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LIBERTE EGALITE FRATERNITE REPUBLIQUE D'HAITI AU NOM ...

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ses termes:"Des militaires qui m'avaient forcé à éteindre les caoutchoucs enflammés, je reconnais<br />

Dorvil, Marilien, Angrant et Saddam. A la prison, Dorvil m'a demandé de le soutenir au Cabinet<br />

d'Instruction il me récompensera".<br />

Disons, conformément à la loi, qu'il y a suffisamment d'indices contre l'inculpé Dorvil Sulien<br />

caporal attaché à la 10 e compagnie aux casernes Toussaint Louverture des Gonaïves.<br />

sur l'inculpation de Jude Saint-Val, Léant Oreste Agnos.<br />

Attendu que l'inculpé Jude Saint-Val, Sergent affecté à la 10 e compagnie a été arrêté dans les<br />

poursuites pénales contre les auteurs des événements des 18 et 22 avril à Raboteau.<br />

Attendu qu'au cours de sa déclaration, l'inculpé a déclaré qu'il n'a pas participé aux événements à<br />

Raboteau, sergent appartenant à la 10 e compagnie, il était le secrétaire du sous-lieutenant Anatin<br />

Voltaire. Il a fait le service de clerc.<br />

Attendu que l’inculpé Jude St. Val n’a justifié son absence par une lettre de permission.<br />

Attendu que le Lieutenant Wilson Casseus déclarait au Cabinet d’Instruction que les militaires<br />

affectés aux Gonaives étaient en condition « D », ce qui suppose l’effectif maximum était<br />

mobilisé.<br />

Attendu que l’enquête a effectivement révélé qu’aucun militaire n’était présent à la caserne la<br />

nuit des évenements, toute la garnison était mobilisée ce qui justifie la version de l’opération<br />

planifiée.<br />

Disons, contre l’inculpé Jude St. Val militaire au grade de Sergent cantonné à la Caserne des<br />

Gonaives, il y a des indices suffisants<br />

pour le renvoyer devant la juridiction de jugement.<br />

Pour Léant Orestre Agnos<br />

Attendu que le soldat Léant Oreste Agnos cantonné aux casernes Toussaint Louverture des<br />

Gonaïves a été dénoncé dans les faits du 22 avril 1994 à Raboteau.<br />

Attendu qu'au cours de sa déclaration au Cabinet d'Instruction l'inculpé Léant Oreste Agnos a nié<br />

sa participation. "Caporal dans l'armée dit-il. Depuis 1986, je suis affecté aux Gonaïves. C'est un<br />

ami du nom de "Dado" administrateur de l'hôpital des Gonaïves propriétaire d'Express Dry, qui<br />

m'a appelé pendant que je passais en moto et il m'a mis au courant de faits survenus à Raboteau.<br />

Attendu que l'inculpé Léant Oreste Agnos a déclaré de 1986 à juin 1995 il était affecté aux<br />

Gonaïves aux casernes Toussaint Louverture. Après 1995, on l'a transféré à Petit-Goâve. Le 22<br />

avril 1994, il était dans la 10 e compagnie au service de la circulation.<br />

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