EUROEDITION LG171
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Santé<br />
Une évolution<br />
économiquement raisonnable<br />
La PIDAL vient de se doter d’un nouveau directeur en la personne de Patrick Rausch, économiste<br />
de formation. Sa mission: rendre le complexe encore plus attractif… en optimisant les moyens.<br />
Interview.<br />
l’argent public<br />
“<br />
”<br />
Nous travaillons avec<br />
Monsieur Rausch, quel est votre rôle en<br />
tant que nouveau directeur de la PIDAL?<br />
Aujourd’hui, la vigilance est de mise en matière<br />
de dépenses publiques, et elle le sera sans<br />
doute de plus en plus à l’avenir.Or une piscine<br />
constitue un poste de dépense important pour<br />
une commune. J’ai notamment été embauché<br />
pour contrôler les coûts existants et également<br />
pour voir comment on peut optimiser notre<br />
infrastructureet améliorer nos services avec les<br />
moyens à notre disposition. Dans un contexte<br />
où la concurrence est toujours plus importante,<br />
nous devons nous adapter et positionner nos<br />
services piscine, sauna, wellness, fitness et restaurant<br />
de sorte à ce qu’ils soient encore plus<br />
attractifs pour nos clients.<br />
Vous avez commencé votre mission le<br />
1 er janvier 2013, juste avant le départ en<br />
retraite de Marc Thinnes qui a géré la<br />
PIDAL pendant 20 ans. Quelle est votre<br />
première impression?<br />
Je suis encore dans la phase où j’apprends à<br />
connaître la maison; il y a tout de même<br />
presque 34 ans d’historique à rattraper! Pour<br />
moi, la PIDAL est un établissement intéressant<br />
parce qu’il fonctionne bien vu qu’il a été<br />
bien géré dans le passé. Mais, même dans un<br />
établissement qui fonctionne bien, il y a toujours<br />
des points qui peuvent être perfectionnés.<br />
Je dois maintenant identifier les évolutions<br />
qui peuvent potentiellement être mises<br />
en place pour offrir aux habitants des communes<br />
du syndicat et aux autres utilisateurs<br />
de nos installations un service à la hauteur de<br />
leurs attentes tout en gérant au mieux l’argent<br />
mis à disposition par les communes.<br />
Nous travaillons avec l’argent public.<br />
Nous visons donc une évolution économiquement<br />
raisonnable, tout en gardant une<br />
vocation sociale qui consiste à n’exclure personne<br />
en pratiquant des tarifs accessibles.<br />
C’est l’équilibre très précaire que nous cherchons<br />
à maintenir et je pense que nous sommes<br />
sur le bon chemin pour y arriver.<br />
Quelles sont les pistes d’amélioration<br />
que vous envisagez déjà?<br />
L’un des objectifs est d’assurer que les services<br />
autres que la piscine arrivent à se supporter<br />
par les recettes générées en leur sein, de<br />
sorte à ne pas devoir recourir à l’argent<br />
public pour les faire fonctionner.<br />
Dans ce contexte, j’aimerais que la PIDAL soit<br />
vue comme une entité et non pas comme un<br />
regroupement de plusieurs services séparés.<br />
De nombreuses personnes profitent, en effet,<br />
de l’un ou de l’autre des services offerts: piscine,<br />
sauna, fitness, wellness ou restaurant,<br />
sans pour autant profiter d’autres éléments<br />
de notre offre. C’est pourquoi nous avons<br />
décidé de lancer des programmes intégrés qui<br />
permettront à notre clientèle de découvrir<br />
l’ensemble des possibilités offertes par le<br />
complexe. Nous proposons, par exemple, une<br />
offre d’été autour de la thématique ‘Prêt pour<br />
la plage’ qui propose non seulement des<br />
cours ou du ‘personal training’ au fitness,<br />
mais également des cours aquatiques à la piscine.<br />
Dans ce cadre, les clients sont informés sur les<br />
effets bénéfiques d’un passage au sauna,<br />
70 LG - Décembre 2014