FRANCK LOZAC'H ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION

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De l’œuvre “ Jusqu’où Franck Lozac’h, irez-vous dans la recherche désespérée de cette production pléthorique ? ” Ainsi s’étonne la plupart des personnes qui ont pu accéder à mon Oeuvre. Ils n’y ont vu qu’une immense quantité et n’ont pu y déceler une aptitude quelconque d’écrivain. L’on prétend que je travaille grandement, j’écrirai plus volontiers, que chaque jour qui passe me voit noircir quelque vingt ou trente lignes. Et c’est l’accumulation de cette fréquence qui engendre la détermination d’une quantité importante. Je suis bien loin des œuvres immenses d’un Victor Hugo, d’un Voltaire ou d’un Balzac. Et c’est encore manquer de modestie que d’oser user de leurs noms pour se permettre une comparaison. Je crois toutefois que le lecteur comprendra ce que je souhaitais signifier. “ Mon cher Franck Lozac’h, vous ressemblez à Mickey Mouse dans l’apprenti sorcier, le dessin animé de Walt Disney sur une musique de Paul Ducat. Vous accumulez, accumulez de la 92

quantité, et êtes débordé par votre propre abondance. Jusqu’où ira votre folie ? ” Tels sont à peu près les extraits des discours dont se glose la compagnie de gens qui me critiquent. Leur analyse est parfois judicieuse, mais elle semble ignorer que j’agis pour accomplir une Oeuvre - a Work - en quelque sorte. Je travaille pour ma propre personne conscient que nul lecteur n’aura la capacité de lire tout ce que j’ai pu produire ou concevoir sur ces quelques décennies. Je ne suis aucun plan général, ne sachant réellement où je vais, comparable à ce héron au long cou qui terminera son festin avec un ridicule vermisseau, il se peut. Si je prétends posséder un semblant d’organisation, c’est du moins pour produire et ranger mes ouvrages par ordre de composition. Cette petite société paraît toutefois se construire, et si je ne sais en concevoir la finalité, certains traits de l’esquisse semblent apparaître çà et là. Il me semble que cette société est en marche, qu’elle évolue, se développe par besoin, par prospérité, et commerce. 93

quantité, et êtes débordé par votre propre abondance. Jusqu’où ira<br />

votre folie ? ”<br />

Tels sont à peu près les extraits des discours dont se<br />

glose la compagnie de gens qui me critiquent. Leur analyse est<br />

parfois judicieuse, mais elle semble ignorer que j’agis pour<br />

accomplir une Oeuvre - a Work - en quelque sorte. Je travaille<br />

pour ma propre personne conscient que nul lecteur n’aura la<br />

capacité de lire tout ce que j’ai pu produire ou concevoir sur ces<br />

quelques décennies.<br />

Je ne suis aucun plan général, ne sachant réellement où je<br />

vais, comparable à ce héron au long cou qui terminera son festin<br />

avec un ridicule vermisseau, il se peut. Si je<br />

prétends posséder un semblant d’organisation, c’est du moins<br />

pour produire et ranger mes ouvrages par ordre de composition.<br />

Cette petite société paraît toutefois se construire, et si je ne sais en<br />

concevoir la finalité, certains traits de l’esquisse semblent<br />

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Il me semble que cette société est en marche, qu’elle<br />

évolue, se développe par besoin, par prospérité, et commerce.<br />

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