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Les espèces marines animales et végétales dans le bassin Artois ...

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Monocorophium sextonae (Crawford, 1937)<br />

SYNONYMES<br />

Corophium sextonae Crawford, 1937<br />

NOMS VERNACULAIRES<br />

Sexton’s slijkgarnaal (NL)<br />

TAXONOMIE<br />

Phylum Arthropoda<br />

Sous-phylum Crustacea Brünnich, 1772<br />

Classe Malacostraca Latreil<strong>le</strong>, 1802<br />

Sous-classe Eumalacostraca Grobben, 1892<br />

Super-ordre Peracarida Calman, 1904<br />

Ordre Amphipoda Latreil<strong>le</strong>, 1816<br />

Sous-ordre Corophiidea<br />

Infra-ordre Corophiida<br />

Famil<strong>le</strong> Corophiidae<br />

Sous-famil<strong>le</strong> Corophiinae<br />

Tribu<br />

Corophiini<br />

Genre Monocorophium Bousfield & Hoover, 1997<br />

Espèce Monocorophium sextonae<br />

© Daphné Grulois<br />

Non invasive <strong>dans</strong> notre région<br />

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• DESCRIPTION<br />

Amphipode dont <strong>le</strong>s antennes sont fortement développées. La<br />

femel<strong>le</strong> mesure 5 mm <strong>et</strong> <strong>le</strong> mâ<strong>le</strong> 4 mm. La tête a un rostre<br />

triangulaire avec des lobes latéraux proéminents. La première<br />

antenne porte quelques soies. Le gnathopode 1 est oblique <strong>et</strong><br />

convexe. <strong>Les</strong> segments de l'urosome de c<strong>et</strong>te espèce sont<br />

fusionnés, sans crête latéra<strong>le</strong>. <strong>Les</strong> uropodes sont insérés<br />

latéra<strong>le</strong>ment.<br />

• ECOLOGIE/BIOLOGIE<br />

Biotope : il construit des tubes de vase <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s stipes des<br />

algues, surtout <strong>dans</strong> ceux de Laminaria, <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s éponges, <strong>le</strong>s<br />

hydrozoaires, <strong>le</strong>s tubes de certains annélides comme <strong>le</strong> genre<br />

Pomatoceros <strong>et</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong> sédiment. On trouve c<strong>et</strong>te espèce de la<br />

zone intertida<strong>le</strong> inférieure à la zone subtida<strong>le</strong> jusqu'à 50 m de<br />

profondeur.<br />

Mode de nutrition : détritivore, il capte <strong>et</strong> amasse <strong>le</strong>s<br />

particu<strong>le</strong>s en créant un circuit d'eau entre ses antennes<br />

développées.<br />

Cyc<strong>le</strong> de vie : <strong>le</strong>s œufs sont couvés <strong>dans</strong> une chambre<br />

incubatrice, <strong>le</strong> marsupium, située entre <strong>le</strong>s appendices<br />

thoraciques de la femel<strong>le</strong>. A l'éclosion des œufs, <strong>le</strong>s juvéni<strong>le</strong>s sont<br />

semblab<strong>le</strong>s aux adultes.<br />

• UTILISATION<br />

Inconnue<br />

• DISTRIBUTION<br />

Origine : <strong>le</strong>s plus anciennes signalisations de c<strong>et</strong>te espèce ont<br />

été effectuées en Nouvel<strong>le</strong>-Zélande, ce qui laisse penser qu'il s'agit<br />

de son aire native. Ceci n'étant pas confirmé, on peut considérer<br />

c<strong>et</strong>te espèce comme cryptogénique.<br />

Introduction : c<strong>et</strong>te espèce a été décrite en Europe pour la<br />

première fois en Angl<strong>et</strong>erre, à Plymouth <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s années 1930,<br />

puis en France en 1936 <strong>dans</strong> l'estuaire de la Rance en Br<strong>et</strong>agne.<br />

El<strong>le</strong> a ensuite été introduite en Irlande <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s années 1970.<br />

Depuis 1976 on la trouve éga<strong>le</strong>ment <strong>dans</strong> la baie de Seine. Avant<br />

2000, el<strong>le</strong> a été signalée au niveau des épaves des côtes belges.<br />

Distribution régiona<strong>le</strong> : l'espèce a été signalée à Wimereux<br />

<strong>dans</strong> l'inventaire de Glaçon (1977). El<strong>le</strong> est maintenant abondante<br />

<strong>dans</strong> <strong>le</strong>s prélèvements du Pays de Caux, du détroit du Pas-de-<br />

Calais, au large de Boulogne-sur-Mer, de Calais <strong>et</strong> de Dunkerque.<br />

Distribution globa<strong>le</strong> : Nouvel<strong>le</strong>-Zélande, Tasmanie, Australie,<br />

Méditerranée, côte ouest de l'Europe, Manche, mer du Nord, mer<br />

de Wadden, Skagerrak.<br />

• MODES D’INTRODUCTION ET DE DISPERSION<br />

Comme son origine, son mode d'introduction n'est pas certain.<br />

C<strong>et</strong>te espèce a probab<strong>le</strong>ment été introduite par <strong>le</strong>s salissures des<br />

coques de bateaux. Le transfert avec l'introduction des huîtres<br />

n'est pas improbab<strong>le</strong> non plus. La progression de c<strong>et</strong>te espèce est<br />

plutôt <strong>le</strong>nte. Ceci peut s'expliquer par <strong>le</strong> fait que M. sextonae n'a<br />

pas de phase planctonique <strong>dans</strong> son cyc<strong>le</strong> de vie, limitant sa<br />

dispersion. La température est sûrement un facteur important<br />

pour sa distribution.<br />

• IMPACTS<br />

Sur l'habitat <strong>et</strong> <strong>le</strong>s espèces natives : son impact sur<br />

l'environnement est négligeab<strong>le</strong>. Cependant, une étude a montré<br />

que son augmentation en abondance était liée à la diminution en<br />

abondance de l'espèce native Crassicorophium bonellii. El<strong>le</strong> est<br />

parfois présente en très fortes densités.<br />

Sur l'homme <strong>et</strong> ses activités : inconnus<br />

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