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LIBERTE EGALITE FRATERNITE REPUBLIQUE D'HAITI AU NOM ...

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Attendu que Joseph Michel FRANÇOIS a été nommément identifié par le Coordonnateur<br />

général Paul ODONEL du « Mouvement Résistance Active des Gonaïves » (MRAG) dans<br />

une note de presse du 28 avril 1994 comme étant l’un des responsables des faits criminels des 18<br />

et 22 avril 1994 à Raboteau. D’après le porte-parole « l’opération à Raboteau ne vise aucun<br />

autre objectif que de briser la résistance des gens revendiquant le retour à l’ordre constitutionnel<br />

et le départ des militaires putschistes ».<br />

Attendu que contre le Lieutenant Colonel Joseph Michel FRANÇOIS, il y a maints indices de<br />

son implication dans les actes criminels à Raboteau.<br />

Disons, dans ce cas contre l’inculpé Joseph Michel FRANÇOIS les charges sont suffisantes,<br />

requiert de poursuivre.<br />

Attendu que la responsabilité du colonel JOSEPH MICHEL FRANÇOIS, le Colonel<br />

BELLONY GROSHOMMES et des membres du Haut Etat Major étant établie, il revient<br />

maintenant de déterminer celle des inculpés CASTERA CÉNAFILS et REYNALD TIMO et<br />

de leurs subalternes, acteurs immédiats et directs des opérations.<br />

Attendu que les inculpés, à l'exception de CASTERA CÉNAFILS, ont tous nié leur<br />

participation aux opérations, motif pris pour la plupart de ce qu'ils n'étaient même pas aux<br />

Gonaïves les jours des événements ou mieux encore au bas de la ville des Gonaïves.<br />

Attendu que parmi ces inculpés, les nommés MARILIEN JEAN, CHERENFANT<br />

S<strong>AU</strong>VEUR, JUDE SAINT-VAL, JACQUES EBEL, AMAZAN JEAN LIBERT et LEANT<br />

ORESTE AGNOS tous militaires cantonnés alors à la caserne Toussaint Louverture des<br />

Gonaïves, ont reconnu avoir pourtant été à leur poste au moment des événements.<br />

Attendu que pour les autres qui brandirent l'alibi de leur absence des Gonaïves pour prouver leur<br />

non-participation aux opérations, il n'a été soumis à l'Instruction aucune pièce, aucune feuille de<br />

route susceptible d'attester l'existence d'autorisation de déplacement en leur faveur, come cela se<br />

pratique normalement en matière militaire.<br />

Attendu que De là, l'alibi de l' absence "brandi par ces inculpés pour se disculper ne peut tenir,<br />

vu qu'il contraste avec la déclaration de WILSON CASSEUS qui confirma que l'armée était lors<br />

en condition D et que c'est toute la caserne qui était mobilisée.<br />

Attendu que malgré l'extraordinaire retentissement de ce drame des 18 et 22 avril 1994, les<br />

inculpés JOSEPH PIERRE dit DJO LUCY, ORLANDO TIMA, LHERISSON ALEXIS,<br />

DIEULIFAITE JOSEPH, LOUISNOCK JEANTY et ADECLAT LYONEL ont tous pour<br />

s'échapper aux rigueurs de la loi, soutenu n'avoir même pas été au courant des dits événements<br />

alors qu'ils étaient aux Gonaïves.<br />

Attendu que ces fantaisistes dénégations ne pourront pas induire en erreur le juge instructeur<br />

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