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Dossier définitif - Programme d'actions - EPTB Saône Doubs

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<strong>EPTB</strong> Saône et <strong>Doubs</strong><br />

Second contrat de rivière Seille<br />

Volet<br />

B1<br />

Objectif<br />

Action<br />

Mesures<br />

PDM<br />

Milieu<br />

Concerné<br />

RESTAURATION DU BON ETAT ECOLOGIQUE DES COURS<br />

D’EAU ET DES MILIEUX AQUATIQUES<br />

Améliorer le fonctionnement<br />

physique et écologique des milieux<br />

aquatiques<br />

Travaux de reméandrement de la<br />

Madeleine entre le pont de la<br />

RN83 et lieu dit la Romelette<br />

B1-1-33b<br />

Fiche<br />

action n°<br />

Commune(s) concernée(s)<br />

L’Etoile<br />

3C14 : Restaurer les habitats aquatiques en lit mineur et milieux lagunaires<br />

Maître(s) d'ouvrage<br />

La Madeleine<br />

Programmatio<br />

n<br />

Prio<br />

Coût €HT<br />

Conseil Général du Jura 2013-2016 1 150 000 €<br />

GENERALITES<br />

CONTEXTE/PROBLEMATIQUE<br />

La Madeleine prend sa source sur la commune jurassienne de Le Pin à une altitude de 310<br />

mNGF. Elle s’écoule sur un linéaire d’environ 12.8 km, traversant les communes de l’Etoile,<br />

Saint Didier et Villevieux, avant de se jeter dans la Seillette, à une altitude de 198 mNGF.<br />

Au niveau géologique, le bassin versant de ce cours d’eau repose essentiellement sur des<br />

alluvions modernes.<br />

Ce cours d’eau présente trois secteurs distincts : à l’amont, la Madeleine s’écoule suivant une<br />

forte pente, bénéficiant d’une sinuosité assez marquée et de variations significatives des<br />

largeurs du lit. Les berges relativement encaissées dans ce secteur sont soumises au<br />

phénomène d’érosions naturelles. En partie médiane, la Madeleine présente un faciès<br />

alternant mouille-plat-radier, méandre et bord de lit. Ce secteur aux berges moyennes (1.2<br />

m) ne présente pas un grand caractère érosif mais le fond du lit semble accueillir davantage<br />

de galets et graviers arrachés aux berges, en raison d’une pente plus faible (0.35%). A l’aval<br />

du ruisseau « Le Gravier », la Madeleine a connu des rectifications et recalibrages importants,<br />

grevant les potentiels hydrauliques sur la majorité du linaire. La pente très faible (0.20%),<br />

conduit la rivière à un tracé peu sinueux, alliée à un gabarit très homogène (hauteur et<br />

largeur), entraînant une sédimentation modérée. Les principaux affluents de la Madeleine<br />

sont le Ruisseau des Mouraches (5,7 km) et le Sedan (13,6 km).<br />

Concernant la qualité physique, on distingue clairement deux zones aux caractéristiques<br />

distinctes. Sur la partie amont de la Madeleine, on observe une hétérogénéité moyenne du lit<br />

(diversité moyenne à limitée), une attractivité très disparate selon les secteurs (faible à<br />

bonne), une connectivité et un équilibre morphodynamique du milieu globalement<br />

intéressants. En aval, entre la confluence avec le Ruisseau des Mouraches et la Seillette, la<br />

Madeleine, fortement rectifiée par le passé, présente une homogénéité importante, une très<br />

faible attractivité et un équilibre morphodynamique lui conférant une qualité physique<br />

médiocre.<br />

La Madeleine est gérée conjointement par la Communauté de Communes du Bassin de Lonsle-Saunier<br />

et le Syndicat Intercommunal du Bassin de la Seille.<br />

Fiches Projet janvier 2011

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