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Les espèces marines animales et végétales dans le bassin Artois ...

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Gammarus tigrinus Sexton, 1939<br />

SYNONYMES<br />

Inconnus<br />

NOMS VERNACULAIRES<br />

Tijgervlokreeft (NL)<br />

TAXONOMIE<br />

Phylum Arthropoda<br />

Sous-phylum Crustacea Brünnich, 1772<br />

Classe Malacostraca Latreil<strong>le</strong>, 1802<br />

Sous-classe Eumalacostraca Grobben, 1892<br />

Super-ordre Peracarida Calman, 1904<br />

Ordre Amphipoda Latreil<strong>le</strong>, 1816<br />

Sous-ordre Gammaridea Latreil<strong>le</strong>, 1802<br />

Infra-ordre Gammarida<br />

Famil<strong>le</strong> Gammaridae<br />

Genre Gammarus Fabricius, 1775<br />

Espèce Gammarus tigrinus<br />

Marinespecies.org©Worsfold, Tim<br />

Probab<strong>le</strong>ment présente<br />

• DESCRIPTION<br />

<strong>Les</strong> mâ<strong>le</strong>s de Gammarus tigrinus sont caractérisés par de longues<br />

soies pouvant être "frisées" sur <strong>le</strong>s antennes 2 <strong>et</strong> <strong>le</strong>s péréiopodes.<br />

L'uropode 3 est long <strong>et</strong> couvert de soies. <strong>Les</strong> mâ<strong>le</strong>s mesurent 12 à<br />

14 mm de long <strong>et</strong> <strong>le</strong>s femel<strong>le</strong>s, qui n'ont pas autant de soies que<br />

<strong>le</strong>s mâ<strong>le</strong>s, mesurent 10 à 12 mm. Le corps de l'adulte a une bande<br />

transversa<strong>le</strong> noire caractéristique. <strong>Les</strong> mâ<strong>le</strong>s sont de cou<strong>le</strong>ur vert<br />

pâ<strong>le</strong> ou jaunâtre <strong>et</strong> <strong>le</strong>s femel<strong>le</strong>s de cou<strong>le</strong>ur b<strong>le</strong>ue, <strong>le</strong>ur<br />

pigmentation <strong>le</strong>ur donne un aspect zébré.<br />

• ECOLOGIE/BIOLOGIE<br />

Biotope : il s'agit d'une espèce estuarienne, qui est euryhaline<br />

<strong>et</strong> eurytherme. Sa limite basse de salinité est autour de 7 psu. Sa<br />

limite haute de température est 32 à 34°C. G. tigrinus tolère<br />

éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s eaux polluées <strong>et</strong> à faib<strong>le</strong> teneur en oxygène.<br />

Mode de nutrition : omnivore, détritivore.<br />

Cyc<strong>le</strong> de vie : la maturité sexuel<strong>le</strong> est atteinte rapidement,<br />

certaines femel<strong>le</strong>s de 4 mm ont été observées avec des œufs. Le<br />

nombre d'œufs par ponte dépend de la tail<strong>le</strong> de la femel<strong>le</strong>, <strong>le</strong><br />

maximum observé étant 95. Le mâ<strong>le</strong> reste accroché à la femel<strong>le</strong><br />

jusqu'à la ponte. <strong>Les</strong> œufs sont gardés une vingtaine de jours<br />

lorsque l'eau est à 10°C, ce temps diminue avec l'augmentation<br />

de la température. Il peut y avoir trois pontes par an.<br />

Durée de vie : environ deux mois selon la température. Ils<br />

peuvent entrer en hibernation pour plusieurs mois.<br />

• UTILISATION<br />

Inconnue<br />

• DISTRIBUTION<br />

Origine : côte est d'Amérique du Nord, de l'estuaire du Saint-<br />

Laurent à la Floride.<br />

Introduction : la première observation en Europe date de<br />

1931, en Irlande. Des eaux anglaises, il a été introduit en<br />

Al<strong>le</strong>magne en 1957, d'où sa distribution s'est étendue. En 1964, il<br />

a été observé aux Pays-Bas, en 1975 en mer Baltique <strong>et</strong> en 1995<br />

en Belgique. En 2003, il a été signalé <strong>dans</strong> <strong>le</strong> golfe de Finlande <strong>et</strong><br />

en 2005 en Br<strong>et</strong>agne.<br />

Distribution régiona<strong>le</strong> : il est probab<strong>le</strong> de trouver c<strong>et</strong>te<br />

espèce sur nos côtes car el<strong>le</strong> est présente en Belgique <strong>et</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s<br />

eaux anglaises.<br />

Distribution globa<strong>le</strong> : côte est d'Amérique du Nord <strong>et</strong> Europe<br />

du Nord.<br />

• MODES D’INTRODUCTION ET DE DISPERSION<br />

C<strong>et</strong>te espèce a été introduite volontairement en Al<strong>le</strong>magne en<br />

tant que nourriture pour <strong>le</strong>s poissons d'é<strong>le</strong>vage, pour enrichir <strong>le</strong><br />

réseau trophique. L'espèce a ensuite été dispersée probab<strong>le</strong>ment<br />

par <strong>le</strong>s eaux de ballast.<br />

• IMPACTS<br />

Sur l'habitat <strong>et</strong> <strong>le</strong>s espèces natives : il peut y avoir<br />

compétition avec <strong>le</strong>s autres Gammaridae. Par exemp<strong>le</strong>, en mer<br />

Baltique, il est maintenant plus abondant que <strong>le</strong>s deux espèces<br />

natives G. duebeni <strong>et</strong> G. zaddachi.<br />

Sur l'homme <strong>et</strong> ses activités : inconnus<br />

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