DP Colmar 2010 - Radio France

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Opus 64 / Valérie Samuel – Marine Nicodeau
71 rue Saint-Honoré, 75001 Paris
Tél : 01 40 26 77 94 – Fax : 01 40 26 44 98 – m.nicodeau@opus64.com

SOMMAIRE
EDITORIAL p. 1
LISTE DES INTERPRETES p. 2
PROGRAMME p. 3
BIOGRAPHIES p. 7
HISTORIQUE DES MUSICALES p. 20
INFORMATIONS PRATIQUES p. 21

Musique à Vienne / Musik in Wien
Cette année, les Musicales font escale à Vienne.
Et lorsqu’on évoque Vienne, tant d’images, tant de sons affluent, riches de leurs complémentarités,
de leurs contradictions aussi. Ville de la tradition et de la modernité, lieu de naissance de musiques
aux styles si marqués (la valse !), elle sait aussi accueillir des compositeurs dont les univers sont
éloignés d’elle, et cela pendant des siècles. Elle est un creuset qui s’enrichit de la diversité des
peuples de l’Empire austro-hongrois et de leurs identités fortes, et même de toute l’Europe. Elle relie
le particulier et l’universel, ainsi qu’en témoigne la création de la 9 ème symphonie de Beethoven à
Vienne en 1824. Et aujourd’hui, elle incarne plus que toute autre l’idée même de musique, ne
serait-ce que par la diffusion de son fameux concert du nouvel an qui est suivi par des dizaines de
millions de personnes dans le monde entier.
Vienne est aussi la ville du dialogue entre les arts, lieu privilégié d’une vie artistique et intellectuelle
intense qui permet la rencontre entre la littérature, la peinture et la musique. Une esthétique
musicale s’y développe et y est conservée, grâce à des instruments qu’on ne trouve que là-bas (le cor
viennois, le piano viennois…) mais surtout à des modes de jeu spécifiques, nourris par une
transmission ininterrompue depuis des siècles.
Il y a la Vienne où l’on naît et où l’on meurt, tels Franz Schubert, Johann Strauss, Alban Berg, mais
aussi la ville à laquelle on s’attache, en venant d’autres horizons, y trouvant la possibilité de
développer son art comme nulle part ailleurs, à l’instar de Beethoven ou Brahms, le hambourgeois,
qui dit s’y sentir chez lui.
Qu’on l’aime ou qu’on la rejette, parfois violemment, à l’image d’un Thomas Bernhard, qu’elle-même
aime ses artistes ou les rejette, elle est un centre autour duquel le monde musical a gravité pendant des
siècles. La distance que crée le temps, une certaine vision enjolivée de l’histoire a posteriori ne peuvent
cependant nous faire oublier sa part d’ombre. Mahler, dont l’histoire lui est si intimement liée et à qui
Vienne doit tant, a connu le rejet, a dû batailler pour y obtenir une consécration ambiguë. Schubert n’y
a pas beaucoup entendu ses propres œuvres. Nombre de génies ont dû la fuir…
Notre programme se fait l’écho de l’abondance des musiques nées à Vienne. Et parce que tant de
compositeurs y ont vécu, jouant même ensemble dans des cercles privés, soutenus par des amateurs,
souvent aristocrates mécènes, eux-mêmes excellents musiciens, la musique de chambre y tient une
place incomparable.
De Haydn à Schoenberg, nous entendrons à l’occasion de ces Musicales 2010 une variété d’œuvres
qui suggère, au-delà des différents styles qui caractérisent chaque époque et chaque compositeur,
que des liens, parfois apparents, parfois cachés rapprochent les artistes viennois. Musique dite
« légère », non dénuée de sophistication et musique dite « savante », plus abordable qu’on ne le
croit, dialoguent loin des clichés et des barrières souvent imaginaires (Berg ou Schoenberg
transcrivant Strauss). Musique de parade et intimité des salons font bon ménage, au travers par
exemple des marches militaires que Schubert compose pour piano à quatre mains. Et la musique
pour orchestre (Mahler) entre dans les salons et donc dans le beau théâtre de Colmar, grâce à l’art de
la transcription, tout comme l’opéra, grâce à Hummel. Nous n’oublions pas le Lied qui connaît son
apogée à Vienne (Schubert, Wolf, Berg…) ou le quatuor qui, de Haydn à Webern, est le cœur
battant de la musique occidentale et amène les compositeurs à repousser leurs propres limites.
En écho aux innombrables chefs-d’œuvre créés à Vienne, nous découvrirons la dernière pièce de
Thierry Pécou, commande des Musicales, inspirée par la civilisation de l’Ancien Mexique.
Que soient ici chaleureusement remerciés tous ceux qui permettent avec générosité à l’aventure de
ce festival de se poursuivre et de se développer : musiciens, membres de l’association, partenaires
publics et privés… Nous avons tous à cœur de vous offrir un moment privilégié d’évasion et de
découverte, autour de la musique et du plaisir de la rencontre.
3

LISTE DES INTERPRETES
■ Violon
■ Piano
■ Alto
■ Violoncelle
■ Basson
■ Clarinette
■ Cor
■ Contrebasse
■ Hautbois
■ Percussions
■ Flûte
■ Guitare
■ Soprano
■ Mezzo-soprano
■ Quatuor à cordes
Hagai Shaham
Liana Gourdjia
Ilya Gringolts
Sasha Rozhdestvensky
Aleksandar Madzar
Alexander Melnikov
Jeremy Menuhin
Nicolas Bône
Maxim Rysanov
Sylvia Simionescu
Marc Coppey
Antonio Meneses
Laurent Lefèvre
Mami Nakahira
Romain Guyot
Jean-François Philipp
Louise Kwon
Guido Corti
Sébastien Lentz
Nick de Groot
Johannes Grosso
Violaine Dufes
Stephan Fougeroux
Sébastian Jacot
Christian Rivet
Nathalie Gaudefroy
Clémentine Margaine
Quatuor Modigliani
Compositeur invité
THIERRY PECOU
Dimanche 16 mai, 15h
Soleil Tigre, création mondiale contemporaine pour violoncelle et piano dédiée à Marc Coppey
Commande du festival « Les Musicales » de Colmar
Marc Coppey, violoncelle - Alexander Melnikov, piano
« Cette partition s’inscrit dans un cycle de cinq courtes pièces de musique de chambre pour un instrument et
piano représentant les cinq temps de la cosmogonie des civilisations de l’Anciens Mexique.
Soleil Tigre est la deuxième période de tentative de création du monde qui sera dévorée par une longue nuit
obscure.
Pour cette évocation d’un monde ténébreux, ancré dans les profondeurs de la terre tout en étant éminemment
solaire, j’ai combiné les timbres du violoncelle et du piano en recherchant la plus grande variété de modes de
jeu, de couleurs, de registres. Au lyrisme des lignes déployées par les deux instruments, s’associent des
progressions rythmiques implacables et brutes qui évoquent le shamanisme amérindien ». (Thierry Pécou)
4

PROGRAMME
MERCREDI 12 MAI – « Soirée d’ouverture »
20h30
Haydn ❘ Quatuor en Si bémol Majeur op.76 n°4, « Le lever du soleil »
Quatuor Modigliani
Schubert ❘ Marche militaire en Sol Majeur, Andantino varié D. 823 ; Marche militaire en Mi bémol Majeur
Jeremy Menuhin et Aleksandar Madzar, piano
Hummel ❘ Grande sérénade n°1 op.63 pour piano (pot pourri d’opéras de Mozart)
Alexander Melnikov, piano - Christophe Rivet, guitare - Liana Gourdjia, violon - Romain Guyot, clarinette
Laurent Lefèvre, basson
Mozart ❘ Sérénade en Mi bémol Majeur K.375
Johannes Grosso et Violaine Dufes, hautbois - Romain Guyot et Jean-François Philipp, clarinette
Laurent Lefèvre et Mami Nakahira, basson - Guido Corti et Sébastien Lentz, cor
Kaspar Anton Karl Van Beethoven ❘ Landler pour 2 violons et contrebasse
Ilya Gringolts et Sasha Rozhdestvensky, violon - Niek De Groot, contrebasse
Berg ❘ « Wein, Weib und Gesang », pour quatuor à cordes et piano
Hagai Shaham et Ilya Gringolts, violon - Sylvia Simionescu, alto - Marc Coppey, violoncelle
Jeremy Menuhin, piano
Rencontre avec les musiciens au Foyer du Théâtre à l’issue du concert
JEUDI 13 MAI
17h30
Mozart ❘ Sonate pour basson et violoncelle en Si bémol Majeur K.292
Laurent Lefèvre, basson - Marc Coppey, violoncelle
Wolf ❘ Lieder « Mignon de Goethe », « Kennst du das Land »
Clémentine Margaine, mezzo-soprano - Aleksandar Madzar, piano
Webern ❘ Cinq mouvements pour quatuor à cordes op. 5
Quatuor Modigliani
Schubert ❘ Sonate pour Arpeggione et piano D.821
Antonio Meneses, violoncelle - Aleksandar Madzar, piano
5

JEUDI 13 MAI
20h30
Schubert ❘ Quatuor n°9 en sol mineur
Quatuor Modigliani
Mahler ❘ Lieder eines fahrenden Gesellen (transcription d’Arnold Schoenberg)
Clémentine Margaine, mezzo-soprano - Sébastian Jacot, flûte - Romain Guyot, clarinette
Stephan Fougeroux, percussions - Alexander Melnikov et Jeremy Menuhin, piano - Ilya Gringolts, violon
Hagai Shaham, violon - Maxim Rysanov, alto - Marc Coppey, violoncelle - Niek De Groot, contrebasse
Schoenberg ❘ La nuit transfigurée op.4
Liana Gourdjia et Ilya Gringolts, violon - Maxim Rysanov et Sylvia Simionescu, alto
Marc Coppey et Antonio Meneses, violoncelle
Rencontre avec les musiciens au Foyer du Théâtre à l’issue du concert
VENDREDI 14 MAI
17h30
Mozart ❘ Duo pour violon et alto en Mi bémol Majeur
Sasha Rozhdestvensky, violon - Maxim Rysanov, alto
Schubert ❘ Auf der Strohm
Nathalie Gaudefroy, soprano - Guido Corti, cor - Alexander Melnikov, piano
Beethoven ❘ Trio n°7 en Si bémol Majeur op.97 « L’Archiduc »
Hagai Shaham, violon - Antonio Meneses, violoncelle - Alexander Melnikov, piano
Concert enregistré par France Musique
20h30
Webern ❘ Langsamer Satz
Quatuor Modigliani
Berg ❘ Frühe Lieder
Nathalie Gaudefroy, soprano - Alexander Melnikov, piano
Schubert ❘ Le pâtre sur le rocher
Nathalie Gaudefroy, soprano - Romain Guyot, clarinette - Aleksandar Madzar, piano
Webern ❘ 4 Pièces pour violon et piano op.7
Liana Gourdjia, violon - Jeremy Menuhin, piano
Brahms ❘ Sextuor à cordes n°2 en Sol Majeur op.36
Hagai Shaham et Liana Gourdjia, violon - Sylvia Simionescu et Maxim Rysanov, alto
Antonio Meneses et Marc Coppey, violoncelle
Rencontre avec les musiciens au Foyer du Théâtre à l’issue du concert
Concert enregistré par France Musique
6

SAMEDI 15 MAI
13h
Concert exceptionnel hors les murs
au Domaine Josmeyer à Wintzenheim
Brahms ❘ Trio en Ut Majeur op. 87
Liana Gourdjia, violon - Marc Coppey, violoncelle - Jeremy Menuhin, piano
Mozart ❘ Quintette pour clarinette et cordes en La Majeur K.581
Romain Guyot, clarinette - Quatuor Modigliani
Concert « Vin, pain, musique » avec un apéritif dès 12h30
17h30
Hoffmeister ❘ Quatuor avec contrebasse
Niek De Groot, contrebasse - Quatuor Modigliani
Kreisler ❘ Caprice viennois, Tambourin chinois, Variations sur un thème de Tartini, Petite marche viennoise
Hagai Shaham, violon - Aleksandar Madzar, piano
Beethoven ❘ Quatuor n°9 en Ut Majeur op.59 n°3 « Razumovsky »
Quatuor Modigliani
Concert enregistré par France Musique
20h30
Schubert ❘ Fantaisie pour piano à 4 mains
Aleksandar Madzar et Alexander Melnikov, piano
Carl Frühling ❘ Trio pour clarinette, violoncelle et piano op.40
Romain Guyot, clarinette - Marc Coppey, violoncelle - Aleksandar Madzar, piano
Schubert ❘ « La truite »
Nathalie Gaudefroy, soprano - Jeremy Menuhin, piano
Schubert ❘ « La truite », quintette pour piano et cordes en La Majeur op.114
Sasha Rozhdestvensky, violon - Maxim Rysanov, alto - Antonio Meneses, violoncelle
Niek De Groot, contrebasse - Jeremy Menuhin, piano
Rencontre avec les musiciens au Foyer du Théâtre à l’issue du concert
Concert enregistré par France Musique
7

DIMANCHE 16 MAI
11h
Beethoven ❘ Sonate n°5 en Fa Majeur op.24 « Le Printemps »
Sasha Rozhdestvensky, violon - Aleksandar Madzar, piano
Berg ❘ Pièces pour clarinette et piano
Romain Guyot, clarinette - Jeremy Menuhin, piano
Brahms ❘ Trio n°2 en Ut Majeur op.87
Liana Gourdjia, violon - Marc Coppey, violoncelle - Jeremy Menuhin, piano
15h
Mozart ❘ Divertimento K.439b
Romain Guyot, Jean-François Philipp et Louise Kwon, clarinette
Pecou ❘ Soleil Tigre, duo pour violoncelle et piano
Création mondiale, Commande des Musicales
Marc Coppey, violoncelle - Alexander Melnikov, piano
Schubert ❘ Quintette en Ut Majeur op.163
Quatuor Modigliani - Antonio Meneses, violoncelle
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BIOGRAPHIES
Nicolas Bône, alto
Nicolas Bône est né à Saint-Etienne. Il a étudié avec Serge Collot au Conservatoire de Paris puis s'est
perfectionné au contact de grands maîtres tels que Janos Starker, Menahem Pressler, Gyorgy Sebok,
Lorand Fenyvès, Zoltan Szekely, Nobuko Imai, Raphaël Hillyer (...) à la Banff School of Fine Arts, Canada.
En 1986, il est entré à l'Orchestre de Paris et a continué de se perfectionner auprès de Bruno Giuranna
à Crémone, Italie.
Membre fondateur du quatuor Kandinsky, il est lauréat des concours internationaux de Florence
(1989) et de Melbourne (1991). Il a donné de nombreux concerts dans le monde et réalisé plusieurs
enregistrements au sein de ce quatuor jusqu'en 2000 (Brahms, Chausson, Lekeu...).
Depuis 1992, Nicolas Bône est Alto Supersoliste de l'Orchestre National de France (Charles Dutoit,
Kurt Masur, Daniele Gatti) et a occupé le poste d'Alto Solo du Chamber Orchestra of Europe de 2000 à 2005.
Invité à différents festivals de musique de chambre en Europe, il donne de nombreux concerts dont
beaucoup sont radiodiffusés, et participe a de nombreux enregistrements de CD. En effet, en plus du
quatuor Kandinsky, sa discographie comprend notamment les quintettes avec clarinette de Brahms et
Mozart, les quintettes à cordes de Mendelssohn, la sonate de Debussy, le Lachrymae de Britten avec le
Chamber Orchestra of Europe...
Depuis septembre 2009, il enseigne également au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Marc Coppey, violoncelle
« Conciliant geste chorégraphique et parole rhétorique, robustesse terrienne et lévitation spirituelle, le
jeu de Marc Coppey déborde d’une vitalité jubilante. » (Gilles Macassar, Télérama)
En 1988, Marc Coppey vient d'attirer l’attention du monde musical en remportant à 18 ans les deux
plus hautes récompenses du concours Bach de Leipzig -le premier prix et le prix spécial de la meilleure
interprétation de Bach-, lorsqu'il est remarqué par Yehudi Menuhin.
Il fait alors ses débuts à Moscou puis à Paris dans le trio de Tchaïkovski avec Yehudi Menuhin et
Victoria Postnikova, à l'occasion d'un concert filmé par Bruno Monsaingeon. Rostropovitch l’invite au
Festival d’Evian et, dès lors, sa carrière de soliste se déploie, sous la direction d'Emmanuel Krivine,
Rafael Frühbeck de Burgos, Michel Plasson, Jean-Claude Casadesus, Theodor Guschlbauer, John Nelson,
Raymond Leppard, Erich Bergel, Philippe Bender, Alan Gilbert, Lionel Bringuier, Paul McCreesh,
Yutaka Sado, Kirill Karabits ou Asher Fisch.
Son parcours, marqué par un grand éclectisme, le distingue. Passionné par la musique de chambre, il
explore le répertoire avec Maria-João Pires, Stephen Kovacevich, Nicholas Angelich, Aleksandar Madzar,
Michel Beroff, Michel Dalberto, Peter Laul, François-Frédéric Guy, Augustin Dumay, Victoria Mullova,
Ilya Gringolts, Tedi Papavrami, Laurent Korcia, Gérard Caussé, Janos Starker, Marie-Pierre Langlamet,
Michel Portal, Paul Meyer, Emmanuel Pahud ou les Quatuors Prazak, Ebène ou Talich. Il est aussi le
violoncelliste du Quatuor Ysaÿe pendant cinq ans.
Il se produit à Londres, Berlin, Paris, Bruxelles, Dublin, Prague, Budapest, Moscou, Saint-Pétersbourg
ou Tokyo. Il est l’invité des festivals de Radio-France et de Montpellier, de Strasbourg, de Besançon, de
La Roque d'Anthéron, de Stuttgart, du Midem, du Printemps des Arts de Monte-Carlo, de Kuhmo, de
Korsholm, de West Cork, de Prades ou des « Folles Journées » de Nantes ou Lisbonne.
Le répertoire de Marc Coppey démontre sa grande curiosité : s’il donne fréquemment l’intégrale des
Suites de Bach et le grand répertoire concertant, il fait connaître bon nombre d’œuvres plus rares. Il
joue aussi en première audition des pièces de Bertrand, Fénelon, Jarrell, Krawczyk, Lenot (concerto),
Leroux, Monnet, Pauset, Reverdy et Tanguy (1 er concerto). En 2008/09, il donne la première française
du Concerto d’Elliott Carter et joue en soliste avec l’Orchestre National de France, l’Orchestre
Philharmonique de Radio-France, l’English Chamber Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Mexico
ainsi que les orchestres de Liège, Monte-Carlo, Lille, Nancy, Metz, Cannes ou Nice.
Marc Coppey a enregistré des œuvres de Beethoven, Debussy, Emmanuel, Fauré, Grieg et Strauss, pour
les labels Auvidis, Decca, Harmonia Mundi et K617. Il a gravé récemment l’intégrale des Suites de Bach
(ffff de Télérama), un disque consacré à Dohnanyi (10 de Répertoire), un album consacré aux grandes
sonates russes avec Peter Laul pour le label Aeon/Harmonia Mundi ainsi que le Quintette de Schubert
avec le Quatuor Prazak pour le label Praga et le concerto de Martin Matalon (Accord/Universal).
En 2008, est paru un disque consacré aux œuvres concertantes de Dutilleux et Caplet, avec l’Orchestre
Philharmonique de Liège sous la direction de Pascal Rophé (Diapason d’Or, Choc du Monde la Musique,
Clef Resmusica), suivi d’un album dédié aux sonates de Brahms en compagnie de Peter Laul.
En novembre 2009, il est choisi pour jouer Bach à Paris, place de la Concorde, à l'occasion du 20ème
anniversaire de la chute du mur de Berlin.
Marc Coppey concilie sa carrière de soliste avec le souci de la transmission : il est professeur au
Conservatoire National Supérieur de Paris et donne des master-classes dans le monde entier.
Il assure la direction artistique du festival « les Musicales » de Colmar.
Il joue un violoncelle de Matteo Goffriller (Venise 1711).
9

Guido Corti, cor
Né en 1958, Guido Corti est considéré comme l’un des plus grands cornistes en Europe.
Avoir avoir complété ses études en Italie, il perfectionne sa technique aux Etats-Unis à Chicago avec
Dale Clevenger et Arnold Jacobs.
En 1976, il remporte le Premier Prix du concours international de musique de chambre Colmar, ce qui
marque le début de sa carrière de soliste.
Depuis, il a participé à de nombreux enregistrements pour la radio et la télévision, aussi bien en
Europe qu’aux Etats-Unis où sa carrière internationale le conduit dans les plus grandes salles de
concert (le Carnegie Hall à New York, le Wien Musikverein, Herculkes Saal à Munich etc...).
Il est également très sollicité par les ensembles de musique de chambre européens (Mullova Ensemble,
Katia and Marielle Ensemble, European Community Chamber Orchestra, Mirò Quintet etc...).
Actuellement, Guido Corti enseigne au conservatoire Luigi Cherubini de Florence et à l’Ecole de
Musique Fiesole. Il anime des séminaires, donne des master-classes dans le monde entier et est
régulièrement invité à faire partie de jurys de concours internationaux.
Il a reçu le prix Gino Tani des arts du spectacle à l’Opéra de Rome ainsi que le prix Walter Boccaccini
du Mai Musical Florentin en 2001.
Guido Corti est aussi l’auteur d’un livre, Il Corno, ouvrage unique en son genre mêlant histoire et
technique de l’instrument.
Niek de Groot, contrebasse
Niek de Groot est l'un des grands contrebassistes classiques de notre temps.
Depuis 1996, il est professeur à l'Académie de Musique Folkwang d'Essen, Allemagne. Il a joué en tant
que contrebasse solo dans plusieurs orchestres européens, tel que l’Orchestre Royal du Concertgebouw
entre 1996 et 2006.
Des études au Banff Centre for the Arts au Canada ainsi que sa participation aux master-classes d'éminents
violoncellistes tels que Frans Helmerson, Lluïs Claret et Harvey Shapiro ont conduit Niek de Groot à
développer un style de jeu qui hisse la contrebasse au rang d'instrument solo indépendant.
Sa carrière de soliste, chambriste et professeur de master-classes est impressionante.
Se produisant souvent en soliste avec orchestre, il est également très sollicité pour des récitals dans de
prestigieuses salles de concert comme le Concertgebouw à Amsterdam.
Niek de Groot est l'invité des plus grand festival internationaux : Kuhmo, Naantali, Schleswig -Holstein,
Potsdam Sanssouci, Festival de Prades, Colmar, Robeco Concertgebouw d'Amsterdam, Xalapa,
Carthago, Oslo, Bergen, Venise, Freiburg, Hambacher Musikfest, Delft, Middelburg et Buffalo.
Ses partenaires de musique de chambre sont, entre autres, les Quatuors Artis, Brodsky, Ysaÿe, Fine
Arts, Mandelring, Vladimir Mendelsohn, Menahem Pressler, Markus Stockhausen, Michel Lethiec, Arto
Noras, Milan Turkovic, Ronald Brautigam, Andre Cazalet et Vadim Repin.
En musique contemporaine Niek de Groot collabore avec des compositeurs comme Kurtàg et Stockhausen.
Sa contrebasse est de Cesare Candi, Genua, 1900. Ses archets de Jochen Schmidt, Dresden.
Violaine Dufes, hautbois
Violaine Dufès est actuellement étudiante dans la classe de Maurice Bourgue à la Haute École de
Musique de Genève. Elle a reçu auparavant une double formation danse et musique dans les
conservatoires de Saint-Étienne et de Lyon auprès de Jérôme Guichard et Françoise Bénet. Elle se
produit dans la région lyonnaise et genevoise en musique de chambre (quintette a vent), orchestres et
participe à tout genre de manifestations (performances chorégraphiques et musicales, duo percussionhautbois
avec le percussionniste Francois Garnier...).
Stephan Fougeroux, percussions
Diplômé du Conservatoire national de région de Besançon en percussion et en piano, il se
perfectionne au conservatoire national de région de Lyon. Entre en 1987 au Conservatoire National
Supérieur de Musique de Lyon dans la classe de percussion de François Dupin et Georges Van Gucht.
Finaliste du Concours international de quatuor de percussion au Luxembourg en 1989. Premier prix à
l’unanimité et diplôme national d’études supérieures musicales en 1991. Co-soliste aux Percussions de
Strasbourg de 1992 à 1998 avec lesquelles il participe à de nombreux concerts. Percussionniste solo à
l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg depuis 1992, il enseigne également au Conservatoire de
cette même ville et est l’auteur de pièces pour percussion (édition Lemoine). Il se produit en musique
de chambre et donne des master-classes en France et à l’étranger.
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Nathalie Gaudefroy, soprano
Nathalie Gaudefroy commence ses études musicales par le violon et le piano au conservatoire de
Strasbourg avant d’y étudier le chant. Elle se perfectionne sous la direction d’Udo Reinemann à
Amsterdam et suit les master-classes de Sarah Walker, Konrad Richter, Helmut Deutsch, Rudolf Jansen,
Edith Wiens et Gundula Janowitz.
On a pu l’entendre à l’Opéra National du Rhin dans Les Aventures du Roi Pausoles d’A. Honegger,
dans le rôle de Musetta / La Bohème de Puccini, dans un opéra pour enfants autour de contes persans
de Iradj Sahbaï.
Elle chante Virgine dans Le Caïd d’Ambroise Thomas (dir. J. Mercier et mise en scène A. Sinivia) et
Adele dans La Chauve-Souris de J. Strauss (dir. C. Schnitzler, mise en scène J.-L. Grinda) à l’opéra de
Metz. Elle interprète Hélène et Leonora dans Aller-Retour et Le long repas de Noël de P. Hindemith
(dir. L. Peintre, mise en scène M. Laroche). Puis Pamina dans Die Zauberflöte, de W-A Mozart à
l’Opéra National de Bordeaux (dir. D. Ang, mise en scène L. Scozzi).
Elle s’est produite à l’Arsenal à Metz, au Rudolfinum de Prague, au Kultur-Kasino de Bern, au
Concertgebouw d’Amsterdam où on l’entend aux côtés de Udo Reinemann, Christianne Stotijn et
Robert Tritschler dans les Liebeslieder Walzer de J. Brahms. Elle interprète les Sieben frühe Lieder
d’A. Berg, accompagnée par Marie-Josèphe Jude au théâtre de Poitiers, et chante aux côtés de
Steve Davislim et Peter Mikulas à l’Auditorium National de Musique de Madrid ainsi qu’au Baluarte de
Pamplona dans Die Jahreszeiten de J. Haydn.
Elle chante notamment à la Cathédrale de Lausanne dans La Passion selon St Jean de J.-S. Bach, Salle
Pleyel à Paris et au Grand Théâtre d’Aix-en-Provence dans des airs de concert de Mozart
accompagnée par l’orchestre « Les Siècles » dirigé par François-Xavier Roth, à la Fondation Gulbenkian
à Lisbonne, l’Oratorio de Noël de J.-S. Bach, dirigé par Michel Corboz.
Affectionnant particulièrement le lied et la mélodie, elle fonde le Quatuor Vocal Amadis avec lequel
elle donne de nombreux concerts. Elle chante en duo avec la harpiste Anja Linder et se produit très
régulièrement en récital avec piano (Eildert Beeftink, Aline Piboule, Vanessa Wagner).
Elle interprète des Lieder de Schubert avec l’Orchestre Poitou-Charentes dirigé par Jean-François
Heisser et Arie van Beek aux cotés de Thomas Bauer aux Folles Journées de Nantes et de Tokyo.
Dans le registre contemporain, elle interprète le rôle de Cécile Volanges dans Les Liaisons Dangereuses
de C. Prey, Pierrot Lunaire de Schoenberg, Improvisations sur Mallarmé de Boulez (dir. Fabrice Pierre),
Sur le qui vive d’Henri Pousseur, et Quatres mélodies de Gilbert Amy.
Elle chante avec l’Orchestre Symphonique de Mulhouse, l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg
dirigé par Peter Schneider, l’Orchestre Albert Schweitzer et l’Orchestre Symphonique National
Tchèque dirigés par Theodor Guschlbauer, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre Poitou-
Charentes dirigé par Jean Deroyer (14 ème symphonie de Chostakovitch).
Liana Gourdjia, violon
Liana Gourdjia est actuellement en résidence avec l’Orchestre Symphonique de Montgomery (Etats-Unis)
où elle est soliste, premier violon. Elle est lauréate de l’association Marlboro Music en 2009/2010.
Lauréate du concours international Sion-Vallais (Suisse), Liana a également remporté les premiers prix
à Michael Hill, Corpus Christi, Hudson Valley et au Concours International de Kingsville.
Elle a été soliste avec le Philharmonique de Fort Wayne, l'Orchestre Symphonique National de
Lituanie, l'Orchestre Philharmonique Hudson Valley, l'Orchestre Symphonique Ashville, l’Orchestre de
chambre de Cleveland sous la direction de Daniel Hege, James Gaffigan, Shlomo Mintz, David Effron,
Steven Smith et Sergei Stadler.
En musique de chambre, Liana Gourdjia a collaboré avec Jaime Laredo, Ida Kavafian, Sharon Robinson,
Peter Wiley et le Quatuor Talich. Elle est invitée par de grands festivals tels que le Festival Malboro
Music, 92/Y, Les Musicales de Compesieres de Genève, et est lauréate du Festival Juventus en France.
Elle a été invitée au Festival des Arts de Monte-Carlo et au Festival de Sion en Suisse. Elle interprète
fréquemment des premières de créations de musique contemporaine pour violon avec des
compositeurs en vue.
A l’âge de 6 ans, Liana apparaît à la télévision de Moscou comme une artiste montante et a depuis
joué sur les scènes les plus prestigieuses de Russie. Parmi ses grands concerts, elle retient celui du
Vatican pour le Pape Jean-Paul II et celui pour l’UNESCO à Paris.
Liana devient lauréate à 14 ans du Concours International de Tchaïkovski de Tokyo pour les Jeunes
Artistes suite à quoi elle est programmée à plusieurs reprises dans des émissions de télévision et de
radio dédiées à la présentation de jeunes artistes en Russie et en Europe. Elle commence ses études de
violon à l’Ecole Centrale de Musique au Conservatoire de Moscou avec de grands professeurs tels que
Iryna Bochkova et Maya Glezarova. Plus tard elle continue ses études aux Etats-Unis avec David et
Linda Cerone au Conservatoire de Musique de Cleveland. Elle y reçoit un Diplôme de l'Université de
l'Indiana, où elle étudie avec Jaime Laredo, à travers lequel elle est récompensée pour ses
interprétations exceptionnelles et la qualité de ses récitals.
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Ilya Gringolts, violon
Lauréat du Concours International de Violon Paganini en 1998, Ilya Gringolts est récompensé de deux prix
spéciaux : celui du plus jeune finaliste et celui du meilleur interprète des Caprices de Paganini. Ilya a étudié
le violon et la composition au Conservatoire de Musique de Saint-Petersbourg avec Tatiana Liberova et
Jeanna Metallidi puis à l’Ecole Juilliard de New York avec Itzhak Perlman et plus tard Dorothy Delay. Il a été
un des douze jeunes artistes sélectionnés par la BBC pour le projet « New Generation Artists »
Pour les récentes mais également prochaines saisons, Gringolts est invité à jouer avec l’Orchestre
Symphonique de Chicago/Daniel Barenboïm, L’Orchestre UBS de Verbier/Kurt Masur et Mstislav
Rostropovich, l’Orchestre Symphonique de Vienne, le Philharmonique d’Israël /Zubin Mehta,
l’Orchestre Philharmonique de Saint-Petersbourg/Yuri Temirkanov, l’Orchestre Symphonique
Allemand de Berlin, Le Philharmonique de Rotterdam/Vladimir Jurowski, etc…
Ilya Gringolts a également été invité dans les tournées avec la Camerata de Salzburg/Sir Roger
Norrington (West Coast of America), le BBC Symphony Orchestra/Jiri Belohlavek (Kuala Lumpur, Last
night of the Proms), …
En récital, Ilya est régulièrement diffusé sur la BBC et apparaît dans des lieux prestigieux tels que le Louvre
à Paris, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles ou le Wigmore Hall. Il est régulièrement invité dans des
festivals internationaux comme le festival de Verbier, où il a collaboré avec des artistes comme Bashmet,
Levine, Shaham, Kirshbaum, Ax et Andsnes. Il a également joué au Ravinnia Rising Stars Festival, Bergen
Festival, à Colmar et au Festival de la Ville de Londres. En 2007/08, Ilya a donné la première mondiale
de Sir Peter Maxwell au St. Magnus Festival et au Cheltenham International Music Festival.
Cette année, Ilya Gringolts a enregistré le Triple Concerto de Beethoven avec Claudio Abbado/Jeune
Orchestre Simon Bolivar du Venezuela pour Deutsche Grammophon ainsi qu’un disque solo de violon
d’Heinrich Wilhelm Ernst pour Hyperion qui comprend les six Etudes, Erlkoenig, Otello Fantasy et
Elegy. Plus récemment, il a gagné un prix Gramophone pour ses CD de Taneyev Chamber Music chez
Deutsche Grammophon. Ses précédents enregistrements pour DGG - du solo Bach et des Concertos
n°1 de Tchaïkovski et Chostakovitch – ont obtenu des critiques exceptionnelles, tout comme ceux
pour BIS Records qui ont été salués très chaleureusement par de nombreuses critiques.
Ilya joue sur un violon Ruggeri prêté par Otto Karl Schenk, Bern/Suisse.
Johannes Grosso, hautbois
Johannes Grosso est âgé de 22 ans. Il étudie au CNSM de Lyon dans la classe de J-L. Capezzali et J.
Guichard. Il a participé à des master-classes avec M. Bourgue, H. Holliger, F. Leleux, etc… Il est choisi
comme hautbois solo au Gustav Mahler Youth Orchestra (C. Abbado) et au Schleswig Holstein Festival
Orchestra (C. Eschenbach). Il joue au sein de l'Orchestre Philharmonique de Radio-France, l'Orchestre
National de Lyon, l'Orchestre de l'Opéra de Lyon et à partir de juin 2010 fera régulièrement du
hautbois solo à la Scala de Milan.
En musique de chambre, il a joué avec J-L. Capezzali, J. Voisin, J. Hardy, etc. Il a obtenu le Premier
Prix de la Fondation Leopold Bellan, le Premier Prix de l'Association Française du Hautbois et a été
demi-finaliste du Concours International de Prague. Il s’est produit en soliste sous la direction de C.
von Dohnanyi au Semper Oper de Dresde en 2009.
Romain Guyot, clarinette
Romain Guyot remporte en 1996 premier nommé les prestigieuses Young Concert Artists International
Auditions à New York, distinction qui le conduit à travers les Etats-Unis et le Japon en soliste et en
récital. Romain Guyot compte en effet parmi les plus grands clarinettistes sur le plan international Sa
sonorité, son phrasé, un souffle immense, son articulation de belcantiste le placent au rang des plus
grands interprètess. (Le Monde)
A 16 ans, Romain Guyot est choisi pendant 3 ans pour êtree clarinette solo de lOrchestre des Jeunes
de l’Union Européenne, dirigé par Claudio Abbado. Il entre cette année au Conservatoire National
Superieur de Musique de Paris où il obtiendra 3 ans plus tard, 2 premiers prix en clarinette et musique
de chambre.
A 22 ans il est nommé clarinette solo de l'Orchestre National de L'Opera de Paris. Il y reste pendant 10
ans et juste après avoir quitté ce poste, Claudio Abbado et Daniel Harding lui demande d'être
clarinette solo du Malher Chamber Orchestra, où il restera de 2003 à 2006.
En janvier 2008, l'Orchestre de Chambre d'Europe (COE) le choisit pour être sa nouvelle clarinette solo.
En mars 2009, il nommé professeur à la Haute Ecole de Musique de Genève.
En soliste Romain Guyot a joue à travers l'Europe, le Japon, la Corée, la Chine, l'Amérique du Sud, les
Etats-Unis. Avec des orchestres tels l’English Chamber Orchestra, le Sinfonia Varsovia, les Tokyo Mozart
Players, l'Orchestre de Chambre d'Osaka, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Ulster BBC
Orchestra... dans les plus importantes salles de concerts dont New York (92nd Street Y et Alice Tully
Hall) Washington (Kennedy Center et Library of Congress) Tokyo (Suntory Hall) Seoul (Arts Center) -
Amsterdam (Concertgebouw) Berlin (Philharmonie) Dublin (National Concert Hall) Belfast (Waterfront
Hall et Ulster Hall) Moscou (Conservatoire et Musée Pouchkine) St Petersbourg (Philharmonie)...
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Passionné de musique de chambre, il joue avec d'éminents artistes. Les pianistes : Pierre-Laurent Aimard,
Pascal Devoyon, Brigitte Engerer,Roger Muraro, Momo Kodama, Emmanuel Strosser... Les violonistes :
Isabelle Faust, Ilia Gringolts, Gordan Nikolich, Raphaël Oleg, Tedi Papavrami, Regis Pasquier... Les
violoncellistes : Marc Coppey, Xavier Philipps, Anne Gastinel, Sung-Won Yang... Les quatuors à cordes :
Artis, Lindsay, Parisii, Sine Nomine, Ysaye.. .Il fut membre du Quintette à vent Claude Debussy avec
lequel il remporte les concours de Tokyo et de Mnich (ARD) et fait actuellement partie de l’ensemble à
vent Paris-Bastille avec François Leleux (hautbois), Laurent Lefevre (basson) et Hervé Joulain (cor).
Son répertrtoire très vaste fait une grande place à la musique de notre temps. Il a assuré la création
d’œuvres de N. Bacri, M.A. Dalbavie, P.Hersant, P. Leroux, J.C. Marti, B. Pauset et P. Schoeller.
Romain Guyot a enregistré une dizaine d’œuvres pour les labels Harmonia-Mundi, EMI et Naïve.
Sébastian Jacot, flûte
Né le 12 août 1987 à Genève, Sébastian Jacot commence l'étude de la flûte traversière à l'âge de 8
ans. A 16 ans, il entre au Conservatoire Supérieur de Genève dans la classe de M. Jacques Zoon.
Il obtient un Premier Prix au Concours suisse de musique pour la jeunesse en 2002, un Premier Prix de
musique de chambre au Concours européen de musique en famille en 2003, un Premier Prix de
musique de chambre au Concours suisse pour la jeunesse en 2004 et il est choisi comme soliste de
l'année en 2005 par la fondation Jmanuel und Evamaria Schenk.
Alors qu' il n'a que 19 ans, il est nommé Assistant Première flûte à l’Orchestre Philharmonique de
Hong-Kong, poste qu’il occupe pendant deux années.
Il participe à de nombreux festivals, dont le Festival Amadeus, le Festival international des orchestres
de jeunes à Florence auquel il participe comme soliste, ainsi que le Saito Kinen Festival sous la
direction de Seiji Osawa en 2008 et 2009.
Sébastian a également obtenu un diplôme de saxophone au Conservatoire populaire de Genève et
consacre beaucoup de temps à la musique de chambre qu' il pratique avec ses 4 frères et sœur.
Il prépare actuellement un diplôme de soliste ainsi qu' un master de pédagogie.
Louise Kwon, clarinette
Louise Kwon est née en 1980 à Séoul, en Corée. Elle commence ses études musicales par le piano et
le violon à l’âge de 4 ans puis se consacre définitivement à la clarinette à l'âge de 16 ans.
Elle est reçue à la Yonsei University de Séoul à 18 ans et en sort diplômée quatre ans plus tard.
Elle vient ensuite se perfectionner en France au CNR de Paris dans la classe de Richard Vieille où elle
obtient en 2005 deux premiers prix en clarinette et en musique de chambre.
Elle est actuellement en cycle « Masters » au Conservatoire Royal de Bruxelles dans la classe de
Ronald Van Spaendonck et se perfectionne auprès de Thomas Friedli à Genève.
En décembre 2007 elle joue le concerto de Copland au Seoul Arts Center accompagnée par le Yonsei
Sinfonietta.
Laurent Lefèvre, basson
Laurent Lefèvre fait ses études au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, où il obtient
en 1987 le Premier Prix de basson et le Premier Prix de musique de chambre. Lauréat de nombreux
concours internationaux (Premier Prix du Concours International de Toulon(1988), Premier Prix du
Concours International organisé par l’international double reeds society (1989), Premier Grand Prix du
Concours International de Genève (1995), il est basson solo de l’Orchestre de l’Opéra national de Paris
depuis 1991.
Il mène parallèlement une carrière de musicien de chambre comme membre de l’ensemble à vent
Paris-Bastille et du Quintette à vent Claude Debussy avec lequel il remporte le Prix spécial du jury au
Concours international de Tokyo et le Deuxième Prix du concours international de Munich ARD
(année sans premier prix). Il joue régulièrement en soliste avec de prestigieux orchestres (Orchestre de
la radio de Stuttgart, l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre Philharmonique de Buenos-Aires,
Orchestre Simon Bolivar de Caracas, Mozart Tokyo Players, l'Orchestre d'Auvergne, les Siècles,
l'Orchestre de l’Opéra de Paris...) sous la direction de chefs renommés comme M-W Chung et
Seiji Ozawa. Il est fréquemment l’invité de grands festivals (Lucerne, Davos, la Roque d'Anthéron, la
folle journée à Nantes, Tokyo et Bilbao, West Cork Chamber Music festival etc...). Il est souvent invité
au poste de basson solo au sein du « Chamber Orchestra of Europe » ainsi qu'au « Mahler Chamber
Orchestra ».
Passionné par la pédagogie, il est professeur au Conservatoire National Supérieur de musique et de
danse de Lyon de 1998 à 2008. Il est depuis 1999 professeur au CRR de Paris et donne régulièrement
des classes de Maître dans différentes villes du Japon (Tokyo, Osaka, Nagoya), à Caracas au Vénézuela
et à l'université McGill de Montréal.
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Il a enregistré l’intégrale de la musique de chambre de Poulenc avec le pianiste Alexandre Tharaud
(Naxos), les Six bagatelles et les Dix pièces de Ligeti avec le Quintette Debussy, les Sérénades de
Mozart et l’Octuor de Beethoven (Harmonia Mundi), le Duett-Concertino de Richard Strauss avec le
clarinettiste Jean-François Verdier, les trois Quatuors pour basson et trio à cordes de François Devienne
(Harmonia Mundi).
Sébastien Lentz, cor
Il étudie au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où il obtient un Premier Prix de cor
et de musique de chambre. Il complète durant plusieurs mois sa formation de musique de chambre au
sein de l’Académie Mozart en Pologne. En 1996 il est admis à l’Orchestre Gustav Mahler sous la
direction de Claudio Abbado.
Depuis 1998, Sébastien Lentz est corniste à l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg. Il est également
membre du Quintette Erasme (quintette à vent constitué de solistes de l’Orchestre Philharmonique de
Strasbourg).
Aleksandar Madžar, piano
Né à Belgrade en 1968, Aleksandar Madzar étudie le piano avec Gordana Matinovic, Arbo Valdma et
Eliso Virsaladze à Belgrade et à Moscou, au Conservatoire de Strasbourg avec Edouard Mirzoian et au
Conservatoire de Bruxelles avec Daniel Blumenthal. Il enseigne aujourd’hui au Conservatoire Royal
Flamand de Bruxelles et à l’Ecole Supérieure de Musique et de Théâtre de Bern.
Pour la saison 2009 et 2010, Madzar joue dans de nombreux pays, notamment en Chine où il est
soliste à l’Orchestre Symphonique de Chine et à Boston aux Etats-Unis où il joue en récital au Isabella
Stewart Museum. En Europe, il donne des récitals au Wigmore Hall de Londres, au Conservatoire
G. Verdi de Milan au Concertgebouw d’Amsterdam et continue de se produire en duo avec ses
partenaires, le violoniste Ilya Gringolts et la soprano Juliana Banse. Il entreprend également une
nouvelle collaboration avec Liza Ferschtman avec qui il joue des récitals en duo en Hollande, à la
Hague et au Concertgebouw d’Amsterdam.
En 2008 et 2009, les différentes activités de Madzar l’ont conduites à voyager à travers le monde : en
récital à Tokyo, au Théâtre de la Ville à Paris, à Cardiff et au festival de Flandres. Il joue également au
Conservatoire G. Verdi de Milan avec l’Orchestre Philharmonique de Stuttgart, en janvier 2009 avec
l’Orchestre Philharmonique de Séoul sous la Direction de Myung Whun Chung.
Avec son partenaire le violoniste Ilya Gringolts, ils interprètent un cycle complet de Beethoven en 2008
au festival de Verbier et à nouveau à Quito en Amérique du Sud en 2009.
Après la première mondiale de la Sonate pour violon de Sir Peter Maxwell Davies à St Magnus et au
Festival Cheltenham en 2008, il donne des récitals à Prague au Festival Beethoven de Bonn.
Avec sa partenaire Juliane Banse, il continue à faire des concerts à Bilbao, Valence, Leon et à la
Fondation Gulbenkian de Lisbonne. Après une collaboration réussie avec l’Orchestre de Chambre
d’Irlande en 2007, sous la direction artistique d’Anthony Marwood, ils projettent de jouer ensemble un
cycle au Wigmore Hall au début de la saison 2010 / 2011.
De son prix reçu en 1996 au Concours de Piano Leeds, Gérard Larner du Times écrit de Madzar qu’il
est « le musicien le plus imaginatif parmi les finalistes de 1996 ». Le Concours Leeds propulse Madzar
sur les scènes du Royaume-Uni où il devient un soliste très sollicité par l’Orchestre Philharmonique
Royal et celui de la BBC, le Symphonique BBC d’Ecosse, l’Orchestre de Chambre d’Ecosse et
l’Orchestre National BBC du Pays de Galles, autant en Europe qu’en Asie. Il travaille avec
Paavo Berglund, Ivan Fischer, Paavo Järvi, Carlos Kalmar, John Nelson, Libor Pesek, André Previn,
Andris Nelsons et dernièrement avec Marcello Viotti.
En 2007 / 2008, Aleksandar Madzar donne des récitals aux Etats-Unis au Festival International de
Piano de Miami où il remporte un grand succès. Il est régulièrement invité dans des festivals tels que
ceux de Bad Kissingen, Schleswig Holstein, le Festival Ivo Pogorelich, Festival de Piano de Ruhr, Davos,
La Roque d'Anthéron, Salzbourg, Sintra et Aldeburgh.
Sa discographie inclut les Deux Concertos pour piano de Chopin avec l’Orchestre Symphonique de
Frankfurt et Dmitri Kitaenko pour BMG/Classic FM (1997) et un disque de musique de Chabrier pour deux
pianos pour le label français Arion (1999). Travaillant régulièrement avec la violoncelliste Louise Hopkins, il
enregistre un disque d’Elliot Carter, Rachmaninov et Schnittke pour le label suédois Intim Musik.
Clémentine Margaine, mezzo-soprano
Clémentine Margaine, mezzo-soprano, débute ses études vocales en 2000 auprès d’Anne-Marie
Blanzat après avoir suivi une formation de pianiste dans différents conservatoires (CNR de Perpignan et
de Montpellier).
En 2003 elle entre au CNSM de Paris dans la classe de Gerda Hartman et obtient son diplôme
supérieur du CNSMDP mention très bien à l'unanimité. Elle se forme au répertoire baroque auprès de
Nicolau de Figuereido, et suit les classes de lied et mélodies d'Anne Grappotte et Jeff Cohen ainsi que
Ruben Lifschitz à Royaumont. Elle entre également en cycle de perfectionnement du CNSMDP dans la
classe de Chantal Mathias.
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En 2006 elle est la Discorde et Roxanne dans l’opéra l’Europe Galante de Campra sous la direction de
William Christie à l'opéra de Versailles, de Bilbao, de San Sebastian.
Elle est Bradamante dans Alcina de Haendel (dir. : Nicolau de Figuereido, mise en scène :
E. Cordoliani), Annio dans la Clemenza di Tito de Mozart, la troisième Dame dans la Flute enchantée
de Mozart à l'opéra d'Avignon de Reims, de Vichy (dir. : V. Barthe, mise en scène : R. Fortune).
Elle se produit également dans Orphée aux enfers de Offenbach (rôle de l'opinion publique dir. :
D. Trottein) à l'opéra d'Avignon, puis dans Manon de Massenet à l’Opéra de Reims, dans Faust de
Gounod à l'opéra de Massy (dir. : D. Rouits, mise en scène : P.E. Fourny), ainsi que dans l'Orfeo de
Telemann à la cité de la musique sous la direction de D. Stern.
Elle chante également à Limoges dans une création d'opéra chorégraphique, La Chambre d'Ange de
Christian Sébille.
Elle se produit en récital à l'Abbaye de Royaumont, à la cité de la musique où elle interprète les Chants
et danses de la mort de Moussorgsky sous la direction de Peter Csaba, à l'opéra de Besançon, à la salle
Gaveau dans un récital d'opéra, mais aussi au Maroc au festival d'Essaouira ainsi qu’à Singapour où elle
est régulièrement invitée à se produire avec l'orchestre de la NAFA.
Elle possède à son répertoire de nombreux oratorios tels que la Petite messe de Rossini, le Requiem de
Duruflé (dir. : A. Charron), le Stabat Mater de Dvorak, l’Oratorio de Noël de Saint-Saëns avec
l’Ensemble orchestral de Paris (dir. : J. Nelson), le Stabat Mater de Rossini au festival d'Essaouira (dir. :
M. Piquemal), ainsi qu'à l’Opéra de Besançon (dir. : P. Csaba).
Elle peut la retrouver cette année à l’Opéra Comique dans Fortunio de Messager (dir. : L.Langrée).
Elle sera prochainement Carmen dans une production des « concerts de poche » sous la direction de
David Walter.
En 2009, Clémentine Margaine a été élue révélation classique ADAMI et obtenu le Prix spécial du Jury
au concours international de Marmande.
Alexander Melnikov, piano
Alexander Melnikov est reconnu comme un des pianistes russes les plus talentueux de sa génération.
Né à Moscou en 1973, il débute ses études de musique à l’âge de 6 ans à l'Ecole Centrale de Musique
de Moscou avant de continuer au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou où il obtient son prix en
1997, dans la classe du professeur Lev Naumov. Il poursuit ensuite ses études de troisième cycle à
Munich avec Elisso Wirssaladze et à la Fondation Internationale de Piano (Lac de Como, Italie) avec
entre autres Andreas Staier et Carl-Ulrich Schnabel. Avant même la fin de ses études, il remporte
plusieurs concours internationaux de piano (Schumann à Zwickau en 1989 et Queen Elisabeth à
Bruxelles en 1991, entre autres) et commence sa carrière internationale peu après.
Alexander Melnikov collabore avec des orchestres comme le Russian National Orchestra et Tokyo
Philharmonic avec Mikhail Pletnev, le Gewandhaus de Leipzig et le Philadelphia Orchestra avec
Charles Dutoit, le Rotterdam Philharmonic avec Valery Gergiev, St. Petersburg Philharmonic avec Yuri
Temirkanov de même que le Royal Concertgebouw Orchestra, NHK Symphony Orchestra, BBC
Philharmonic et BBC Symphony, parmi d‘autres. Il joue aussi du pianoforte, collaborant régulièrement avec
le Concerto Köln et s’est récemment produit en tant que soliste lors d’une tournée en Hollande avec Philipp
Herrewege.
En récital, Alexander Melnikov se produit régulièrement dans les meilleures salles de concert
mondiales comme Concertgebouw, Santory Hall, Alte Oper Frankfurt, Queen Elisabeth et Théâtre
Musical de Paris Le Chatelet. Alexander Melnikov était très lié à Sviatoslav Richter, qui l’invitait
régulièrement dans ses festivals à Moscou (Les Nuits de Décembre), et dans son festival de musique de
chambre à Grange du Meslay (Tours).
La musique de chambre fait aussi partie intégrante de la carrière de Melnikov. De 1993 à 2003, il se
produit fréquemment aux côtés de Vadim Repin et il fait actuellement partie d’un duo bien établi avec
Isabelle Faust. Il collabore aussi avec Natalia Gutman, Yuri Bashmet, Pieter Wispelwey, Alexander Rudin,
Victor Tretiakov, Petersson, les quatuors Vanbrugh et Borodine, Truls Mørk, Jean-Guihen Queyras, et
en duo au piano avec Andreas Staier, Boris Berezovsky, et Alexei Lubimov.
Melnikov est nommé New Generation Artist de la BBC de 2000 à 2002 et joue régulièrement sur les
ondes de cette chaîne anglaise, en récital ou en musique de chambre, tout comme il joue et enregistre
avec les orchestres de la BBC.
Melnikov enregistre depuis 2004 chez Harmonia Mundi France où sont sortis plusieurs enregistrements
solos avec des œuvres de Scriabine, Rachmaninov et Brahms. Pour leur enregistrement de toutes les
sonates de Beethoven pour violon et piano avec Isabelle Faust au violon, il reçurent le Choc de la
Musique. L'enregistrement du cycle complet des Préludes et Fugues de Chostakowitch sortira
prochainement, au printemps 2010.
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Antonio Meneses, violoncelle
Antonio Meneses est né en 1957 à Récife, au Brésil, dans une famille de musiciens. Il commence le
violoncelle à l'âge de 10 ans. Au cours d'une tournée en Amérique du Sud, Antonio Janigro remarque
le jeune artiste, alors âgé de 16 ans, qui étudiera ensuite avec lui à Düsseldorf puis à Stuttgart. En
1977, il remporte le Premier Prix du Concours international de Munich et, en 1982, le Premier Prix et
la Médaille d'Or du Concours Tchaïkovski à Moscou.
Jouant dans les capitales musicales d’Europe, d’Amérique et d’Asie, Antonio Meneses s’est illustré avec
les plus prestigieux orchestres : Philharmonies de Berlin et de Munich, Orchestres Symphoniques de
Londres, de la BBC et de Vienne, Concertgebouw d'Amsterdam, Orchestre National de France, la
Philharmonie Tchèque, les philharmonies de Moscou et de Saint-Pétersbourg, la Philharmonie d'Israël,
l’Orchestre de la Suisse Romande, la Radio de Bavière, la Philharmonie de New York, l’Orchestre de
Philadelphie, l’Orchestre Symphonique National de Washington D.C. à Buenos Aires, à Varsovie et au
Brésil, et la NHK de Tokyo. Parmi les chefs d’orchestre avec lesquels il a collaboré se trouvent
Claudio Abbado, Gerd Albrecht, Herbert Blomstedt, Andrey Boreyko, Semyon Bychkov,
Riccardo Chailly, Sir Andrew Davis, Charles Dutoit, Daniele Gatti, Neeme Järvi, Mariss Jansons,
Herbert von Karajan, Riccardo Muti, Andre Previn, Mstislav Rostropovitch, Kurt Sanderling,
Vladimir Spivakov, Yuri Temirkanov et Chrtistian Thielemann.
Il se produit dans le cadre des festivals de Berlin, Salzbourg et de Vienne, au Festival de Colmar, à la
Grange de Meslay, au Festival de Lucerne, au Printemps et à l’Automne de Prague, au Festival de
Jerusalem, au Mostly Mozart Festival de New York, au Festival de Seattle et au Festival Pablo Casals de
Porto-Rico. Il a donné de nombreux concerts de musique de chambre avec le Quatuor Vermeer et en
récital avec Menahem Pressler et Gérard Wyss. Entre 1998 et 2008, Antonio Meneses a été membre
du légendaire Beaux Arts Trio.
Antonio Meneses a beaucoup enregistré notamment pour Pan Classics, Nippon Phonogram,
EMI/Angel, Auvidis France, Bis et Avie. Pour Deutsche Grammophon il a enregistré le Double concerto
pour violon et violoncelle de Johannes Brahms, avec Anne Sophie Mutter, et Don Quichotte de
Richard Strauss avec Herbert von Karajan et l’Orchestre Philharmonique de Berlin.
Ses plus récents enregistrements comprennent l’intégrale pour violoncelle et piano de Heitor Villa-Lobos
avec Cristina Ortiz et de courtes pièces variées avec Gérard Wyss en 2002, ainsi qu’une nouvelle version
des six suites pour violoncelle de Jean-Sébastien Bach, chez Avie en 2004. Deux disques sont parus chez
Avie avec G. Wyss : un disque des œuvres de Schubert et Schumann en 2005 et un disque Mendelssohn
en 2007. En juin 2008 il a enregistré un disque Beethoven avec le pianiste Menahem Pressler.
Antonio Meneses donne très régulièrement des cours d'interprétation tant en Europe (Madrid, Sofia,
Sienne, Sion, Mannheim, Biella…) qu'aux Etats-Unis ou au Japon. Il enseigne actuellement au
conservatoire de Bern.
Jeremy Menuhin, piano
Jeremy Menuhin a fait ses débuts à New York en remportant en 1984 le concours Young Concert
Artists au piano. Peu après, il donnait le premier concert d’une longue série avec l’Orchestre
philharmonique de Berlin. Il a, par la suite, donné de nombreux récitals au Kennedy Center à
Washington, au Philharmonie de Berlin, au Concertgebouw d’Amsterdam et à la Salle Pleyel à Paris.
Jeremy Menuhin a profité d’une éducation musicale très variée : composition avec Nadia Boulanger à Paris,
études de piano avec Mindru Katz en Israël et direction d’orchestre aux côtés de Hans Swarowsky à Vienne.
Il a joué avec de nombreux orchestres de premier plan comme le Royal Philharmonic, l’Orchestre
philharmonique de Berlin, l’Orchestre national de France, le Houston Symphony, l’Orchestre
philharmonique d’Israël, l’Orchestre philharmonique tchèque, le Mozarteum de Salzbourg et les
orchestres de chambre de Zurich, de Saint-Pétersbourg et de Prague, ainsi qu’avec l’Orchestre de
chambre anglais.
Ces dernières saisons, Jeremy Menuhin a participé à des tournées avec le Sinfonia Varsovia et le
Philharmonia Hungarica en Espagne, en Suisse et en France, et également en Russie avec la Camerata
de Saint-Pétersbourg. En Grande-Bretagne, il a joué dans de nombreuses salles prestigieuses : South
Bank, Wigmore Hall, Barbican, St. John’s Smith Square, le Symphony Hall de Birmingham et le Usher
Hall d’Edimbourg. Il a également fait des tournées en Allemagne, en Lituanie, aux Pays-Bas et en
France, des récitals au Festival d’Ubeda en Espagne, au Festival Ravello en Italie, ainsi que pour Radio
France, et des concerts à Zurich avec l’Orchestre de chambre de Zurich, en Espagne avec l’Orchestre
Camera Reina Sofia dirigé par Sir Neville Marriner, à Luzerne avec le Württembürgisches
Kammerorchester et au Festival de Gstaad avec le Royal Philharmonic Orchestra.
L’année 2004 a vu le lancement d’un projet de grande envergure, en partenariat avec l’Orchestre
symphonique anglais : l’enregistrement de l’intégralité des 27 concerts pour piano de Mozart pour
Nimbus Records. Jeremy Menuhin est à la fois soliste et directeur, et le premier CD de la série est sorti
en 2005.
Jeremy Menuhin a enregistré des œuvres de Schubert, Mozart, Debussy, Beethoven et Dvorák pour
Chandos, EMI et Ades.
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Son enregistrement des Sonates de Bartók pour violon et piano avec son père, Yehudi Menuhin, a été
récompensé par le très prestigieux Grand Prix du Disque. Ses enregistrements de Schubert pour
Dinemec Classics (quatre CD à ce jour) ont été acclamés par la critique : « On ressent, au plus
profond, la moindre nuance harmonique, le moindre changement de rythme » (The Times). Ses
enregistrements des concerts pour piano de Beethoven, avec le Sinfornia Varsovia, ainsi que ceux des
sonates de Beethoven pour piano, sont distribués par la maison de disques néerlandaise Cobra.
M. Menuhin est directeur de l’Académie Menuhin en Suisse.
Mami Nakahira, basson
Née à Tokyo en 1984, elle commence le basson à l’âge de 15ans avec M. Ken Ueno. Par la suite, elle
étudie à l'Université de Musique de Tokyo dans la classe de basson de M. Yoshihide Kiryu, de
M. Hitomi Sugawara et de M. Kazusa Mizutani ainsi que dans la classe de musique de chambre de
M. Hiroshi Uchiyama, de M. Riki Yasuhara et de M. Nobuyuki Mizuno. Sortant première de sa classe à
l'université, elle rentre en 2007 au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Paris dans la classe
de basson de M. Laurent Lefèvre et de musique de chambre de M. Paul Meyer et M. Éric le Sage.
Parallement, elle suit le cours de musique de chambre de M. Michel Moragues au CRR de Rueil-
Malmaison.
En 2005, elle est finaliste du 3e Concours de musique de Tokyo. En 2006, Elle participe au concert des
lauréats de l’Université de Musique de Tokyo. Elle obtient le Deuxième Prix au Concours d’anche
double de Tsuyama à 2007.
Quatuor Modigliani
Philippe Bernhard, Loïc Rio, violons ; Laurent Marfaing, alto ; François Kieffer, violoncelle
Le Quatuor Modigliani se forme en 2003 et est révélé à l’attention internationale en remportant
successivement trois Premiers Prix aux Concours Internationaux d’Eindhoven (2004), Vittorio Rimbotti
de Florence (2005) et aux prestigieuses Young Concert Artists Auditions de New York (2006).
Le Quatuor Modigliani est depuis lors devenu l’une des jeunes formations de chambre les plus
demandées dans le monde, et se produit sur des scènes telles que Carnegie Hall ou le Lincoln Center à
New York, le Kennedy Center à Washington, le Wigmore Hall ou LSO St Luke’s à Londres, le
Concertgebouw d’Amsterdam, le Théâtre du Châtelet, l’Auditorium du Louvre, le festival de Rheingau
ou le Festival de Mecklenburg-Vorpommern en Allemagne, la Fenice à Venise, le Kioi Hall de Tokyo, le
Palau de la Musica de Valence.…
Le Quatuor se produit régulièrement en musique de chambre avec Michel Dalberto, Gary Hoffman,
Eric Le Sage, Paul Meyer, Jean-Frédéric Neuburger, Michel Portal, François Salque, …
En septembre 2008, le Quatuor Modigliani a l’immense privilège de se faire prêter par la Swiss Global
Artistic Foudation le Quatuor des Evangélistes du luthier Jean-Baptiste Vuillaume, considéré comme
l’unique véritable quatuor d’instruments jamais réalisé par un grand maître de la lutherie. Datant de
1863, ces quatre instruments ont été fabriqués dans le même arbre et produisent un son d’ensemble
exceptionnel. Ces instruments n’avaient pas été joués depuis 35 ans avant leur acquisition par la Swiss
Global Artistic Foundation.
Au printemps 2006 le quatuor a présenté son premier disque consacré à Schumann, Wolf et
Mendelssohn (label Nascor distribution Harmonia Mundi), qui a suscité les commentaires les plus
élogieux d’une presse unanimement surprise par déjà tant de talent et de maturité. Un deuxième
disque dédié à Haydn (Mirare) est sorti en mai 2008 et a confirmé avec panache ces promesses
(sélection Strad, Sélection Bayerische Rundfunk, **** Klassik.com, 5 Diapasons). Un disque
Mendelssohn paraîtra au printemps 2010.
Après avoir reçu l’enseignement du Quatuor Ysaÿe, puis suivi les master-classes de Walter Levin et de
Gyorgy Kurtag à Pro-Quartet, le Quatuor Modigliani est invité à travailler aux côtés du Quatuor
Artemis à la Berlin Universität der Künste.
Le Quatuor Modigliani est lauréat de la Fondation Groupe Banque Populaire, ainsi que du Prix Charles
Oulmont de la Fondation de France.
Jean-François Philipp, clarinette
Premier prix d’honneur du concours de l’UFAM à Paris en 1990, Jean-François Philipp est admis dans
la classe de Michel Arrignon la même année au Conservatoire National Supérieur de Musique où il
obtient en 1993 deux autres premiers prix, l’un à l’unanimité en clarinette et l’autre en musique de
chambre dans la classe de Maurice Bourgue...
En 1991, il obtient avec le trio Phigaro le Premier Grand Prix du forum musical de Normandie qui lui
offrira l’opportunité de beaucoup jouer en France et en Russie (Saint-Pétersbourg et Carélie en
particulier). Après ses études au CNSM, il est invité quelques mois à Prague pour se perfectionner à
l’Académie Mozart puis se voit offrir par Sandor Vegh le poste de clarinette solo à la Camérata de
Salzbourg, poste qu’il occupera jusqu’à la mort du musicien Vegh en 1997....
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Pendant ces quelques années, en dehors du poste d’enseignant qu’il occupe au conservatoire Erik
Satie du 7 ème arr. de Paris, il parcourt les salles avec l’orchestre, de Madrid à Moscou en passant par
Budapest, Vienne et Istanbul… Il y joue sous les baguettes de Pinnock, Holliger, Harnoncourt,
Fisher Diskau, Schreier, Cambreling etc…..
Il décide de revenir au pays et obtient le poste au Conservatoire de Colmar en 1997 ; il consacre
quatre ans de travail en quatuor d’anches (« Francis Poulenc ») et effectue de nombreux concerts, des
tournées et des master-classes à Pékin et Séoul, au Mexique, en Asie, aux Etats-Unis, en Pologne et
Norvège... Il crée le Chœur de Clarinettes de Colmar en 2001... En 2007, il fait partie du nouveau
Quatuor de Clarinettes d’Alsace....
Christian Rivet, guitare
Christian Rivet fait ses études au C.N.R de Metz dans les classes de Guitare, de Direction d’Orchestre,
d’Ecriture et de Musique de Chambre. Durant cette période, il rencontre à plusieurs reprises le luthiste
Hopkinson Smith qui lui donne les clefs d’une démarche à la fois personnelle et respectueuse des
styles. Instruments « anciens » et « modernes » ainsi conjugués aiguiseront spontanément sa réflexion.
Titulaire des plus hautes récompenses, il est admis en 1984 au Conservatoire National Supérieur de
Musique de Paris dans la classe d’Alexandre Lagoya. Après avoir obtenu les Premiers Prix de Guitare et
de Musique de Chambre (1987 et 1988), il entre à l’unanimité en cycle de perfectionnement et
bénéficie dès lors des conseils déterminants du guitariste uruguayen Alvaro Pierri, des flûtistes Pierre-
Yves Artaud, Michel Debost et Aurèle Nicolet.
Fort de rencontres majeures qui illustrent son parcours... Pierre Boulez, Peter Eötvös, Pascal Dusapin...,
des concerts donnés en France ou à l’étranger en soliste ou aux côtés de ses partenaires... Emmanuel
Pahud, le quatuor Sine Nomine, Michel Portal ou encore Laurent Korcia... fort de sa perception
« originale » du monde, Christian Rivet nourrit sa passion pour les couleurs sonores et étudie avec
autant d’intérêt la musique et la littérature. En 1985, il obtient le Premier Prix de Poésie au concours
international de la ville de Toulouse, est engagé par France Culture et compose des musiques
originales pour le théâtre.
Lauréat du Concours de Montélimar en 1986 (Deuxième Prix et Premier Prix du public), titulaire du
Certificat d’Aptitude de guitare (premier nommé), chargé par le Ministère de la Culture de la préparation
aux concours nationaux (D.E et C.A), il participe à des master-classes internationales et enseigne la
musique de chambre et son instrument au Conservatoire du VIII ème arrondissement de Paris.
Christian Rivet a réuni les compositeurs Robert de Visée (guitare baroque) et André Jolivet (guitare
moderne) sur un disque édité par Zig-Zag Territoires. Cet enregistrement a été récompensé par la
presse spécialisée (R10 du magazine Classica-Répertoire de septembre 2004).
Quelques étapes de la prochaine saison musicale : Astor Piazzolla et la musique de chambre au Théâtre
du Châtelet… Sequenza et Chemins V pour guitare et orchestre de Luciano Berio avec l’Orchestre
Philharmonique de Radio-France dirigé par Josep Pons à la Cité de La Musique (Paris)... Les Suites de
Jean-Sébastien Bach sur le luth baroque aux Semaines Musicales d’Arles…Le « Menuhin Festival Gstaad »
en duo avec Emmanuel Pahud... Quelques images comme autant de métamorphoses du son…
Sasha Rozhdestvensky, violon
Sasha Rozhdestvensky est considéré comme l’un des meilleurs jeunes violonistes russes. Yehudi Menuhin
disait de lui qu’il était « l’un des violonistes les plus talentueux et les plus raffinés de sa génération », et le
légendaire violoniste Ivry Gitlis : qu’« il appartient à la grande lignée des artistes exceptionnels. Son
approche et sa relation avec la musique et le violon sont intenses, extrêmement sensibles et
intelligentes ».
Sasha Rozhdestvensky s’est produit internationalement avec des orchestres renommés tels que les
Bavarian State Orchestra, Bamberger Symphoniker, Boston Symphony Orchestra, Chamber Orchestra
of Europe, Detroit Symphony Orchestra, Deutsches Symphonie Orchester, l’Orchestre Philharmonique
de Radio-France, Ensemble Orchestral de Paris, Israel Philharmonic Orchestra, Het Residentie Orkest,
London Symphony Orchestra, Orchestra Sinfonica dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia,
Orchestra de « La Scala », l’orchestre du Mariinsky, Philharmonia Orchestra, Orchestre symphonique
de la Chapelle de l'Etat russe, Prague Symphony Orchestra, Malaysian Philharmonic Orchestra,
National Symphony Orchestra of Ireland, Royal Philharmonic Orchestra, Orchester der Beethovenhalle
Bonn, Tonhalle Orchestra Zurich, Toronto Symphony Orchestra, Yomiuri Nippon Symphony
Orchestra, Dresdner Philharmonie Orchestra, Sydney Symphony Orchestra, Melbourne Symphony
Orchestra, West Australia Symphony Orchestra, Orchestre Symphonique de Sao Paulo.
Parmi les chefs d’orchestres avec lesquels Sasha Rozhdestvensky a travaillé, on compte Antonio de Almeida,
Alexander Anissimov, Vladimir Ashkenazy, Yuri Bashmet, Joanna Carneiro, Jean-Claude Casadesus,
Simon Gaudenz, Valery Gergiev, Vernon Handley, Wolf-Dieter Hauschild, Jansug Kakhidze,
Gabriel Khmura, Louis Langree, Jacques Mercier, Anton Nanut, Avi Ostrowsky, Valery Polyansky,
George Pehlivanyan, Vladimir Ponkin, Gennady Rozhdestvensky, Gerard Schwartz, Lothar Seifarth,
Martin Sieghart, Yuri Simonov, Vladimir Spivakov, Stanley Sperber, Vladimir Valek, Vladimir Verbitsky,
Christopher Warren-Green.
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Sasha Rozhdestvensky a enregistré pour les labels Thesis et Chandos, en particulier le Concerto Grosso
n° 6 d’Alfred Schnittke avec le Royal Stockholm Philharmonic. Il créa ce concerto écrit spécialement
pour lui et Viktoria Postnikova en 1994. Glazounov avec Gennady Rozhdestvensky et le State
Symphony Capella of Russia.
Il a participé à d’importants festivals, en particulier le BBC Proms (London), Tanglewood, Schleswig-
Holstein, Flanders, Gstaad, Istanbul, Colmar, Ravinia, Florida, Mozart (La Coruña), Martinu (Basel),
Taormina, Sienne, Lockenhaus, Montreux, Rheingau, ainsi que dans les grandes salles incluant
Carnegie Hall à New York, le Royal Albert Hall, le Barbican et Festival Hall London, le Concertgebouw
d’Amsterdam, Berlin Philharmonie, Suntory Hall Tokyo, Salle Pleyel, Salle Gaveau et Theatre du
Chatelet Paris, Mann Auditorium de Tel-Aviv, La Scala de Milan, et ce toujours avec un immense
succès. Parmi ses partenaires de musique de chambre, on compte entre autres Marc Coppey,
Gary Hoffman, Steven Isserlis, Christian Ivaldi, Kun Woo Paik, Michel Portal, Viktoria Postnikova,
Michael Rudy, Andrei Vieru.
L’engagement de Sasha Rozhdestvensky pour la musique contemporaine est mis en valeur par la
proche relation qu’il entretient avec des compositeurs tels qu’Alfred Schnittke, Sofia Gubaidulina et
Giya Kancheli.
Il se consacre également à la musique traditionnelle d’Amérique Latine avec les ensembles « Ambar »
et « Paris Gotan Trio », avec lequel il a récemment enregistré et publié le disque « Champan Rosado ».
Sasha Rozhdestvensky a étudié à la Central Music School de Moscou, au Conservatoire de Moscou, au
Conservatoire de Paris, et au Royal College of Music à Londres, avec le Dr. Felix Andrievsky, Zinaida
Gilels, Maya Glezarova et Gérard Poulet.
Sasha Rozhdestvensky habite à Paris depuis plus de dix ans. Il joue sur plusieurs violons, notamment
un Guarneri del Gesù et un Stradivari prêté par la Stradivari Society. Il est récemment devenu
Ambassadeur de la Stradivari Society.
Maxim Rysanov, alto
Reconnu comme l’un des altistes les plus doués et les plus charismatiques, Maxim Rysanov a remporté
le prix « Jeune Artiste de l’Année » de Classic FM Gramophone et il est membre du BBC New
Generation programme. Originaire d’Ukraine, Maxim Rysanov vit maintenant à Londres.
Au cours de la saison 2008-2009 il s’est produit en concert avec des orchestres anglais comme le BBC
Symphony, le BBC Philharmonic, le BBC National Orchestra of Wales, le BBC Scottish Symphony
Orchestra, l’Uster Orchestra, ainsi qu’en tournée avec le Britten Sinfonia et le Bournemouth Symphony
Orchestra. Il a été soliste de l’Orchestre de la Résidence de La Haye sous la direction de Neeme Järvi.
Il a également joué un arrangement pour alto des Variations Rococo de Tchaïkovski avec les orchestres
philharmoniques du Cap (Afrique du Sud) et de Belgrade, ainsi qu’avec l’Orchestre Symphonique
lituanien. Cette version sera enregistrée début 2010 avec l’Orchestre de Chambre de Suède, dirigé par
Muhai Tang, pour BIS.
Il est aussi l’invité de nombreux festivals notamment le Mostly Mozart de New York, le Festival Sine
Nomine Lausanne…
Les points forts des prochaines saisons de Maxim Rysanov seront ses tournées avec l’European Union
Youth Orchestra (Sir Colin Davis), le Philharmonia (Christoph von Dohnanyi) et l’Orchestre
Symphonique de Varsovie (Augustin Dumay). Il sera également soliste de la Philharmonie de Malaisie
(Yan Pascal Tortelier), de l’Orchestre National de Lettonie (Hartmut Haenchen), de la Philharmonie
des Pays-Bas (Alexander Lazarev), de la Philharmonie de Shanghaï et de l’Orchestre de Chambre de
Zürich dirigés par Muhai Tang.
Maxim Rysanov est passionné par la musique d’aujourd’hui et plusieurs œuvres lui ont été dédiées
comme le Concerto de Dobrinka Tabakova, une pièce d’Elena Laufer et une œuvre d’Artyom Vassiliev.
Une tournée mondiale est prévue pour la création du Concerto pour alto de Valentin Bibik. En
musique de chambre il se produit régulièrement avec Piotr Anderszewski, Leif Ove Andsnes,
Eldar Nebolsin, Ashley Wass (piano), Augustin Dumay, Vadim Gluzman, Janine Jansen, Gidon Kremer,
Viktoria Mullova, Julian Rachlin, Maxim Vengerov (violon), Martin Fröst (clarinette), Mischa Maisky
(violoncelle), Alexei Ogrintchouk (hautbois) et Mark Padmore (ténor).
Ses trois derniers disques solo ont remporté le « Gramophone Editor’s Choice » : un double disque des
œuvres pour alto de Brahms (Onyx), un disque des concertos de Tavener et Kancheli (Onyx) et un
disque de récital avec la pianiste Evelyn Chang (Avie). Il a enregistré Les Inventions de Jean-Sébastien
Bach avec Janine Jansen et Torleif Thedéen chez Decca. Son prochain disque comportera des œuvres
de musique de chambre de Brahms avec notamment un arrangement pour alto du Quintette pour
clarinette (Onyx) ainsi que deux pièces avec la mezzo-soprano Alice Coote.
En 2009/2010 Maxim Rysanov est invité à diriger l’Orchestre Symphonique de Bâle, pour la seconde
fois, et à diriger la première du Concerto pour violoncelle de Dobrinka Tabakova avec le Dala
Sinfonietta (Suède) et Kristine Blaumane en soliste.
Il a la chance de jouer un alto de Giuseppe Guadagnini (1780), prêté par la Fondation Elise Mathilde.
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Hagai Shaham, violon
Faisant preuve d’une grande intelligence technique et d’une profonde personnalité musicale,
Hagai Shaham est internationalement reconnu comme un des jeunes violonistes les plus brillants
apparus en Israël ces dernières années.
Hagai a commencé à étudier le violon à l'âge de six ans et était le dernier étudiant du célèbre
Professeur Ilona Feher. Il a aussi étudié avec Elisha Kagan, Emanuel Borok, Arnold Steinhardt et le
Quartette Guarneri.
En septembre 1990, en duo avec Arnon Erez, Hagai Shaham gagne le Premier Prix au Concours
International de l’ARD à Munich dans la catégorie « duo de piano de violon ». Parmi ses autres
premiers prix, Hagai a remporté celui du Concours d'Ilona Kornhouser, celui du « Israeli Broadcasting
Authority Young Artist competition » et la bourse annuelle de la Fondation Culturelle Amérique-Israël.
En tant que soliste, il s'est produit avec des prestigieux orchestres comme le English Chamber
Orchestra, le Philarmonique BBC, le Royal Philharmonic Orchestra, Royal Liverpool Philharmonic, RTE
National Symphony Orchestra d’Ireland, Belgian National Orchestra, l’Orchestre Symphonique de
Paris, Taipei, Singapore and Shanghai Symphony Orchestras, SWF Baden-Baden Symphony Orchestra,
Slovak Philharmonic, and the Israel Philharmonic Orchestra sous la baguette de Zubin Mehta.
En 1985, il a été invité à se produire avec Isaac Stern et Pinchas Zukerman à un concert de gala au
Carnegie Hall, suite auquel Zubin Mehta l’invite pour interpréter avec lui le double concerto de
Brahms dans la même salle.
En 2006, il se produit à nouveau sous la baguette de Mehta pour la célébration du 70ème anniversaire
de l’Orchestre Philharmonique d’Israël avec le violoncelliste Misha Maisky.
Hagai Shaham est très demandé comme soliste. Il est régulièrement en tournée en Europe, en
Amérique Centrale et Amérique du Nord et se produit dans les festivals internationaux.
Hagai Shaham a enregistré pour Decca International, Chandos, Biddulph, Naxos, Classic Talent et
AVIE. Il fait régulièrement des enregistrements pour Hyperion, ses CD recevant d‘élogieuses critiques.
Hagai Shaham est membre de l’Ecole de Musique Thornton de Los Angeles. Il est très sollicité pour des
master-classes en Europe et en Israël.
Avec son partenaire violoniste Ittai Shapira, il est co-fondateur de la foundation Ilona Feher.
Silvia Simionescu, alto
Silvia Simionescu, altiste de renommée internationale, partage sa vie musicale entre la musique de
chambre et l’enseignement. Ses concerts l’amènent dans les plus grandes salles du monde, comme le
Châtelet à Paris, l'Alten Oper de Francfort, le Casals Hall de Tokyo, le Teatro Colon (Buenos Aires), le
Beethoven Hall à Bonn ou bien le Victoria Hall à Genève.
Elle a l’immense chance de partager ses expériences musicales avec des musiciens réputés tels que
Joshua Bell, Carolin Widman, Ilya Gringolts, Alberto Lysy, Anthony Marwood et Bruno Giurana.
Née en Roumanie, Silvia Simionescu a étudié entre autre à l'Académie Internationale de Musique
Yehudi Menuhin en Suisse, sous la direction de Yehudi Menuhin et Alberto Lysy. Les années suivantes
elle a été invitée à se produire dans de nombreux festivals comme le « Mont Fuji Festival » au Japon,
les Folles Journées de Nantes, le Festival de Kuhmo en Finlande, les « Journées Hindemith » (Suisse),
Sangat Festival à Bombay, le Festival Menuhin à Gstaad ainsi que le Festival de Musique de Chambre
de Prussia Cove.
Plusieurs 1er prix aux Concours Internationaux font partie de son palmarès (Brecia Italie, Osaka Japon).
Elle est aussi invitée à donner des master-classes à Groningen, au Kuhno Festival et au Viersener
Musiksommer en Allemagne, Burg Feistritz en Autriche, Lenk en Suisse. Depuis 2004, elle enseigne à
la Musik Akademie de Bâle (Suisse).
Elle a enregistré pour les Labels Ars, Leman Classic, Arion et Alphee des œuvres de Francaix, Reger,
Dohnanyi, Schumann, Fauré, Franck et Chausson et un Cd Schumann – Œuvres pour alto est prévu en
2010.
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HISTORIQUE DES MUSICALES
1950
La ville de Colmar propose aux mélomanes de la région un cycle de concerts pour animer le centre historique
de Colmar pendant les mois d'été, une façon de prolonger le prestigieux Festival de Musique de Strasbourg.
Les programmations musicales estivales étaient alors très rares, et nombreux sont encore les auditeurs d'alors
évoquant avec émotion le cloître des Dominicains, chargé d'histoire et de poésie, qui accueillait ces
précieux moments musicaux.
1983
La multiplication progressive des concerts en Alsace, reflet d'une tendance générale, et les limites de la
formule « sérénade » suscite une réflexion globale et donne un nouvel essor à l’événement s'intitulant
dorénavant « L'été musical ».
Les conditions météorologiques aléatoires des mois d’été ont conduit les organisateurs à abandonner le site
en plein air des Dominicains et à porter leur choix sur un autre lieu historique colmarien : la chapelle Saint
Pierre du Lycée Bartholdi - ancienne chapelle du Collège Royal des Jésuites - construite en 1745 dans le
style classique français. Ce nouvel espace acoustique permet la réalisation d'une programmation plus
pointue, s’étendant des musiques du Moyen-âge aux compositeurs contemporains, et offrant toujours des
interprétations de référence qui placent les auditeurs au cœur des recherches stylistiques les plus engagées.
Sont alors invités des musiciens de renom tels que Pierre Boulez et son Ensemble intercontemporain, les
grands quatuors : Alban Berg, Prazak, Hagen, Takacs ; le Concerto Köln, Hesperion XX avec Jordi Savall,
Philippe Herreweghe, Franz Brüggen, François-René Duchâble, Andreas Staier… Et le festival sert
également de révélateur à de nombreux jeunes talents qui allaient s'affirmer par la suite : Paul Meyer, Marc
Coppey, Philippe Bernold, Claire Désert, Cedric Tiberghien, Thierry Felix, Jean-Guihen Queyras, les
quatuors Ysaye, Sine Nomine, Keller, Kandinsky, et des ensembles tels le Parlement de Musique, le
Freiburger BarockOrchester…
Ce cycle musical, d’abord réservé aux formations de musique de chambre, s’est ouvert à des ensembles
orchestraux et vocaux plus vastes, comme l’Orchestre National de France dirigé par Yutaka Sado, et il a
suscité par ailleurs des enregistrements célèbres : le Requiem de Mozart dans une relecture de Jordi Savall
et une partie de la bande musicale de Tous les matins du monde. Les concerts sont alors rediffusés sur les
grandes radios nationales.
2004
En 2004, date de la nomination du violoncelliste Marc Coppey à la direction artistique, un nouvel esprit
festivalier anime le cycle musical. Ses dates sont resserrées : une dizaine de concerts sont donnés sur cinq
jours, dans l’idée de créer une « résidence » de solistes internationaux à Colmar pendant une semaine. Une
politique est également engagée en faveur de la création en commandant chaque année une œuvre à un
compositeur d’aujourd’hui et des actions pédagogiques sont menées autour du festival.
Ainsi, en 2004, les Musicales ont proposé de créer un événement musical autour de Franz Schubert sur un
long week-end en mars. Fidèles à leurs traditions, d'illustres artistes, mais aussi de jeunes talents ont honoré
ce festival renouvelé au cours duquel le «jouer ensemble», cher à Franz Schubert, a pris tout son sens, pour
le plus grand plaisir des musiciens et du public.
En 2005, pour sa deuxième édition, c’est un véritable portrait de l’une des plus grandes figures de l’histoire
de la musique qu’offre le festival avec Beethoven, au travers d’une série de onze concerts consacrés à sa
musique de chambre.
2006, labellisée pourtant année Mozart, ne sera plus de style « monographique » : il a été décidé d’ouvrir le
festival à des mises en regard de plusieurs compositeurs ; ici Mozart, Schumann, Prokofiev ou encore Brahms.
L’édition 2007 poursuivra cette riche expérience, autour de Brahms.
C’est dans l’exploration de la diversité des musiques des pays slaves que l’édition 2008 des Musicales prend
forme.
2009
En 2009, le festival emmène le public le long des frontières rhénanes autour du thème « Musique sans
frontière / musik ohne Grenze » et propose ainsi les plus belles pages de musique de chambre françaises et
allemandes.
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INFORMATIONS PRATIQUES
LIEU DES CONCERTS
Théâtre Municipal - 3 rue des Unterlinden, 68000 Colmar
Tél et fax : 03 89 41 71 43 - Email : lesmusicales@wanadoo.fr
INFORMATIONS : www.festival-lesmusicales.com
RESERVATIONS
• Par téléphone (+33 (0)3 89 20 29 02) et/ou au guichet du Théâtre Municipal, de 10h à 12h et de 14h30 à
18h30 du lundi au vendredi et de 16h à 18h les samedis de représentation
• Réservation possible par mail à l’adresse : reservation.theatre@ville-colmar.com
(ces réservations seront traitées en dehors des dimanches et jours fériés)
• Ouverture de la billetterie le lundi 29 mars 2010
• Location réseau Fnac, Carrefour, Géant, U, Intermarché
www.fnac.com - www.carrefour.com - www.francebillet.com - 0 892 68 36 22 (0,34€/min),
PRIX DES PLACES
Concerts de
17h30 / 11h
Concerts de
20h30 / 15h
« Pass Jour »
1 jour / 2 concerts
(1) (2)
« Pass Passion »
à partir de 5 concerts
Apéritif-concert
15 mai –12h30
Cat. 1 Cat. 2
Cat. 1 Cat. 2
Cat. 1 Cat. 2
Cat. 1 Cat. 2
Plein tarif (adultes de + 25 ans) 18 € 15 € 30 € 25 € 40 € 33 € 18 € 15 € / concert
Tarif réduit (adhérents « Musicales »,
Ircos, abonnés Accent 4, groupes + 10)
Tarifs jeunes et chômeurs
(étudiants, jeunes 18 à 25 ans, chômeurs)
15 € 12,50 € 25 € 21 € 33 € 28 € 15 € 12 € / concert
7,50 € 6 € 12 € 10 € 16 € 13 € 7,50 € 6 € / concert
Opération spéciale (- 18 ans) 100 billets gratuits par concert (3)
25 €
(tarif unique) (4)
(1) : le Pass Passion n'est pas disponible dans le réseau FNAC mais uniquement à la billetterie du Théâtre
(2) : aucun Pass Passion ne pourra être réalisé ou délivré s’il n’a pas été réservé au moins une heure avant les concerts
(3) : 1 billet par personne, placement numéroté, uniquement en cat. 2
(4) : ce concert ne peut être inclus ni dans le Pass Journée, ni dans le Pass Passion.
ACCES AU FESTIVAL
Par la route
• Paris - Colmar par l’autoroute A 4 ou A 5, puis par l’A35 ou A36, sortie « Colmar-centre »
• Parking gratuit Place Scheurer Kestner au centre-ville
• Suivre Direction Office de Tourisme / Musée Unterlinden
Par les airs
• EuroAirport de Bâle-Mulhouse à 65 Km / Aéroport de Strasbourg-Entzheim à 65 Km
• Transferts en bus / taxis / location de voitures
Par le train
• TGV direct Paris - Colmar (Gare de l’Est / Colmar : environ 3h de trajet)
• Plusieurs liaisons quotidiennes avec correspondance à Mulhouse ou Strasbourg
CONTACT PRESSE
Opus 64 / Valérie Samuel – Marine Nicodeau
71 rue Saint-Honoré, 75001 Paris / Tél : 01 40 26 77 94 - E-mail : m.nicodeau@opus64.com
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