FRANCK LOZAC'H ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION
Tout d’abord, l’esprit s’entoure du néant, puis il avance et désire organiser un déplacement rationnel ou hasardeux. Il avance, regardant sur sa droite, sur sa gauche vers un avenir en utilisant un passé. Il tâtonne ou prétend aller fort vite, éclairé par une sorte de certitude. Ce matériel de l’intelligence s’élabore, se construit et se fortifie animé par les autres notions ou idées qui viennent le secourir. La logique alors construit avec la volonté d’aller de l’avant. La pensée ne fait-elle qu’avancer, ou parfois ne cherche-t-elle pas à tourner en cercle pour revenir à son point de départ, c’est-à-dire à son réflexe premier ? La logique de penseur accomplit tout d’abord son effort pour satisfaire à une matérialité, puis elle satisfait le désir de l’être, et quand elle a satisfait ce désir, elle échappe à l’être pour accéder à l’essence supérieure, c’est-à-dire à une volonté métaphysique. Elle agit par ordre de nécessité allant du plus simple au plus abstrait. Ce n’est pas une chute simplifiée, ni une trajectoire calculable. La construction s’opère d’une idée à l’autre par le principe de ressemblance. L’énergie utilisée pour fabriquer le mouvement permet à l’intelligence de se déplacer. 8
Accéder à la pensée finale, c’est-à-dire à l’essence de la métaphysique est d’une importance capitale pour le devenir de l’homme. Élaborer, échafauder une construction de l’homme vers le haut permet de spéculer sur les idées éternelles. C’est donc en étudiant le mécanisme du fonctionnement de la logique, en déterminant le parcours qu’elle nous permettra d’accomplir, c’est-à-dire la suite de ces actions rationnelles et abstraites, que nous parviendrons à accéder à une philosophie de la nature. Il nous faudra avancer en décomposant de manière logique, donc avec un système de simplification pour comprendre la nature dans sa diversité. La pensée doit avancer, subirait-elle des heurts, des résistances ou des volontés de retournements sur soi-même. Elle doit avancer, accompagnée de sa propre négation, car lui faut comprendre. Ne faut-il pas essayer d’accéder au pur commencement, à la pensée première quand bien même il s’agirait encore d’un travail abstrait. Mais de toujours se déplacer selon un ordre, sans vouloir toutefois épuiser toutes les possibilités, ce qui serait un jeu éreintant pour l’esprit ? Difficile pourtant d’aborder ici le 9
- Page 1 and 2: FRANCK LOZAC'H ÉLÉMENTS DE RÉFLE
- Page 3 and 4: De l’Intelligence Le parcours de
- Page 5 and 6: l’insignifiant cette partie de la
- Page 7: chaque ensemble sans pour autant d
- Page 11 and 12: L’intelligence humaine L’intell
- Page 13 and 14: qui bénéficie de cette excellence
- Page 15 and 16: Pour ce qui est de l’hypothèse -
- Page 17 and 18: ationnel, et c’est seulement à c
- Page 19 and 20: L’Intelligence accède à une for
- Page 21 and 22: Détester le doute La vérité est
- Page 23 and 24: Penser, c’est vérifier Penser, c
- Page 25 and 26: De juger Il y a une intelligence qu
- Page 27 and 28: La quête de la vérité La quête
- Page 29 and 30: ce qu’elle emmagasine pour constr
- Page 31 and 32: Il s’agit de se bien gouverner, o
- Page 33 and 34: C’est pourquoi s’il surgit une
- Page 35 and 36: Nous devons pourtant reconnaître q
- Page 37 and 38: de nature, la droite n’existe pas
- Page 39 and 40: détestable, car dépourvue de rais
- Page 41 and 42: Dialectique négative L’évolutio
- Page 43 and 44: Le royaume du doute La philosophie
- Page 45 and 46: Méthode d’intégration Le temps
- Page 47 and 48: Il s’agit d’assimiler l’endro
- Page 49 and 50: Après un laps de temps très court
- Page 51 and 52: Dédoublement Rien ne change en moi
- Page 53 and 54: Les deux Moi sont puissants et conc
- Page 55 and 56: encore ces messages reçus du monde
- Page 57 and 58: De la Mathématique La Mathématiqu
Tout d’abord, l’esprit s’entoure du néant, puis il avance et<br />
désire organiser un déplacement rationnel ou hasardeux. Il<br />
avance, regardant sur sa droite, sur sa gauche vers un avenir en<br />
utilisant un passé. Il tâtonne ou prétend aller fort vite, éclairé par<br />
une sorte de certitude. Ce matériel de l’intelligence s’élabore, se<br />
construit et se fortifie animé par les autres notions ou idées qui<br />
viennent le secourir. La logique alors construit avec la volonté<br />
d’aller de l’avant. La pensée ne fait-elle qu’avancer, ou parfois ne<br />
cherche-t-elle pas à tourner en cercle pour revenir à son point de<br />
départ, c’est-à-dire à son réflexe premier ?<br />
La logique de penseur accomplit tout d’abord son effort<br />
pour satisfaire à une matérialité, puis elle satisfait le désir de<br />
l’être, et quand elle a satisfait ce désir, elle échappe à l’être pour<br />
accéder à l’essence supérieure, c’est-à-dire à une volonté<br />
métaphysique. Elle agit par ordre de nécessité allant du plus<br />
simple au plus abstrait. Ce n’est pas une chute simplifiée, ni une<br />
trajectoire calculable. La construction s’opère d’une idée à l’autre<br />
par le principe de ressemblance. L’énergie utilisée pour fabriquer<br />
le mouvement permet à l’intelligence de se déplacer.<br />
8