FRANCK LOZAC'H ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION

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Divers Continuité d’un monde occidental Il est facile de voir que notre monde est un monde capitaliste qui ne subit aucune modification dans son principe, et qui certainement se poursuivra de la sorte dans les prochaines décennies. La pensée capitaliste s’impose et se positionne dans les pays de l’Est. C’est là un immense succès pour le leader ship américain. Certes, il y a des modifications, des transformations étonnantes liées en grande partie à l’émergence de certains marchés à croissance rapide, mais la pensée occidentale semble s’imposer et régner dans un monde de libre-échange où la puissance des banques et des multinationales se fortifient et se renforcent. Les progrès accomplis dans les domaines des techniques engendrent des évolutions et non pas des révolutions de comportements. Le grand perdant de cette crise économique qui a vu le jour en 1973 avec la guerre du Kippour et dont les effets de 146

estructurations semblent en grande partie être accomplis, - le grand perdant, disais-je, me paraît être le parti ouvrier occidental. Des millions d’hommes et de femmes quémandent le droit au travail, d’autres vendent leur force pour des mi-temps avec des salaires dérisoires, d’autres encore sont sans logis et errent des journées entières marchant avec enfants pour quelques-uns dans les rues de la ville. Tout cela est pitoyable, et peu digne d’une société se prévalant d’être l’une des plus riches au monde. Le nombre d’adhésions aux syndicats ne cesse de baisser, l’ouvrier frileux et replié sur soi-même craint pour son emploi, et préfère se taire plutôt que d’intervenir et voir son poste supprimé. Il faut donc se satisfaire d’un revenu dérisoire, en peau de chagrin et l’on prétend encore que pour résoudre le problème du chômage, le partage du temps de travail s’avère nécessaire. On propose une diminution du temps de travail accompagnée évidemment d’une diminution de salaire, donc du pouvoir d’achat. Dans le même temps, les profits réalisés par les entreprises sont en hausse constante. La balance commerciale de 147

estructurations semblent en grande partie être accomplis, - le<br />

grand perdant, disais-je, me paraît être le parti ouvrier occidental.<br />

Des millions d’hommes et de femmes quémandent le droit au<br />

travail, d’autres vendent leur force pour des mi-temps avec des<br />

salaires dérisoires, d’autres encore sont sans logis et errent des<br />

journées entières marchant avec enfants pour quelques-uns dans<br />

les rues de la ville. Tout cela est pitoyable, et peu digne d’une<br />

société se prévalant d’être l’une des plus riches au monde.<br />

Le nombre d’adhésions aux syndicats ne cesse de<br />

baisser, l’ouvrier frileux et replié sur soi-même craint pour son<br />

emploi, et préfère se taire plutôt que d’intervenir et voir son poste<br />

supprimé.<br />

Il faut donc se satisfaire d’un revenu dérisoire, en peau<br />

de chagrin et l’on prétend encore que pour résoudre le problème<br />

du chômage, le partage du temps de travail s’avère nécessaire. On<br />

propose une diminution du temps de travail accompagnée<br />

évidemment d’une diminution de salaire, donc du pouvoir<br />

d’achat.<br />

Dans le même temps, les profits réalisés par les<br />

entreprises sont en hausse constante. La balance commerciale de<br />

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