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LIBERTE EGALITE FRATERNITE REPUBLIQUE D'HAITI AU NOM ...

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LOUIS ERNST JEAN-JACQUES: 32 ans, Rue Anténor Firmin # 61-65 finissant en Droit,<br />

Catholique.- Évènement du 18 avril 1994.<br />

Ce 18 avril, de très tôt, je me dirigeais vers mon travail (AICF). J'ai vu la zone encerclée. Quand<br />

les militaires sont arrivés chez moi, ils ont défoncé la porte. J'ai ouvert une autre porte pour<br />

m'échapper. C'est alors que je pris une blessure au poignet. A la rue Camayol, j'ai vu beaucoup<br />

de militaires que je n'ai pas identifié, également des membres du groupe FRAPH, mais je n'ai pas<br />

eu le temps de les identifier. Ce 18 avril, les militaires avaient frappé beaucoup de gens, ils ont<br />

pénétré dans la maison des gens et ils ont écrasé leurs effets. C'est à la suite des violences que<br />

Valcius Valcin, le père d' Olgate est décédé.<br />

CHARLES SAINT- PHAR: 34 ans, rue du Quai, Gonaïves, férailleur, catholique.<br />

Le 22 avril, la zone de Raboteau était encerclée par les militaires. En fuyant ma maison, j'ai vu<br />

Ti claude toucher par une balle puis, je pris un voilier. Avant ce 22, j'étais roué de coups par<br />

Thony. Parmi les militaires présents ce 22, je connais Amazan Jean-Libert.<br />

P<strong>AU</strong>LETTE THOMAS: 30 ans, rue du Quai commerçante, catholique<br />

Ce 22 avril pendant que je préparais mon fils à aller à l'école, les militaires sont venus frapper à<br />

ma porte. Ils me demandaient pour Cubain. Ils m'ont forcé à coucher à plat ventre et ils m'ont<br />

rouée de coups. L'ex caporal Mondélus Norélus m'a menacée de mort. Les messieurs ont brisé<br />

tous mes effets.<br />

GÉDÉON PHILOGENE: 57 ans Raboteau-Gonaïves, pêcheur de profession, catholique.<br />

J'ai vu de mes yeux Jean-Claude tombé sous les balles assassines des militaires à peine sortait-il<br />

d'une course.<br />

Jusqu'à 11 heures du matin, nous sommes restés couchés sur le sable chaud, attendant notre sort.<br />

Un ancien militaire, pensionnaire de l'Armée d'Haïti, Irène Michel, résident du quartier (ruelle<br />

Abattoir # 63), venait à passer et nous a fait signe de vider les lieux pendant que les militaires<br />

cherchaient d'autres cibles.<br />

Gédéon cite les noms de: Ménard, Éliancy, Oléus lui a administré un coup de bâton au niveau de<br />

la hanche et le lieutenant Ménard lui a interdit de prendre la mer.<br />

Quelques jours après il y a eu les faits du 22 avril 1994.<br />

Gédéon affirmé que Castera a brandi son révolver pour le mettre "haut les mains"et le fait<br />

fouiller par des autres gens avec lui. Après la fouille, ils nous ont fait coucher à plat ventre,<br />

ensuite démolie une maison haute appartenant à Ramong. Il a reçu un coup de bâton de la part<br />

de Oléus.<br />

D'après Gédéon les militaires étaient en vert olive et Castera portait un pantalon et un maillot<br />

blanc. C'est lui personnellement qui a pointé le révolver sur son estomac.<br />

THÉRESE THALÉRAND: 62 ans, rue Paul Prompt commerçante, Baptiste.<br />

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