Démocratie participative - Tourcoing

Démocratie participative - Tourcoing Démocratie participative - Tourcoing

02.12.2014 Views

4 Pourquoi pas vous ? Démocratie participative Vous souhaitez participer activement à la vie de votre quartier et de votre ville, être informé et faire des propositions ? Rejoignez votre conseil de quartier. Contactez la direction de la Conseils de quartier : mode d’emploi concertation et de la Proximité au 03 20 69 09 80 Depuis avril 2008, Tourcoing est découpée en quatre secteurs géographiques et quinze conseils de quartier (contre seize auparavant, les quartiers du Clinquet, du Brun Pain et des Francs ayant été regroupés). Lieux d’échanges, d’information et de débats, ils peuvent être consultés par le maire et peuvent lui faire des propositions sur toute question concernant le quartier ou la ville. Ils sont associés à l’élaboration, à la mise en œuvre et à l’évaluation des actions intéressant le quartier, sont à l’initiative des diagnostics en marchant et des visites de quartier. Ils se réunissent au moins trois fois par an. Leurs membres, dont le mandat est renouvelable tous les deux ans, sont des élus municipaux résidant dans le quartier, des habitants volontaires, des représentants des forces vives (associations, services et équipements sociaux, écoles, acteurs économiques…), et, c’est nouveau, des citoyens ayant été tirés au sort dans la liste électorale. Chaque conseil de quartier est représenté au sein du Conseil Communal de la Concentration qui se réduit une à deux foix par an, sous la présidence du maire ou de l’adjoint au maire chargé de la coordination du dispositif de concertation. Il est composé également des quatre adjoints de secteur, des quinze présidents des conseils de quartier, ainsi que des autres élus de quartier. Il est saisi des questions et projets de dimension communale, qui nécessite une réflexion globale. Il valide, avant le passage en Conseil municipal, le bilan annuel de la concertation. Colette Lefebvre, Conseil de quartier Marlière « Dans ma famille, on est Tourquennois depuis trois générations. J’habite la Marlière depuis 1986. C’est le quartier de ma grand-mère, celui qui a vu naître mon père. Autant dire qu’il a de l’importance à mes yeux. En fait, je suis de Tourcoing, mais je me sens avant tout de la Marlière. C’est mon coin. Je participe au Conseil de quartier depuis 2002. J’y ai trouvé un lieu d’échanges où l’on s’écoute les uns les autres. C’est enrichissant. Les problèmes des autres sont aussi les miens. Chacun évoque ses soucis : déchets, voitures qui roulent trop vite ou mal stationnées, etc. Pour ma part, j’appelle souvent Vitaville. Les services de la propreté urbaine font leur travail. À ce niveau c’est impeccable. Pour ce qui est du sens de circulation, des aménagements de voirie, on nous explique que cela ne dépend pas de la Ville, mais de la Communauté urbaine, voire du Département…. Dans tous les cas, un dialogue s’instaure. C’est important. Un groupe de volontaires se mobilise pour faire bouger le quartier, en montant des animations financées notamment dans le cadre du Fonds de Participation des Habitants (1) . : kermesse, fête de la musique… Ensemble, il faut mettre en route des projets pour que le quartier ait une âme. Sinon, cela devient un dortoir, sans vie. » Didier Pégard, Conseil de quartier Centre-ville « Je suis fleuriste à Tourcoing depuis 1994 et membre du conseil de quartier depuis longtemps. Même si mes horaires ne me le permettent pas toujours, j’essaie d’assister le plus souvent possible aux réunions. Elles me semblent utiles pour nous tenir informés, en particulier dans le contexte actuel des travaux en centre-ville, si délicat pour nous commerçants. On y pose des questions, même si l’on n’obtient pas toujours des réponses immédiates. C’est vrai que cela peut être frustrant. Cependant, en ce qui concerne les travaux, des réajustements de calendrier sont annoncés suite à nos remarques, notamment autour des fêtes de fin d’année. C’est plutôt positif. Beaucoup profitent de ces réunions pour exprimer leur mécontentement. Moi, j’affirme que c’est l’occasion de lancer et de partager des idées. Il faut continuer et multiplier ces réunions d’information et d’échanges, en responsabilisant les gens. Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice. Il faut oser parler, ne pas subir en râlant, cesser d’être négatif mais au contraire être constructif. Les solutions passent aussi par nous, parce que nous habitons sur place et pouvons faire remonter des informations utiles. » Novembre 2008

Prenez la parole ! 5 Bernard Lenoir, Conseil de quartier Brun Pain/Les Francs « J’habite Tourcoing depuis 70 ans ! Cela fait 6 ans environ que je m’engage au sein du Conseil de quartier. Ce qui m’a décidé ? L’idée de concertation. Le Conseil est un lieu de réunion entre les services de la ville, les élus et les habitants, où l’on peut s’exprimer et être écoutés de façon efficace. C’est ce que j’apprécie. Si ce sont souvent les mêmes personnes qui participent aux réunions, parfois j’ai le plaisir de voir de nouvelles têtes. Mais tout le monde n’a pas le temps d’assister aux Conseils. Alors, quand je croise des personnes qui rencontrent un problème ou se posent des questions, je leur communique le numéro de Vitaville. En voilà un outil formidable ! Moi ce qui m’énerve le plus, c’est tout ce qui concerne la propreté, les dépôts de déchets dix jours avant le passage des encombrants… ou quand les poubelles ou les voitures mal stationnées bouchent le trottoir et obligent les piétons et parfois les poussettes à descendre sur la rue. Vous imaginez le danger quand une voiture dévale la rue du Brun Pain à toute allure ! C’est inadmissible ! Je fais donc remonter ces soucis, pour qu’ils soient réglés, quitte à passer pour le râleur de service ! (rire) Grâce au Conseil de quartier et à la concertation, des aménagements ont été réalisés dans le quartier. Le rond-point au bout de la rue du Bois, c’est parfait ! Et puis dans le cadre du budget de quartier (2) , on a voté l’aménagement et le fleurissement du contour Sainte Anne. Petit à petit ça bouge. » Jean-Marie Van Belle, Conseil de quartier Flocon / Blanche-Porte « J’habite rue Ma Campagne depuis 1966 et suis membre du Conseil de quartier depuis 2003. J’avais pris un jour la parole lors d’une réunion en mairie et l’on m’a aussitôt enrôlé. Les gens ont souvent une appréhension quand il s’agit de parler en public. Pas moi. Je n’hésite pas à prendre la parole, en mon nom, mais aussi pour les autres. Le Conseil de quartier dont je fais partie est actif. Une cinquantaine de personnes, attentives à l’amélioration de leur cadre de vie, se réunissent régulièrement. Des problèmes reviennent : déchets, encombrants déposés en dehors des jours prévus, éclairage public… Mais au-delà de ça, des idées fusent et des projets sortent. C’est le côté positif de la concertation. On discute des projets ; ils ne nous sont pas imposés. Il y avait un projet immobilier sur un terrain laissé vacant suite aux démolitions liées au chantier de bouclage du boulevard de ceinture au bout de la rue du Halot. On a recueilli une centaine de signatures au bas d’un courrier demandant que ce site devienne un espace vert. Ce fut difficile et long, pour des raisons techniques et administratives, mais notre demande va aboutir. Récemment, une personne âgée a quitté sa maison pour entrer en maison de retraite. Un jeune couple s’est installé à sa place et s’est présenté au Conseil de quartier. C’est important d’accueillir les nouveaux. » Des instances multiples, un objectif : plus de proximité Réunions de concertation ou d’information Selon l’actualité, ces assemblées permettent d’informer les habitants directement concernés par un ou plusieurs projets, mais aussi de recueillir leur avis. Visites en bus Elles sont l’occasion de valoriser les changements urbains en œuvre dans toute la ville. Y sont conviés forces vives et membres des conseils de quartier. Journée de quartier Chaque premier mardi du mois, l’exécutif municipal et les techniciens concernés sont mobilisés sur le terrain une journée entière. Au programme : visites (écoles, structures, chantiers…), rencontres avec les forces vives et les habitants, déjeuner… pour finir par une assemblée de quartier ouverte à tous. Promenade du maire Chaque semaine, le maire bloque à son agenda une visite de quartier d’environ deux heures, selon l’actualité du moment (un chantier qui s’achève). Elle associe les élus de proximité, mais également les élus selon la thématique évoquée. Diagnostic en marchant Visite de terrain qui permet, avec les habitants et en présence des élus de proximité et de techniciens, de pratiquer un état des lieux dans une rue ou un quartier, où plusieurs dysfonctionnements ont été repérés. Cellule Tranquillité-habitants Elle gère toutes les questions relatives aux problèmes d’insécurité subis par les habitants et acteurs locaux. Lieu d’écoute, elle assure aussi la coordination et le suivi des réponses avec les services et organismes partenaires. Atelier de co-production C’est le dispositif de concertation « absolu », hautement collaboratif. Partant de l’idée imagée de la page blanche, les habitants sont invités à jouer un rôle actif de co-producteurs aux côtés des techniciens et des élus concernés, et ce, dès les premiers germes d’un projet. Exemples : les ateliers de co-production de la rue de Menin, du parc Clemenceau ou celui qui s’amorce place Foch. (1) Fonds de Participation des Habitants C’est une enveloppe de fonctionnement qui permet de financer des projets d’animation (kermesse, allumoirs, etc) portés par des habitants ou des associations et qui concerne huit quartiers prioritaires. Sur une année, entre 50 et 60 projets d’animation se concrétisent, financés jusqu’à 762 euros maximum, pour 70% par le Conseil régional et 30% par la Ville. (2) Budget de quartier Géré par le conseil de quartier, il est composé d’une enveloppe d’investissement utilisée pour réaliser des aménagements de proximité qui touchent au cadre de vie (fleurissement, parc de jeux, bancs, poubelles…). Le montant total des budgets de quartier est de 220 000 euros. Novembre 2008

Prenez la parole !<br />

5<br />

Bernard Lenoir,<br />

Conseil de quartier<br />

Brun Pain/Les Francs<br />

« J’habite <strong>Tourcoing</strong> depuis 70 ans ! Cela<br />

fait 6 ans environ que je m’engage au sein<br />

du Conseil de quartier. Ce qui m’a décidé ?<br />

L’idée de concertation. Le Conseil est un lieu de<br />

réunion entre les services de la ville, les élus et les<br />

habitants, où l’on peut s’exprimer et être écoutés de façon<br />

efficace. C’est ce que j’apprécie. Si ce sont souvent les mêmes<br />

personnes qui participent aux réunions, parfois j’ai le plaisir de voir de<br />

nouvelles têtes. Mais tout le monde n’a pas le temps d’assister aux<br />

Conseils. Alors, quand je croise des personnes qui rencontrent un<br />

problème ou se posent des questions, je leur communique le numéro de<br />

Vitaville. En voilà un outil formidable ! Moi ce qui m’énerve le plus, c’est<br />

tout ce qui concerne la propreté, les dépôts de déchets dix jours avant<br />

le passage des encombrants… ou quand les poubelles ou les voitures<br />

mal stationnées bouchent le trottoir et obligent les piétons et parfois les<br />

poussettes à descendre sur la rue. Vous imaginez le danger quand une<br />

voiture dévale la rue du Brun Pain à toute allure ! C’est inadmissible !<br />

Je fais donc remonter ces soucis, pour qu’ils soient réglés, quitte à<br />

passer pour le râleur de service ! (rire) Grâce au Conseil de quartier et<br />

à la concertation, des aménagements ont été réalisés dans le quartier.<br />

Le rond-point au bout de la rue du Bois, c’est parfait ! Et puis dans le<br />

cadre du budget de quartier (2) , on a voté l’aménagement et le<br />

fleurissement du contour Sainte Anne. Petit à petit ça bouge. »<br />

Jean-Marie Van Belle,<br />

Conseil de quartier Flocon / Blanche-Porte<br />

« J’habite rue Ma Campagne depuis 1966 et<br />

suis membre du Conseil de quartier depuis<br />

2003. J’avais pris un jour la parole lors<br />

d’une réunion en mairie et l’on m’a<br />

aussitôt enrôlé. Les gens ont souvent une<br />

appréhension quand il s’agit de parler en<br />

public. Pas moi. Je n’hésite pas à prendre<br />

la parole, en mon nom, mais aussi pour les<br />

autres. Le Conseil de quartier dont je fais partie<br />

est actif. Une cinquantaine de personnes,<br />

attentives à l’amélioration de leur cadre de vie, se réunissent<br />

régulièrement. Des problèmes reviennent : déchets,<br />

encombrants déposés en dehors des jours prévus, éclairage<br />

public… Mais au-delà de ça, des idées fusent et des projets sortent.<br />

C’est le côté positif de la concertation. On discute des projets ; ils ne<br />

nous sont pas imposés. Il y avait un projet immobilier sur un terrain<br />

laissé vacant suite aux démolitions liées au chantier de bouclage du<br />

boulevard de ceinture au bout de la rue du Halot. On a recueilli une<br />

centaine de signatures au bas d’un courrier demandant que ce site<br />

devienne un espace vert. Ce fut difficile et long, pour des raisons<br />

techniques et administratives, mais notre demande va aboutir.<br />

Récemment, une personne âgée a quitté sa maison pour entrer en<br />

maison de retraite. Un jeune couple s’est installé à sa place et s’est<br />

présenté au Conseil de quartier. C’est important d’accueillir les<br />

nouveaux. »<br />

Des instances multiples, un objectif :<br />

plus de proximité<br />

Réunions de concertation ou d’information<br />

Selon l’actualité, ces assemblées permettent d’informer les<br />

habitants directement concernés par un ou plusieurs projets, mais<br />

aussi de recueillir leur avis.<br />

Visites en bus<br />

Elles sont l’occasion de valoriser les changements urbains en œuvre<br />

dans toute la ville. Y sont conviés forces vives et membres des<br />

conseils de quartier.<br />

Journée de quartier<br />

Chaque premier mardi du mois, l’exécutif municipal et les<br />

techniciens concernés sont mobilisés sur le terrain une journée<br />

entière. Au programme : visites (écoles, structures, chantiers…),<br />

rencontres avec les forces vives et les habitants, déjeuner… pour finir<br />

par une assemblée de quartier ouverte à tous.<br />

Promenade du maire<br />

Chaque semaine, le maire bloque à son agenda une visite de<br />

quartier d’environ deux heures, selon l’actualité du moment (un<br />

chantier qui s’achève). Elle associe les élus de proximité, mais<br />

également les élus selon la thématique évoquée.<br />

Diagnostic en marchant<br />

Visite de terrain qui permet, avec les habitants et en présence des<br />

élus de proximité et de techniciens, de pratiquer un état des lieux<br />

dans une rue ou un quartier, où plusieurs dysfonctionnements ont été<br />

repérés.<br />

Cellule Tranquillité-habitants<br />

Elle gère toutes les questions relatives aux problèmes d’insécurité<br />

subis par les habitants et acteurs locaux. Lieu d’écoute, elle assure<br />

aussi la coordination et le suivi des réponses avec les services et<br />

organismes partenaires.<br />

Atelier de co-production<br />

C’est le dispositif de concertation « absolu », hautement collaboratif.<br />

Partant de l’idée imagée de la page blanche, les habitants sont<br />

invités à jouer un rôle actif de co-producteurs aux côtés des<br />

techniciens et des élus concernés, et ce, dès les premiers germes d’un<br />

projet. Exemples : les ateliers de co-production de la rue de Menin,<br />

du parc Clemenceau ou celui qui s’amorce place Foch.<br />

(1) Fonds de Participation des Habitants<br />

C’est une enveloppe de fonctionnement qui permet de financer<br />

des projets d’animation (kermesse, allumoirs, etc) portés par des<br />

habitants ou des associations et qui concerne huit quartiers<br />

prioritaires. Sur une année, entre 50 et 60 projets d’animation<br />

se concrétisent, financés jusqu’à 762 euros maximum, pour 70%<br />

par le Conseil régional et 30% par la Ville.<br />

(2) Budget de quartier<br />

Géré par le conseil de quartier, il est composé d’une enveloppe<br />

d’investissement utilisée pour réaliser des aménagements de<br />

proximité qui touchent au cadre de vie (fleurissement, parc de<br />

jeux, bancs, poubelles…). Le montant total des budgets de<br />

quartier est de 220 000 euros.<br />

Novembre 2008

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