FRANCK LOZAC'H ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION

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pas toujours utile de concrétiser cette action pour détenir l’intime conviction que ce que l’on suppose pénètre le Vrai. La certitude subjective mais intime doit coïncider avec la certitude objective d’autrui, ainsi l’Idée devient-elle réelle. L’Idée qui germe pour pénétrer l’espace objectif doit constamment subir des modifications pour s’adapter, pour se construire et se conformer à la certitude d’autrui. Il est vrai que la finalité ne possède nul objet qui soit conforme à l’essence de l’Idée. Évidemment ! Puisque l’Idée subit des modifications pour pénétrer dans le Concret. La finalité de l’Idée jamais ne pourra prétendre répondre à son concept initial. La lente élaboration de sa forme première a modifié de manière significative son concept d’origine. L’idée ne s’oppose donc pas à sa réalisation, mais elle n’est plus ce qu’elle semblait supposer être. L’idée de la maquette ne peut être comparée au prototype, - grande est la distance qui la sépare de cette finalité-là. L’idée ne peut s’épanouir que dans le réel, et dans cet espace-là, elle doit s’analyser avec objectivité pour savoir si son essence est conforme à l’application de son concept. 18

L’Intelligence accède à une forme de Vérité, quand l’Idée se finalise dans une réalisation. J’écris bien une forme de Vérité, car elle peut tout aussi bien revêtir une valeur personnelle et non pas universelle. Il y a donc intégration d’autres éléments permettant à l’idée de se finaliser. Cette obtention du résultat n’engendre pas toujours une détermination satisfaisante. Le concept dans sa pure spéculation permettait d’obtenir un objet ou d’envisager une finalité différente. L’Idée ne revêt qu’une détermination limitée, son contenu est imperceptible, - en vérité, il n’est qu’un réel virtuel, sans puissance d’existence. L’idée n’existe pas dans la réalité. Elle n’est que la conscience subjective et ne peut se réaliser que dans l’objectivité. Si l’idée se suffit d’elle-même, si elle conserve cet état initial de pureté, si elle ne peut vérifier avec exactitude ce qu’elle suppose, sa pensée reste abstraite. L’idée doit poursuivre à travers la vérification et le champ d’expériences la véracité de ce qu’elle prétend. Il s’agit encore d’accéder à une forme d’enrichissement, de développement après la germination initiale. Si le concept demeure, son apparence a subi des transformations. Cette succession d’expériences fortifie l’idée principale. Et c’est bien un processus 19

pas toujours utile de concrétiser cette action pour détenir l’intime<br />

conviction que ce que l’on suppose pénètre le Vrai.<br />

La certitude subjective mais intime doit coïncider avec la<br />

certitude objective d’autrui, ainsi l’Idée devient-elle réelle.<br />

L’Idée qui germe pour pénétrer l’espace objectif doit<br />

constamment subir des modifications pour s’adapter, pour se<br />

construire et se conformer à la certitude d’autrui. Il est vrai que la<br />

finalité ne possède nul objet qui soit conforme à l’essence de<br />

l’Idée. Évidemment ! Puisque l’Idée subit des modifications pour<br />

pénétrer dans le Concret.<br />

La finalité de l’Idée jamais ne pourra prétendre répondre<br />

à son concept initial. La lente élaboration de sa forme première a<br />

modifié de manière significative son concept d’origine. L’idée ne<br />

s’oppose donc pas à sa réalisation, mais elle n’est plus ce qu’elle<br />

semblait supposer être. L’idée de la maquette ne peut être<br />

comparée au prototype, - grande est la distance qui la sépare de<br />

cette finalité-là. L’idée ne peut s’épanouir que dans le réel, et dans<br />

cet espace-là, elle doit s’analyser avec objectivité pour savoir si<br />

son essence est conforme à l’application de son concept.<br />

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