHB : 17 / 371 = 4,6 % (antigène Hbs+), soit 7 fois plus qu’en population générale, la prévalence étant de 0,68 % en population générale 82 , - VHC : 26 / 373 = 7 %, soit 8 fois plus qu’en population générale, la prévalence étant de 0,86 % 83 , - NFS anormale : 35 / 368 = 9,5 % - Glycémie à jeun anormale : 9 / 150 = 6 % - Parasitologie des selles : 9 / 53 = 17 % - Parasitologie des urines : 2 / 28 = 7,1 % Parmi les 5 personnes séropositives au VIH, quatre sont originaires d’Afrique subsaharienne (dont 3 sont des femmes), et une vient de Mongolie. Pour le VHB, 8 personnes infectées sont originaires d’Europe de l’Est, 4 d’Asie (dont 3 de Mongolie) et 5 d’Afrique (dont 3 de RDC). Les séropositifs au VHC sont majoritairement originaires d’Europe de l’Est (21 dont 12 Tchétchènes). Deux viennent de Mongolie, deux du Pakistan, et une personne d’Afrique (RDC). Tuberculose : Sur 294 radiographies pulmonaires pratiquées, 15 radios étaient anormales dont 2 cas confirmés de tuberculose pulmonaire, soit 0.7 %. Les 2 cas sont originaires de Madagascar et de Géorgie. 81. BEH n°11 du 15 mars 2005. 82. Estimation des taux de prévalence des anticorps anti-VHC et des marqueurs du virus de l’hépatite B chez les assurés sociaux du régime général de France métropolitaine, 2003-2004. InVS, CNAMTS, CETAF, janvier 2005. 83. Estimation des taux de prévalence des anticorps anti-VHC et des marqueurs du virus de l’hépatite B chez les assurés sociaux du régime général de France métropolitaine, 2003-2004. InVS, CNAMTS, CETAF, janvier 2005. 149
Les enfants Qu’il s’agisse d’exclusion, de pauvreté ou de maladie, les enfants sont les plus vulnérables. Selon le rapport du CERC 84 , en France, deux millions d’enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté et le nombre de mineurs isolés est estimé à 40 000. En outre, une enquête de l’INSEE montre que 16 000 enfants sont sans-abri. En plus du suivi pédiatrique dispensé dans les centres de soins, Médecins du Monde a initié des missions de lutte contre le saturnisme, visant à repérer et protéger les enfants victimes d’une intoxication au plomb et se bat pour faire reconnaître le saturnisme comme une priorité de santé publique. La mission Parrainage, apporte un soutien aux enfants isolés de leur famille par l’hospitalisation. La mission Parrainage dans les hôpitaux existe depuis 1988. Les parrains/marraines font au minimum 3 visites par semaine à l’enfant qu’ils parrainent, dont une visite pendant le weekend. Ces visites permettent de soutenir et d’accompagner un enfant isolé pendant la durée de son hospitalisation. Elles permettent aussi de briser sa solitude, d’être à l’écoute de ses besoins, partager l’espoir et la force de lutter. Le bénévole fait le lien avec l’équipe soignante et facilite le maintien des relations avec la famille de l’enfant dans le respect de son identité et de sa culture. Après une sélection rigoureuse, les bénévoles reçoivent une formation de quatre jours dispensée par Médecins du Monde, complétée par des groupes de paroles et des journées de formation continue. Le suivi des parrainages est assuré par des coordinatrices expérimentées, toujours en complémentarité avec l’équipe soignante. L’action se situe essentiellement dans les hôpitaux parisiens. Fin 2005, la mission a été mise en place à l’hôpital de Cayenne. En 2005, la mission a parrainé 111 enfants. La mission Saturnisme existe depuis 1993. Le saturnisme est une intoxication au plomb qui atteint le système nerveux central. Les conséquences sont irréversibles. Il n’existe aucun traitement curatif. Les petites filles alors intoxiquées transmettront le plomb à leur bébé, pendant leur grossesse. L’intervention de Médecins du Monde se base sur le repérage des habitats insalubres pour la prévention du saturnisme et par la protection des enfants intoxiqués. Médecins du Monde demande à ce qu’une politique volontariste et systématique soit enfin menée pour lutter contre le saturnisme infantile. La mission saturnisme de la mission Banlieue intervient dans les immeubles insalubres pour repérer les risques de saturnisme infantile et informer les familles de leurs droits. Sont également proposés le suivi du dispositif de dépistage et l’accompagnement des enfants intoxiqués. Ces actions sont faites en lien avec les services de l’Etat, les acteurs de santé, PMI, pédiatres, médecins scolaires et services d’hygiène des villes, dans la mesure de leur volonté. Extrait du rapport d’activité 2005 de la mission saturnisme Entre 2003 et 2005, la mission saturnisme de Médecins du Monde a repéré 443 immeubles. Pour ces immeubles repérés, on constate que 78 % sont en mauvais état, ou insalubres et pour certains en péril. Ils présentent un risque important d’intoxication des enfants par le plomb. Tableau 121 : Etat des immeubles repérés entre 2003 et 2005 Etat des immeubles Nanterre Clichy Colombes Gennevilliers Bois Colombes La Garenne Colombes Villeneuve La Garenne Total % Bon état 19 39 16 7 11 2 3 97 22 % Mauvais état 41 42 65 14 13 15 0 190 43 % Insalubre 56 31 18 42 1 2 0 150 34 % En péril 0 2 1 1 0 0 2 6 1% TOTAL 116 114 100 64 25 19 5 443 100 % La mission a centré ses actions sur les immeubles à risques, regroupant les immeubles en mauvais état, insalubres et en péril. 84. CERC : Conseil de l’emploi, des revenus et de la cohésion sociale. 150
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