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Figure 34 : Evolution de la structure par âge des patients de Médecins du Monde entre 2000 et 2005
L’une des évolutions notable, ces dernières années, est la féminisation des consultants. D’environ 40 % en 2000, la proportion
de patients de sexe féminin est de 44 % en 2005.
Entre 2000 et 2005, la proportion de patients de nationalité française a diminué de moitié, passant de 22 à 11 % (tableau 115).
Cette variation est bien due à une diminution de l’effectif des français (et non pas seulement à une augmentation du nombre
des étrangers), diminuant du même coup leur part relative parmi les consultants.
Tableau 115 : Répartition des patients de Médecins du Monde selon la nationalité de 2000 à 2005
FRANÇAIS
ETRANGERS
% n % n
2005 10.9 2 315 89.1 18 988
2004 11.2 2 209 88.8 17 454
2003 14.4 2 640 85.6 15 671
2002 13.1 3 159 86.9 20 956
2001 14.4 3 306 85.6 19 667
2000 21.7 5 908 78.3 21 319
Les groupes continentaux les plus représentés depuis 2000 parmi les patients de Médecins du Monde sont, par ordre d’importance,
le Maghreb, l’Afrique subsaharienne et l’Europe (hors UE).
Notons que la part des ressortissants d’un pays européen hors UE a plus que doublé entre 2000 et 2005 (respectivement
11.3 % et 26.0 %).
La hiérarchie enfin des nationalités les plus représentées n’a que très peu varié ces six dernières années.
Cinq pays regroupent approximativement 50 à 60 % des patients de Médecins du Monde depuis 2000 : l’Algérie, la Roumanie,
la France, le Maroc et le Cameroun.
On observe que la Roumanie, qui était en « quatrième place » des pays les plus représentés jusqu’en 2004 est la seconde
nationalité la plus fréquente en 2005.
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