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Le secteur bancaire suisse - Association suisse des banquiers

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<strong>Le</strong> GAFI a pour objectif d’élaborer <strong>des</strong> standards internationaux pour lutter contre<br />

le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme et de contrôler périodiquement<br />

le respect de ces recommandations par les Etats membres. En avril 2005, le<br />

GAFI a procédé pour la troisième fois en Suisse à une évaluation par pays. Il a<br />

évalué dans ce cadre l’avancement de la mise en œuvre <strong>des</strong> 40 recommandations<br />

et <strong>des</strong> 9 recommandations spéciales de 2001 et 2004 auprès <strong>des</strong> autorités, banques<br />

et autres intermédiaires financiers.<br />

En juin 2003, et pour la première fois depuis leur élaboration, le GAFI a intégralement<br />

révisé ses 40 recommandations pour les adapter aux nouvelles formes de<br />

criminalité en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.<br />

<strong>Le</strong> GAFI n’a cessé de compléter son catalogue de mesures, notamment en intégrant<br />

les délits financiers et boursiers dans la liste <strong>des</strong> infractions préalables au blanchiment<br />

d’argent. L’aspect coûts / bénéfices de telles mesures ne joue en principe qu’un<br />

rôle secondaire.<br />

Mise en œuvre <strong>des</strong> recommandations du GAFI en Suisse<br />

En comparaison internationale, la Suisse dispose d’un dispositif solide et complet<br />

en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. Cela est reconnu par le GAFI,<br />

d’autant plus que la Suisse a joué depuis toujours un rôle de pionnier dans la lutte<br />

contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. La CDB a en effet<br />

constitué la base <strong>des</strong> 40 recommandations du GAFI sur la lutte contre le blanchiment<br />

d’argent. <strong>Le</strong>s banques ont le plus grand intérêt à ce que cette reconnaissance<br />

soit maintenue.<br />

Après la révision <strong>des</strong> recommandations du GAFI en 2003, le Conseil fédéral a<br />

ouvert en janvier 2005 une procédure de consultation relative à plusieurs adaptations<br />

législatives en vue de la mise en œuvre <strong>des</strong> adaptations nécessaires. <strong>Le</strong>s<br />

propositions portaient notamment sur un allongement de la liste <strong>des</strong> délits préalables<br />

au blanchiment d’argent et un élargissement du cercle <strong>des</strong> établissements<br />

assujettis à la LBA. <strong>Le</strong> Conseil fédéral a également préconisé que la LBA tienne<br />

mieux compte <strong>des</strong> besoins existants en matière d’échange d’informations entre<br />

autorités impliquées dans la lutte contre le blanchiment d’argent. Enfin, il a proposé<br />

d’imposer <strong>des</strong> obligations de transparence aux détenteurs d’actions au porteur<br />

à l’égard de la société. En raison de la critique de certains aspects <strong>des</strong> propositions<br />

relatives à la mise en œuvre <strong>des</strong> recommandations révisées du GAFI de<br />

la part de l’ASB et de la place financière en général, une version plus modérée et<br />

mieux axée sur la pratique de la LBA a été élaborée pour entrer en vigueur le<br />

1 er février 2009.<br />

77<br />

<strong>Le</strong> <strong>secteur</strong> <strong>bancaire</strong> <strong>suisse</strong><br />

<strong>Le</strong>s efforts faits par la Suisse pour mettre en œuvre les recommandations révisées<br />

ont été salués par le GAFI. En raison <strong>des</strong> mesures prises depuis la dernière évaluation<br />

par pays effectué par le GAFI en 2005, la surveillance internationale de la<br />

Suisse dans le cadre du processus d’évaluation mondial du troisième cycle (2004-<br />

2011) a pris fin. A l’avenir, la Suisse ne sera donc plus examinée par le GAFI que<br />

tous les deux ans dans le cadre d’une procédure simplifiée. Malgré les carences<br />

encore mises en évidence par le GAFI ( efficacité du système de déclaration <strong>des</strong><br />

soupçons, transparence en matière d’actions au porteur et mesures pour la mise<br />

en œuvre de standards internationaux visant à geler les avoirs de provenance<br />

terroriste ), la Suisse fait partie <strong>des</strong> premiers pays, avec l’Italie, la Norvège et le<br />

Royaume-Uni, à bénéficier d’un examen selon la procédure simplifiée.

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