FRANCK LOZAC'H ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION

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De la logique La pensée apparaît comme étant un petit accident de l’intelligence, une sorte de minuscule collision où s’associent et s’opposent des concepts, des images, des symboles et du langage. L’ensemble combiné engendre une pensée qui est le plus souvent une réflexion, ou du moins une action intérieure. Abstraite et volatile, rationnelle et concrète, sa définition épouse toutes les formes autorisées par la capacité créatrice de l’intelligence. Il semble difficile de prétendre savoir s’il est plus logique de faire apparaître des schémas simplifiés et ordonnés, ou des concepts impénétrables et délétères. La raison conseille d’aller du plus simple au plus compliqué, donc d’organiser sa création d’actions par des propositions élémentaires puis de les surcharger par des principes supérieurs à l’entendement. Qu’en est-il de la vérité ? Des doctrines et des thèses s’opposent. On dirait que chacune d’entre elles définit une méthode d’exploitation et d’expérimentation sans pour autant posséder toutes les définitions de l’autre. L’ensemble des méthodes offertes semble posséder la vérité, mais chaque partie séparée ne permet pas de tirer une analyse globale satisfaisante. L’arbitre conseillerait de prendre 6

chaque ensemble sans pour autant décider d’un choix ou d’un prélèvement judicieux. Un principe risque d’exclure les autres principes, et si tous possèdent un peu de vrai, l’on ne peut choisir, et il faut tous les prendre. Le lecteur avisé prétendra que c’est aller dans beaucoup d’endroits à la fois, et que l’on se trouve ainsi entraîné dans une étonnante aventure de l’esprit. Que l’intelligence le veuille ou non, la raison s’arrête pour juger et décide d’un choix, car la capacité humaine d’absorption ne peut, faut de mémoire et de moyens, maîtriser l’ensemble des procédés mis à sa disposition. Les méthodes ou les principes employés pour ordonner cette aptitude de l’intelligence ne sont pas constamment opposés. Ils offrent parfois des similitudes d’actions quand bien même ils sembleraient pénétrer des voies différentes. Si la première perception semble abstraite ou éloignée de la logique, la finalité à atteindre est bien concrète et répond à une matérialisation quantifiable. Cette finalité semble bien éloignée de la première idée naïve qui apparaissait à la conscience. L’être trouvera la solution d’après sa perception interne ou en corrélation avec le monde extérieur. 7

De la logique<br />

La pensée apparaît comme étant un petit accident de<br />

l’intelligence, une sorte de minuscule collision où s’associent et<br />

s’opposent des concepts, des images, des symboles et du langage.<br />

L’ensemble combiné engendre une pensée qui est le plus souvent<br />

une réflexion, ou du moins une action intérieure. Abstraite et<br />

volatile, rationnelle et concrète, sa définition épouse toutes les<br />

formes autorisées par la capacité créatrice de l’intelligence.<br />

Il semble difficile de prétendre savoir s’il est plus logique<br />

de faire apparaître des schémas simplifiés et ordonnés, ou des<br />

concepts impénétrables et délétères. La raison conseille d’aller du<br />

plus simple au plus compliqué, donc d’organiser sa création<br />

d’actions par des propositions élémentaires puis de les surcharger<br />

par des principes supérieurs à l’entendement. Qu’en est-il de la<br />

vérité ? Des doctrines et des thèses s’opposent. On dirait que<br />

chacune d’entre elles définit une méthode d’exploitation et<br />

d’expérimentation sans pour autant posséder toutes les définitions<br />

de l’autre. L’ensemble des méthodes offertes semble posséder la<br />

vérité, mais chaque partie séparée ne permet pas de tirer une<br />

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