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Le menteur - Théâtre du Passage

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8 · 9 mai 2012<br />

mardi · mercredi | 20h<br />

© Logox<br />

<strong>Le</strong> <strong>menteur</strong><br />

de Carlo Goldoni<br />

mise en scène François Marin<br />

Saison 2011-2012 | Dossier de presse<br />

Benoît Frachebourg · chargé de communication | benoit@theatre<strong>du</strong>passage.ch | +41 (0) 32 717 82 05<br />

Théâtre <strong>du</strong> <strong>Passage</strong> | 4, passage Maximilien-de-Meuron · CP 3172 · 2000 Neuchâtel | www.theatre<strong>du</strong>passage.ch


LE MENTEUR<br />

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DOSSIER DE PRESSE<br />

<strong>Le</strong> Menteur DE CARLO GOLDONI<br />

Rue <strong>du</strong> Grand Pré 5- 1007 Lausanne- 021 621 80 62 – 078 860 61 64- / www.compagniemarin.ch<br />

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LE MENTEUR<br />

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TABLE DES MATIERES<br />

LE PROJET EN BREF, LIEU DE CREATION ET TOURNEE, DISTRIBUTION 3<br />

LA COMPAGNIE MARIN 4<br />

LE MENTEUR, LA FABLE, MISE EN SCENE, L’AUTEUR 5-9<br />

CURRICULUM VITAE DU METTEUR EN SCENE,<br />

DES COMEDIENS, DE L’EQUIPE DE PRODUCTION 9-21<br />

CONTACTS 22<br />

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LE MENTEUR<br />

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LE MENTEUR EN BREF<br />

L'aventure se passe à Venise, place Saint-Marc, aux premiers jours de la foire de l'Ascension.<br />

<strong>Le</strong> Docteur Balanzoni a deux filles à marier, Béatrice et Rosaura, la première courtisée par<br />

Ottavio, la seconde par Florindo. Survient Lélio, un jeune et fringant Napolitain, plein<br />

d'assurance, beau parleur, qui ment comme il respire. Jouant les sé<strong>du</strong>cteurs auprès des deux<br />

jeunes filles, il va, à la suite d'une foule de mensonges, jeter le trouble dans les esprits et dans<br />

les coeurs. Se prenant à son propre jeu, il tombe réellement amoureux de Rosaura et<br />

récupère la sérénade et les cadeaux <strong>du</strong> farouche Florindo qui n'ose sortir de l'ombre.<br />

Arlequin, serviteur de Lélio, s'inspirant des prouesses de son maître, tente de son côté de<br />

sé<strong>du</strong>ire la servante de la jeune fille…<br />

Une joyeuse aventure tout au long de laquelle Goldoni a semé, dans les règles de l'art et sans<br />

compter, quiproquos, coups de théâtre et fantaisies savoureuses.<br />

LIEU DE CREATION<br />

Théâtre Kleber-Meleau/Théâtre <strong>du</strong> Crochetan, Monthey – copro<strong>du</strong>ction<br />

Théâtre Kléber-Méleau, Renens <strong>du</strong> 24 avril au 6 mai 2012<br />

LIEUX DE TOURNEE<br />

Théâtre <strong>du</strong> <strong>Passage</strong>- Neuchâtel les 8 et 9 mai 2012( scolaires 8 mai après-midi et 9 mai matin)<br />

Théâtre Beno Besson- Yverdon les Bains le 10 mai 2012<br />

Théâtre de Valère- Sion les 15 et 16 mai 2012<br />

Théâtre <strong>du</strong> Crochetan- Monthey <strong>du</strong> 22 au 24 mai.<br />

DISTRIBUTION<br />

Caroline Althaus, Virginie Meisterhans,<br />

Frédéric Lugon, Marc Mayoraz,<br />

Nicolas Rossier, Jacques Roman,<br />

Pierre Bauer, Vincent Brayer,<br />

Julie Rahir, Mélanie Bauer,<br />

Gabriele Bazzichi, Edmond Vuilloud,<br />

Franck Michaud<br />

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LE MENTEUR<br />

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LA COMPAGNIE MARIN<br />

Fondée en février 1994 à l’occasion <strong>du</strong> spectacle Comme un ciel de Chagall de Jacques<br />

Biolley, la Compagnie Marin, après six ans d'activité, s’est vue attribuer en 2001, en 2005 et<br />

pour la troisième fois en 2011, un Contrat de confiance de la part de l'Etat de Vaud. D’autre<br />

part, son metteur en scène, François Marin, s’est vu décerner le Prix « Jeune<br />

créateur/théâtre » de la Fondation vaudoise pour la culture et la création artistique en 2002<br />

ainsi que le « Prix d'encouragement 2000 » de l'Etat <strong>du</strong> Valais.<br />

DERNIERES REALISATIONS<br />

2011 Un dimanche indécis dans la vie d’Anna, de Jacques Lassalle, Théâtre <strong>du</strong> Crochetan,<br />

Monthey ; Théâtre de Valère, Sion ; Pulloff Théâtres, Lausanne<br />

2010 Pacamambo, de Wajdi Mouawad, Théâtre <strong>du</strong> Crochetan, Monthey ; Petit Théâtre ,<br />

Lausanne ; Théâtre de Valère, Sion ; Salle Co2, La Tour-de-Brême ; Théâtre <strong>du</strong><br />

<strong>Passage</strong>, Neuchâtel ; Théâtre de l’Echandole, Yverdon-les-Bains ; Théâtre <strong>du</strong> Dé,<br />

Evionnaz ; Forum Meyrin, Meyrin ; Univers@lle, Châtel-Saint-Denis<br />

2008 <strong>Le</strong> grand retour de Boris S., de Serge Kribus, Théâtre <strong>du</strong> Crochetan, Monthey ;<br />

PetiThéâtre , Sion ; Théâtre de l’Alambic, Martigny ; Pulloff Théâtres, Lausanne, Théâtre<br />

Palace, Bienne<br />

2007 Il faut parfois se servir d’un poignard pour se frayer un chemin, de Roberto Alvim,<br />

Théâtre <strong>du</strong> Crochetan, Monthey ; Théâtre de Valère, Sion ; Théâtre de l’Alambic,<br />

Martigny ; Pulloff Théâtres, Lausanne<br />

<strong>Le</strong> pays des Genoux, de Geneviève Billette, <strong>Le</strong> Petit Théâtre, Lausanne ; Univers@lle,<br />

Châtel Saint-Denis ; Théâtre <strong>du</strong> Crochetan, Monthey ; Théâtre de Valère, Sion ;<br />

Théâtre <strong>du</strong> <strong>Passage</strong>, Neuchatel ; Théâtre de l’Echandole, Yverdon ; Théâtre de<br />

Vevey ; Théâtre <strong>Le</strong> Poche, Genève<br />

2006 Cinq filles couleur pêche, d’Alan Ball, Pulloff-Théâtres, Lausanne, CCN-<strong>Le</strong> Pommier,<br />

Neuchâtel ; Théâtre de Valère, Sion ;<br />

2004 <strong>Le</strong> bonheur <strong>du</strong> vent, de Catherine Anne, Pulloff-Théâtres, Lausanne, CCN-<strong>Le</strong> Pommier,<br />

Neuchâtel ; Théâtre de Valère, Sion ;<br />

Reprise 2006 : Théâtre des Amis, Carouge ; Théâtre <strong>du</strong> <strong>Passage</strong>, Neuchâtel, Espace<br />

Culturel des Terreaux, Lausanne ; Théâtre Benno Besson, Yverdon-les-Bains ; Salle CO2,<br />

Bulle<br />

2003 Jours rouges de Jérôme Meizoz, Théâtre <strong>du</strong> Dé, Evionnaz, Centre Culturel de<br />

Porrentruy - La Tournelle, Orbe – Atelier Tétard, Lausanne<br />

2002-03 <strong>Le</strong> Collier d’Hélène de Carole Fréchette,Théâtre <strong>Le</strong> Poche- Genève, CCN,<br />

Neuchâtel, Centre culturel de Porrentruy, Centre culturel de Moutier, Petithéâtre - Sion,<br />

Arsenic- Lausanne<br />

2002 Destinations païennes de Jérôme Meizoz, Musée <strong>du</strong> Design et des Arts appliqués<br />

de Lausanne, Musées Cantonaux <strong>du</strong> Valais, <strong>Le</strong>ttres-Frontière- Genève- Par dessus le<br />

mur l’écriture…, <strong>Le</strong> Sentier<br />

Plus sur le site (photos etc) : www.compagniemarin.ch<br />

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LE MENTEUR<br />

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LE MENTEUR, LA FABLE, MISE EN SCENE, L’AUTEUR<br />

Préambule<br />

Depuis sa création en 1994, la Cie Marin s’est essentiellement consacrée aux écritures<br />

contemporaines. Nous avons exploré des formes théâtrales diverses, de la comédie<br />

américaine à un théâtre plus moderne à l’esthétique fragmentaire, en passant par le théâtre<br />

jeune public ou un théâtre dont les ressorts puisent dans l’émotionnel.<br />

L’an passé, lors d’un entretien pour le journal <strong>du</strong> Forum-Meyrin, une journaliste nous<br />

interrogeait sur notre relation entre l’écriture d’aujourd’hui et le répertoire classique. Notre<br />

réponse anticipait le choix que nous proposons cette année : « Si ce goût pour l’expression<br />

contemporaine est <strong>du</strong>e au départ à une suite de hasards, progressivement, il s’est imposé<br />

comme une démarche affirmée. Au vu de ma formation classique gréco-latine reçue au<br />

Collège et à l’Université, il y a là quelque chose de paradoxal : je ne monte que <strong>du</strong><br />

contemporain alors même que la littérature classique a formé ma pensée et ne cesse de me<br />

questionner formellement, éthiquement et politiquement.<br />

Sans doute que la culture classique (« celle qui a de la classe » dit André Steiger) est la toile<br />

de fond sur laquelle se démarque mon travail sur l’écriture contemporaine. Si j’ai envie de<br />

travailler sur des textes d’aujourd’hui, c’est sans doute parce que je connais bien le passé, la<br />

mémoire <strong>du</strong> théâtre et mes racines. Je pense à l’instar de Joël Jouanneau que pour monter<br />

un classique, il faut en proposer une lecture singulière, renouveler le regard sur cette forme<br />

ancienne afin de la faire parler aujourd’hui. Enfin, j’exerce depuis quelques années des<br />

responsabilités pédagogiques qui me font redécouvrir la force des textes classiques… et je ne<br />

nie pas que l’envie de m’y frotter un jour est présente. »<br />

Nous avons ainsi <strong>du</strong>rant l’année 2010 lu et relu le théâtre classique français, allemand et<br />

italien. Ce fut des moments riches et denses.<br />

Notre choix s’est ainsi porté sur l’œuvre de Goldoni pour sa vitalité, sa liberté de style et de<br />

forme. Inspiré <strong>du</strong> Menteur de Corneille (1642), l’œuvre de Goldoni écrite en 1750 s’affranchit<br />

de son modèle versifié un peu corseté avec audace et sens aigu <strong>du</strong> comique. Il y a dans le<br />

personnage <strong>du</strong> Menteur une modernité, une jubilation ou inventivité propre au théâtre et à<br />

la parole. Sa faconde, son goût de la vie et sa manière de travestir (parfois cruellement) la<br />

réalité nous ont sé<strong>du</strong>it.<br />

La fable<br />

L'aventure se passe au XVIIIème à Venise, place Saint-Marc, aux premiers jours de la foire de<br />

l'Ascension. <strong>Le</strong> Docteur Balanzoni a deux filles à marier, Béatrice et Rosaura, la première<br />

courtisée par Ottavio, la seconde par le timide Florindo. Survient Lélio, un jeune et fringant<br />

Napolitain, plein d'assurance, beau parleur, qui ment comme il respire. Jouant les sé<strong>du</strong>cteurs<br />

auprès des deux jeunes filles, il va, à la suite d'une foule de mensonges, jeter le trouble dans<br />

les esprits et dans les cœurs. Se prenant à son propre jeu, il tombe réellement amoureux de<br />

Rosaura et récupère la sérénade et les cadeaux <strong>du</strong> timoré Florindo qui n'ose sortir de l'ombre.<br />

Arlequin, serviteur de Lélio, s'inspirant des prouesses de son maître, tente de son côté de<br />

sé<strong>du</strong>ire la servante de la jeune fille… Il s’en suivra une suite de qui pro quo, de fantaisies<br />

burlesques qui seront mis à mal par l’arrivée de Pantalon, le père de <strong>Le</strong>lio, et la découverte<br />

des multiples inventions <strong>du</strong> <strong>menteur</strong>…<br />

La Commedia dell arte dans la Venise <strong>du</strong> XVIIIème<br />

La Venise <strong>du</strong> XVIIIème dans laquelle né et évolue Goldoni est une ville cosmopolite, au<br />

commerce florissant, en pleine effervescence intellectuelle et ouverte aux idées nouvelles. Il y<br />

a cependant paradoxalement une sévère censure sur la création artistique qui pourrait<br />

porter atteinte aux intérêts politiques, moraux ou religieux de la Sérénissime.<br />

<strong>Le</strong> théâtre notamment est une cible privilégiée des Doges.<br />

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LE MENTEUR<br />

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Dans ce même temps, le mélodrame ou la commedia dell arte semble à bout de souffle,<br />

après avoir épuisé toutes les ressources comiques : l’acteur, virtuose de l’improvisation,<br />

s’essouffle, donnant l’impression d’avoir tari la source de gestuelle, de calembours et de lazzi<br />

qu’il présente depuis plus d’un siècle dans les villes d’Italie. La caricature, l’hyperbole, la<br />

métaphore, les jeux de mots et autres grivoiseries tendent également à s’appauvrir,<br />

entrainant un désintérêt progressif <strong>du</strong> public. Goldoni, ressentant la nécessité d’un renouveau<br />

théâtral, relève ce défi qui deviendra au fil des ans une véritable bataille : « Je vis avec peine<br />

qu’il manquait quelque chose d’essentiel à cette nation qui avait connu l’art dramatique<br />

avant tout autre nation moderne ; je ne pouvais concevoir comment l’Italie l’avait négligé,<br />

l’avait avili et abâtardi ; je désirais avec passion voir ma patrie se relever au niveau des<br />

autres. » 1<br />

Dans l’histoire <strong>du</strong> théâtre italien, Goldoni est ainsi considéré comme le réformateur de la<br />

commedia dell’arte, il renouvelle le genre, le purge de son merveilleux, complexifie la<br />

psychologie de ses personnages types et progressivement supprime le recours au masque.<br />

Il laisse le merveilleux à Carlo Gozzi pour proposer une vision plus sociale d’une petite<br />

communauté urbaine des bourgeois, des marchands et <strong>du</strong> peuple de Venise. Il dépeint ainsi<br />

une société en mutation, ouverte sur le monde, où les relations amoureuses témoignent d’un<br />

monde en transformation. Comme le souligne Mario Baratto dans son essai Sur Goldoni,<br />

l’auteur <strong>du</strong> Menteur n’est pas un spectateur passif et superficiel : il « voit les forces sociales qui<br />

s’affrontent dans la Venise <strong>du</strong> XVIIIème » 2<br />

L’œuvre goldonienne fonctionne ainsi sur le balancement entre une peinture précise <strong>du</strong><br />

monde, de ses rouages complexes et de ses caractères et l’exaltation d’une théâtralité<br />

jubilatoire. Si en France la comédie se construit autour d’un caractère, par exemple l’avarice<br />

pour L’Avare de Molière, chez Goldoni, son théâtre repose pour une large part sur une<br />

structure polyphonique et chorale.<br />

La réconciliation entre le Théâtre et le Monde est toujours à l’horizon <strong>du</strong> théâtre de Goldoni,<br />

mais elle est toujours remise en question, elle ne s’accomplit jamais tout à fait dans une<br />

certitude. Probablement qu’aujourd’hui, ce problème <strong>du</strong> rapport entre le Théâtre et le<br />

Monde, <strong>du</strong> théâtre comme refuge contre le monde, et en même temps où l’on y retrouve les<br />

figures <strong>du</strong> monde, est particulièrement aigu. » 3<br />

<strong>Le</strong> Mensonge ou l’invention spirituelle.<br />

<strong>Le</strong> mensonge chez Goldoni procède d’un goût pour la fiction, pour l’enjolivure de la réalité.<br />

<strong>Le</strong>lio travestit les choses, s’invente un nom très alambiqué, une filiation fantasque et noble, un<br />

héritage fabuleux, des sentiments passionnés. C’est par goût <strong>du</strong> rêve, pour le jeu de mot et<br />

d’esprit. Il ne s’agit pas de calculs froids ou cyniques. Chez <strong>Le</strong>lio, le mensonge n’a pas de<br />

connotations morales, il n’est que le vêtement changeant et chatoyant de sa vérité, il<br />

nomme cela non pas mensonge, mais « Inventions spirituelles pro<strong>du</strong>ites par mon génie vif et<br />

brillant. » (I, 4). <strong>Le</strong> modèle de ce hâbleur semble être le soldat fanfaron (miles gloriosus) de<br />

Plaute dont s’inspira aussi Corneille pour son personnage de Matamore dans L’Illusion<br />

comique. Mais le caractère de ces premiers personnages déployait un sens <strong>du</strong> ridicule,<br />

doublé de pleutrerie.<br />

Chez le Menteur, à l’exception de la scène <strong>du</strong> <strong>du</strong>el avec Octavio, le personnage de <strong>Le</strong>lio<br />

possède bien plus de charme et de persuasion. Il possède une densité et une complexité plus<br />

forte. Indéniablement, il nous fait penser à un célèbre homme d’affaire français<br />

contemporain qui assurait devant ses juges « avoir mentir de bonne foi »….<br />

<strong>Le</strong>s mots clés de la pièce seraient alors « mensonge » et « vérité ». Car n’a-t-on pas tous envie<br />

de croire en ce monde factice que nous dépeint <strong>Le</strong>lio avec tant de détails qu’il s’y égare luimême<br />

? De croire en ce monde fantasmé qui déconstruit, corrige et transforme le monde<br />

réel ? Ce monde où il suffit d’un mot pour faire ressusciter un personnage mort, où il suffit<br />

1<br />

Goldoni, Mémoires, I, VIII, p.40<br />

2<br />

Baratto, Mario, Sur Goldoni, essai, Paris 1971 (éditions de l’Arche), p. 17<br />

3<br />

Dort, Bernard, « Ce que Goldoni peut apporter au théâtre aujourd’hui » in Goldoni, le livre, la scène, l’image, Chroniques italiennes,<br />

Paris 1994, (Université de la Sorbonne nouvelle), n.38, p.19<br />

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d’une phrase pour sé<strong>du</strong>ire une jeune fille. La beauté de la forme justifierait le fond<br />

invraisemblable.<br />

Mais le mensonge témoigne aussi d’une fuite en avant. <strong>Le</strong>lio fuit sa réalité de fils de bourgeois<br />

pour s’inventer un monde. Il fuit aussi devant les contraintes d’un état ou d’un engagement.<br />

L’absence de son père l’a ren<strong>du</strong> avide de reconnaissance et d’amour, quitte à mentir à son<br />

monde, en commençant par se mentir à lui-même. Du fils prodigue au fils déchu, il passe par<br />

une palette de couleurs qui ne font que renforcer le jeu de masques auquel il se livre et dans<br />

lequel il se perd.<br />

<strong>Le</strong> mensonge, ou le recours à l’invention spirituelle, témoigne de l’inadaptation de <strong>Le</strong>lio dans<br />

ce monde vénitien, en pleine mutation.<br />

Son goût <strong>du</strong> changement et <strong>du</strong> voyage, sa versatilité, en fait également l’héritier de Don<br />

Juan. Si à la fin de la pièce, contrairement à Don Juan. <strong>Le</strong>lio proclame abjurer le mensonge<br />

et promet de ne plus mentir jamais, les serments et retournements précédents nous font<br />

douter de ce final.<br />

Intrinsèquement, le mensonge chez <strong>Le</strong>lio n’est pas moral ou une <strong>du</strong>perie contre les autres, il<br />

est une nécessité psychologique, une compulsion pour mieux traverser le monde de cette<br />

Italie qui change et dans laquelle il ne se reconnaît plus, il est aussi un moyen très égoïste de<br />

réussir ou de posséder une meilleur image de soi. S’il fallait diagnostiquer la mythomanie de<br />

<strong>Le</strong>lio, on pourrait la rapprocher de celle de l’enfant qui évolue progressivement vers une<br />

meilleure appréhension de la réalité. Il y a chez ce Menteur une figure de l’enfance qui joue<br />

à s’inventer des mondes, à recréer les règles <strong>du</strong> jeu. De ce fait, le personnage <strong>du</strong> Menteur a<br />

un caractère purement théâtral et « comique », il en est la quintessence, la brillance. A<br />

l’instar d’Arlequin, nous devrions être choqués, fascinés et éclater de rire par la hardiesse et<br />

la légèreté des mensonges de <strong>Le</strong>lio.<br />

Enfin, <strong>Le</strong> Menteur nous fait cruellement penser dans sa capacité à s’inventer une vie à la<br />

tragique histoire de Jean-Claude Romand qui pendant 18 ans a caché à sa famille, à ses<br />

proches et à la société sa vie réelle. Ce fait divers meurtrier qui s’est déroulé en France<br />

voisine, a inspiré de nombreux livres et film comme L’Adversaire d’Emmanuel Carrère, réalisé<br />

par Nicole Garcia ou L’Emploi <strong>du</strong> temps de Laurent Candet. Il y a ainsi sous le couvert de la<br />

légèreté une compulsion au mensonge plus âpre, plus cruel et plus dangereuse. Comme<br />

dans la Trilogie de la Villégiature, il y a dans <strong>Le</strong> Menteur un sentiment de mélancolie puissant<br />

et gai.<br />

Par sa thématique, <strong>Le</strong> Menteur nous interroge sur notre rapport à la vérité, à l’adéquation<br />

des mots avec la réalité et sans nul doute de l’adéquation et des missions <strong>du</strong> théâtre, lieu de<br />

fiction et d’inventions avec la réalité.<br />

L’humour<br />

Comme le notait Robert Abirached dans le volume II de son Théâtre et le Prince 4 l’humour et<br />

la comédie ne sont plus à l’honneur sur les scènes françaises depuis les années 80.<br />

La comédie apparaîtrait comme indigne des scènes publiques car elle se contenterait de<br />

flatter les bas instincts <strong>du</strong> public et recèlerait d’une certaine facilité <strong>du</strong> jeu.<br />

Nous pensons, à l’instar d’Abirached, que le comique peut agir comme agent révélateur des<br />

mœurs d’une société, des fonctionnements et des ressorts psychologiques. <strong>Le</strong> « Castigat<br />

ridendo mores » (corriger les mœurs en riant) <strong>du</strong> XVIIe semble demeurer toujours vivace<br />

auprès <strong>du</strong> public.<br />

La comédie, par ailleurs, est extrêmement exigeante pour les acteurs, car ils doivent posséder<br />

une grande rigueur et une exigence rythmique et physique. La vivacité de l’invention<br />

goldonienne nécessite un sens <strong>du</strong> rythme et une attention de chaque instant, cette œuvre<br />

ne supporte ni mollesse ni ralenti, elle possède une dextérité, une brillance de chaque instant.<br />

La pièce recèle <strong>du</strong> reste plusieurs emballements rythmiques qui enchaînent quiproquos et<br />

surprises. Dans le cadre de la comédie, il faut ainsi des comédiens qui « excède le texte »,<br />

4<br />

Abirached, Robert, <strong>Le</strong> Théâtre et le Prince, Un système fatigué (1993-2004) Paris 2005.<br />

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LE MENTEUR<br />

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c’est-à-dire qui sont à la fois très respectueux de la structure de la pièce, mais apporte avec<br />

eux leur monde et leur personnalité. <strong>Le</strong> Menteur demande un jeu éclatant et lumineux de la<br />

part des comédiens, il s’agit d’une fête <strong>du</strong> langage, d’un feu d’artifices comique dans un<br />

ciel mélancolique.<br />

Intentions de mise en scène<br />

La grande révolution de Goldoni a été de purger le théâtre des masques et de ses figures<br />

anciennes de la Commedia dell arte, il nous apparaît donc normal de ne pas proposer de<br />

jeu masqué ou d’italianiser le jeu. On ne saurait monter Goldoni sans évoquer la pureté <strong>du</strong><br />

jeu et l’exigence qu’ont déployé des grands maîtres comme Visconti et Strehler. Ils ont<br />

débarrasser Goldoni de tout ses oripeaux de spectacle de foire et uniquement divertissants.<br />

<strong>Le</strong> Menteur possède une langue extrêmement moderne, facilement préhensible pour<br />

l’acteur et pour le public. C’est <strong>du</strong> théâtre pur, jouissif et vivant. Il s’agira de développer un<br />

jeu exigeant, précis et léger. La rythmique <strong>du</strong> spectacle est à penser dans l’ordre musical, il<br />

sera leste et rapide avec quelques moments en point d’orgue pour les instants où l’émotion<br />

ou le tragique affleure.<br />

Espace scénique<br />

<strong>Le</strong>s costumes et les décors ne seront pas naturalistes, mais donneront une évocation de la<br />

Venise <strong>du</strong> XVIIIème, notamment par le choix des matériaux des costumes et de la<br />

scénographie que nous voulons poétique et développant l’imaginaire <strong>du</strong> spectateur.<br />

L’AUTEUR- CARLO GOLDONI<br />

Carlo Goldoni est né le 25 février 1707 à San Tomà, à Venise. En 1719, il entre au collège des<br />

Jésuites de Pérouse. Après trois ans d'études, il s'initie à la philosophie chez les dominicains de<br />

Rimini. Deux ans plus tard, il s'enfuit <strong>du</strong> collège sur la barque d'une troupe de comédiens pour<br />

aller retrouver sa mère à Choggia. Il est placé, dans l'étude de son oncle, procureur <strong>du</strong><br />

parquet à Venise.<br />

Goldini suit les cours de jurisprudence à l'Université de Pavie. Mais il est expulsé <strong>du</strong> collège en<br />

1725, pour avoir écrit <strong>Le</strong> Colosse, une satire contre les femmes de Pavie. Il rejoint sa famille à<br />

Choggia.<br />

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LE MENTEUR<br />

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En 1728, il est nommé coadjuteur adjoint à la Chancellerie criminelle de Chioggia, puis se<br />

rend à Feltre comme vice-chancelier. C'est là que Goldoni présente au public ses premières<br />

compositions théâtrales. Après la mort de son père (1731), reçut docteur en droit, il<br />

commence de professer à Venise. Il épouse, le 22 août 1736, à Gènes, Nicoletta Connio, fille<br />

d'un notaire.<br />

À Vérone, l'écrivain est présenté à Giuseppe Imer, <strong>du</strong> théâtre San Samuele de Venise, qui lui<br />

propose de devenir le « poète » attitré. C'est l'occasion tant atten<strong>du</strong>e pour lui de suivre enfin<br />

sa véritable et irrépressible vocation. Bélisaire (1734) est sa première rencontre véritable avec<br />

le public, et le triomphe qu'il obtient prend pour le dramaturge une valeur d'augure. Goldini<br />

est alors plongé dans une véritable boulimie d'écriture, pro<strong>du</strong>isant près de deux cent vingt<br />

pièces en moins de vingt ans. En 1747, Il rencontre à Livourne Girolamo Medebach, directeur<br />

de la compagnie <strong>du</strong> théâtre de San Angelo de Venise, qui lui offre un contrat de cinq ans.<br />

<strong>Le</strong> dramaturge souhaite réformer la comédie italienne pour la rendre comparable à celle <strong>du</strong><br />

XVIIe siècle français. En 1750 il expose dans Il Teatro comico les principes de sa réforme. Carlo<br />

Goldoni, que l'on surnomme le « Molière italien », d'abord fidèle à la tradition, va petit à petit<br />

parvenir à supplanter les pièces à canevas par des pièces écrites de bout en bout, retirant<br />

les masques des acteurs et composant de véritables « comédies de caractère ». Ses grandes<br />

oeuvres : La Locanderia (1753), Il Campiello (1756), La Villégiature (1761), Baroufe à Chioggia<br />

(1762), s'appuient sur le réalisme des situations, la peinture sociale, proches en cela des<br />

pièces de son aîné Marivaux. IL prend la décision d'accepter l'invitation de Paris afin de<br />

soutenir la Comédie-Italienne en mauvaise posture. Il prend congé de son public, en 1762,<br />

avec une comédie, Un des Derniers soirs de carnaval. Il s'exile en France et demeure deux<br />

ans à la Comédie-Italienne, avant d'obtenir une place de professeur d'italien à la cour de<br />

Louis XV. Goldoni continue à écrire, mais en français, et pro<strong>du</strong>it, une pièce, au succès tardif,<br />

<strong>Le</strong> Bourru bienfaisant (1771). <strong>Le</strong> poète est appelé de nouveau à Versailles, en 1776, pour<br />

enseigner l'Italien aux sœurs de Louis XVI.<br />

En 1792, l'Assemblée législative décrète la suppression de toutes les pensions de la cour.<br />

Goldoni , malade, se trouve ré<strong>du</strong>it à l'indigence. <strong>Le</strong> dramaturge s'éteint à Paris, le 6 février<br />

1793, dans son appartement, rue de Pavée-Saint-Sauveur.<br />

CURRICULUM VITAE DU METTEUR EN SCENE, DES COMEDIENS, DE L’EQUIPE DE PRODUCTION<br />

<strong>Le</strong> metteur en scène- FRANCOIS MARIN<br />

Prix jeune créateur de la Fondation Vaudoise pour la culture 2002<br />

Prix de l’encouragement culturel de l’Etat <strong>du</strong> Valais 2000.<br />

Lauréat de la Bourse Migros pour Jeunes comédiens (93)<br />

Prix d’interprétation au Festival de Wattrelos (F) pour Video ergo sum de Denis Rabaglia (88)<br />

Diplôme de comédien professionnel (Conservatoire de Lausanne) (94)<br />

Licence ès <strong>Le</strong>ttres (Français-Histoire ancienne-Grec) Uni GE (95)<br />

Maturité latin-grec au Collège de l’Abbaye de Saint-Maurice<br />

9


LE MENTEUR<br />

dW.WAAAAAMOUMOUMOUAMOUAWADmMOUAWADMOUAWA<br />

D<br />

Expériences professionnelles<br />

THEATRE<br />

Mise en scène avec Cie Marin<br />

2011<br />

Un dimanche indécis dans la vie d’Anna, de Jacques Lassalle, Théâtre <strong>du</strong> Crochetan,<br />

Monthey ; Théâtre de Valère, Sion ; Pulloff Théâtres, Lausanne<br />

2010<br />

Pacamambo de Wajdi Mouawad, Théâtre <strong>du</strong> Crochetan, <strong>Le</strong> Petit Théâtre, Théâtre de<br />

Valère, Salle C02, Théâtre <strong>du</strong> <strong>Passage</strong>, Théâtre de l’Echandole, Théâtre <strong>du</strong> Dé, Théâtre Forum<br />

Meyrin, Univers@lle<br />

2008<br />

<strong>Le</strong> grand retour de Boris S. de Serge Kribus, théâtre <strong>du</strong> Crochetan, Petithéâtre, Alambic,<br />

Pull off, théâtre Palace de Bienne<br />

2007<br />

Il faut parfois se servir d'un poignard pour se frayer un chemin de Roberto Alvim, théâtre<br />

<strong>du</strong> Crochetan, Valère, Alambic, Pull off<br />

<strong>Le</strong> Pays des genoux de Geneviève Billette, Petit théâtre de Lausanne et tournée en Suisse<br />

romande<br />

2006<br />

Cinq filles couleur pêche, d’A. Ball, Pulloff, Lausanne ; CCN, Neuchâtel, Théâtre de<br />

Valère, Sion<br />

2004<br />

<strong>Le</strong> bonheur <strong>du</strong> vent, de C.Anne, Pulloff, Lausanne ; CCN, Neuchâtel, Théâtre de Valère,<br />

Sion<br />

2003<br />

Jours Rouges, de Jérôme Meizoz, création au Théâtre <strong>du</strong> Dé, Vionnaz<br />

Tournée en Suisse Romande : La Tournelle, Orbe, Centre Culturel de Porrentruy, Atelier<br />

Têtard, Lausanne.<br />

2002<br />

<strong>Le</strong> Collier d’Hélène, de Carole Fréchette, création au Théâtre <strong>Le</strong> poche-Genève, (02)<br />

Tournée en Suisse Romande : Centre Culturel Neuchâtelois, Centre Culturel de Porrentruy,<br />

Centre Culturel de Moutier, Petithéâtre de Sion, Arsenic, Lausanne.(03)<br />

Destinations Païennes, de Jérôme Meizoz, mu.dac, Lausanne (02)<br />

Quand je serai grand…, d’après Noëlle Revaz, Petithéâtre, Sion ; ARSENIC, Lausanne<br />

(02)<br />

2001<br />

Slaves!, de Tony Kushner, ARSENIC, Lausanne<br />

2000<br />

La Légende <strong>du</strong> Grand Inquisiteur d’après Dostoievski, Théâtre 2.21-Lausanne<br />

1999<br />

Tamerlan de Michel Deutsch, Théâtre Arsenic-Lausanne, (99)<br />

La Plaie et le couteau d’Enzo Cormann, Théâtre Arsenic-Lausanne, (99)<br />

1998<br />

L’Apothéose secrète d’Enzo Cormann, Théâtre 2.21-Lausanne,<br />

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------<br />

10


LE MENTEUR<br />

dW.WAAAAAMOUMOUMOUAMOUAWADmMOUAWADMOUAWA<br />

D<br />

<strong>Le</strong>s Comédiens<br />

Caroline Althaus<br />

Théâtre depuis 2006<br />

2011UN DIMANCHE INDECIS DANS LA VIE D’ANNA, m.s François Marin, Théâtre <strong>du</strong> Crochetan<br />

2010 PENSE QUE TU ES…m.s Renaud Berger, anciennes Caves <strong>du</strong> Palais (Neuchâtel)<br />

Tournée en Suisse et en France MACADAM CYRANO, m en rue Emmanuel Moser<br />

PACAMAMBO, m.s François Marin, Théâtre <strong>du</strong> Crochetan<br />

2009Tournée en France et en Suisse, MACADAM CYRANO, m.en rue d’Emmanuel Moser<br />

2008 LES LIAISONS DANGEREUSES, m.s Gabriel Chobaz Théâtre <strong>du</strong> Pull Off<br />

Tournée en France et en Suisse MACADAM CYRANO, m. en rue d’Emmanuel Moser<br />

2007 Tournée en Suisse Romande de GEORGES DANDIN, m.s de Raoul Pastor,<br />

LE PAYS DES GENOUX, m.s François Marin, L Petit Théâtre Lausane<br />

Création, et tournée en Suisse et France de MACADAM CYRANO, m. en rue Emmanuel<br />

Moser<br />

IL FAUT PARFOIS SE SERVIR D’UN POIGNARD POUR SE FRAYER UN CHEMIN, m.s François<br />

Marin, Théâtre <strong>du</strong> Crochetan<br />

2006 GEORGES DANDIN, m.s Raoul Pastor, Théâtre des Amis<br />

TRIBULATIONS, m. en rue Emmanuel Moser, Neuchâtel<br />

CINQ FILLES COULEUR PECHE, m.s François Marin, Pulloff Théâtre<br />

LE BONHEUR DU VENT, m.s François Marin, Théâtre des Amis<br />

Cinéma :<br />

2011 "Erwan et plus si affinité" réalisation Marc Décosterd, rôle Sandra.<br />

2004 : Erwan et compagnie, long métrage dv de Marc Décosterd, pro<strong>du</strong>ction Wake Up!<br />

Films, rôle : Sandra.<br />

1999 : La beauté sur la terre, téléfilm d’Antoine Plantevin, pro<strong>du</strong>ction Ciné-Manufacture et<br />

TSR, rôle : Precillia.<br />

11


LE MENTEUR<br />

dW.WAAAAAMOUMOUMOUAMOUAWADmMOUAWADMOUAWA<br />

D<br />

Virginie Meisterhans<br />

THEATRE depuis 2006<br />

2011 « Contes divers », Jean-Claude Issenmann ; Théâtre de Carouge, 2011<br />

2010 « Ploutos », Aristophane ; Philippe Mentha ; Kléber Méleau, Renens, 2010<br />

2010 "Phèdre , Racine; Kléber Méleau, Renens; Philippe Mentha, Ismène<br />

2009 "De l'Amour", A. Tchékhov; Kléber Méleau, Renens; Philippe Mentha; Ana<br />

2009 "Comment l'esprit vient aux filles", La Fontaine; Théâtre des Amis, Carouge; Michel<br />

Grobéty; Hortense<br />

2009 "<strong>Le</strong> Retour", H. Pinter; Kléber Méleau, Renens; Philippe Mentha; Ruth<br />

2008 "C'est comme ça que ça se passe", N. Labute; Pulloff, Lausanne; Geoffrey Dyson;<br />

Belinda<br />

2008 "<strong>Le</strong> Nouveau Testament", S. Guitry; Kléber Méleau, Renens; Philippe Mentha; Juliette<br />

2007 "Il faut parfois se servir d'un poignard…", R. Alvim; Pulloff, Lausanne; François Marin; Miss<br />

Tick<br />

2007 "<strong>Le</strong>s Femmes Savantes", Molière; Kléber Méleau, Renens; Philippe Mentha; Armande<br />

2007 " L'Art <strong>du</strong> Succès", N. Dear; Pulloff, Lausanne; Geoffrey Dyson; Jane<br />

2006 "<strong>Le</strong> Mariage", Gogol; Kléber Méleau, Renens; Philippe Mentha; Agafia<br />

2006 "Cinq Filles Couleur Pêche", A. Ball; Pulloff, Lausanne; François Marin; Margaret<br />

CINEMA<br />

2008 "Retourne-toi"; Marc Décosterd<br />

COURT-METRAGES<br />

2005 "L’Ilot"; Elvira Isenring<br />

2004 "Fragment" ; Grégory Bindschedler<br />

2004 "<strong>Le</strong>s Anticorps" ; Sebastian Byel<br />

2002 "Tango Solo" ; Vania Paratte<br />

TELEVISION<br />

2011 L’Heure <strong>du</strong> Secret, Elena Hazanov, CAB Pro<strong>du</strong>ction<br />

2007-2008 TSR; "Petits déballages entre amis"; Jérôme Porte; Béatrice<br />

2005-2006 TSR; "Marilou"; Véronique Amstutz ; Cliente<br />

2001 TSR; "La Chronique"; S. Matteuzzi, V.Amstutz<br />

12


LE MENTEUR<br />

dW.WAAAAAMOUMOUMOUAMOUAWADmMOUAWADMOUAWA<br />

D<br />

Frédéric Lugon<br />

Théâtre depuis 2006<br />

2011 « La rue <strong>du</strong> temps per<strong>du</strong> » par la Cie ACMoser<br />

« L’eau de vie » d’Olivier Py, mes Fred Mudry, Cie Gaspard<br />

2010"MachinMachine", par la cie OPALE,<br />

reprise en tournée <strong>du</strong> "Malade imaginaire" et de "MachinMachine" de la Cie OPALE<br />

2009"Mange ta soupe!" en tournée avec la cie YOUKALI<br />

Assistanat à la mise en scène et jeu <strong>du</strong> "Malade imaginaire"<br />

par la cie O PALE de Sierre<br />

"Pacamambo" par la cie MARIN, Théâtre <strong>du</strong> Crochetan<br />

2008"<strong>Le</strong>s Estivants" par la Cie <strong>du</strong> <strong>Passage</strong> au Théâtre <strong>du</strong> <strong>Passage</strong>.<br />

"Mesure pour mesure" par la Compagnie Voeffray-Vouilloz.<br />

2007"Il faut parfois se servir d'un poignard…" par la Cie Marin au Pull-Off.<br />

"<strong>Le</strong>s femmes savantes" par la Cie Opale à Sierre.<br />

"Mange ta soupe" par la Cie Youkali à la Grange de Dorigny.<br />

2006 Reprise de "La Bête" par la Cie <strong>Le</strong>s Postillons aux Halles de Sierre.<br />

CINEMA :<br />

rôle d'Aurèle Robert dans le film « Léopold R. » sous la direction de Jean-Blaise Junod.<br />

COURT-METRAGES :<br />

participation à "L'Improbable odyssée" de Pascal Forney<br />

Marc Mayoraz<br />

Théâtre depuis 2006<br />

2011Un dimanche indécis dans la vie d’Anna,m.e.s F. Marin, Théâtre <strong>du</strong> Crochetan<br />

2010 <strong>Le</strong> Silence m.e.s A. Deladoëy, <strong>Le</strong>s Halles Sierre<br />

13


LE MENTEUR<br />

dW.WAAAAAMOUMOUMOUAMOUAWADmMOUAWADMOUAWA<br />

D<br />

Reprise et tournée en Suisse Romande <strong>Le</strong> grand retour de Boris S. , mes François Marin<br />

“50 cm sans l’aide des dieux”, m.e.sAnna Van Brée, Grütli Genève<br />

<strong>Le</strong> Petit Chaperon Uf, m e s Heidi Kiepfer, Petit Théâtre Lausanne<br />

2009 <strong>Le</strong> fils Courge m.e.s A. Deladoëy, Lausanne<br />

L’étrange intermède m.e.s J. Woeffray, Théâtre de Valère<br />

Faust de Goethe, m.e.s A. Van Brée, Arsenic Lausanne<br />

2008 <strong>Le</strong> songe d’une nuit d’été, 0péra de B. Britten, m.e.s Elsa Rooke,<br />

Théâtre <strong>du</strong> Jorat Mézières<br />

<strong>Le</strong> Grand retour de Boris S., m.e.s F. Marin, Théâtre <strong>du</strong> Crochetan<br />

2007 Il faut parfois se servir d’un poignard…. m.e.s F. Marin, Théâtre <strong>du</strong> Crochetan Monthey<br />

Mesure pour Mesure, m.e.s J. Woeffray, Théâtre de Valère<br />

Utzgür de M. Bertholet, Grütli Genève<br />

<strong>Le</strong>s Sept Contre Thèbes. M.e.s Marc Liebens Grütli Genève<br />

2006 Cinq filles couleur pêche, m.e.s F. Marin, Pulloff Théâtres<br />

Assistant Elsa Rooke pour “Transformations” de Conrad Susa,<br />

opéra de Lausanne<br />

Pierre Bauer<br />

Débute au Théâtre de Carouge en 1965 puis, parallèlement à ses études au Conservatoire,<br />

travaille comme régisseur de scène à la Comédie de Genève. Joint ensuite la troupe <strong>du</strong><br />

Théâtre Mobile où il joue notamment Antonio dans Une Tempête, Didi dans En attendant<br />

Godot, le shériff dans Western, et participe à plusieurs créations collectives. Il devient<br />

l’administrateur de cette compagnie avant de réaliser en 1977 sa première mise en scène,<br />

L’Eveil <strong>du</strong> printemps de Wedekind au Nouveau Théâtre de Poche de Genève. Il effectue<br />

ensuite un stage de quatre mois à la Royal Shakespeare Company. A son retour de Londres,<br />

Franck Jotterand l’engage comme secrétaire général <strong>du</strong> Théâtre de Vidy, qu’il sera amené<br />

à codiriger de 1981 à 1989. Pendant ces années au bord de l’eau, il réalise une dizaine de<br />

mises en scènes dont Il est important d’être Aimé d’Oscar Wilde, La Musique adoucit les<br />

mœurs de Tom Stoppard, Bent de Martin Sherman (une création suisse qui fait sensation),<br />

Becket de Jean Anouilh, Macbeth de Shakespeare. Il réalise ensuite comme metteur en<br />

scène indépendant Etranglements de Howard Brenton au Nouveau Théâtre de Belgique,<br />

avant de monter Variations sur le Canard de David Mamet et Elephant Man de Bernard<br />

Pomerance. Il est nommé en 1992 à la direction <strong>du</strong> Théâtre d’Yverdon-les-Bains qu’il<br />

rebaptise Théâtre Benno Besson après en avoir con<strong>du</strong>it la rénovation. Il y met en scène<br />

notamment La Nuit des Rois de Shakespeare (également au Théâtre <strong>du</strong> Jorat), Un Inspecteur<br />

vous demande de Priestley, et récemment <strong>Le</strong> Baladin <strong>du</strong> Monde occidental de Synge, repris<br />

au Théâtre des Amis de Carouge et au Théâtre Kléber-Méleau de Lausanne.<br />

14


LE MENTEUR<br />

dW.WAAAAAMOUMOUMOUAMOUAWADmMOUAWADMOUAWA<br />

D<br />

Jacques Roman<br />

Comédien, metteur en scène, réalisateur et écrivain.<br />

Formé auprès des acteurs Samson Fainsilber et Tania Balachova, il débute en 1970 dans des<br />

groupes de théâtre à<br />

La Chaux-de-Fonds et à Fribourg. Il travaille pour le théâtre et la Radio Suisse Romande. En<br />

1981, il joue dans «Victor ou les enfants au pouvoir» de Roger Vitrac, sur une mise en scène<br />

d’André Steiger au Théâtre Vidy-Lausanne. Il travaillera ensuite sous la direction de Martine<br />

Paschoud, Hervé Loichemol, Stuart Seide et<br />

Benno Besson. En 1984, il réalise la mise en scène de monologues, puis de 1989 à 1991, il<br />

participe aux spectacles de Matthias Langhoff au Théâtre Vidy-Lausanne, notamment «La<br />

mission » de Heiner Mueller ou «Macbeth» de Shakespeare. De 1998 à 1999, au Théâtre de<br />

l’Arsenic à Lausanne, il met en lecture plusieurs textes. Il réalise en 1999 «Tamerlan» de Michel<br />

Deutsch, avec François Marin. En 2003, il participe au projet commun de la Bibliothèque<br />

cantonale et universitaire de Lausanne et de la Compagnie Marin, visant à mettre en valeur<br />

la création littéraire contemporaine de Suisse romande. En 2006, il joue dans la pièce «La<br />

boîte à surprises» de Jean-Frédéric Schlicklin, au Théâtre <strong>du</strong> Gruetli puis, en 2007, tra<strong>du</strong>it «<strong>Le</strong>s<br />

sept contre Thèbes» d’Eschyle, pour le même théâtre. En mars 2010 au Théâtre Vidy-<br />

Lausanne, il campe le rôle <strong>du</strong> «Patron» dans «Elvire Jouvet 40» de Louis Jouvet, mise en scène<br />

de Miguel Fernandez-V. Jacques Roman a publié de nombreux recueils poétiques, une<br />

pièce radiophonique, un spectacle de théâtre, «<strong>Le</strong>s yeux pleins <strong>du</strong> crime», et des proses<br />

poétiques, comme «Avant l’heure», «<strong>Le</strong> 208 dans l’allée centrale», «Situation générale<br />

hier soir». En 2000, il est récompensé par le Prix Edouard Rod pour «L’ouvrage de l’insomnie»,<br />

Grigny, éd. Paroles d’Aube, 1999.<br />

Dernières publications :<br />

• «Marie pleine de larmes», Lignes Manifeste, 2006<br />

• «Du monde <strong>du</strong> chagrin», Montrouge, Editions Paupières<br />

de terre, 2006<br />

• «Je vous salue l’enfant maintenant et à l’heure de notre<br />

mort», Editions de l’Aire, Vevey, 2008<br />

• «D’entente avec oui», Montrouge, Editions Paupières de<br />

terre, 2008<br />

• «Ecrits dans le regard» de Hans Bellmer, Editions Notari,<br />

2009<br />

15


LE MENTEUR<br />

dW.WAAAAAMOUMOUMOUAMOUAWADmMOUAWADMOUAWA<br />

D<br />

Nicolas Rossier<br />

Théâtre depuis 2006<br />

2011 LA TORTUE DE DARWIN de Mayorga mes Philippe Adrien<br />

2011 UN DIMANCHE INDECIS DANS LA VIE D’ANNA, de Jacques Lassalle, m.s François Marin<br />

Rôle de Richard. Théâtre <strong>du</strong> Pull-Off-Lausanne, Théâtre <strong>du</strong> Crochetan, Théâtre de Valère<br />

LA TORTUE DE DARWIN, de Juan Mayorga, mise en scène de Philippe Adrien<br />

Rôle <strong>du</strong> Docteur<br />

Théâtre des Osses-Givisiez<br />

2010 PACAMAMBO d'après Wajdi Mouawad, Monthey,Lausanne, Sion, Bulle, Neuchâtel,<br />

Yverdon, Evionnaz, Meyrin, Châtel-Saint-Denis Cie Marin Rôle : le psychiatre<br />

LEKOMBINAQUENEAU d’après Raymond Queneau, mise en scène de Geneviève<br />

Pasquier Rôles divers. Théâtre Boulimie, Monthey, Nuithonie, Bienne, Neuchâtel, La Chaux-de-<br />

Fonds, etc...<br />

L’ECOLE DES FEMMES de Molière, mise en scène de Jean Liermier<br />

Rôle de Chrysalde<br />

2009 LEKOMBINAQUENEAU d'après Raymond Queneau Lausanne Fribourg Geneviève<br />

Pasquier Rôles : divers<br />

2008 <strong>Le</strong> soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face de Wajdi Mouawad Th.des Abbesses-<br />

Paris Dominique Pitoiset Rôles : Oedipe et divers<br />

2007 Pierrot le fou d'après J-L Godard Théâtre Vidy-Lausanne Dandra Gaudin Rôles divers<br />

2007 <strong>Le</strong>s marathoniens font leur tour d'honneur de Kovacevic Nuithonie-Fribourg Sylviane Tille<br />

Rôle : Milutin<br />

2007 Peter Falk de Jean Steinauer Ville de Fribourg Yann Pugin Spectacle <strong>du</strong> 850ème de la<br />

Ville de Fribourg Rôle : Peter Falk<br />

2006 Sauterelles de Biljana Srbljanovic Th. de la Ville-Paris Dominique Pitoiset Rôle : Milan<br />

Cinéma :<br />

2005 LA MEMOIRE DES AUTRES de Pilar Anguita-Mackay avec Julie Depardieu<br />

et M.-J. Croze, rôle principal masculin<br />

1989 PENSE A MOI Alain Bargala Rôle : Bernard<br />

Télévision :<br />

2004-2008 TSR "Scènes de Ménage" Martina Chyba, rubrique "Tous Ego" Rôle: le mari<br />

2001 TSR A2 L'HERITIER Christian Karcher<br />

Mises en scène depuis 2002:<br />

2007 On Purge Bébé de Georges Feydeau Théâtre de Carouge et tournée<br />

2006 I Remember d'après Joe Brainard Th. de l'Arsenic-Lausanne et tournée<br />

2003 Civet de cycliste d'après Karl Valentin Th. de Carouge et tournée<br />

16


LE MENTEUR<br />

dW.WAAAAAMOUMOUMOUAMOUAWADmMOUAWADMOUAWA<br />

D<br />

2002 Voyage inouï de M. Rikiki de P. Cami Petit Théâtre, Lausanne<br />

Vincent Brayer<br />

Théâtre depuis 2009<br />

2011 KEEP COOL 1 ET 2, texte et mes Gianni Schneider, Lausanne Estivale<br />

2011 TITUS ANDRONICUS, lecture spectacle, mes Cédric Dorier, Grütli, Genève<br />

2010 ROSA SEULEMENT, Mathieu Bertholet, mes Mathieu Bertholet et Cindy Van Acker, Festival<br />

d’Avignon<br />

2009 L’ ORESTIE CADAVRE EXQUIS, ESCHYLE, mes Romain Aury-Galibert, Cie Parle à un Ange,<br />

Théâtre 2.21, Lausanne<br />

2009 KEEP COOL, écriture et mes Gianni Schneider, Parc de Mon-Repos, Lausannestivale<br />

Cinéma :<br />

2010 LE VIOLONCELLE de Guillaume Brand, Lausanne<br />

2009 UNSPOKEN ET PARAGENESE, courts-métrages de Jean-Sebastien Monzani, Lausanne<br />

2008-2009 L’ENTRETIEN AVEC UN SUBORDONNE, coaching-vidéo de Vincent Blanc, Ismat<br />

Consulting S.A<br />

Mises en scène:<br />

2011 CARNA, Antoinette Rychner, Grütli, Genève<br />

2010 RESTONS ENSEMBLE, VRAIMENT ENSEMBLE, création, Manufacture, Lausanne<br />

2009 SCENE DOUBLE CINEMA, spectacle pour entreprise, conception, mes et jeu,<br />

Manufacture, Lausanne<br />

Gabriele Bazzichi<br />

17


LE MENTEUR<br />

dW.WAAAAAMOUMOUMOUAMOUAWADmMOUAWADMOUAWA<br />

D<br />

Théâtre depuis 2006, comédien<br />

2010 JEANMAIRE. UNE FABLE SUISSE d’Urs Widmer. Mes Simone Audemars. La Grange de<br />

Dorigny, Nuithonie Fribourg, <strong>Le</strong> Crochetan Monthey, Théâtre de Vevey<br />

2010 AVIS AUX INTERESSES de Daniel Keene. Mes Jean-Gabriel Chobaz. Pulloff Théâtres,<br />

Lausanne<br />

2009LES COULEURS DE LA VIE d'Andrew Bovell. Mes Geoffrey Dyson. Pulloff Théâtres, Lausanne<br />

2008 LES LIAISONS DANGEREUSES de Choderlos de Laclos. Mes Jean-Gabriel Chobaz. Pulloff<br />

Théâtres Lausanne, <strong>Le</strong> Moulin Neuf Aigle, Théâtre de Beausobre Morges,<br />

Théâtre d’Avenches, Théâtre de l’Arbanel Treyvaux, Théâtre de Vevey, Théâtre<br />

Benno Besson Yverdon, Berne, Bulle, Sion, Genève.<br />

2007 LA SOCIETE DES LOISIRS de François Archambault. Mes Jean-Gabriel Chobaz. Pulloff<br />

Théâtres, Lausanne<br />

2006 MELO de Henry Bernstein. Mes Jean-Gabriel Chobaz. Pulloff Théâtres Lausanne, Théâtre<br />

<strong>du</strong> Pommier Neuchâtel<br />

FASHON VICTIME de Jean-Gabriele Chobaz. Tour de chant. Pulloff Théâtres, Lausanne<br />

Mises en scène:<br />

2009 UNE JOURNEE PARTICULIERE d’Ettore Scola. Pulloff Théâtres, Lausanne<br />

2008LES PETITS MOYENS ET LE MISANTHROPE ET L’AUVERGNAT de<br />

Eugène Labiche. Pulloff Théâtres Lausanne, le Petit Globe Yverdon<br />

2005 COSMETIQUE DE L’ENNEMI D’Amélie Nothomb. Pulloff Théâtres, Lausanne<br />

2004 CONFESSIONS D’UN TOURNESOL de domenico Carli et Carlo Gigliotti. Tour de chant.<br />

Mise en scène Jean-Gabriel Chobaz. Pulloff Théâtres Lausanne<br />

2003 SORTIE SUD création de la Cie Gran Caldo. Comédie musicale. Théâtre de la Grenette<br />

Vevey, le Petit Music’Hall, Genève<br />

2001LES QUATRE DOIGTS ET LE POUCE de René Morax. Casino de Morges, Festival de la Cité<br />

Lausanne<br />

Cinéma :<br />

2009 INSOUPÇONNABLE de Gabriel <strong>Le</strong> Bomin<br />

2007 L'AUTRE MOITIE de Rolando Colla<br />

2006 DES FLEURS POUR ALGERNON de David Delrieux<br />

1999 AZZURRO de Denis Rabbaglia<br />

1998 D'OR ET D'OUBLIS d’Yvan Butler<br />

Télévision depuis 2006 :<br />

2010 CROM, réalisation Bruno Deville. Sitcom TSR<br />

2009 TEMPS PRESENT, TSR<br />

2008 PETITS DEBALLAGES ENTRE AMIS. Sitcom TSR<br />

2007 TRANSPORT PUBLICS SUISSE. Twin pro<strong>du</strong>ctions<br />

2006 POSTE SUISSE. Twin pro<strong>du</strong>ctions, Bienne<br />

18


LE MENTEUR<br />

dW.WAAAAAMOUMOUMOUAMOUAWADmMOUAWADMOUAWA<br />

D<br />

Julie Rahir<br />

Théâtre depuis 2006<br />

2011 LE MISANTHROPE Molière, Genève, Espace Fusterie, mes Cyril Kaiser,<br />

TU SAIS TRES BIEN A QUI JE PARLE de P. F. Petit, Pully, Théâtre de la Teinturerie, Stéphane<br />

Rentznik<br />

LA LISTE DES DERNIERES CHOSES de T. Walser, Vevey, L'Oriental, Neuchâtel, <strong>Le</strong> Pommier,<br />

Genève, l'Alchimic, Moutier, mes Nathalie Sandoz<br />

2010 POISCAILLE PARADIS d'après Dieudonné Niangouna, Zurich, theatrespektakel, Genève,<br />

La Bâtie, Lausanne, Theatre Arsenic, tournée en avril- mai au Burkina Faso (Ouagadougou),<br />

Niger (Niamey), Togo (Lomé), Benin (Paracou et Porto Novo), Côte d’Ivoire (Abidjan), mes<br />

Fabrice Gorgerat<br />

NOTRE DAME DES HIRONDELLES de Marguerite Yourcenar, Bâle, Festival Spot - Kleine Bühne,<br />

mes Nicole Seiler et Fabrice Gorgerat<br />

CARNET DE VOYAGE, Genève, Théâtre Saint-Gervais, Festival extra - 10, un projet de Fabrice<br />

Gorgerat .<br />

JE TREMBLE de Joël Pommerat, Lausanne, 2.21, mes Katia Delay.<br />

2009 GUERRE de Rainald Goetz, Bruxelles Théâtre Océan Nord, mes Paul Camus.<br />

GENES 01 de Fausto Paravidino, Salmanazar, Epernay (France), mes Denis Maillefer, reprise<br />

de rôle.<br />

ON NE PART PAS théâtre-danse, Quart d'heure de Sévelin, Théâtre Sévelin, Lausanne,<br />

conception et réalisation avec Simon Guélat, Thérèse.<br />

2008 LA MERE Théâtre National de la Criée, Marseilles, mes Jean-Louis Benoît<br />

HUIT CLOS de Sartre, T/50, Genève, mes Elidan Arzoni<br />

LES ESTIVANTS de Gorki, Théâtre de Valère, Sion, Théâtre <strong>du</strong> <strong>Passage</strong>, Neuchâtel, TPR, La<br />

Chaux-de-Fonds, Théâtre Palace, Bienne, Théâtre <strong>du</strong> Crochetan, Monthey, Stadtheater,<br />

Berne, Nuithonie, Fribourg, Romans-sur-Isère (France), La Comédie, Genève, Théâtre de Vidy,<br />

Lausanne, mes Robert Bouvier,<br />

2007 LES GLOUTONS Théâtre <strong>du</strong> <strong>Passage</strong>, Neuchâtel, mes Robert Bouvier<br />

2007-2008 DEBRAYAGE de R. de Vos, Grand Théâtre de Lorient, Comédie de Reims, Orléans,<br />

mes Eric Vigner<br />

Assistanat à la mise en scène :<br />

2011, PATHOS- MATERIAU. LE LABORATOIRE DES COPIES OU LES ARTISTES DE LA<br />

CONTREFACON, Genève, Théâtre Saint-Gervais, mes Christian Geffroy Schlittler,<br />

collaboratrice artistique.<br />

2011-2012 LE SONGE D’UNE NUIT D’ETE de Shakespeare, Ouagadougou, Bruxelles, Théâtre<br />

National de Bruxelles, mes Isabelle Pousseur, assistante à la mise en scène.<br />

2009 LA MUSICA DEUXIEME de M. Duras, Bruxelles, Théâtre des Martyrs, mes Philippe Sireuil,<br />

assistante à la mise en scène.<br />

Mise en scène :<br />

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LE MENTEUR<br />

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D<br />

2007 HOMMAGE A CLAUDE RAHIR ,Théâtre des Quatre Mains, Beauvechain, Belgique.<br />

2003 FALSCH de R. Kalisky, Fondation Biermans-Lapôtre, Cité universitaire, Paris<br />

Mélanie Bauer<br />

Théâtre :<br />

2010 LE BALADIN DU MONDE OCCIDENTAL - J.M. Synge - TBB Yverdon / Théâtre des Amis,<br />

Carouge - ms Pierre Bauer<br />

2009 L'ORESTIE CADAVRE EXQUIS - Eschyle - 2.21, lausanne - ms Ludovic Chazaud et Cédric<br />

Simon<br />

2009 EUGENE ONEGUINE - Alexandre Pouchkine - La Manufacture, Lausanne - Centre Culturel<br />

Suisse, Paris - reprise à l'opéra de Lille - ms Jean-Yves Ruf<br />

2009 LE CHATEAU - Franz Kafka - Nuithonie, Fribourg - Arsenic, Lausanne - ms Geneviève<br />

Pasquier et Nicolas Rossier<br />

2006 OTHELLO - Shakespeare - CPO, Lausanne - RADA, Londres - jeu en anglais - ms Joelle<br />

Richard<br />

2006 BASTRINGUE - Karl Valentin - Conservatoire de Genève, Genève - ms Anne-Marie<br />

Delbart<br />

Courts Métrages :<br />

2009 CHAMBRE 96 - réal. Jean-Guillaume Sonnier & Natalia Ducrey (Ecal, Lausanne)<br />

2009 BONSOIR LA SUISSE - réal. Yves Hanchar (La Manufacture, Lausanne)<br />

Edmond Vuilloud<br />

Théâtre depuis 2006<br />

2012 L’ENFANT ENFOUI, mes G. Dyson, Sam Shepard, Théâtre Claque<br />

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LE MENTEUR<br />

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D<br />

2011 L’HOMME ET LES TROIS FANTOMES. L’Estrée / Ropraz Ramuz mes François<br />

Landolt<br />

LE GARDIEN Kléber-Méleau H.Pinter, mes Philippe Mentha<br />

2010 LE BALADIN DU MONDE OCCIDENTAL Ass. Canard + Synge, mes Pierre Bauer<br />

L’ATTRACTEUR ETRANGE Th <strong>du</strong> Grütli, mes Michel Barras<br />

RICHARD III Th des Amis Shakespeare, mes Raoul Pastor<br />

2009 BRITANNICUS Burrhus Cp. Point de fuite,Racine, mes François Landolt<br />

2008 LA CHARRUE ET LES ETOILES ,T. N. Dijon B., mes Irène Bonnaud<br />

LA TEMPETE , Kléber-MéleaU, Shakespeare, mes Ph. Mentha<br />

MONSIEUR RENE ET LE ROI ARTHUR , Th. <strong>du</strong> Jorat, mes Jean Chollet<br />

LE NOUVEAU TESTAMENT, Kléber-Méleau, Sacha Guitry, mes Philippe Mentha<br />

2007 PLATONOV, Cp. G. Schneider, Tchekov, mes Schneider<br />

A LA LUMIERE DU PORTAIL, Cathédrale LS, A.-F. Fuchs mes Fuchs/Schneider<br />

L’ART DU SUCCES, mes G. Dyson, Nick Dear, Théâtre Claque<br />

2006 INCONNU A CETTE ADRESSE, Martin Schulze, mes Kressmann Taylor Théâtre Racine<br />

Cinéma<br />

Santoni<br />

Godard "Sauve qui peut la vie"<br />

Schupbach "<strong>Le</strong>s agneaux"<br />

F. Schoendorfer "Agent Secret"<br />

Reusser "L'affaire Callas"<br />

Télévision<br />

Emissions "C'est la vie" N. Burggy<br />

Sitcom "Paul & Virginie"<br />

"<strong>Le</strong>s Pique-Meurons"<br />

Sitcom "Marilou"<br />

Franck Michaud<br />

A 12 ans,il intègre la compagnie des sales gosses et fait ses premiers pas sur scène au théâtre de la Gaîté<br />

Montparnasse avec les Sales Gosses les imitent . Cette expérience le con<strong>du</strong>it sur les planches de l'Olympia et <strong>du</strong><br />

théâtre de Paris.<br />

Il se forme au cours Florent, au Studio théâtre d'Asnières et à la Manufacture (Haute école de Lausanne) ou il<br />

jouera dans " la Mère " de B.Brecht mis en scène par J.L Benoît .<br />

En Suisse, il a joué récemment dans des mises en scènes de Gisèle Salin (<strong>Le</strong>s bas-fonds, Jocaste reine et <strong>Le</strong>s<br />

femmes savantes ), Julien Mages ( Division familiale ) Robert Bouvier ( <strong>Le</strong>s estivants et les acteurs de bonne foi<br />

). Il a également créé sa compagnie " <strong>Le</strong> Pavillon des singes " ou il tournera son spectacle cabaret " Je vous<br />

préviens je ne vais pas chanter "en Suisse romande.<br />

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LE MENTEUR<br />

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D<br />

CONTACTS<br />

www.compagniemarin.ch<br />

info@compagniemarin.ch<br />

PRESSE<br />

Gwénaëlle <strong>Le</strong>lièvre : 078/860.61.64<br />

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