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LIBERTE EGALITE FRATERNITE REPUBLIQUE D'HAITI AU NOM ...

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faisant l’objet de l’enquête :<br />

- s’il y a eu conflit armé : les crimes commis constituent « les crimes de guerre ».<br />

- s’il n’y a pas eu de conflit armé interne : dans ce cas, les crimes commis sont des crimes de<br />

droit commun.<br />

Conflit armé-« crimes de guerre »<br />

Attendu que des règles régissant l’action des Forces Armées lors de problèmes internes, états<br />

d’urgence et conflits armés internes sont établies dans l’ordre juridique international.<br />

Attendu que le droit de la guerre régit l’usage de la force dans les relations internationales de<br />

même que la conduite des opérations militaires. Le développement coutumier et par la suite<br />

conventionnelle du droit de guerre (lus in Bello), se fonde à son tour sur un ensemble de<br />

principes de base, connus sous l’appellation de « règles d’or », à savoir :<br />

1- Le combattant doit, à tout moment, se distinguer de la population civile et diriger les<br />

opérations vers les objectifs militaires.<br />

2- Le combattant ne jouit pas d’une liberté illimitée dans le choix des moyens et méthodes de<br />

combat.<br />

3- On ne doit pas causer de dommages et de souffrances non nécessaires ou hors de populations<br />

avec l’avantage militaire concret visé dans chaque opération.<br />

4- Moyens et procédés perfides ne seront pas utilisés.<br />

5- Sont interdits les actes de réprésailles contre les êtres humains, individuellement ou<br />

collectivement.<br />

De plus l’article 3 commun aux Conventions de Genève de 1949 fixe des garanties en faveur de<br />

ceux qui ne participent pas aux opérations, ont cessé d’y participer, qui y participaient et se sont<br />

rendus, et ceux qui sont hors de combat. Ces garanties sont l’interdiction des attentats contre la<br />

vie ou l’intégrité physique, la prise d’otages, les traitements humiliants et dégradants, les<br />

condamnations et exécutions sans procès préalable devant un tribunal légitime constitué, et<br />

respectueux de garanties de procédures reconnues comme indispensables par les peuples<br />

civilisés…<br />

En résumé, nous pouvons conclure que les conflits armés non internationaux ou guerres internes<br />

ont été réglementés par le Droit de la guerre dans tous leurs aspects.<br />

C’est pour cette raison que l’action militaire dans ces conflits doit non seulement être assujetie<br />

aux instructions et ordres donnés par les commandements responsables et en accord avec les<br />

plans et ordres émanant des autorités supérieures de l’État, mais aussi à la législation nationale et<br />

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