25.12.2014 Views

LIBERTE EGALITE FRATERNITE REPUBLIQUE D'HAITI AU NOM ...

LIBERTE EGALITE FRATERNITE REPUBLIQUE D'HAITI AU NOM ...

LIBERTE EGALITE FRATERNITE REPUBLIQUE D'HAITI AU NOM ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Attendu qu'il est de principe que le supérieur responsable, informé, doit agir pour empêcher ou<br />

réprimer l'infraction. Cette règle vise aussi bien les commandants directs que leurs supérieurs.<br />

Attendu que "lorsqu'un subordonné est poursuivi comme auteur principal d'un crime et même<br />

lorsque ses supérieurs hiérarchiques ne peuvent être poursuivis comme co-auteurs, ils sont<br />

considérés comme complices dans la mesure où ils ont organisé ou toléré les agissements<br />

criminels de leurs subordonnés".<br />

Attendu que le non-respect du principe de "Commandement" ou de "Hiérarchie" étant au point<br />

de vue militaire passible de sanction (arts. 3-1, 3-2, 3-26, 3-27, 3-28 etc.)du code de Manuel de<br />

Justice Militaire, le fait par les Capitaines Castera et Timo par rapport au colonel Groshommes;<br />

et ce dernier par rapport au commandement en chef de l'armée, de demeurer à leurs postes<br />

respectifs après les événements, dénote qu'ils avaient, chacun pour sa part, jouir de la complicité<br />

de leurs supérieurs hiérarchiques.<br />

Sur la tolérance vis-à-vis du "FRAPH"et délits contre la Constitution.<br />

Attendu que tous les éléments de l'instruction ont clairement révélé que les militaires à Raboteau<br />

ont conjointement agi avec les civils armés communément appelés "FRAPH".<br />

Attendu que par une lettre en date du 1 er octobre 1993 les sieurs Emmanuel Constant Secrétaire<br />

et Louis Jodel Chamblain Coordonnateur général du Front pour l'Avancement et le Progrès<br />

Haïtien (Fraph) 118, Rue Pavée ont écrit au Ministre de l'Intérieur René Prosper pour solliciter la<br />

législation du Fraph créé le 18 août 1993.<br />

Attendu que le 5 novembre 1993, le Ministre de l'Intérieur a fait une lettre responsive pour<br />

déclarer à Monsieur Chamblain que le "Fraph"a été reconnu et que cette association est inscrite<br />

au # DG: 041 du registre tenu à cette fin au Ministère de l'Intérieur.<br />

Attendu que le Fraph émergeant sur le régime militaire de Cédras se caractérisait comme une<br />

organisation paramilitaire particulièrement violente.<br />

Attendu qu'en acceptant l'évolution d'un tel corps armé sur le territoire national particulièrement<br />

sur le site de Raboteau les 18 et 22 avril 1994, le Haut-Commandement de l'Armée d'Haïti est<br />

rentré directement en violation des arts. 263, 263-1 de la Constitution qui stipule: "Aucun autre<br />

corps armé ne peut exister sur le territoire national". Dire, que le Haut Commandement des<br />

Forces Armées d'Haïti est responsable de tous les actes commis par les membres du groupe<br />

Fraph assistant les militaires lors des événements des 18 et 22 avril 1994 à Raboteau pour les<br />

avoir cautionner.<br />

Infraction par omission<br />

Attendu que l'infraction se commet soit par action soit par omission.<br />

96

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!